J'étais assise confortablement dans le salon avec mon frère Arthur et ma soeur Roxane. La plus vieux était âgé de 13 ans, grand et beau, je l'admirais tant. Ma jeune soeur avait 9 ans et moi j'avais atteint mes 11 ans pendant l'hiver qui semblait bien loin. Je l'attendais avec beaucoup d'impatience, j'étais fébrile à l'idée de ce qui allait arriver. À ce moment là, je ne m'y attendais pas le moins du monde. J'étais à côté de mon Arthur et Rachel était assise sur ses genoux. Nous lisions les contes de de Beedle le Barde que ma soeur ne se lassait pas d'entendre encore et encore. Nous alternions la lecture. Chacune une page. J'écoutais attentivement Arthur, je buvais ses paroles, j'aimais le son réconfortant de sa voix. Je n'ai jamais compris pourquoi, mais j'ai toujours aimé mon frère plus que ma jeune soeur. Elle m'énervait, elle voulait trop d'attention, elle déplacait trop d'air. C'était ma place ça, c'était mon boulot. Rire trop fort, faire la gamine, courir, sauter, être chouchoutée et caliner. C'était mon domaine je n'ai pas encore avalé sa naissance et la perte de mon statut privilégié. Même après toute ses années, elle avait conserver le role de la pauvre petite sans défense auprès de mes parents. Lorsqu'on se tiraient les cheveux pour une robe ou une sucrerie, c'était toujours ma faute. Heureusement pas pour mon frère. Il savait fait la part des choses. Il était gentil avec elle, mais j'avais la certitude qu'il me préfèrait grandement à cette gamine. Nous avons toujours été en compétition elle et moi et nous le sommes encore. Nous en étions à la dernière histoire, celle des trois frères alors qu'on entendit un bruisement d'aillles. Mon visage s'ilumina. Nous étions habitué ques des hiboux viennent nous porter des messages. Pourtant en ce mois d'Aout, je savais exactement ce que cette lettre représentait et pour qui elle était. La joie emplissait mon coeur. Je sautais du sofa pour me rendre voir la chouette qui tennait ma lettre pour Poudlard.

« T'a vu Arthur ? C'est ma lettre pour Poudlard. J'y vais aussi. On y sera tous les deux ! Peut-être que moi aussi j'irais chez les gryffondor, comme toi ! »

Je sautais dans les bras de mon grand frère qui m'attrapais et me tennait comme une princesse. Enfin, enfin je serais comme lui, avec lui. Il déposait un baiser sur ma joue. Rachel tentait d'avoir