Je suis né un peu avant une jeune femme qui aujourd’hui fait partie intégrante de ma vie, a vrai dire je ne m’imagine pas vivre sans elle, on se dispute sans cesse, mais au fond je l’aime même si je ne le dirai jamais et ce même sous la torture. Ysölde est ma petite sœur, ma jumelle et vous savez, tout ces trucs que l’on raconte sur les jumeau… C’est plutôt vrai, la jeune fille et moi avons en quelques sorte toujours été connecté. C’est la seule qui sait lorsque j’ai quelque chose dernière la tête, comme si elle lisait en moi et inversement. Notre enfance s’est passé sans grands accro, Ysölde Ramsey et moi. Ramsey, parlons-en, je le haïssais, du plus profond de mon âme. Je ne voulais pas de lui comme frère ou même comme ami, il n’était pas digne de moi mais restait un de mes passe-temps favoris. En effet, dès que je le pouvais je m’amusais a mettre mon grand frère dans des situations pas possible et bonne chance à lui pour s’en démêler, mais le plus drôle, ah ça oui ! C’était le voir enrager, de le voir crier, l’adrénaline que je ressentais alors en courant dans toute la maison, m’enfermant finalement dans ma chambre, écroulé de rire derrière la porte. J’étais un sale gamin. « Un trouble-fait de génie » comme dirait certain.
Puis je suis entré à Poudlard et je l’ai rencontrée. Je ne pensais pas voir une fille aussi peu adaptée a venir à Serpentard mais peut être était-ce a cause de son nom ? Peu importe, cette fille je l’ai vite balayé d’un coup de main de ma tête, on ne s’est que très peu parlé lors de notre première année, elle était certes une sang-pur mais je ne me sens pas obliger de pactiser avec les rares représentants du sang pur.
Le sang, parlons-en. Je voue une haine incommensurable aux sang-de-bourbe, c’est même pas la peine de me parler d’eux et la maison Gryffondor en est incroyablement surpeuplé. Eux et les traitres à leur sang. Ceux-là sont peut être même encore pire, bafoué un tel honneur reçu à la naissance devrait presque être condamnable, je me demande ce qu’attend le ministre de la magie.
Un jour, alors que j’étais entrain de prendre le petit déjeuner dans la Grande Salle, une lettre tomba devant moi et je l’attrapai juste avant qu’elle ne touche l’assiette, mes reflex étaient assez développés surtout que je jouais de temps à autre au poste d’attrapeur lors de matchs amateurs entre amis. Je n’avais jamais tenter d’entrer dans l’équipe pour la simple et bonne raison que je n’en avais pas envie mais j’étais tout de même un bon athlète.
Cette lettre venait de mon père, il voulait m’annoncer quelque chose d’assez important mais je ne voulait pas le faire via une simple lettre et me prévint donc que je le retrouverai à Pré-au-lard le week end suivant.
Le week end arriva assez rapidement, plus rapidement que je ne le pensais d’ailleurs car toute la semaine je m’étais cassé la tête, retourné le cerveau maintes et maintes fois pour découvrir ce qu’allait me dire mon père mais je n’avais malheureusement pas le don de voyance de ma chère mère. Ce qui, quand on y pense, m’aurait été plutôt utile quand je sais ce qu’il m’attendait.
Mon père m’annonça alors la chose à laquelle je m’attendais le moins : j’étais fiancé. J’avais seulement 17 ans et mon père me fiançait déjà ! Je n’étais pas réellement contre cette pratique mais je voulais pouvoir avoir mon mot à dire. Seulement mon père ne voulait rien entendre et si il y a bien un homme que je respecte sur cette terre, c’est lui. Alors je m’abstint de protester même si l’envie s’en faisait fortement ressentir.
C’était cette fille, celle qui était entrée en même temps que moi en première année, celle qui, selon moi, n’avait pas vraiment sa place à Serpentard. Je la méprisait et n’avait aucune envie de lui parler, je réfléchissais plutôt a un moyen d’éliminer le problème sans me mettre la famille Crabbe sur le dos, si vous voyez ce que je veux dire. Je suis un homme sans scrupules et, comme le reste de ma famille, je n’aurais pas hésité a délégué pour un travail de ce genre seulement pour être sur que ce soit fait sans bavure il fallait que je le fasse moi-même. Enfin je n’ai pas trouvé de plan avant la première rencontre. Rencontre fatidique qui n’aurait pas du avoir lieu. Je la déteste, oui mais pas seulement. Comme on dit, entre l’amour et la haine il n’y a qu’un pas. Quel est le mal a aimer sa fiancé ? Non, je la déteste…