“Some of them want to use you” - TERMINÉ

“Some of them want to use you”

Le cours que j’étais entrain de suivre n’était pour ainsi dire pas passionnant du tout, le professeur de sortilèges était entrain de parler d’un sortilège particulièrement complexe, enfin qui avait l’air de l’être mais qui, enfaite, après quelques entrainement, se révélait être assez simple. J’imagine tout simplement que ce pauvre professeur tentait d’expliquer de manière assez claire pour le né-moldus. Gens dont je ne comprenais vraiment pas la présence dans cette classe mais soit, passons.
La sonnerie finit enfin par retentir et, d’une lenteur calculée, je me levai et attrapai ma baguette magique en bois noir et vernis dont le manche était somptueusement sculpté afin de la mettre vite fait dans ma poche. Ma baguette était bien évidemment l’objet le plus précieux que j’avais, elle m’avait choisie lorsque je n’étais encore qu’un goss dans le magasin de Mr Ollivander sur le chemin de traverse. J’avais depuis lors lancé des tonnes et des tonnes de sortilège et autres maléfices a l’aide de ma fidèle compagne, seul objet auquel personne, jamais, sous aucun prétexte pas même mon père, ne devait toucher. En effet, elle était mienne et après tout je ne touchais pas aux baguettes des autres sangs-purs, après les autres… On s’en fiche après tout, non ?
Je venais de ranger mes livres dans mon sac et le mit alors sur mon dos pour pouvoir sortir, je n’avais plus de cours cette après midi là et j’avais alors décidé d’aller faire un tour dans le parc puisqu’il y faisait un temps superbe.
Avant ça, je dus d’abord descendre dans la salle commune des Serpentard afin d’y ranger mes affaires et de ne donc pas être encombré inutilement pour sortir dans le parc. Je détestais porter ce sac sur mon dos, j’avais l’impression d’être un gamin, enfin je ne le portais que par une sangle, vite fait, mais tout de même je n’étais plus un goss. Pourtant c’était ça ou avoir les bras chargés de livres en tout genre pour les cours, ce qui n’aurait franchement pas été pratique quand on y pense…
Je finis par ressortir de la salle et me met alors à arpenter les longs couloirs et autres escaliers qui me mèneront, au bout de quelques minutes, au rez-de-chaussée. La seule chose que je pourrais reprocher à l’emplacement du lieu de vie des Serpentard est qu’il soit si bas, pourquoi dans le sol et pas dans le ciel ? J’avoue que je ne comprends pas très bien, on est un peu considéré comme les « méchants » du château, fine, mais pas besoin d’aller nous terrer quoi.
Je finis donc assez rapidement par me retrouver devant la grande porte qui mène au parc, a l’extérieur du château. La porte s’ouvre sur quelques élèves et j’en profite pour passer dans l’autre sens, moi je veux sortir et profiter du soleil au lieu de rentrer. A peine je mets un pied dehors que je sens le soleil venir me réchauffer le visage, ça fait beaucoup de bien le soleil. J’aime beaucoup le soleil, l’été etc. car je me sens vraiment revivre avec le soleil. On dit qu’il joue sur le moral des gens, et bien c’est vrai pour moi. Je me sens soudainement plus léger, l’atmosphère de notre salle commune à six pieds sous terres m’avait ôté la moindre envie de joie mais maintenant le soleil pourrait presque me rendre tolérant envers les sang-mêlé. Pas les autres, il ne faudrait pas non plus exagérer.
Je me mis alors a avancé de quelques pas fluide a travers le parc, une main dans la poche, l’autre jouant avec ma baguette magique entre les doigts, la faisant passer habilement sans que celle-ci ne tombe, pas une seule fois et personne ne saura si c’est magique ou pas. Je le fais, c’est tout, comme beaucoup d’autres choses. Tandis que je marche, j’entends des éclats de voix. Un groupe de gryffondor discutent sans vraiment tenter de caché leur propos, ils parlent d’une jeune femme et c’est a la phrase de l’un d’eux que je comprends « Psht Méli’, v’là le fiancé. » Je tourne mon regard bleu vers la jeune fille qui a dit ça, elle a quoi… ? 15 ans ? Et n’est surement pas un sang pur, nous ne sommes pas assez pour que je ne les reconnaisse pas. Notre lignée est en voie de disparaitre, j’imagine que c’est pour ça que les parents s’arrangent entre eux pour que deux sangs-purs se marient… Je m’approche de la jeune fille qui ‘na plus vraiment l’air de vouloir rire, la baguette magique encore en main. « Déguerpit. » La jeune fille ainsi que ses amies ne se font pas prier pour mettre les voiles et s’éloignent, le jeune rousse qui avait parlé tourne une dernière fois son regard vers moi, elle n’a pas vraiment peur même si elle n’est pas rassurée, on dit que les gryffondor ont beaucoup de courage… J’appellerais plutôt ça de l’inconscience.
Je me retourne et voix Elysium assise sous un arbre, elle a l’air d’en avoir vraiment rien à foutre de ce qu’il vient de se passer, cette femme est étonnante… Digne de moi ? Je ne sais même pas encore vraiment. « Bonjour. » lâchais-je, le plus cordialement possible comme ma bonne éducation de famille de sang-pur l’exige. C’est un peu comme la noblesse finalement et, comme dans la noblesse, nous avons étés éduqués pour réagir de telle façon ou non. On pourrait presque dire que nous avons étés conditionnés pour vivre de cette façon… Soit.

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Une matinée de plus qui défilait devant mon visage impassible alors que la fatigue commençait peu à peu à se faire sentir. Ces temps-ci j'avais de la peine à dormir alors que tout un tas de questions me hantaient encore et encore. Je me retournais dans mes draps en sueur alors que mon souffle court me faisait suffoquer en douceur. L'envie de marcher me traversa de nombreuse l'esprit cependant je n'eus jamais le courage de me lever dans la peur de réveiller mes compatriotes. Bizarrement même si j'avais tendance à dénigrer toutes les personnes au sang impur j'avais tout de même un minimum de respect pour elle et en particulier pour les membres de ma maison. Après tout nous devions se serrer les coudes … Sauf avec les nés moldus ! Je ne comprenais pas pourquoi la nature avait pu donner de telle pouvoir à des personnes aussi communes. Le monde de la magie était le notre et non le leur comme ils semblaient si bien le crier sur tous les toits. Profitant du soleil qui régnait avec peine sur le château, je pris la peine de prendre l'air dans le parc dans l'école. A peine arrivée dehors que la solitude m'entoura de son empreinte chaleureuse alors que je posais sans aucune grâce contre un arbre pour me laisser tomber sur l'herbe moelleuse. Car oui ici tout était vert comme dans tout le royaume unis pour dire vrai malheureusement malgré le blason sur ma tenue je détestais cette couleur. Du moins je préférais largement le rouge ou bien le bleu mais le vert … Malheureusement pour moi le chapeau magique avait décidé de m'envoyer dans une maison soit disant faite pour elle dont malgré la couleur j'arborais fièrement la couleur la tête haute. En même temps j'avais toute ma famille auprès de moi dans cette maison et pour dire vrai je me demandais quelle aurait été la réaction de mes proches si j'avais atterris dans une autre maison. Mal très mal pour dire vrai … Peu à peu la parc se remplit sous mes yeux impassible alors que ma mauvaise humeur commençait peu à peu à se faire plaisir. J'aimais être seule mais j'avais oublié de prendre en compte la débilité de mes semblables qui ne pouvaient s'empêcher de me suivre comme des moutons pathétiques. Je soupirais telle la princesse que j'étais enfant, une princesse au sang pur et rare promise à un prince charmant qui ne l'était pas autant que ça. Oh bien sur ce prince était magnifique en tout point malheureusement niveau comportement il tenait plus du crapaud que du prince. Certes mon jugement était faussé par la haine que j'avais envers mes parents de diriger ma vie sans même me demander mon avis.

Ne voulant pas paraitre débile à les observer tel un phénomène de foire même si l'idée me plaisait assez, je décidais d'attraper un de mes livres de psychomagie, sujet qui me passionnait et ce depuis de nombreuses années. Cette matière était faite pour moi, je le sentais et pour dire vrai elle me le rendait bien. Les pages ne tardèrent pas à défiler devant mes yeux alors que j'essayais de me concentrer sur celui-ci. Malheureusement pour moi, les différentes parole de mon entourage ne tardèrent pas à faire bouillir mon sang dans mes veines. Je n'étais que peu apprécié pas les nés moldus en général et les moqueries aussi basses étaient telles, étaient toujours les bienvenues. J'avais pour habitude de les oublier ou du moins de ne pas y prêter attention en apparence mais chacune s'enfonçaient dans mon âme tel un poignard. Malgré toute ma discrétion à ce sujet, tous le monde ne tarda pas à être au courant de mes fiançailles avec Soren Wilkes un petit serpentard prétentieux qui forçais la hantise mais aussi l'admiration. J'étais promise à cet homme qui était à des millénaires de ce que j'étais et pour dire vrai je n'acceptais pas notre sort. Plongée dans la lecture de mon lire j'essayais de mettre de côté les remarques à propos de mon côté frigide qui était d'après elle, non digne de mon fiancé. Oui j'étais intouchée et alors ! Ma mâchoire se contracta alors j'inspirais calmement pour ne pas me laisser enivrer par la rage et la folie. Je voulais qu'elles se taisent même si pour cela je devais enlever de leur corps l'essence même de la vie. Obnubilée par mes pensées morbides je ne fis guère attention à la personne qui s'approcha de moi pour m'importuner. « Bonjour. » J'aurais reconnu cette voix entre toute cependant au lieu de lever la tête tout sourire pour jouer la fiancé modèle, je levais la main dans sa direction pour le prier de se taire avec une désinvolture digne des Crabbe. Je savais très bien que mon geste allait vite lui taper sur les nerfs et encore le mot était faible. Prenant mon temps pour finir ma ligne, je levais enfin les yeux vers lui sans sourire malgré tout mes efforts pour. « Bonjour, oh ce n'est que toi. » J'avais été froide malgré mon envie de paraître accueillante et chaleureuse à son égard …

Je venais de faire fuir une bande de jeune adolescentes en proie a des sueurs froides de chez gryffondor lorsque je m’étais adresser a ma promise. Elysium lisait tranquillement sous un arbre, elle ne semblait pas avoir remarqué la scène qui venait de se passer, ou tout simplement les jeunes filles qui se foutaient ouvertement d’elle. Je n’acceptais pas qu’on s’en prenne ainsi a elle, non pas parce que je l’appréciais de quelques manières que ce soit mais plutôt parce qu’elle était désormais liée a moi. Et que personne ne devait être ou paraitre faible lorsqu’il était si étroitement lié a moi. Surtout pas elle, je ne veux pas qu’on dise que la fiancé de Soren Wilkes est une poule mouillée incapable de brandir sa baguette magique. Baguette dont j’espérais qu’elle savait bien se servir, mais d’après ce que j’avais entendu dire sur elle, je n’avais pas a m’inquiéter pour ça. Je m’étais alors approché de la jeune femme, la baguette toujours entrain de gentiment tournoyer entre mes doigts.
La jeune femme de sang pur qui m’était promise – comme si une jeune femme de sang impur allait m’être promise, la bonne blague, mon père n’aurait tout simplement jamais accepté ça, ni ma mère, ils auraient préféré que je ne me marie pas plutôt que déshonoré la famille ! – leva sa main comme pour me dire de la fermer. Ma main se resserra instinctivement sur ma baguette, elle se prenait sur qui celle-là ? Je n’étais pas du tout du genre macho mais il me semble qu’il fallait lui apprendre le respect a cette jeune femme. Je ne doutais pas un instant de l’éducation qu’elle avait surement reçue de mes futurs beaux parents mais je n’en revenais pas qu’elle puisse ainsi bafouer cette éducation précieuse qu’était celle que les enfants de sang-pur recevaient. Sa réponse ne mit pas longtemps a se faire entendre, on aurait dit qu’elle ne m’avait pas reconnu. A d’autres. Je m’éloignai un peu, elle n’avait désormais plus qu’une vue plongeante sur mon dos toujours bien droit. Je n’étais pas le genre d’homme a tout prendre à la légère et même si je pouvais sembler constamment sérieux ce n’était pas le cas. Il suffisait de me voir avec ma sœur pour comprendre… « Tu devrais continuer a appliquer ce que tes parents t’ont appris » je me retournai presque soudainement et me rapprochai d’elle a grands pas, rapides. « Le respect. Par exemple. Mais si tu le désires je peux te l’apprendre. » soufflais-je d’une voix presque inaudible. Bien sur je n’allais rien lui faire, je ne faisais pas partie de ces gens qui aiment faire souffrir, ou qui torture les autres pas pur plaisir, non je ne vois pas vraiment en quoi c’est utile. Sauf dans le cas ou un sang impur a manquer de respect de manière vraiment outrageuse a un sang pur, alors là, pas de pitié comme on dit. Non mais, de temps à autre la menace fonctionnait bien mieux que tout. Elle savait, de plus, que j’étudiais une matière qu’elle devrait sans doute redouter ; initiation à la magie noire. J’étais d’ailleurs un éléments assez doué de ma classe. Classe qui, non sans grande surprise, était essentiellement composées de Serpentards.
Je me demandais maintenant comme la jeune femme allait répondre, moi je m’étais considérablement calmé et ma baguette magique recommençait a tournoyer entre mes doigts, passant de l’un a l’autre tant et si bien que mon intention fut rapidement totalement reportée sur cette main droite plutôt que sur la jeune femme assise a mes pieds, ou aux pieds de l’arbre selon le point de vue mais tout le monde connait mon opinion sur la question. Elle était donc assise a mes pieds. Prétentieux ? Moi, oui, après tout j’ai de quoi l’être alors pourquoi pas ?

Je jouais avec le feu tout simplement alors que le jeune homme fit demi tour tout en me tournant le dos. Je l'avais poussé à bout avec une seule et simple phrase que cela devenait vraiment trop facile ! Entre frustration de le voir lâcher aussi facilement et la honte de m'être conduite aussi brutalement alors qu'il avait été courtois envers moi. Évitant son regard je fus étonnée de voir que le groupe de filles pathétiques de tout à l'heure avait disparut, j'avais pourtant compris que ma relation avec Wilkes les intéressait au plus au point. Jalouse ? Bien sur que j'étais après tout c'était mon fiancé et s'il devait finir dans mon lit c'était bel et bien dans le mien. Je ne pouvais supporter de voir les regards de ces chiennes en chaleur se porter sur sa personne en tout point parfaite, bien trop parfaite pour elles mais aussi pour moi. Même si père était un membre important du ministère il n'en restait pas moins que les Wilkes étaient bien plus puissants et leur réputation n'était plus à faire. Oui j'aurais dû me sentir honoré de le voir m'adresser la parole cependant je n'étais pas comme les autres et le jeune homme l'apprenait de jour en jour avec une certains frustration. Tant de filles auraient rêvé d'être à ma place … Au fond il n'était pour rien dans cette histoire qui n'était que le fruit de l'esprit fourbe de mes parents qui avaient tout manigancés depuis le début. Et ma liberté dans tout ça ! J'avais attendu que Soren vienne à rebeller comme moi mais non au contraire il semblait se résigner à suivre le chemin choisit par ses parents et cela je ne pouvais l'accepter ! « Tu devrais continuer a appliquer ce que tes parents t’ont appris » Non mais de quel droit il me faisait la morale à propos de mes parents qui m'avaient éduqué à leur image, image qui suffisait à me donner la nausée tellement celle-ci était fausse. En ce moment le sujet de mes parents étaient sensible et bien sur mon promis venait de mettre royalement les pieds dans le plats. Je n'étais plus d'humeur à jouer et surtout je détestais me donner en spectacle devant tout le monde. Mon sang bouillait dans ma veine alors que mes doigts se fermèrent sur le libre tout en laissant mes jointures blanches apparaître. Toujours être maitre de soi … Malheureusement en sa compagnie cela devenait de plus en plus facile. Il se retourna alors brusquement pour se diriger à nouveau vers moi le regard menaçant.

« Le respect. Par exemple. Mais si tu le désires je peux te l’apprendre. » Toute personne normalement constituée aurait trembler de peur avant de prendre ses jambes à son cou sauf que je n'étais pas personne. Je ne pouvais nier que ce type me foutait les jetons cependant j'étais bien trop fière pour lui apporter satisfaction. Toujours impassible, je soupirais tout en me relevant pour être enfin à sa hauteur. Pour dire vrai je n'avais pas aimé ce rapport de force mais surtout de taille précèdent. Je secouais négativement la tête alors que j'ancrais mon regard dans le sien. « Je n'ai pas de leçons à recevoir de personne et encore moins de toi ! Si je ne te suis pas digne qu'attends-tu pour me remplacer ? » J'avais été menaçante à mon tour même si j'étais largement moins crédible que lui. Il m'agaçait à jouer avec sa baguette comme si de rien n'était alors que l'envie de la lui arracher des mains me traversa l'esprit cependant je tenais bien trop à ma vie pour commettre un tel acte. De plus je n'avais pas besoin de montrer à tous ma baguette pour prouver que j'étais puissante du moins je me débrouillais assez bien face à mon apparence fragile que tout le monde avait la chance de voir. Certes je n'étais pas aussi douée que mon frère mais je me débrouillais tout simplement. Je savais me défendre quand il le fallait et je savais jouer aussi avec mes proie même si cela n'arrivait qu'en de rare moment d'égarement de ma part. Me remplacer … J'avais en horreur ce simple verbe de un car je ne voulais en aucun cas voir ma famille me tournait le dos à cause de l'annulation de notre mariage mais surtout je voulais égoïstement être le centre de son attention. Je voulais torturer chacune de ses pensées jusqu'à l'obsédée nuit et jour. Cependant en forçant les choses, mes parents avaient mis un frein à mes envies.

Et voilà, elle s’était énervée. Un sourire en coin apparu sur mes lèvres alors que je cessai tout mouvement avec ma baguette que je rangeai vite fait dans ma poche. Elle avait perdu le contrôle et c’était exactement ça qu’elle devait apprendre a ne pas faire. Seulement je ne pouvais pas le lui dire car moi-même, en sa présence, j’avais du mal a me contenir. J’avais mis des années pour acquérir cette maitrise de moi exceptionnelle et il fallait qu’elle vienne tout gâcher en quelques temps. Ainsi donc elle avait lâché sa bombe, bombe par vraiment utile enfaite et surtout assez débile… Si elle croyait que c’était moi qui tirait les ficelles, elle avait encore beaucoup de choses à apprendre mais il est vrai que le fait qu’elle puisse le penser était assez flatteur et révélateur de ma réputation, puisque c’était ça qui devait passer au yeux des autres. « Si seulement je pouvais. » lâchais-je, toujours ce petit sourire arrogant coller a mes lèvres, sourire qui allait pour sur l’insupportée encore plus. Pauvre petite chose…
Vraiment je me demandais souvent comme est-ce qu’on allait faire pour vivre ensemble, enfin nous n’étions vraiment pas compatible ! Le truc c’est que ça, mes parents et les sien s’en fichent complètement. Eux ce qu’ils veulent c’est ne pas souiller notre sang et pour ça il n’y a pas d’autre moyen que de marier les quelques sang-purs qu’ils reste ensemble. « Cesse donc de faire cette tête. » dis-je d’une vois plus basse. « On ne choisit pas, mais au moins notre sang est pur, tu devrais en être fière… Sans quoi tu n’est pas digne d’être nommé Crabbe. » je voyais bien que ça la faisais enrager de devoir se marier avec moi mais le fait est que nous n’avions pas vraiment le choix et donc, voulu ou non, elle allait devoir le faire parce que si elle essayait seulement d’y échapper elle serait immédiatement considérée comme traitre à son sang et une partie de moi ne voulait pas ça. Pourquoi ? Elysium est une sorte de poison, elle a déjà commencé a infiltré mon être et si seulement je pouvais… Je m’en serais éloigné le plus vite possible ! Mais nous devons nous marier, je ne sais pas vraiment quand, mais je pense que ça ne tardera pas puisque j’ai entendu que son cousin allait se marier, enfin il est plus vieux que nous mais je pense tout de même que c’est assez tôt. J’espère au moins qu’on pourra finir nos études avant… Enfaite je voudrais avoir le plus de temps possible, je ne veux pas me marier sous la contrainte. Pire, si je n’étais pas obligé de me marier je ne pense pas que je le ferais un jour car cette idée ne m’intéresse pas. Elle est, selon moi, totalement inutile et d’un autre temps.

J'essayais en vain de me calmer cependant même en me concentrant que sur ma respiration, mes tremblements étaient toujours présents. Je devenais tout simplement folle en sa présence alors que mon esprit s'embrumer peu à peu. Quand à Soren il semblait heureux de me voir perdre le contrôle vu le large sourire qui rayonnait sur son visage. « Si seulement je pouvais. » Une nouvelle remarque qui me blessait au plus au point. Je n'étais pas si repoussante que ça du moins je l'espérais cependant vu la réaction du jeune homme mon physique devait être au plus au point disgracieux. Lèvres pincés je répliquais indifférente au possible. « Nous sommes deux ! » Bien que je ne voulais en aucun cas me marier aussi jeune, comme tous les femmes de mon âge je rêvais secrètement de finir ma vie avec un homme que j'aimais plus que tout au monde. Malheureusement je me retrouvais promise à un homme que je ne connaissais que peu si ce n'était sa prétention légendaire. Certes il était un sang pur mais cela ne faisait pas tout ! Toujours la même rengaine vis à vis de la pureté de mon sang qui avait plus tendance à me dégoûter en ce moment qu'autre chose. Le parc c'était peu à peu désemplit malgré tout, le peu de personnes restantes semblaient porté notre attention sur nous deux à croire que deux sangs purs étaient un spectacle rare et précieux. L'envie de leur crier dessus pour les faire fuir me traversèrent l'esprit après tout je ne souhaitais pas être rabaisser devant des yeux indiscrets car tel prenait le chemin de notre discussion. Et malgré tous mes efforts pour lutter je voyais avec peine l'autel de l'humiliation se dessinait devant moi.

« Cesse donc de faire cette tête. » Non mais vraiment pour qui se prenait il alors que mon visage restait toujours teinté d'indifférence à son égard du moins quand une grimace ne se dessinait pas sur mes traits. Depuis ma plus tendre enfance, j'avais pris l'habitude de grimacer dès que la situation s'y prêter et même si au début tout ceci n'avait été qu'une blague pour faire rire mon entourage, c'était devenue avec le temps une habitude plus que fâcheuse. Que voulait-il au final ? Que je vienne à lui sourire et à le couver le regard pour devenir la plus grande hypocrite de Poudlard … Je l'avais déjà fait par le passé cependant je n'étais guère d'humeur à jouer à ce petit jeu malsain. Parait il que depuis mes fiançailles j'avais muris, foutaise ! A présent tout avait changé et la vie n'était plus aussi parfaite que j'avais vu par le passé au contraire. Elle m'échappait tout simplement à croire que l'expression être maitre de son destin n'était qu'utopique. Était elle vraie pour les sangs de bourbes que je jalousais assez pour ça même si pour rien au monde je n'aurais donné ma place. J'étais supérieure … « On ne choisit pas, mais au moins notre sang est pur, tu devrais en être fière… Sans quoi tu n’est pas digne d’être nommé Crabbe. » Bien sur que j'étais fière de la pureté de mon sang même si cela représentait en quelque sorte plus qu'un fardeau qu'un avantage en ce moment. Mais après tout je n'étais pas la seule qui avait eut la malchance d'avoir ce sort au contraire même. Pratiquement tous les sangs purs de l'école étaient promis à un autre sans aucune chance de retour. Mais ça bien sur les autres aux sangs impurs ne pouvaient pas comprendre, non au lieu de ça, ils chérissaient notre place avec ferveur. Cependant c'était bien plus agréable de mépriser que d'être mépriser. « Tu n'attends que ça dans la vie : 'être reconnu uniquement par la pureté de ton sang, tu ne trouves pas ça pathétique. » Le ton de ma voix n'avait été menaçant pour une fois au contraire même. Je me parlais à moi-même tout en sachant très bien que mon compagnon allait mal prendre ma remarque. Après tout étant un des meilleurs représentants des sangs purs, Wilkes sa réaction allait être brutale. Cependant il n'y avait pas que du faux dans mes paroles.

C’était censé m’atteindre cette pseudo pique comme quoi nous étions deux qui changerais si l’on pouvais ? De toute manière j’avais bien pressentis que la jeune femme ne voulait clairement pas de moi et même si c’était incroyablement frustrant c’était toujours mieux ça qu’une fille collée a mes basques. C’était aussi en quelque sorte un challenge de séduction. Je n’étais pas particulièrement un grand charmeur, enfin si, mais ce n’était enfaite pas particulièrement intentionnel enfaite. J’étais déjà sortis avec plusieurs filles et même si cela devrait me dégouter, avec des sans mêlé, on était pas franchement de nombreux sang purs, tandis que les sang mêlés… Mais j’ai un peu de sympathie – si je puis dire – pour ces derniers que pour les sang de bourbe, ça je ne pourrais pas vraiment, il ne faut pas exagéré quand même ! « Charmant, mais je ne m’attends pas a mieux de ta part. » déclarais-je a la jeune femme qui était presque entrain de fumer devant moi, si c’était possible, de la fumée sortirait de ses oreilles. Ce serait drôle d’inventer un sortilège qui puisse rendre vraie toutes les caricatures qu’on se fait sur les humeurs des gens, enfin voir de la fumée sortir des oreilles de ma fiancée serait pour le moins jouissif. Emmerdeur, moi ? Carrément.
Elle continuait a fulminer quand elle me répondit sur la question du sang-pur, sa réponse me fit hausser un sourcils, interrogateur « Ca reste le meilleur statut à avoir, n’est-ce pas ? Enfin, j’espère que tu ne ferais pas les même conneries que mon frère ! » lâchais-je, ma fiancé une traitre à son sang ? Alors là, j’aurais au moins un bon prétexte pour couper court aux fiançailles mais franchement je ne le lui souhaitais pas parce qu’il n’y avait pas plus déshonorant pour une famille que d’avoir un fruit pourri, comme nombre des Black par exemple ou la famille Weasley dans son entièreté. Je ne pense pas que la famille Crabbe ait eu un jour un membre traitre à son sang et ce serait triste que ça commence un jour, pire si c’était avec la jeune femme qui m’était promise, surtout que ce genre de chose se savaient – merci les parents qui colportent la « bonne nouvelle » un peu partout, à croire qu’ils n’ont que ça a faire -.

(ou la preuve que je ne sais pas écrire en journée x) )

« Charmant, mais je ne m’attends pas a mieux de ta part. » Au moins il savait à quoi s'attendre avec moi à croire qu'il commençait à lire en mon être tel un livre ouvert chose que je pris très mal pour changer. De toute façon tout était une raison pour me mettre de mauvaise humeur ces temps-ci alors que je n'étais même pas en période de crise féminine. Je soupirais tout en soulevant mes épaules sous le gonflement de mes poumons qui étaient prêts à exploser peut être étais ça ce que je cherchais, la mort … Malgré tout j'aimais la vie plus que tout et pour rien au monde je n'aurais l'affront de gâcher mon sang à cause de mes états d'âmes qui n'étaient après tout que passagers en plus d'être rares. Cependant avec ce jeune homme en face de moi, des envies de meurtres me traversèrent l'esprit surtout lorsqu'un sourire prétentieux se dessina sur son visage. Mon dieu qu'il m'énervait avec son attitude de premier de la classe à croire qu'il se moquait de tout et surtout de moi. Je n'étais rien pour lui et rien que ça suffisait à me faire rager dans mon coin. Je bouillais sur place tout simplement alors que l'envie de fuir s'anima en moi comme jamais. Oui je devais fuir cet homme le plus rapidement possible cependant vu les nombreux affronts que j'avais commis à son égard une tentative de fuite de ma part serait purement et simplement suicidaire. « Ca reste le meilleur statut à avoir, n’est-ce pas ? Enfin, j’espère que tu ne ferais pas les même conneries que mon frère ! » J'hochais la tête tout en lui offrant mon sourire le plus hypocrite que j'avais en réserve pour lui, non mais vraiment mais à quoi il pensait en me sortant ce genre phrase. Pensait il vraiment que j'avais la force de devenir une traitresse à son sang ! Malgré tout j'aimais et j'avais un énorme respect pour ma famille pour faire une chose aussi idiote. De plus malgré tout j'aimais mon statut malgré mes nombreuses plaintes à ce sujet. J'aimais me plaindre oui et alors ce ne faisait pas de moi une criminelle mais seulement une Crabbe digne de ce nom.

« Je te pries de garder tes insultes pour toi ! Je ne te posais qu'une simple question, je n'affirmais rien ! » Et en même temps s'il pensait se débarrasser de moi de cette façon, il pouvait se mettre le doigt dans l'œil. Je ne plaisais pas à monsieur et bien tant pis car il allait m'avoir comme femme et je pouvais lui faire la promesse solennelle que j'allais faire de sa vie un enfer. Bien sur j'en attendais de même de sa part cependant il était hors de question que je vienne à baisser les bras aussi facilement. Doucement je rapprochais mes lèvres des siennes pour m'arrêter à quelques centimètres des siennes alors que je pouvais sentir son souffle m'enivrer peu à peu. Ce n'était que pure provocation de ma part cependant je voulais le tester dans l'espoir que je ne lui étais pas aussi indifférente que ça ! « Ne te méprends pas de mes intentions, je ferais tout pour ma famille et pour mon sang. » Il y avait pas mal de vrai dans mes paroles. J'étais prête à tout pour mon frère un peu moins pour mes parents cependant ils restaient tout de même important pour moi. Je leur devais tout, tout …

Des insultes ! La seule chose que j’avais fait était de posé une question, depuis quand est-ce que c’était une insulte ça ? Certes, l’insinuation qui se trouvait derrière pouvait bel et bien être prise pour une insulte et l’aurait d’ailleurs été pour tout les sang purs qui en reconnaissaient l’honneur et la supériorité. Donc tout le monde sauf les traitres à leur sang, finalement. Je soupirai, passai une main dans mes cheveux et levai mes yeux d’un bleu profond sur elle « Je te signale que j’ai fais la même chose que toi, j’ai posé une question. » dis-je en la regardant intensément, elle allait surement s’énerver pour ça parce que, quoi qu’elle dise, elle savait très bien que j’avais raison. La jeune femme n’était pas faible, certainement pas verbalement parlant et elle allait sans aucun doute me répliquer quelque chose de cinglant. La différence entre elle et moi c’est que je tachais de ne pas en être atteint, même si avec elle la tâche se révélait être extrêmement difficile… En effet, la seule femme qui hante mes pensées est aussi celle que je déteste le plus, celle que j’aime, ou celle dont j’ai envie… Peut importe, car cette femme est aussi ma fiancé et que je ne l’ai pas choisie. Je suis bien conscient que le hasard a bien fait les choses et que, par conséquent, je devrais en être content mais voyez-vous je suis certain que elle, ça la fait chier. Sans doute a-t-elle déjà trouvé l’homme de sa vie et le fait de ne pas y être promise la fait enragé ? Qu’importe, je lui ferai bien comprendre si il le faut qu’être une sang-pur ce n’est pas qu’une partie de plaisir, même si le fait de susciter l’envie chez les autres était, en soit, un plaisir continuel.
La jeune femme se rapprocha dangereusement, je ne bougeais pas d’un poil et j’aurais pu l’embrasser la comme ça sans vraiment devoir bouger, elle était si proche que je pouvais voir le moindre de ces cils, séparé. Elysium avait de très beaux yeux, elle ne le savait peut être pas mais bon voilà, vu de près, c’était vraiment encore plus magnifique, plus envoutant… J’avais une envie soudaine de poser mes lèvres sur les siennes mais, même si nous étions fiancé, nous n’avions jamais franchit ce pas et je ne savais que trop bien comment elle allait réagir à ça. « Bien… Voilà qui me rassure… » soufflais-je. Je levai une main, qu’allais-je faire ? Rompre cet espèce de pacte tacite qui disait que nous ne pouvions pas nous toucher, ni même nous effleurer ? Nous sommes nous donc déjà fait la bise une fois pour se dire bonjour ? Non, jamais. C’est comme si un film plastique transparent nous protégeaient de tout contact. Je passai un doigt sur sa joue. « J’ai au moins la chance d’avoir une jolie fiancé, c’est déjà ça non ? » dis-je en descendant ma main, dessinant le contour de sa mâchoire de mon doigts avant de totalement couper tout contact physique. Pourtant ma main était restée comme ça, en l’air, entre nous mais très vite je la passai derrière sa nuque et l’attira contre moi afin de l’embrasser, c’était devenu trop tentant, elle l’avait cherché et bien elle l’avait trouvé.

Décidément au fond je n'étais qu'une pauvre idiote incapable de prendre la moindre décision. J'avais toujours passé mon temps en me plaignant des choix qu'on m'imposait tout simplement car je n'étais pas capable de les faire. Cependant à présent tout était différent vu que mon avenir était en jeu et surtout à présent que mon rêve de petite fille était brisés par l'obsession des plus grands. Tout ça pour du sang … Bien sur que je comprenais cependant je refusais de le comprendre en tant que petite chieuse bornée de ma famille. Petite dernière de la famille j'avais toujours eut le dernier mot lors de mes nombreux caprices et même lorsque je venais à commettre des méfaits, Ash avait l'habitude de tout prendre à ma place pour me protéger. Donc oui j'avais été surprotéger et couvé par tout mon entourage qui m'avait hissé au rang de dernière merveille du monde et de princesse malheureusement pour moi, la chute avait été plus que douloureuse pour ne pas dire plus. « Je te signale que j’ai fais la même chose que toi, j’ai posé une question. » Je levais les yeux au ciel excédé par sa réponse pour le moins réaliste mais tellement prétentieuse. Il passa sa main dans ses cheveux avant de reporter son regard bleuté sur moi pour transcender mon être. Cela me rendait malade pourtant je gardais la tête haute tout en usant de mes charmes pour arriver à mes fins même si dans ce domaine, je restais bien plus maladroite qu'autre chose. Draguer un garçon était pour une chose inconnue alors que j'étais devenue experte dans l'art de les rembarrer mais avec Soren tout était différent, vraiment. Malgré tous mes efforts pour le repousser, il revenait sans cesse dans mon esprit avec encore plus de puissance jusqu'à m'en faire perdre la tête en le cherchant du regard dans mes moments les plus faible. Car oui je ne pouvais que cet homme avait une grande influence sur moi et mes sentiments même si j'étais bien trop fière pour l'avouer haut et fort. Je ne voulais en aucun cas lui donner satisfaction, plutôt crever ! Je m'étais alors rapprocher de lui dans l'espoir de voir du désir à mon égard brillé dans son regard alors que mon envie de le rejeter était entachée d'une autre bien plus profonde et intime. « Bien… Voilà qui me rassure… » Je lui en voulais d'avoir douter de moi et malgré l'envie de le voir souffrir pour lui montrer qu'il ne s'adressait pas à n'importe qui j'avais cette voix en moi qui me priais de le préserver du monstre que je pouvais être.

« J’ai au moins la chance d’avoir une jolie fiancé, c’est déjà ça non ? » Son doigt s'approcha dangereusement de ma joue pour l'effleurer avant de descendre le long de la courbure de ma mâchoire qui se contracta sous son contact. Je ronronnais de plaisir alors que l'envie de faire les yeux pour m'imprégner de cet instant me traversa l'esprit cependant bien trop fière pour ça, je me contentais de le fixer impassible. Pour la première fois j'étais proche de lui ou tout simplement d'un homme et mon être hurlait pour que je vienne à coller mon corps contre le sien. Sa main avait alors quitté ma peau comme si celle-ci était désagréable alors que j'essayais de cacher ma frustration qui tordait mes traits de douleur. Je le haïssais de me faire ressentir de telles choses pour ensuite tout oublier. J'allais lui répliquer une phrase cinglante dont j'avais le secret lorsque qu'entrouvrant à peine les miennes, ses lèvres se collèrent contre les miennes avec violence. Oui j'aurais pus me débattre au lieu de ça, je prolongeais ce baiser tout en attrapant sa veste pour coller mon corps contre le sien. Je n'étais plus maitre de mes mouvements, mon corps répondait au sien comme s'il attendait ça depuis toujours, comme s'il était simplement ça. Comme toutes les bonnes ont une fin, notre baiser prit fin alors que la passion avait laissé place à une haine féroce à son égard. Comment avait il me voler cette part d'innocence que je préservais en mon être. Comment avait il pu ?! Rougissant de rage, mes yeux se gonflèrent de larmes de colère alors que je m'écriais comme une hystérique. « Tu es content, tu as eus ce que tu voulais ! Mais ne crie pas victoire trop vite, je ne suis pas comme toutes ces trainées que tu mets dans ton lit ! » Folle de rage ? Oui je l'étais, et le mot était encore faible alors que je le déposais tout en le poussant légèrement de l'épaule au passage. Mon regard croisa alors celui d'un serdaigle seul témoin de toute la scène. En quelques secondes il se retrouva avec ma baguette menaçante sous le nez alors que toute trace de la gentille Elysium avait disparut. Mes traits étaient tordus par la colère. « Je me ferais un plaisir de réduire ton espérance de vie si jamais tout ceci venait à ce savoir, c'est clair. » Des mots furent balbutiés alors qu'en lançant un dernier regard à mon promis, je pris la direction du château d'un air magistral. Au fil de mes pas des larmes coulèrent dans l'intimité de mon âme.

Si je m’étais attendu a une telle réaction de sa part, je l’aurais embrassée bien plus tôt. Il me semblait que la jeune femme n’avait jamais connu de relation avec un homme ou même avec une femme. Ainsi je venais enfaite de lui donner son premier baiser et elle semblait apprécier puisqu’elle avait empoigné ma veste afin de m’attirer contre elle. Notre baiser se faisait de plus en plus ardent de désir et de passion, je ne me serais pas arrêté si elle ne m’avais pas violement rejeté. Je la regardais, bouché-bée… Ce fut lorsqu’elle se mit a me crier dessus que je compris qu’elle ne voulait pas de moi, pas parce qu’elle me détestait – impossible après ce baiser – mais sans doute pour ce que je représentait, la décision de ses parents, un sang pur imbus de sa personne. « Ca, je l’espère bien que tu n’es pas une trainée ! Je te rappelle qu’on est fiancé ! » disons que si ma fiancée aurait été une trainée ça aurait salit mon honneur de façon considérable et de toute manière mon père ne l’aurait jamais choisie pour moi, de peur de salir la réputation de la famille entière car, chez nous, quand un d’entre nous a une mauvaise réputation, ça s’étend a la famille. Sauf si cette personne est rejetée de la famille, comme Ramsey par exemple. Elle me poussa alors d’un coup de coude et je la suivis du regard jusqu'à ce qu’elle s’arrête et agresse un jeune Serdaigle qui avait certainement tout vu. Je soupirai et me mit moi aussi en marche vers le château quand je recroisai ce jeune Serdaigle « Je te conseil de l’écouter, deux sang pur sur ton dos a ton âge ce n’est pas bon pour toi. » dis-je avec un sourire menaçant, le jeune garçon hocha la tête vigoureusement et s’éloigna en courant.

FINIT