Sujet: BRING US AWAY FROM THERE. Mar 12 Avr - 18:35
Down by the river by the boats where everybody goes to be alone, where you wont see any rising sun. I can tell from your eyes, you’ve never been by the riverside
– Donc, pour pouvoir soigner les verrues causées par l'ellébore, il faudrait appliquer de la poudre de gingembre et mélang... Tu m'écoutes Mazarine ? – Hum hum. – Qu'est-ce que tu lis ? – ... (silence) – Et donc, Snicklepitch a commencé à faire un strip-tease au beau milieu de la Grande Salle et là, des trolls et des scroutts à pétards sont venus faire une ola avec les Grindelmonk, tu le crois ça ? – C'est génial, excuse-moi Agnès, j'ai reçu une lettre ... importante. Peux-tu surveiller ce hibou pour moi s'il te plaît ? – Mais ! Et notre projet alors ? Je ne pris pas la peine de lui répondre, préférant attraper un gilet bien chaud, mon sac et remercier du regard le bel oiseau qui venait de remplir la tâche qui lui incombait. Rien à faire des "Cent dix-sept moyens de soigner verrues, boutons et allergies cutanées sans magie" à l'heure actuelle ! Sortir, fuir, respirer, c'était tout ce dont j'avais besoin à ce moment précis. Pourquoi fallait-il que tout soit si ... confus dans ma tête ? Il n'avait fallu que de quelques mots écrits maladroitement sur un bout de parchemin pour que je me sente aussitôt emprisonné dans un carquois imaginaire. Quelques mots fixant l'heure et le lieu d'un rendez-vous auquel j'avais peur d'assister. La tête pleine d'interrogations et de suppositions en tout genre, je ne remarquais pas que mes jambes m'emmenaient de leur propre chef en direction du parc, comme dirigées par une force surnaturelle ravageuse -un comble pour une sorcière, me direz-vous. Ce n'est que l'éclat du soleil de mars transperçant mes pupilles qui me ramena à la réalité; et comme électrisée par la bonne humeur ambiante qui accompagnait généralement les premiers jours de printemps, je me stoppai net. Encore une centaine de mètres et je le verrais peut-être, et suivra après cette rencontre, une déferlante de conséquences... Oui, Malachi sera là dans quelques minutes, à m'attendre, après ces longs jours d'un silence de plomb alors qu'il y a peu encore, nous conversions à foison et rigolions comme deux enfants. Mais aujourd'hui rien n'est plus pareil, depuis l'incident du bal impliquant la mort de Wilkes, les Grindelmonk étaient désignés coupables. Comment est-ce que Malachi, lui dont la candeur et la gentillesse auraient fait passer un saint pour le pire des monstres, aurait-il quelque chose à voir dans cette histoire ? Une partie de moi savait pertinemment qu'il n'était pas mêlé à tout cela, mais une autre, celle qu'Amadeus avait pris le soin de convaincre durant des heures de la culpabilité de mon cher ami en me présentant toutes les preuves possibles, cette partie-ci me demande de ne plus le voir. Et cela faisait plus mal encore que tous les sortilèges impardonnables du monde. Je commençais à paniquer car le temps s'écoulait avec une incroyable impétuosité, me rappelant qu'à cet instant, Malachi marchait quelque part, en ma direction. Au lieu de continuer ma route dans le parc et rejoindre l'endroit que j'avais désigné idéal pour lire des livres et que Sullivan avait proposé, je bifurquai rapidement en direction du lac et m'installai à l'ombre d'un chêne pour reprendre mon souffle et mes esprits, persuadée d'être à l'abri de tout regard. Ma lâcheté me perdra un jour et les pro sang-purs finiront par avoir mon âme.
(569 mots)
Dernière édition par Mazarine B. Weasley le Mer 13 Avr - 21:20, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: BRING US AWAY FROM THERE. Mer 13 Avr - 7:53
hs: rp oldschool ou pas?
Brr... Comment pouvaient-ils oser nous faire crécher dans le fond du lac? Sérieusement, c'était inhumain, même pour des sorciers! Un gros pull en laine sur le dos, je grelottais de froid et frôlais dangereusement l'hypothermie. Mes dents s'entrechoquaient sans que je puisse arriver à y remédier. J'essayais de me coincer dans un des gros fauteuils de la salle commune, mais rien à faire on aurait dis que nos nouveaux locos étaient dénués de toute chaleurs. Déjà que je n'appréciais en aucun cas d'être né sorcier, il fallait en plus que l'on me retire ce qui me permettait de tenir. Tout d'abord ce fût le quidditch où franchement je m'éclatais comme un fou au poste de gardien et où je me révélais être très compétitif. Alors ces nouvelles règles à l'encontre de mes pairs avaient eu l'effet d'un coup de poing dans l'estomac. Une bombe, le ciel m'était tombé sur la tête. Je fermais les yeux un instant, essayant d'imaginer une plage ensoleillée, afin de me réchauffer et d'essayer de balayer les idées noires qui commençaient à se loger dans ma tête. Je sentis le fauteuil plier, quelqu'un s'asseyait à mes côtés. J'entrouvris ma paupière et oh par Merlin pas ça: la chieuse. Ohran s'était assise. Je ne sais vraiment ce que je lui reprochais, mais vous savez parfois c'était juste physique et inexplicable, avec elle c'était cela. Elle m’insupportait, peut-être était-ce parce qu’elle me ressemblait trop ? Peut-être ne pouvais-je supporter une personne ayant la même personnalité que moi ? En tout cas, les faits étaient là, elle me gonflait. Surtout qu’elle était toujours là quand il ne fallait pas. salut malachi ! je soupirais, las. J’émis un grommellement en guise de réponse et me levais du fauteuil. Je pris mon sac près de moi et m’en allais. Ce n’était pas très gentil, je m’en rendais compte, mais à vrai dire aujourd’hui j’avais autre chose en tête. Je devais retrouver Mazarine et l’angoisse me rendait particulièrement grognon.
Nous avions convenu un rendez-vous. Elle me manque et depuis la mort de l’aîné des Wilkes, elle s'était petit à petit éloignée de moi. Nous avions l'habitude de rigoler, d'échanger de longues conversations et de nous confier, mais depuis qu'elle traînait avec Black, je la voyais petit à petit s'éloigner et j'en avais le coeur brisé. J'avais tant perdu depuis la mort de Ramsey et voilà que la personne que j'estimais certainement le plus fuyait mon regard, comme si elle hésitait aujourd'hui à m'adresser la parole. Avais-je fait quelque chose de mal? Me croyait-elle responsable de la mort du Serpentard? Ou était-ce à cause de mon sang qui était loin d'être pur ou mêlé? Toutes ces questions perturbées mon esprit. Je posais alors mon regard sur les aiguilles sautillantes de ma montre moldue. 18H. Je pressais alors le pas pour aller en direction du parc où nous avions convenu le rendez-vous, quand soudain je vis une longue chevelure ondulée particulièrement familière. Je sus instantanément que c'était elle. Je la vis marcher et s'installer à l'ombre d'un grand chêne. J'attendis qu'elle fût installer. J'avançais à pas de loup, espérant que le bruit des galets sous mes pas ne me ferait pas repérer. A quelques mètres d'elle, je me rapprochais dangereusement, puis je mis derrière elle et mis mes mains sur ses yeux. Je les retirais, me mis face à elle, un sourire espiègle illuminant mon visage et je déposa délicatement un baiser sur sa joue. Je sentis mes joues virer au rose pâle, je baissais le regard et m'assis à côté d'elle, perdant mon regard dans l'horizon. Un long silence s'installa, ce n'était dans mon habitude de ne pas parler, mais là j'appréciais la présence de Mazarine à mes côtés. Puis alors, le regard toujours perdu dans le vague, ma voix brisa le silence. tu me crois responsable, toi aussi? de la mort de ramsey? lui demandais-je pour trouver une réponse à son silence, son éloignement.
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Invité
Sujet: Re: BRING US AWAY FROM THERE. Mer 13 Avr - 21:10
(désolée, j'avais pas précisé ! oui, RP Oldschool, pour un premier c'est mieux non ?)
J'avançai une main fébrile autour de la montre à gousset que je portais autour du cou en guise de collier. Elle n'avait pas grande valeur, était même salement abîmée à certains endroits mais elle valait plus que de l'or à mes yeux, heureux vestige d'un héritage familial qui ne se comptait pas en milliers de gallions. La petite aiguille inquisitrice pointait sur le six, fatidique, pendant que la grande tournait autour du cadran au rythme de mon myocarde s'emballant contre ma poitrine. Je pris une longue et profonde inspiration pour essayer de me calmer, au fond que pouvait-il arriver de pire ? Que l'on se dispute ? Qu'il m'ait en horreur, me haïsse, que je ne lui reparle plus jamais ? Cet effroyable silence, cette espèce de gêne, de tension sournoises qui s'étaient installés entre nous avaient peut-être causés tout cela déjà. En tout cas, j'étais persuadé d'avoir brisé quelques chose d'inestimable entre Malachi et moi, une chose que de simples excuses ne pouvaient réparer. J'hésitais à le rejoindre dans le parc, après tout, peut-être valait-il mieux que je le laisse tranquille ? Amadeus cesserait alors ses petits piques et ainsi, il ne mettrait pas ses menaces de vendetta à exécution. Mais d'un autre côté, voir mon ami, l'écouter déblatérer sur tout et n'importe m'était presque devenu vital. Pile ou face Mazarine ... Ça sera face, la raison devra l'emporter sur le coeur. A ce moment-là, j'étais bien décidée à me réfugier dans mon dortoir, quand deux mains vinrent se poser sur mes paupières me faisant sursauter de frayeur. Il m'avait trouvé, Malachi, bien sur, il n'y avait que lui pour me faire ce genre de blague. Je ne pus empêcher ma bouche de s'étirer en un grand sourire en réponse à celui qu'il me faisait . Deux pauvres secondes en sa compagnie et je me sentais incroyablement reposée. Ma peau se mit à me brûler à l'endroit exact où ses lèvres sanguines étaient venues se poser, et je détournais le regard à mon tour pour cacher ma gêne .
Je profitais du silence qui s'était insinué entre nous pour profiter du moment, les sens en éveil et une paix fraîchement retrouvée. Pour une courte durée. – tu me crois responsable, toi aussi ? de la mort de Ramsey ? Sa question vint me percuter de plein fouet, son caractère faisait de lui un homme à l'honnêteté incisive et je n'étais pas épargnée. Je lui jetai un regard empli d'incrédulité, les mots peinaient à sortir, percutant contre ma langue en un méli-mélo de sons. – non, je... Malachi.... De qui je me moquais ? Bien sûr qu'il n'était pas coupable ! Alors pourquoi, pourquoi est-ce que je n'arrivais pas à le lui dire tout simplement, à le prendre dans mes bras en lui demandant pardon ? Bien sur que non, il est impossible que tu sois coupable ! Et puis quoi encore, toi, Malachi, tuer quelqu'un ? aurait été parfait. Mais rien de réconfortant ne sortit, niet, néant. – je ne sais plus quoi croire ... tout, tout accuse les Grindelmonk... réussis-je à articuler d'une petite voix étranglée. Je posais la main sur la sienne, ultime geste qui le sommait, le suppliait de me montrer à quel point je me trompais, que rien n'était vrai et que je pouvais encore lui faire confiance. Si je le perdais lui en tant qu'ami, que me restait-il ?
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BRING US AWAY FROM THERE.
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