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sometimes i pretend to be normal, isaac.

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MessageSujet: sometimes i pretend to be normal, isaac.   sometimes i pretend to be normal, isaac. EmptyMer 13 Juil - 0:39

Cela faisait quelques jours que je n'avais pas réellement parlé à Isaac, mon meilleur ami. On se fuyait plus ou moins lâchement depuis notre dernière dispute. Nous contentant de nous croiser poliment lors des repas, le soir avant de dormir, essayant vaguement calmer, de passer à autre chose. Ça nous prenait toujours un certain temps avant de passer à autre chose, avant que la colère d'Isaac s'apaise assez pour me revoir des journées entières. Au fond, c'était habituel. Une sorte d'étrange routine qu'on partageait et dont je me serais bien passé. J'avais besoin de lui, aussi absurde que cela puisse paraître. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me manque un tant soit peu, j'avais eu envie de l'éloigner de moi, de l'énerver, j'avais réussi. Et maintenant, je m'ennuyais. Je ne savais pas avec qui partager mes pensées, je n'avais plus personne à gérer. Et pourtant, ce pervers était partout où j'allais. Tout ce que je faisais finissait par se rapporter à lui. J’espérais vainement qu'en restant cloîtré dans cette salle de cours en compagnie du professeur Black et du reste des élèves, je pourrais enfin penser à autre chose, me concentrer sur ce qui avait une véritable importance : l'étude, les cours, l'apprentissage. Mais c'était trop beau. Ces heures de travail intense furent réduites en de simples reproches que je ne méritais pas et qui ne m'étaient adressées seulement pour l'amitié que j'entretenais avec Isaac. Cette stupide rancœur qui persistait entre Isaac et Logan me retombait dessus continuellement, réduisant tous mes efforts en de lamentables remarques qui n'étaient pas à la hauteur de la qualité de mes devoirs. Plein d'une espèce de colère trop longtemps refoulée à l'encontre de cet imbécile, je sortais précipitamment de la salle de cours.

“ Je vais le tuer. L'anéantir. Un jour je vais massacrer ce satané Logan Black. „ Je m'étais laissé aller, je n'aurais jamais dû parler de Logan aussi rapidement. Je n'aurais peut-être pas du l'approcher ainsi, en plein couloir, alors qu'il passait à mes côtés. Mais il avait l'habitude, il comprendrait sûrement que c'était ma manière de lui prouver que j'étais passé à autre chose, que je cherchais à ce que l'on reprenne nos habitudes. Pourtant, j'avais peur qu'il ne s'énerve encore une fois, qu'il m'en veuille encore, qu'il soit plus rancunier que je l'imaginais. Essayant de laisser passer les autres élèves, plus pressés que nous, je me rapprochais d'Isaac, essayant de deviner s'il allait exploser, me faire une crise de colère aiguë, ou s'il allait comprendre qu'il fallait passer à autre chose. Devant son calme encourageant, j'essayais d'entamer la conversation, de ne parler que de ce qu'il voulait entendre au fond ; parce qu'il était évident qu'il ne voudrait pas entendre parler de quoi que ce soit, surtout pas de moi, tant qu'on aurait pas abordé le sujet de Maddie et du neveu. Peut-être même que c'était pour le mieux, il serait capable de se placer dans de drôles de situations si je ne prenais pas la peine de l'aider. “ Au fait, tu ne m'as toujours pas parlé du problème de Maddie... Et, vu qu'elle ne m'en a pas touché un seul mot... je laissais passer un court instant, espérant une quelconque réaction, Je sais toujours pas quoi chercher, pourtant j'ai trouvé un très bon livre... Tu le veux, peut-être, ce serait plus simple au fond... „ Je lâchais un soupir, résistant mal à cette tension qui ponctuait nos retrouvailles après chacune de nos vagues disputes. C'était absurde, tout bonnement ridicule. Comme si Isaac allait faire sa recherche lui-même, il ne lisait jamais rien entièrement quand il ne s'agissait pas d'une lettre de Remy.
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MessageSujet: Re: sometimes i pretend to be normal, isaac.   sometimes i pretend to be normal, isaac. EmptyMer 13 Juil - 17:14

The dude is competing with the sun for the center of the universe., les seigneurs de dogtown.
J'avais reçu, le soleil à peine levé, un hibou de Kataleena. Très court, très clair. Rendez-vous à huit heures devant la serre. Je m'étais dépêché de m'habiller, laissant encore une fois de côté l'uniforme habituel de l'école pour mon éternel ensemble chemise/jean et, baguette en main, j'étais sortis pour la rejoindre. Parce qu'il n'y a rien de tel que la pratique de la magie noire pour pouvoir oublier, se changer les idées, se calmer. Je n'étais pas passé par le passage de la Grande Salle que nous utilisions avec Leven et qui menait directement à la serre, mais par la porte principale. En réalité, ça faisait deux jours que j'évitais chaque chose qui pouvait se rapporter à lui, hormis les bouquins de droit que je trouvais à la bibliothèque pour chercher moi-même une solution au problème Noah. Après tout, sur ce coup, j'étais bel et bien tout seul. J'avais trouvé l'assistante de mon professeur d'initiation à la magie noire pile à l'heure, un poil sur les nerfs par rapport au léger retard que j'avais. Laissant de côté salutations et autres preuves de politesse, nous avions tout de suite commencé les cours avancés de magie noire qu'elle me donnait. J'avais, depuis ma dispute avec Leven, commencé à m'entrainer à jeter des Sortilèges Impardonnables sur le rat d'un élève de Gryffondor. Le seul que j'avais utilisé sur lui pour l'instant était le sortilège de l'Imperium. Depuis, j'arrivais à faire faire n'importe quoi à cette pauvre bestiole et, il fallait le dire, c'était très amusant. Je montrai alors à Kataleena ce dont j'étais capable, ce que je faisais et je reproduisais à la perfection les sorts qu'elle me montrait. Cependant, comme à chaque fois que nous nous voyions pour ces cours clandestins, ça ne dura pas longtemps. Au bout d'une heure et demi, je me retrouvai dans le couloir du quatrième étage pour aller assister à mon cours de Défense contre les Forces du Mal. Comme si j'avais besoin d'armes pour les vaincre alors que j'en faisais partis. Lorsque je me retrouvais dans une salle de cours, cependant, je ne me vantais pas de mon statut de Mangemort et, peu importe le temps qu'il faisait -chaleur intense comprise- je gardais mes manches longues.

Le cours ne débutant qu'une demi-heure plus tard, je flânais dans le couloir, faisant les cents pas tout en attendant de pouvoir rentrer dans la salle. C'est alors que je vis quelqu'un sortir en trombe de l'une des classes. Leven. Je fis comme si je ne l'avais pas vu et marchais dans le même sens que lui, puisqu'il venait vers moi, pour ne pas avoir à me retrouver face à face. Mais il semblait m'avoir vu et, par conséquent, il décida de m'aborder. “ Je vais le tuer. L'anéantir. Un jour je vais massacrer ce satané Logan Black. „ Je ne répondis pas. Logan Black. Encore une fois, c'était de ma faute s'il s'en prenait plein la gueule dans les cours de Black. A la base, c'était moi qui ne m'entendait pas avec lui, ou plutôt qui le détestait et dont la haine était réciproque. Mais Leven assistant à son cours, Black s'en prenait à lui comme s'il voulait m'attendre à travers mon meilleur ami et, vu la conversation que j'avais eu avec ce dit meilleur ami deux jours auparavant, je prenais cette phrase comme un reproche de plus. Un de plus, un de moins, dans ma situation, de toute façon.. Je continuai à marcher, regardant droit devant moins, tête haute, mains dans les poches. Je n'éprouvais plus de colère envers lui, m'étant déchainé sur le rat, mais je devais bien avouer que je gardais en moi une certaine rancœur par rapport à ce qu'il m'avait sortit dans la salle commune. Au moins, je savais exactement ce qu'il pensait de moi. C'est pour ça que son approche, ce matin, m'avait étonné. Je ne le regardai pas, continuant mon chemin vers ma prochaine salle de cours. Mais Leven semblait décidé à me suivre. Il reprit alors la parole. “ Au fait, tu ne m'as toujours pas parlé du problème de Maddie... Et, vu qu'elle ne m'en a pas touché un seul mot.. „ temps de pause, comme s'il s'attendait à ce que je réponde. Je ne bronchais pas d'un poil, fixant le bout du couloir. Maddie, dans tous les cas, ne lui en aurait pas parlé. En fait, personne à part notre famille était, selon elle, au courant de cette histoire. J'avais mit Leven au courant pour lui demander son aide. Je n'avais obtenu que du mépris. Soit. Il reprit. “ Je sais toujours pas quoi chercher, pourtant j'ai trouvé un très bon livre... Tu le veux, peut-être, ce serait plus simple au fond.. „ Il soupira. Me grattant l'arrière du visage, je baissai la tête et les yeux. Il allait bien falloir que je lui réponde. Alors, après avoir laisser un nouveau silence entre nous, trop court cependant pour qu'il puisse reprendre la parole, ce fut à mon tour de parler. “ Maddie ne t'en parlera pas. Elle ignore que t'es au courant. „ Je lâchai un léger soupire. On ne pouvait pas continuer comme ça bien longtemps. Malgré tout, ce temps de séparation m'avait permit de réfléchir, et j'avais opté pour le fait d'aller moi-même récupérer Noah, chose que j'annonçai alors de but en blanc à Leven. “ J'irais en France pendant nos prochaines vacances. Pour aller le chercher. En attendant, j’essaierais de récupérer des infos sur la famille où il est. „ Un goût amer dans la bouche, j'en vint à me demander comme une famille de sorcier pouvait participer à un tel plan.
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MessageSujet: Re: sometimes i pretend to be normal, isaac.   sometimes i pretend to be normal, isaac. EmptyJeu 14 Juil - 0:29

The dude is competing with the sun for the center of the universe., les seigneurs de dogtown.
Isaac était un gros con. Un véritable connard. Une espèce de taré psychotique aux pulsions meurtrières. Un enfoiré qu'on ne pouvait pas supporter plus de quelques minutes – et encore, il fallait être suicidaire ou particulièrement endurant. S'il vous adressait la parole, vous aviez envie de le tuer. S'il se taisait, vous aviez envie de le tuer. En fait, il suffisait de le fréquenter pour avoir envie de le tuer. De près ou de loin. Même en étant absent, il vous donnait envie de le tuer. Et, autant quelques minutes auparavant je me sentais prêt à faire tout ce qui serait nécessaire pour qu'il me pardonne, autant sa compagnie me donnait envie de l'étriper. Isaac était réputé pour être un gros dur, un pur sang totalement dégénéré – par trop de pureté, peut-être ? - qui était beaucoup trop sauvage et violent. Et pourtant, il restait là, comme une stupide adolescente, à étaler ses manières devant mes yeux, prétendre m'en vouloir encore et pour toujours, comme si je lui devenais soudainement inutile. Est-ce qu'il essayait réellement de me faire croire que ma compagnie le gênait, le dérangeait ? Je connaissais son emploi du temps, il n'avait rien à faire. Et s'il voulait me fuir, il en aurait trouvé les moyens. “ Quel con. Putain, mais quel con. … Je le déteste... Pourquoi est-ce que je me donne encore tout ce mal ? Je devrais envoyer cet enfoiré se faire foutre. „ Je sursautais légèrement. Isaac avait commencé à parler, se donnant la peine de me répondre, d'un air las, tandis que je laissais, de rage, s'échapper ce murmure plein de haine. Il me fatiguait à avancer aussi rapidement, d'un air si absent, furieux, coincé. Pourquoi est-ce qu'il ne se décidait pas à me pardonner tout simplement. Comme toujours. Deux jours, deux lamentables journées, passés à s'éviter, ce n'était donc pas suffisant ? Ma personne le révulsait tant que cela? Agacé, j'essayais de l'écouter tout en arborant un sourire qui se voulait naturel. “ Maddie ne t'en parlera pas. Elle ignore que t'es au courant. „. Comment pouvait-il être aussi stupide ? J'étais toujours au courant de la vie de Maddie, c'était quelque chose d'inévitable. Nous étions amis depuis aussi longtemps que je connaissais Isaac, et elle n'avait jamais appris à se faire discrète avec le temps. J'étais toujours au courant de ce qui traitait des Rosier, au fond. Comment pouvait-il se montrer aussi arrogant, aussi détestable, même avec moi, son meilleur ami, son seul ami ? Furieux, je le laissais parler, tant qu'il s'en donnait encore la peine. “ J'irais en France pendant nos prochaines vacances. Pour aller le chercher. En attendant, j’essaierais de récupérer des infos sur la famille où il est. „ Serrant les poings pour supporter son soupir déplacé sans objecter, je reculais pourtant d'un pas lorsqu'il termina sa phrase. J'étais... stupéfait. “ Isaac Balthazar Remus Rosier, tu es un sombre con ! „ J'avais perdu le contrôle. Pendant un court instant le naturel avait prit le dessus, brisant la façade lisse du Leven tant apprécié de ce stupide Rosier. Et ça me rendait d'autant plus furieux. J'avais gêné pas mal de monde sur notre passage, j'avais fait dévié certains regards jusqu'à nous, et, contrairement à Isaac, ça me gênait toujours. Je n'aimais pas attirer l'attention, j'aimais être dans l'ombre d'Isaac, le type à ses côtés qui ne méritait pas les regards. Je n'aimais pas qu'on me voit m'énerver. Je n'aimais pas qu'on m'entende user de cette violence pourtant propre à Isaac. Je n'aimais pas hurler sur les gens, sur Isaac, avec cette voix particulièrement violente, ces mots qui semblaient siffler entre mes dents tellement serrées qu'on tirait presque jusqu'au grincement. Et pourtant, pendant un bref instant, je me sentais soulagé d'avoir explosé – à ma manière. Pourquoi diable prendre le risque de partir en France ? Pourquoi agir tout seul, bêtement, sur un simple coup de tête ? Pourquoi refuser si obstinément mon aide ? Pourquoi prendre le risque de s'attirer de nouveaux ennuis alors qu'il croulait déjà sous tous ses vieux démons ? Pourquoi toujours me mettre hors de moi ? Instinctivement, je m'avançais vers lui, l'obligeant à s'adosser contre le mur, afin de rester dans l'ombre, éviter les regards jusque la fin de la conversation. “ T'es pas sérieux Isaac ? „ j'essayais de lui parler calmement, j'essayais de correspondre à l'image de l'ami qu'il souhaitait avoir à ses côtés, mais ma voix déraillait et ressemblait avant tout à quelque chose entre le murmure cinglant et le cri de colère. “ Pourquoi diable vouloir y aller toi-même ? Tu n'es que son oncle. Ça peut représenter beaucoup pour toi, mais t'aura aucun droit, aucune information. Pourquoi vouloir à ce point t'attirer des emmerdes ? T'es pas possible ! Et pourquoi est-ce que tu t'entête à refuser mon aide ? Je n'ai pas toujours tout fait pour vous aider ? Tu sais bien que je tiens à vous, à ta sœur. Et, bordel ! Je t'ai dis que je t'aiderais, non ? Est-ce qu'une seule je n'ai pas tenu ma parole ? Tu va vraiment me faire la tête uniquement pour... ça ? Et me déconsidérer encore plus que Marcus ? „ J'avais envie de le tuer. Là, tout de suite, attraper sa gorge, la serrer si fort qu'il en crèverait. Le tuer à mains nues, ici, dans ce couloir. C'était tellement tentant. J'étais si proche de lui à cet instant précis qu'une lueur perverse traversa mon regard, traduisant la tentation si vivace à l'idée de commettre ce meurtre inattendu. Je crois que je n'avais pas l'habitude d'être aussi en colère, d'être si plein de rage, surtout envers mon seul véritable ami. C'est la seule explication que je trouvais pour expliquer cet étrange baiser, beaucoup trop passionné pour être parfaitement accidentel, auquel je me laissais aller. Je crois que je suis resté encore quelques secondes sonné comme un con, m'éloignant de lui. Mais ma lassitude ne tardait pas à refaire surface pour m'arracher de cette situation. “ T'es vraiment qu'un pauvre con. Prend ça, t'en aura besoin. Et, promis, je t'emmerderais pas plus, j'ai parfaitement saisis : t'as plus besoin de moi. „ Toujours aussi vexé que ma compagnie soit aussi ridiculement reniée, je lui laissais le livre que j'avais trouvé quant à leur problème, et je partais, furieux, rejoindre le calme apaisant de la bibliothèque en prenant soin de bousculer le maximum de personne. Comment m'adresserait-il encore la parole après ça ? Et j'étais d'autant plus furieux à l'idée qu'il puisse me laisser tomber pour une espèce de folie que je ne m'expliquais pas moi-même. J'étais furieux qu'il soit aussi conservateur, aussi coincé, aussi lui-même. Il me rendait incroyablement furieux. Il m'avait contaminé, j'avais envie de le tuer, de massacrer tout ce qui se trouvait sur mon chemin, mais de le tuer avant tout. Je n'avais jamais été aussi vexé et furieux. On s'était surpassé.
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MessageSujet: Re: sometimes i pretend to be normal, isaac.   sometimes i pretend to be normal, isaac. EmptyJeu 14 Juil - 17:07

Something tells me everybody hates me., puggy.
Je n'avais jamais été très apprécié. Le seul qui, du moins je le croyais encore il y a deux jours, pouvait me supporter était Leven. Mieux que tout le monde. Mieux que ma propre famille. Mieux qu'Ysölde ou que Remy. Mais apparemment, il ne faisait que cacher ce qu'il pensait réellement de moi et c'était sûrement ça qui m'avait le plus dépité après notre conversation plutôt.. mouvementée de l'autre jour. L'entendre me cracher à la gueule ce flot de saloperie fut pire que toutes les baffes que j'aurais pu recevoir à la place. Non pas réellement pour mon égo qui, lui, ne faisait plus attention aux propos de ce genre depuis belle lurette déjà mais.. Bref. Je lui expliquai alors qu'il était normal que Madeline ne lui ait pas parlé de toute cette histoire. Après tout, la jeune rouquine qui me servait de sœur n'avait sûrement pas envie que tout s'ébruite, même si elle devait se douter que j'en aurais parlé à Leven. Parce qu'elle savait pertinemment qu'il était pour moi comme un frère, bien que le principal intéressé devait lui-même l'ignorer encore. Je lui fis alors part de mon projet de voyage jusqu'en France pour retrouver et surtout ramener Noah auprès de sa mère. Je n'avais rien vu de déplacé dans mes propos, ou du moins rien qui aurait put envisager l'énervement à venir de mon meilleur ami. Je reprenais d'ailleurs la parole lorsqu'il me coupa de nouveau. “ Leven, écoute je.. „ Mais je n'eus pas le temps de lui dire que j'étais désolé, que lui comme moi nous étions emportés pour de la merde, que c'était totalement idiot que l'intéressé se mit à hurler. “ Isaac Balthazar Remus Rosier, tu es un sombre con ! „ J'étais alors partagé entre l'énervement et la surprise, le mélange des deux créant une expression plus qu'étrange sur mon visage. Je détestais que les gens m'appellent par mon patronyme complet -bien qu'il manquait alors encore un prénom-, ayant plus que honte de Balthazar et Remus. Je n'étais pas habitué à ce que des personnes en aient d'ailleurs la connaissance. Mais ce qui me surpris le plus fut d'entendre Leven, le fameux Leven Yeats, hurler dans les couloirs de l'école. Cet homme que j'admirais pour son calme semblait de plus en plus sortir de ses gonds et cette gueulante qu'il avait poussé en était la preuve. S'en était troublant tant ça ne lui ressemblait pas. Je regardai à côté de moi, les yeux grands ouverts et, voyant qu'il n'était en fait que derrière, je me retournai. Je le fixai, droit comme un i, gênant les élèves qui voulaient passer. Mais je ne bougeais pas. Qu'avait-il donc à hurler comme ça? Pourquoi est-ce mon voyage en France le dérangeait tant? On se regardait alors l'un l'autre avec une incompréhension lisible dans les yeux. Il s'avança alors vers moi avant de me pousser contre le mur, comme s'il voulait cacher quelque chose aux autres élèves. Il n'avait jamais aimé se faire voir des autres, c'était l'une des choses qui nous séparaient et, en même temps, qui nous rapprochaient. Je continuai de le regarder, attendant un nouvel assaut, peut-être de nouveaux cris, n'essayant même pas de reprendre ma phrase là où il m'avait coupé. Si j'avais de nouveau ouvert la bouche, j'étais presque certain qu'il aurait de nouveau parlé à son tour, perdant un peu plus de son tact. J'attendis donc, jusqu'à ce que sa voix se fasse entendre une nouvelle fois. “ T'es pas sérieux Isaac ? „ J'ouvris la bouche pour répondre mais il ne m'en laissa pas le temps, reprenant d'une voix mélangeant le murmure et le cri. “ Pourquoi diable vouloir y aller toi-même ? Tu n'es que son oncle. Ça peut représenter beaucoup pour toi, mais t'aura aucun droit, aucune information. Pourquoi vouloir à ce point t'attirer des emmerdes ? T'es pas possible ! Et pourquoi est-ce que tu t'entête à refuser mon aide ? Je n'ai pas toujours tout fait pour vous aider ? Tu sais bien que je tiens à vous, à ta sœur. Et, bordel ! Je t'ai dis que je t'aiderais, non ? Est-ce qu'une seule je n'ai pas tenu ma parole ? Tu va vraiment me faire la tête uniquement pour... ça ? Et me déconsidérer encore plus que Marcus ? „ Il avait raison sur deux point : cela représentait beaucoup, énormément même, pour moi. Mais je n'avais effectivement aucun droit sur l'enfant. Sauf qu'il se trompait sur le reste. Je ne refusais pas son aide. Il est vrai qu'il m'avait, nous avait toujours aidé lorsque nous lui demandions et, lorsque j'avais soulevé le problème dans la salle commune des Serpentards, il y a deux jours, j'avais eu l'impression que ça le gênait, le faisait chier. Je ne refusais pas son aide. La seule chose que je refusais vraiment était de l'emmerder au point d'être de nouveau confronté à une engueulade. Car, quand je l'avais laissé au milieu des débris de verre et de cristal, j'étais sortit tellement en trombe que j'avais envoyé valser un étudiant et qu'il avait dû être envoyer à l'infirmerie. Il y était encore, et j'étais censé passer le voir dans la journée. J'aurais voulu lui dire tout ça, j'aurais voulu le faire, mais je n'en eu pas le temps. Il posa alors ses lèvres sur le miennes, les celant ardeur par un baiser qui me fit lâcher mes affaires. Tandis que mes livres tombaient sur le sol, je restai comme stupéfixié. Je n'arrivais pas à bouger, pris de court par l'ambition de Leven. Je ne savais que faire, que dire. Je restai comme un con à le regarder me clouer un livre sur le torse, prétendant que je n'avais plus besoin de lui, et partir en direction de la bibliothèque. Je mis quelques secondes à retrouver la motricité de mes membres et, une fois chose faite, je lâchai ce que j'avais dans les mains, laissant sac et bouquins sur le sol, dans un coin du couloir, avant de marcher d'un pas rapide vers l'endroit où il avait dû aller. J'entrai alors dans la grande salle et, instinctivement, je commençai par chercher au rayon 'Justice et droit magique'. Bingo. Je le trouvai là, devant les étalages de livres, à la recherche de je-ne-sais quel exemplaire. Je respirai un grand coup et m'avançai vers lui, doucement. “ Leven écoute je.. Je eumh.. Je suis désolé. Pour ce qui s'est passé dans la salle commune, pour tout le reste. Peut-être même pour n'être que moi. „ Observant les quelques mètres qui nous séparaient encore, je continuai de marcher à pas lents vers lui, sans arrêter de parler, ou plutôt de chuchoter pour ne pas que l'on nous entende dans ce silence de plomb. “ Je sais que je suis un gros con, un enculé, tout ce que tu veux. Et j'en suis désolé. „ Je ne sais pas si c'était le fait de lui déballer toutes ces choses mais ou quoi que ce soit mais, une fois assez proche de lui, je saisis son visage entre mes deux mains et, le collant aux étagères qu'il était entrain d'explorer, je lui rendis ce baiser. A ce moment précis, j'ignorais ce que je faisais, si c'était bien, mal, ou encore ce que ça risquait d'engendrer. Je ne savais même pas pourquoi je le faisais. Mais je le fis.
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MessageSujet: Re: sometimes i pretend to be normal, isaac.   sometimes i pretend to be normal, isaac. EmptyJeu 14 Juil - 22:28

Something tells me everybody hates me., puggy.
Je ne savais rien, je ne comprenais rien. Soudainement, tout était redevenu terriblement calme, toutes mes habitudes refaisaient doucement surface. Il m'avait suffit d'entrer dans la bibliothèque, prenant une profonde respiration, pour retrouver mon calme, pour retrouver une certaine logique, un semblant de normalité. J'avançais automatiquement, j'étais réduit à l'état d'automate. Je ne comprenais rien et je ne me donnais même plus la peine de réfléchir ; je préférais avancer l'esprit vide. J'avais eu le temps d'arriver jusqu'au rayon consacré à la justice avant qu'une vague de sentiments, de pensées, de questions ne m'envahit. Mais qu'est-ce que j'avais fais ? Les remords envahissaient mon esprit à une allure folle, commençant à avoir raison de mon calme tout juste retrouvé. Je m'en voulais rarement, j'acceptais les choses comme elles me tombaient dessus, faisant avec dans un calme absolu. Mais cette fois, j'avais lamentablement merdé. Et je m'en voudrais sans doute pendant un très long moment. J'avais sans doute détruit ma seule véritable amitié. Je finirais seul et misérable durant ma dernière année d'étude. Je finirais coupé de la seule personne qui m'importe. Je passais mon index sur les épaisses reliures de cuir, cherchant vainement un livre qui me sortirait de ma détresse. Comme si c'était possible. Comme si on pouvait rattraper une aussi énorme connerie. Qu'est-ce qui s'était passé ? Qu'est-ce qui m'avait prit ? Pourquoi est-ce que pour une fois dans ma vie je m'étais aussi violemment emporté ? Pourquoi est-ce que je ne l'avais pas laissé partir en France, faire toutes les conneries qu'il voudrait ? Pourquoi est-ce que je ne m'étais pas contenté de mon rôle habituel ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Je ne comprenais rien. Je n'arrivais même plus à réaliser que j'avais embrassé mon meilleur ami. J'avais embrassé Isaac Rosier. Et en plus de tout ce que cela représente comme connerie, j'avais fais ça devant tout Poudlard. Mais qu'est-ce qui se passait ? Qui est-ce qui m'avait ensorcelé ? Rien que l'idée me révulsait, me dégoûtait, me répugnait. Je serais les dents, je fermais les yeux, j'attendais que ce souvenir ne s'en aille, disparaisse à jamais. Qu'est-ce que je pouvais être con. Respirant un grand coup, je retrouvais un semblant d'équilibre en feuilletant des livres que je piochais au hasard. “ Leven écoute je.. „ Le sort s'était-il acharné sur moi à ce point ? Pourquoi est-ce qu'Isaac se trouvait dans la bibliothèque ? Qu'est-ce que j'avais fait de mal pour m'attirer autant de malchance ? Entendre sa voix m'avait fait frisonner, entendre ses pas se rapprocher me tétanisait. Je me retrouvais immobile, droit comme jamais, fixant d'un regard vide des livres qui m'auraient réjouis d'ordinaire. “ Leven écoute je.. Je eumh.. Je suis désolé. Pour ce qui s'est passé dans la salle commune, pour tout le reste. Peut-être même pour n'être que moi. „ Je l'écoutais vaguement, borné à regarder les pages d'un livre qui ne m'intéressait pas. Je sentais sa présence à mes côtés, je sentais qu'il allait vouloir que je le regarde, à un moment ou un autre. Je sentais que tout allait encore déraper. C'était trop malsain. Depuis quand Isaac s'excusait ouvertement ? Pourquoi est-ce qu'il me présentait des excuses, à moi ? Moi qui avais accepté le moindre de ses caprices depuis le début ? Moi qui ne trouvais jamais rien à redire, qui l'acceptais dans toute sa folie ? Je ne voulais pas qu'il soit quelqu'un d'autre, qu'il soit aussi inintéressant que tous les autres Serpentards. Je ne voulais même pas d'excuses. J'étais responsable de ce qui s'était passé dans la salle commune, on le savait parfaitement. J'étais celui qui, sans même être de mauvaise humeur, s'était mis à le pousser hors de ses gonds. Qu'est-ce que je m'en foutais qu'il soit un parfait connard ? C'est comme ça que je l'aimais au fond. Presque calmement, je lui lançais un vague regard, avant de le reposer sur le livre, murmurant “ Isaac, soit pas stupide... Tu sais bien que ce n'était pas de ta faute, j'ai du trouver ça amusant de jouer avec tes nerfs, … Je sais pas. T'as pas besoin de t'excuser. Tu sais bien que je me fiche que tu sois un connard – ou tout ce que j'ai pu sortir. Je... t'apprécie... comme tu es, je suppose. „. Qu'il parte, qu'il m'adresse un sourire, qu'on se revoit plus tard. Que tout redevienne normal, c'est tout ce que je voulais. Je ne voulais pas qu'il fasse ces quelques pas de plus, je ne voulais pas qu'il m'approche, et je me crispais encore plus, m'accrochant désespérément au livre que j'avais en main. “ Je sais que je suis un gros con, un enculé, tout ce que tu veux. Et j'en suis désolé. „ Je voulais lui dire de se taire, que tout était oublié, pardonné, que je m'en fichais, qu'on avait rien à se pardonner, qu'on était de véritables amis qui passaient au-dessus de ce genre de choses. Je voulais le renvoyer à son cours, à sa vie, je voulais me retrouver seul, au calme de cette bibliothèque que j'aimais tant. Mais il ne faisait jamais rien comme il fallait. Il gâchait toujours tout. Et plus vite que je n'aurais pu l'imaginer, il se mit à m'embrasser. Paralysé par la surprise, mes idées reprirent trop violemment leur rythme. Pourquoi est-ce qu'il faisait ça ? Le connaissant, je m'imaginais le pire, je l'imaginais m'embrasser aussi passionnément pour se moquer de moi, d'une manière ou d'une autre. Et... le monde avait arrêté de tourner rond, nous étions dans un monde parallèle. Je ne cherchais même plus à comprendre pourquoi, mais je le giflais. Moi, Leven, le garçon calme qu'on imaginait timide et gentleman, j'en venais aux mains pour une première fois, avec mon meilleur ami. L'absurdité de la chose me choquait d'autant plus. C'était la seule personne que j'appréciais vraiment, qu'est-ce que je pouvais être stupide. Mais ma stupidité n'avait pas de limites, et, certainement envoûté par un sortilège malsain, je me retrouvais à l'embrasser de nouveau. Totalement sonné, mon seul réflexe fut de le gifler à nouveau. Je ne sais pas ce qui m'avait pris. Je ne sais pas combien de temps je pris pour me remettre de mes émotions, mais je me retrouvais à me racler la gorge. Je lui donnais le livre que j'avais pris avant qu'il n'arrive, m'en débarrassant lamentablement. “ Salut Isaac. „ Ma voix avait enfin retrouvé toute sa neutralité, et d'un naturel étonnant, je ramassais mon sac et m'en allait calmement, d'une démarche contrôlée, sans le moindre regard pour lui et avec l'idée de me désinfecter la boucher avec du savon et de me procurer une cape d'invisibilité.
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sometimes i pretend to be normal, isaac. Vide
MessageSujet: Re: sometimes i pretend to be normal, isaac.   sometimes i pretend to be normal, isaac. EmptyVen 15 Juil - 0:32

Méfaits accomplis., harry potter et le prisonnier d'azkaban.
J'esquissai un bref sourire lorsqu'il me parla, me dit qu'il m'appréciait comme j'étais, ou du moins qu'il le supposait. Qu'il s'en foutait que j'étais un conard ou tout autre chose. C'était déjà mieux que rien, après tout. Peut-être étions nous sur la bonne voie pour des réconciliations. Mais ce sourire, il ne le voyait pas, trop occupé à fixer ses mains, ou ces bouquins qui s'étalaient par centaines de milliers autour de nous. Comme s'il était gêné de quoi que ce soit. Du moins, c'est ce que je compris. Et, une fois de plus, je m'excusais. Parce que j'étais vraiment gêné et que j'avais pris conscience, grâce à ces claques verbales qu'il m'avait lancé à la figure, que je n'étais pas simple à vivre. J'étais un salopard, une enflure, un pauvre con psychotique. Mais il avait toujours été là pour moi malgré ça. Je m'approchai de lui, toujours plus prêt, dans le but de le serrer dans mes bras et de mettre réellement un terme à toute cette histoire. Lui donner un étreinte fraternelle signifiant l'oubli de tout ce qui avait put se passer avant. Je voulais lui montrer de cette façon à quel point je pouvais m'en vouloir et il me connaissait assez bien pour savoir que c'était la première fois que je réagissais ainsi. Mais pourquoi est-ce que j'avais fait ça? Qu'est-ce qui m'avait pris de saisir ainsi son visage et de l'embrasser au lieu de réellement le serrer? Je l'avais carrément collé contre les étalages de vieux ouvrages avant de poser mes lèvres sur les siennes, poussé par je-ne-sais quelle pulsion ou encore même quel sentiment. Le pourquoi du comment m'échappait totalement, tandis que je perdais le contrôle de moi-même avec ce baiser. Et là, une nouvelle claque. Non pas verbale, mais bien réelle. Je reculai, et le regardai, fixement, sans éprouver la moindre colère ou la moindre émotion. C'était comme si j'étais vide de tout, vide de sens. J'essayai de respirer lentement, de reprendre mon souffle petit à petit. Je le fixai toujours, en attente d'une nouvelle réaction. Et je ne fus pas déçu. C'est alors qu'il m'embrassa à son tour, sans que je ne m'y attende. Et une nouvelle baffe. Et un nouveau regard échangé. J'étais pris au dépourvu. La scène du couloir se répéta, et Leven me colla le bouquin qu'il avait prit dans les mains, avant de s'en aller. “ Salut Isaac. „ Je ne cherchai pas à le retenir, ni même à savoir où il partait. Je restai là, planté comme un con, mes pensées allant beaucoup trop vites pour que je sois capable de les suivre. Je ne comprenais toujours pas. J'avais beau tourné et retourné la situation dans ma tète, je n'arrivais pas à saisir ce qui se passait. Pourquoi m'avait-il embrassé dans le couloir? Était-ce la proximité? La tension? Ou peut-être que.. Non. Non, non, non. Ce ne pouvait pas être ça. Je l'aurais deviné beaucoup plus tôt. Las de chercher une réponse que je ne trouverais certainement pas sans lui, je me laissai glisser le long des étagères jusqu'au sol, remontant mes genoux, m'adossant aux livres. Je passai mes mains sur mon visage, comme si ce geste m'aiderait à remettre mes idées au clair. Faux. Il ne changea rien. J'étais toujours aussi perdu. D'un geste machinal, je penchai un bras derrière ma tête et saisit le premier livre qui me vint en main. Je l'ouvris, lu une page au hasard et, ne comprenant pas grand chose à ces articles, ces décrets, je le remit en place. La Justice Magique n'était vraiment pas mon domaine. Après tout, j'étudiais la Sécurité. Sauf qu'au final, qu'est-ce que c'était, la sécurité? Je me le demande encore. Je laissai passer un certain temps, sans savoir vraiment combien, avant de me rendre compte que si je ne parlais pas avec Leven, je n'avancerais pas, je ne saurais pas pourquoi est-ce que tout avait dérapé ainsi, et si vite, sous l’œil attentif des élèves de Poudlard. Je me levai alors rapidement, laissant trainer à terre le bouquin qu'il m'avait donné avant de s'en aller je-ne-sais-où, et je sortis de l'immense havre de tous les bons lecteurs. Je marchai tout droit, ne pensant même pas à récupérer mes affaires que j'avais laissé à terre après le premier.. baiser. Je continuai mon chemin en ligne droite, espérant ne pas tomber sur un croisement avant d'avoir retrouver Leven. Lorsque j'eus le grand brun dans mon champs de vision, je me stoppai net. Mais qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire ou pouvoir dire? Inspirant un grand coup, je repris ma marche vers lui d'un pas plus rapide pour ne pas avoir le temps de réfléchir à quoi que ce soit. Lorsqu'il ne resta que quelques mètres, je m'arrêtai et m'éclaircis doucement la voix. “ Leven. „ Il s'arrêta net. Je commençai à me poser des questions. Est-ce que j'avais bien fait de le suivre? Et puis, pourquoi est-ce que je l'avais fait, d'abord? Si ça se trouve, pour l'un comme pour l'autre, ça n'était qu'un bug, une erreur de parcours, un passage un peu flou. Après tout, nous ne devions pas être les premiers à s'embrasser dans Poudlard sans aucune raison réellement valable. Une erreur.. Fermant les yeux quelques secondes, je finis par reprendre la parole, lâchant un petit rire nerveux. “ Je crois qu'on devrait.. Parler. De ce qui s'est passé dans les couloirs et dans.. Et dans la bibliothèque. „ Je laissai mes bras tomber le long de mon corps. “ Tu.. Crois pas? „ Je déglutis, ayant un peu peur de sa réponse. Par précaution, je me reculai d'un pas, mettant de mon côté toutes mes chances pour éviter une nouvelle baffe. “ Enfin.. „ J'avais l'impression de m'enfoncer dans des sables mouvants, j'étais totalement perdus. Je murmurai un petit 'et puis merde' et je me lançai. “ Bon, écoutes moi. Je sais, ça va faire beaucoup de fois aujourd'hui que je dis ça, surtout pour.. moi, mais bon : je suis désolé. J'aurais pas dû réitérer, je le sais. Mais c'était.. bizarre. Enfin, bref. „ J'hésitai à reprendre la parole avant de finalement décidé de me taire, pour ne pas risquer d'envenimer encore plus les choses.

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MessageSujet: Re: sometimes i pretend to be normal, isaac.   sometimes i pretend to be normal, isaac. EmptyVen 15 Juil - 10:07

Méfaits accomplis., harry potter et le prisonnier d'azkaban.
J'aurais voulu mourir. Disparaître. Que toute cette journée n'ait pas existé. J'aurais voulu me réveiller soudainement, dans la salle commune, après notre précédente dispute. J'aurais tellement apprécié que toute cette histoire ne fut qu'un mauvais rêve, un horrible cauchemar. Un horrible cauchemar qui me faisait rater mes cours. J'avais rater un cours, c'était inimaginable. Je ratais des cours sans la moindre raison, pour embrasser cette chose qui me servait de meilleur ami... j'étais vraiment dans la merde. Comment est-ce que j'avais fais pour tomber aussi bas, en si peu de temps ? Qu'est-ce que j'allais encore pouvoir faire foirer avant que tout ne redevienne calme ? Pourquoi est-ce que soudainement je me mettais à tout bousiller sur mon passage ? Pourquoi est-ce que je m'étais mis à le pousser à bout ? S'il ne s'était pas énervé ce jour là, tout aurait continué dans les normes. Mais cette satanée normalité semblait me fuir et s'obstiner à quitter ma vie. J'arrivais à peine à marcher, je n'avais qu'à peine conscience de l'endroit où je me trouvais ; tout disparaissait sous l'écrasant poids des remords et de la culpabilité. Je n'avais même pas la force de fuir ce cauchemar. J'avais envie de me laisser tomber dans un coin de ce couloir, de retrouver mon lit, de faire passer cette horrible journée par un sommeil de plomb. Je me serais même endormi en cours, si seulement j'avais la force de m'y rendre. Je n'étais plus qu'un corps tout à fait inerte, une masse sans la moindre réaction, la moindre émotion. Un corps sur lequel pesait une imposante fatigue, lassitude. Je ne savais pas si j'aurais pu atteindre la salle commune avant la fin de la journée, mais je savais qu'au fond j'étais agacé par la présence d'Isaac. Pourquoi diable se donnait-il la peine de me suivre, encore ? Pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas tout simplement disparaître ? J'aurais tellement apprécié qu'on puisse vivre dans deux mondes parallèles sans plus jamais se croiser. Mais il était là. Il tenait encore à me parler. Et sa voix me fit littéralement peur. Elle me ramenait de force à la triste et incompréhensible réalité, alors que je retrouvais enfin une inertie tellement plus agréable. “ Leven. „ Je me figeais sur place. Qu'est-ce qu'il avait encore à me dire ? Pourquoi ne pouvait-il pas attendre que j'ai retrouvé un minimum de force, de logique, de bon sens. J'en pouvais plus de l'entendre, de le voir, d'être près de lui. Toute cette histoire me fatiguait, me donnait mal à la tête et envie de dormir pour cent ans ou plus. J'étais prêt à rester dos à lui, n'ayant ni la force de me tourner ni l'envie de lui faire face. Mais il s'approchait encore et mon sens aigu de la politesse m'interdisait de rester ainsi. “ Je crois qu'on devrait.. Parler. De ce qui s'est passé dans les couloirs et dans.. Et dans la bibliothèque. Tu.. Crois pas? „ je soupirais bruyamment, profondément, tout en grimaçant en le voyant se reculer d'un pas. Je lui faisais peur ? Peut-être qu'il était surtout dégoûté au fond... Mais dans tous les cas, je n'avais rien à lui dire. Je n'avais véritablement pas envie de lui parler, je n'avais même pas la force pour le lui dire. J'aurais voulu lui répondre que, non, je n'avais pas envie de parler, que ce n'était absolument pas nécessaire. Et qu'on ne reparlerait plus jamais de bibliothèque de toute notre vie. Mais mon corps comme mon esprit était vide. Je restais à le fixer d'un regard absent, le laissant hésiter et faire la conversation pour deux. “ Bon, écoutes moi. Je sais, ça va faire beaucoup de fois aujourd'hui que je dis ça, surtout pour.. moi, mais bon : je suis désolé. J'aurais pas dû réitérer, je le sais. Mais c'était.. bizarre. Enfin, bref. „ Continuant de le fixer, je l'écoutais d'une oreille distraite ; rien de ce qu'il pouvait dire ne m'intéressait. Je ne voulais pas savoir qu'il était désolé, qu'il n'aurai jamais du m'embrasser et que tout ceci soit bizarre. Je ne savais même pas pourquoi je l'avais moi-même embrassé. Ça me dépassait. Tout comme je ne comprenais pas ce qui lui était passé par la tête pour qu'il m'embrasse à son tour. Je ne comprenais absolument rien. Je m'inquiétais de son soudain silence. C'était tout ce qu'il avait à me dire ? Il m'avait rattrapé pour ça ? Je passais mes mains sur mon visage, dans un espoir vain de me réveiller miraculeusement dans mon lit ou n'importe où loin de ce type. Laissant retomber mes mains, je me demandais ce qu'il attendait de moi à cet instant précis. Je ne savais pas quoi faire, quoi dire ; j'étais las de devoir trouver des réponses et des excuses à tous ses problèmes. Pour une raison qui m'échappait, ses excuses, sûrement sincères, m'énervaient profondément. Qu'il soit désolé, qu'il fasse avec, et qu'il m'oublie. Un peu de pitié ! Dans un immense effort, je commençais à lui répondre “ Rosier, je... „ Je ne sais pas ce qui me prit alors, je m'habituais à ne plus rien comprendre, mais je me mis à rire, un rire nerveux, désespéré et pourtant soulageant. “ J'ai... des choses à faire. „ Et sur cette excuse lamentable je plongeais mes mains dans mes poches et le laissais là.

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