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THEODORE ♦ sucker love is heaven sent.

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THEODORE ♦ sucker love is heaven sent.  Vide
MessageSujet: THEODORE ♦ sucker love is heaven sent.    THEODORE ♦ sucker love is heaven sent.  EmptyDim 3 Avr - 19:33

THEODORE ♦ sucker love is heaven sent.  22 THEODORE ♦ sucker love is heaven sent.  42702972
marnolino, scarlet_breath
i'm running after you
« Un spécimen absolument remarquable me demanda quelques pièces. Je n'en avais pas, mais je fis tout un show sous prétexte d'en trouver, en espérant qu'il s'attarderait assez longtemps pour tomber sous mon charme. »

« Qu’est-ce que tu regardes d’intéressant ? » Les yeux écarquillés, Josephine se retourna vers la petite blonde qui venait de se poster à ses côtés. Son visage de porcelaine était dénué d’expression mais l’on pouvait deviner l’excitation à ses yeux brillants. Ses lèvres vermeilles s’étirèrent en un sourire carnassier alors qu’elle toisait les élèves qui s’affalaient sur l’espace de verdure. « Ils me donnent envie de vomir, railla-t-elle en passant ses phalanges à travers son épaisse chevelure dorée. Je me demande ce que tu fais ici, Josephine. Je ne savais pas que tu aimais fréquenter ce genre de... personnes. » La jeune fille chercha une réponse spirituelle mais n’en trouva point. En désespoir de cause, elle croisa les bras et fixa le bout de ses chaussures. Son attitude passive avait le don d’exaspérer n’importe quelle personne normalement constituée. Cependant, Josephine était persuadée que la délicieuse poupée qui s’était glissée sans bruit près d’elle était encore plus tordue qu’elle ne l’avait imaginé. « Jo’ ou Robyn. Pas Josephine. » Siffla-t-elle sur un ton courroucé avant d’hausser les épaules, légèrement agacée de s’être faite surprendre de la sorte. « Quoi qu’il en soit, je ne me suis mêlée à aucune foule. » Son regard clair se posa sur un jeune homme qui s’esclaffait tout en passant ses bras autour de la taille de ce qui devait être sa petite amie. Sans réellement comprendre pourquoi, cette vision lui arracha un petit gloussement. En voilà une qui n’allait pas tarder à connaître le grand feu de la passion dans un placard à balais et qui se ferait traiter comme un sachet d’emballage vide le lendemain. Pour l’instant, son charmant compagnon se contentait de faire semblant d’être drôle. « Ridicules, ils sont ridicules. » Josephine arqua un sourcil et hocha la tête, ne pouvant qu’acquiescer devant cette scène d’une absolue naïveté. Aucun mot ne vint accompagner son pauvre geste, sachant pertinemment que celle qui s’était doucement glissée près d'elle afin d'entamer la conversation venait de s’éclipser tout aussi rapidement.

Josephine. Pourquoi avait-on eu la bonne idée de l’appeler ainsi ? Elle ne supportait que ses diminutifs ou bien son deuxième prénom. Malgré toutes ses demandes, bon nombre de personnes continuaient encore à l’appeler Josephine. Un vent froid fit voleter ses mèches sombres autour de son visage pâle, couvrant ses bras découverts d’une fine chair de poule. Mécaniquement, elle passa sa langue sur sa lèvre inférieure, prête à tourner les talons et à pénétrer dans le château afin de retrouver la chaleur qui lui manquait tant. Néanmoins, elle se fit violence. La jeune fille descendit prudemment les marches qui menaient jusqu’au parc, les phalanges crispées autour de son écharpe. Elle ne prit pas la peine de jeter un énième coup d’œil aux deux jeunes gens qui se pelotonnaient l’un contre l’autre. Si elle l’avait fait, elle aurait sans doute ricané. Tout cet amour niais lui donnait des nausées. Josephine pensait cela uniquement parce qu’elle ne se mettait véritablement jamais en couple, préférant sauvegarder sa liberté avant qu’on décide de la coller avec un mari (de préférence vieux et moche) et qu’on lui dise de se débrouiller avec ça. Les moldus n’avaient cure des ordres donnés, on leur avait offert une liberté sexuelle à la con où les femmes pouvaient choisir leur partenaire. Josephine croisait les doigts afin d'être un minimum gâtée au niveau de son futur époux mais ne se faisait pas d'illusion à ce sujet-là : elle allait devoir se coltiner celui qui serait désigné.

Cette perspective était loin d’être réjouissante. Ses fossettes se creusèrent lorsqu'elle s'assit gauchement sur l'herbe encore humide. Elle s'amusa à saisir quelques petits brins et à les arracher. Après quelques secondes de pure folie, elle se demanda brusquement ce qu'elle fichait ici.

Elle s’écroula sur le dos, espérant atteindre son Nirvana en fermant les paupières et en se laissant aller au son incertain des éclats de rire qui lui parvenaient. Posant le dos de sa main gauche sur son front alors que la droite s’accrochait à son sac qui contenait ses manuels de cours, Josephine profitait des derniers rayons de soleil qui venaient caresser ses joues. On ne pouvait pas imaginer plus belle fin de journée et plus agréable endroit. La jeune fille avait plongé allégrement dans une douce torpeur qui lui faisait dire que, peut-être, la vie avait un sens. Dans ces moments-là, son existence lui semblait plus claire. Elle avait un but à accomplir, une tâche à achever. Elle était peut-être vouée à quelque chose d’extraordinaire ou bien… Ses rêveries l’emmenaient loin, très loin. Son sarcasme n’était qu’un masque pour cacher son manque de communication, son malaise face aux conversations sérieuses. Son soleil fut soudainement voilé par une silhouette. Étouffant un grognement désespéré, J. ouvrit les yeux et plissa les sourcils afin de voir qui venait de l'importuner. La vision qui s'offrit à elle lui arracha un petit hoquet surpris.

« Théodore, qu'est-ce que tu fiches ici ? » Un bonjour aurait aussi été le bienvenu. « Je ne savais pas que tu aimais les arbres, la verdure, les petits oiseaux... Enfin tout ce qu'on trouve dans un parc, en somme. » Débita-t-elle d'une voix aiguë avant de se redresser, en appui sur ses avants-bras. Elle avait du mal à se contrôler : pour son plus grand malheur, elle avait des instincts de groupie en chaleur dès que T. se trouvait près d'elle. Comble du désespoir, il ne la considérait pas comme elle le voulait. Ses poings se contractèrent alors que son cœur semblait débuter une violente cavalcade dans sa poitrine.

(924 mots)


Dernière édition par J. Robyn Goyle le Mar 5 Avr - 15:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: THEODORE ♦ sucker love is heaven sent.    THEODORE ♦ sucker love is heaven sent.  EmptyDim 3 Avr - 20:37






theodore a. wilkes & j. robyn goyle
« Au pire si on nous demande pourquoi on est célibataire, on dis qu'on aime se faire désirer. »
Il faisait sombre, l’air y était irrespirable, des râles de douleurs s'échappaient des dizaines de cellules qui s'étendaient devant lui. Il avançait sans rien dire, le regard fixe, insensible aux horreurs que certains prisonniers subissaient. Des personnes pleuraient, hurlaient, imploraient de l’aide. Il ne comprenait pas ce qu’il faisait ici. Il continuait d’avancer, c’est alors qu’il se stoppa net, voyant une ombre, assez flou. Il décida de la suivre essayant de faire abstraction de toutes les horreurs qu’il pouvait voir. Soudain l’ombre disparu, il s’arrêta, la cherchant du regard, mais rien elle s’était envolée. Il regardait dans le vide, le regard perdu, perplexe, lorsqu’il entendit une voix rauque, celle d'un homme, qui lui faisait étrangement penser à celle de son père. « Tu vas mourir sale sang-de-bourbe ! Je vais te faire souffrir jusqu'à ce que tu me supplie de t'achever » rugit la voix. S'approchant à pas de loup, Theodore Wilkes se pencha en avant pour observer l'intérieur de la piteuse cellule. Un corps inhumainement tordu jonchait le sol crasseux, se tortillant et se cabrant à chaque nouveau sort qui l'atteignait. La grimace que Theo que portait laissa rapidement la place à un visage emplit de terreur et de dégoût. Le tortionnaire de ce qui semblait être une jeune fille, c'était son père. Le visage déformé par un sourire goguenard. C'était impossible, il était mort ! Theodore était sur le point de prendre ses jambes à son coup quand son père s'adressa à lui d'une voix mielleuse : « Tu ne veux pas te joindre à moi, fils ?! » Il avait presque craché le dernier mot, avant dégripper les cheveux de la jeune fille, révélant son visage. « Aide-moi... Theo... » Josefine. La fureur se peignit sur son visage. « LACHE-LA ! » hurla-t-il en s'agrippant aux barreaux de la cellule. « SALE TRAITRE ! »

Theodore se redressa brusquement dans son lit, les yeux grands ouverts, la respiration haletante. Il venait de faire un cauchemar, encore un. Un de ceux, où Josefine le supplie de l'aider. Elle était si maigre, son corps souillé et son âme brisé en petit morceaux. Il restait là, à la regarder pleurer, son père la brisant un peu plus, le traitant de traitre. Traitre. Le mot résonnait encore dans son esprit brumeux. Traitre, traitre, traitre... C'est ce qu'il était au fond, mais jamais il ne l'avouerait. Les Wilkes ne sont pas des traitres ! Il n'eut pas le temps de se poser plus de question. Le corps à demi-nu d'une jeune femme s'éveilla doucement à ses côtés. Il soupira, enfilant son boxer qui trainait sur le sol, il ne se souvenait même plus de son prénom. Une sang-mêlé de Serdaigle lui semblait-il. « Va falloir que tu dégages ma belle, je n'ai pas envie qu'on te vois sortir de mon dortoir, de plus il faut que j'y aille. Alors si tu vais l'amabilité d'aller poser ton délicat postérieur de Goule. » Les yeux larmoyant, la jeune fille enfila rapidement son uniformes, mettant sa jupe de travers et son polo à l'envers. Veillant à claquer la porte du dortoir en sortant. Fermant les yeux d'exaspération, Theodore fila dans la salle de bain. Il avait besoin d'air, et vite. Il se prépara en quatrième vitesse perdu dans ses pensées. Il se passa de l’eau froide sur le visage, comme pour oublier tout ça et finit de se préparer. Sortant de la salle commune des serpentard, le vent fouetta son visage et fit virevolter ses cheveux blonds quand il sortit de l'immense château.

Le soleil était au rendez-vous, mais les température fraiche du mois d'avril perdurait, au grand damne des étudiants. Malgré cela, quelques téméraires étaient de sortie, allongés sur la pelouse verdoyante du parc, se baladant aux bords du lac. Il remarqua même un couple, scotché l'un à l'autre, les faisant plus ressembler à deux sangsues qu'à des amoureux. Dégoutant. Plus écœurant que les nés-moldus pensa Theo. Poudlard devrait également faire de nouvelles règles, interdisant ses couples inhumains qui gâchaient le paysage et donnaient envie de rendre tout ce qui se trouvait dans l'estomac des malheureux spectateurs. Détachant le regard de cette vision peu glorieuse, il remarqua vite un corps féminin allongé dans l'herbe. Robyn. Facile de la reconnaitre. Sa masse importante de cheveux brun qui formait un halo autour de sa tête et l'écharpe aux couleurs de la maison verte et argent, qu'elle arborait fièrement ne laissait aucun doute sur l'identité de sa propriétaire. Un sourie moqueur se dessina aussitôt sur les lèvres du jeune blond. Se dirigeant droit vers la brune, prenant soin de se placer face à elle, interdisant ainsi les rayons de soleil à illuminer son visage. « Théodore, qu'est-ce que tu fiches ici ? » « Bonjour à toi aussi Jo', je vais très bien merci de t'en inquiéter. » fit-il d'un ton moqueur, avant se s'avachir sur l'herbe à ses côtés. Se mettant à l'aise, il installa ses bras derrière sa tête, avant de fermer les yeux pour profiter de la chaleur des rayons du soleil. « Je ne savais pas que tu aimais les arbres, la verdure, les petits oiseaux... Enfin tout ce qu'on trouve dans un parc, en somme. » « J'avais besoin de prendre l'air... Et toi qu'est-ce que tu fais là toute seule ? Tu cherches ton prince charmant parmi les élèves qui se baladent ? » Il avait pris un ton moqueur, la comparant volontairement à une petite fille. Il savait qu'elle détestait ça.


911 mots

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MessageSujet: Re: THEODORE ♦ sucker love is heaven sent.    THEODORE ♦ sucker love is heaven sent.  EmptyMar 5 Avr - 18:22


girlfriend in a coma
« La règle du jeu était de ne rien changer et ce que l’on pouvait appeler taquinerie lorsqu'on était gamins devrait a présent s’appeler perversion. »

« Bonjour à toi aussi Jo', je vais très bien merci de t'en inquiéter. » La bouche tordue en une grimace d’excuse, Josephine déglutit difficilement avant de s’affaler totalement par terre, ses mèches d’ébène disposées en cercle difforme sur l’herbe humide. A l’image de Théodore qui venait de passer ses mains derrière la nuque, savourant sans doute la chaleur de mars qui caressait ses joues. Ses paupières se fermèrent d’elles-mêmes. Si elle ne souffla mot à sa première remarque, sa seconde la fit violemment réagir. « J'avais besoin de prendre l'air... Et toi qu'est-ce que tu fais là toute seule ? Tu cherches ton prince charmant parmi les élèves qui se baladent ? » Théoriquement, cela aurait pu être vrai. Cette perspective qui avait des allures romantiques ne valait strictement rien lorsqu’elle sortait de la bouche de Théodore. Son air cynique n’arrangeait rien à la situation et, étrangement, Josephine se sentit brutalement blessée par cette piteuse insinuation. Elle n’était pas une petite fille qui se faisait encore bercer par les histoires de Beedle le barde (même si elle lisait encore l’histoire du Sorcier et de la Marmite Sauteuse, qui était sa favorite, lorsqu’elle était enfermée dans sa chambre). Tout d’abord, Josephine esquissa une petite moue stupéfaite : bouche entrouverte et sourcils arqués. La commissure de ses lèvres se souleva et ses fossettes se creusèrent de surprise alors qu’elle se redressait, en appui sur ses avant-bras. Ses phalanges crispées vinrent frôler la pelouse fraîche alors qu’elle cherchait désespérément quoi dire. Quoi répondre. Elle suçota sa lèvre inférieure en désespoir de cause, levant les yeux au ciel, cherchant une inspiration qui devait être tirée du Divin.

Cependant, personne ne vint la soutenir face à ce jeune homme qui représentait pourtant tout ce qu’elle craignait : elle qui était une sous-douée de la communication ne pouvait pas s’empêcher de débiter connerie sur connerie, persuadée que cela pouvait suffire afin de faire sourire celui dont elle était la groupie. Habituellement, Josephine n’ouvrait que très rarement la bouche sauf pour lancer quelque cynique réplique. Afficher ses sentiments ou clamer quelques vers de poésie romantique ? Très peu pour elle. Sa langue n’était pas capable de claquer sur de tels propos. Pour en revenir à nos moutons (ou plutôt à nos serpents), la jeune fille restait sur ses gardes, prête à détaler à toute vitesse si jamais elle en disait plus qu’elle n’en pensait réellement. Elle se mordilla l’intérieur de la joue jusqu’à ce qu’un goût écoeurant ne vienne envahir sa bouche et lui déclencher un petit éclair de compréhension. Ses yeux brillants toisèrent le profil serein de Théodore alors qu’un petit soupir venait de franchir ses lèvres rosées. Brusquement exténuée, elle s’avachit une nouvelle fois sur le sol. Saisissant une mèche de ses cheveux sombres, elle fit glisser ses doigts à travers cette boucle afin de chasser un brin d’herbe qui s’y était égaré. Son cœur finit enfin par sa calmer, la laissant patauger dans une douce euphorie qui eu le mérite de lui arracher un bref gloussement de soulagement.

« Par Merlin, mon cher Théodore, tu as raison. Je cherchais le Prince Charmant et, de toute évidence, je l’ai trouvé. » Déclara-t-elle sur une voix qu’elle espérait claire et teintée d’ironie. Ses lèvres découvrirent ses dents en un mince sourire carnassier. Ses doigts se rejoignirent sur sa poitrine alors qu’elle profitait des rayons du soleil qui lui sifflaient comme un fameux air de victoire. Elle entendait la foule se déchaîner et se soulever. Josephine ne considérait pas Théodore comme un Prince Charmant (car il faut avouer qu’il ne l’était pas) mais plutôt comme une sorte de fantasme ambulant. Elle ne l’aimait pas, elle se contentait de baver sur son passage et de jeter une pluie de pétales de rose à chacun de ses pas. Elle aimait cette silhouette filiforme et presque androgyne, la fraîcheur de son cou, la délicieuse clarté de sa peau et le ton chantant de sa voix. Josephine aimait un corps et appréciait une personnalité. La jeune fille avait toujours obtenu ce qu’elle souhaitait mais elle n’arrivait pas à se convaincre de saisir l’opportunité de consommer quelque chose, un bref petit quelque chose, avec Théodore. S’il y avait bien quelque chose à consommer, bien entendu. Ce n’était sans doute pas le cas ; il préférait discuter avec elle plutôt que la sauter dans un placard à balais. Sa fossette se creusa alors qu’elle jurait mentalement. Damn it !

« Pourquoi avais-tu besoin de prendre l’air ? » Demanda brusquement Josephine, coupant alors l’herbe sous le pied de ses jurons. Son nez se retroussa alors qu’un énième sourire venait doucement illuminer ses traits tirés. « Serait-ce à cause d’une mauvaise nuit ou alors d’une bien trop délicieuse compagne ? » Il s’en était fallu de peu pour qu’elle n’explose pas de rire, affichant clairement son hilarité. Au lieu de jalouser les femmes qu’il mettait dans son lit, J. ne pouvait s’empêcher de s’en réjouir. L’un des deux avait au moins une vie sexuelle palpitante. Malheureusement, ce n’était pas Josephine et Merlin seul sait à quel point cette courte période digne de celle d’un moine sous bromure commençait à lui peser.

Elle se retourna sur le flanc avant de s’allonger sur le ventre, secouant allégrement ses jambes à la manière d’une petite fille. Les bras croisés, Josephine observait le nez aquilin de Théodore, ses deux mains retenant son menton. Ses yeux balayèrent l’horizon qui se présentait : les élèves semblaient profiter de l’éclat brutal du soleil. Elle posa son menton sur ses bras croisés avant d’enfouir son visage dans le creux qu’ils formaient.

(930 mots)

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MessageSujet: Re: THEODORE ♦ sucker love is heaven sent.    THEODORE ♦ sucker love is heaven sent.  EmptyDim 10 Avr - 10:00


Le parc avait toujours été l'endroit préféré de Theodore, il ne savait pas trop pourquoi d'ailleurs. Le lac où barbotait le calamar géant, les arbres qui commençaient doucement à fleurir, la bise qui lui caressait la peau. Tout n'était que calme et sérénité. L'herbe parfaitement entretenue offrait un matelas confortable pour le dos des étudiants. Il adorait venir ici et se coucher dans l'herbe fraiche, se vider l'esprit. Ne plus penser à Josefine, à son père et à la douce menace qui planait au-dessus du monde magique. Se concentrant sur la sensation des brins d'herbe s'écrasant sous le poids de son corps, Theo pouvait enfin réfléchir posément. Le mauvais rêve qu'il venait de faire se retrouvait maintenant à plusieurs kilomètres de son esprit. Toutes ces histoires autour des sangs-de-bourbes commençaient sérieusement à le blaser. Bien sûr c'était un pro sang-pur, et il le serait probablement toujours mais il ne pouvait s'empêcher de penser à Josie. Il la voyait bien dans les couloirs de Poudlard, la tête baissée et marchant d'un pas rapide. Elle avait peur et lui ne voulait que la protéger. Mais il ne pouvait, il ne devait pas. Et ça le tuait. « Par Merlin, mon cher Théodore, tu as raison. Je cherchais le Prince Charmant et, de toute évidence, je l’ai trouvé. » La douce voix de Robyn le sortie de ses sombres pensées. Un poussa un léger rire, qui s'évanouit, emporté par un coup de vent. Elle avait toujours su le faire rire. Elle avait ce petit côté enfantin qui le faisait craquer. Évidemment, il avait remarqué qu'elle le regardait toujours avec des yeux brillants, la bouche ouverte, dès qu'il passait à côté d'elle. Ça le faisait sourire, mais il la considérait plus comme une petite sœur que comme une fille qu'on ramène dans son dortoir ou qu'on présente à ses parents. Non, elle savait lui redonner le sourire, par ses petites mimiques, ou ses phrases incompréhensibles lâchés à la vite quand elle ne savait pas quoi dire ou quand elle était trop intimidé par quelqu'un.

Il s'était redressé sur ses avant-bras et le regardait. Elle était belle, il ne pouvait pas le nier, et en temps normal, elle aurait déjà été dans son lit depuis longtemps. Mais voilà, elle était différente et étrangement, il n'avait pas envie de la faire souffrir. Peut-être était-ce le fait qu'elle soit la sœur d'une de ses meilleures amies, Roxane, mais c'était tout simplement au dessus de ses forces. Même lui s'en étonnait. Il n'était pas connu pour sa délicatesse et sa galanterie avec les filles, au contraire. « Pourquoi avais-tu besoin de prendre l’air ? Serait-ce à cause d’une mauvaise nuit ou alors d’une bien trop délicieuse compagne ? » demanda-t-elle soudainement. Le visage du jeune homme s'assombrit aussitôt à l'écoute des paroles de la jeune fille. La "bien trop délicieuse compagne" n'avait pas su éloigner les cauchemars que Theo faisait pratiquement toutes les nuits depuis des mois. Depuis sa séparation avec Josefine à vrai dire. « Cela ne te regarde pas Robyn ! » gronda-t-il en plongeant ses prunelles bleues dans les deux orbes de la jeune fille. Il détestait lorsqu'elle faisait preuve d'autant de curiosité. Il n'était pas du genre à se confier, ni à raconter ses petits problèmes personnels autour d'une bière-au-beurre. Il se passa une main sur son visage ravagé par la fatigue avant de s'écrouler à nouveau sur l'herbe dans un bruit mat. On pouvait facilement voir de grosses cernes violacées se dessiner sous ses yeux et son teint était encore plus pâle qu'à l'accoutumé. On aurait facilement pu croire qu'il était malade. « Et toi, qu'est-ce que tu fais dehors ?! » fit-il en changeant de sujet. Il n'était pas du genre à s'excuser, il était trop fier pour cela. Il plongea une main dans l'une des poches de son pantalon, et en tira en paquet de cigarettes. Il en attrapa délicatement une, avant de l'allumer avec sa baguette. Il en tira une longue bouffée avant de souffler un épais nuage grisâtre. Il se sentit tout de suite mieux. Il tendit le paquet vers la jeune fille en lui proposant, une touche de défi dans la voix si elle voulait également une.

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