« … et là, ces foutus sang purs sont encerclés. On leur balance des sortilèges, on les retourne et le tour est joué ! Ils ne s’y attendront. Tout est dans l’effet de … » « Colin ferme la » Ma voix cristalline mais néanmoins ferme s’était faite entendre. Toutes les personnes présentent dans la salle commune s’était retournée vers moi. « Je te demande pardon ? » Je levai les yeux au ciel avant de soupirer, exaspérer. « Je disais donc… tout est dans l’effet de surprise ! Ils auront que ce qu’ils … » « Mais ferme la, merde ! » Cette fois tout le monde me fixa, se demandant sans doute ce qu’il me prenait. Je suis du genre à être plutôt discrète. Je faisais rarement de vagues, même s’il ne fallait pas trop me chercher. Je pouvais réagir au quart de tour et assez violemment, alors que le reste du temps, j’étais sans doute une des personnes les plus calmes du château. Je me levai pour aller jusqu’au dénommé Colin. Il affichait une mine surprise, peut-être même choquée par mon attitude et mes paroles. « Je peux savoir ce qui t’arrive ? » « Vous êtes lourds. Tous autant que vous êtes. Les Sang purs par ci, les nés moldus par là… Tu crois vraiment que c’est en les prenant par surprise au détour d’un couloir que tout ça va se régler ? Non. Vous vous foutez la baguette dans l’œil ! » Ils avaient tous des mines décomposées, pourtant je ne disais rien d’extraordinaire. Comment pouvaient-ils penser qu’à notre niveau avec des actions aussi insignifiantes, on allait changer les choses ? J'en avais réellement ras le bol de ces foutus guerres pour la nature du sang. Je n’aimais pas le comportement des sang purs, c’était clair, mais en parler constamment m’énervait. Je ne supportais pas les discussions politiques, encore plus lorsqu’elles ne menaient à rien. « Et tu cautionnes ce qu’ils font peut-être ? » J'haussa un sourcil. Ce mec ne comprenait décidément que ce qu’il voulait bien comprendre. « Est-ce que j’ai dit ça ? Non, et tu le sais très bien. Je dis juste que vos semblants d’attaques sont ridicules. Mais maintenant… si tu veux faire le malin et empirer la situation, go ! Vas y… Amuse toi, mais par Merlin, ferme la, j’en ai ras le bol de tes conneries. » Tous continuaient de me fixer, médusés. Je restais souvent discrète, mais là c'était trop. Je n’aimais pas me montrer, ou même faire parler de moi. De nature plutôt timide contrairement à ce que beaucoup pouvaient penser, je n’aimais pas l’ouvrir à tout bout de champ. Mais les fois où je daignait ouvrir la bouche pour donner mon avis, je n’y allais pas par quatre chemins. Je parlais peu, mais je parlais bien.

Je pris alors le chemin de la sortie, ne souhaitant pas rester au milieu de leur bavardage aussi futile qu’inintéressant. Rapidement, j'arrivai à l’entrée du château. Un peu d’air frais ne me ferait pas de mal. Je m’assis au pied d’un grand chêne, à l’ombre du soleil qui tapait trop fort à mon gout aujourd’hui. Machinalement mon regard se posa sur le lac noir. L’eau était paisible et avait comme un pouvoir hypnotique sur moi. Rapidement, je sombrai dans mes souvenirs.

Une petite blonde courrait dans un champ, poursuivie par une fille et un garçon plus âgés, qui courraient eux aussi. C’était moi la petite blonde aux cheveux bouclés qui courrait. J'avais l’air si innocente et joyeuse. Je riais aux éclats, tandis que mon frère et ma sœur me rattrapaient progressivement. Mais en arrivant devant les portes massives de leur demeure, je me stoppai, comme pétrifiée. La famille Prince n’avait rien à envier niveau richesse. On vivait plus que confortablement, notre fortune aurait presque pu rivaliser avec celle des Malfoy. Presque. Les portes de la maison étaient ouvertes, et elle donnait vue sur un homme. Il était grand et baraqué. Mais pour mes yeux de petite fille, cet homme était surtout effrayant. Je le connaissais, il s’agissait d’Alastor Black, le frère de ma mère, mon oncle donc. Sans savoir pourquoi, je se sentais affreusement mal dès qu’il était dans les parages. A vrai dire, personne ne se sentait à l’aise lorsqu’il était dans le coin. Et à juste titre. Notre mère avait toujours qualifié Alastor de dérangé et de très peu fréquentable. Je ne le savais pas à cette époque, mais mon oncle adhérait à des causes pas franchement louables. Il n’avait jamais supporté le patriarche de notre famille, le considérant comme un homme farfelu, indigne d’être un sorcier. Mon père avait une véritable passion pour les objets moldus, passion dont j'héritai quelques années plus tard. Mais lui, mon oncle… Il les avait en horreur.
Mon oncle tenait sa baguette, pointée vers mon père, que je regardais, paralysée. Après quelques secondes, mon père remarqua ma présence. « Enora, emmène ta sœur plus loin ! » mon père savait ce qui allait arriver. J'étais âgée de 6 ans, et je ne maitrisais pas ses pouvoirs. J'avais parfois des crises. De panique, d’angoisses, et dieu ne sait quoi d’autres. Dans ces cas-là, l’adorable petite blonde que j'étais devenait dangereuse. Et bien souvent, c’était la présence de mon oncle qui me paniquait. Lui ou cet horrible gamin de sang pur qui ne cherchait qu’à me blesser. Seulement c’était trop tard. Le vase qui n’était qu’à quelques mètres d’Alastor explosa. L’homme se retourna me faisant ainsi face, sa baguette toujours pointée sur moi. Il se rapprocha tandis que je restais toujours paralysée. Les objets à l’entrée de la maison explosèrent, volèrent… Une pagaille monstre venait de se mettre en place. « Expelliarmus. » Lily Prince, ma mère, venait de faire irruption, désarmant son frère par la même occasion. « Tu pointes encore une fois ta baguette sur ma fille ou mon mari, t’auras à faire à moi. » Alors que Lily avait attrapé la baguette de son frère en plein vol, elle lui tendit. « J’espère que je me suis bien fait comprendre. » « Ta fille devrait allée faire un tour à Ste Mangouste ! » lança-t-il avant de prendre sa baguette.

Et c’est ce qui c’était passé. Mon oncle avait prévenu des autorités supérieures, qui s’étaient alors ramenés chez nous. Et comme on aurait pu s’en douter, je paniquai, faisant une démonstration de mes pouvoirs hors de contrôle. Je passai trois ans de mon enfance dans ce centre hospitalié. J'étais qualifiée de dangereuse, pour mon entourage et pour moi-même. Mes parents n’avaient rien pu y faire. J'en sortis à l'âge de neuf ans. Les crises se faisaient rares. Très rares. Mais elles n’avaient jamais réellement disparus. J'en avais une, voire deux peut-être, par an.

Quelques semaines après ma sortie de Ste Mangouste, on est tous allés chez mes grands parents. Les parents de ma mère. Tout le monde. Mes parents, et toute la fratrie. C’était censé être un repas d’anniversaire. Pour fêter le vingtième anniversaire de ma plus grande sœur, Lysandra. Elle était l’une des meilleurs élèves de Poudlard. Elle suivait le cursus de sécurité magique, pour devenir Auror. Elle avait des projets pleins la tête. Un peu trop sans doute. Mais au moins elle avait un but. Seulement elle n’a jamais pu les réaliser. On ne lui en a pas laissé le temps. Il ne lui en n’a pas laissé le temps. Alastor s’est pointé au milieu du repas. Il était dans une rage folle. Personne ne l’avait jamais vu ainsi. L’angoisse se lisait même sur le visage de ma mère. Pourtant il en fallait pour l’effrayer. Seulement on ne savait pas ce qu’il s’était passé. On ne savait pas que ce dégénéré congénital avait assassiné deux ‘sang de bourbe’ et qu’une bonne partie de la police magique était à ses trousses. « Alastor, qu’est ce qui t’arrive ? » La voix était sèche et tranchante, c’était celle de ma grand-mère. Elle n’était pas de ses grands-mères débordantes d’amour, mais je l’avais toujours aimé. Elle était aimante… à sa façon. « Ferme la, il faut que je réfléchisse. » Jamais son fils ne lui avait parlé de la sorte. Il semblait agité. Etrangement agité. Mais pour une fois, j’arrivais à me contrôler… du moins à cet instant. « Qu’est ce que t’as fait ? » demanda alors ma grand-mère qui semblait être gagnée, elle aussi, par l’angoisse et l’appréhension. Tout le monde pouvait voir que quelque chose ne tournait pas rond. Et Alastor paniquait de plus en plus. Si seulement il avait pu être plus futé… Lysandra se leva de table, avec un regard noir et menaçant comme je ne lui avais jamais connu. Sa baguette était levée, en direction de notre oncle. Apparemment elle avait compris. Elle venait de comprendre. « Confun… » Elle n’eut pas le temps de comprendre qu’un éclair rouge la frappa de plein fouet, sorti tout droit de la baguette d’Alastor. Ma sœur atterrit quelques mètres plus loin. Elle était inconsciente. Et comme une vieille habitude, je me sentis trembler. Affreusement trembler. Je plaquai mes mains contre mes tempes, comme si ça allait avoir un effet quelconque. Comme si ça allait retarder la bombe que j’étais. Je ne le vis pas, mais mon oncle s’apprêtait à lancer un sort. Sur moi. Sur la petite blonde aux cheveux bouclés que j’étais. La frêle petite Ashton. Lancer un sort avant que je n’explose et ne blesse quelqu’un. Seulement mon père n’était pas décidé à le laisser faire. Il blessa mon oncle. Partiellement. Mais il répondit. Totalement. Un éclair d’un vert lugubre illumina la pièce. Un hurlement à faire froid retentit dans la pièce. Je crus entendre ma mère hurler. Mais non. C’était moi. J’avais hurlé en voyant mon père frappé d’un sort impardonnable. J'eus le souffle coupé, l'impression de m'être pris un coup de poing entre les deux yeux, une douleur atroce m'irradiait tout entière, de celles qu'aucun mot, qu'aucun geste ne peut consoler et qui faisait ruisseler sur mes joues ces larmes amères, ces vraies larmes dont on oublie le sens à force de les verser pour des futilités. Rapidement les verres éclatèrent, les vases volèrent, et mon oncle subit des coupures de toutes parts. A peine quelques secondes plus tard, cinq sorciers apparurent dans la salle à manger. Forces de l’ordre et Aurors. Ils neutralisèrent mon oncle avant de s’avancer vers moi, se rendant compte de ce que j’avais déclenché. Mais étrangement, je me calmai aussitôt qu’Alastor fut sorti de la pièce. Ma mère s’était ruée sur le cadavre de mon père qu’elle pleurait. Il n’y avait plus rien à faire. Elle le savait. Je le savais. Mon regard de petite fille se tourna vers le corps endormi de ma sœur. Mes grands parents étaient agenouillés à ses côtés. Ma grand-mère pleurait, je ne l’avais jamais vu pleuré. Elle avait du sang sur sa main. Il venait de la tête de Lysandra. Le sort qu’elle avait reçu ne l’avait pas tué. Sa mauvaise chute si. Je compris bien rapidement. Mes larmes ne s’arrêtaient pas de couler. Me débarrassant de l’étreinte des Aurors qui me tenaient, ayant sans doute peur qu’une autre crise n’ait lieu, je courus vers le corps sans vie de ma grande sœur. De celle que j’avais toujours considérée comme un modèle.

Je sortais peu à peu de sa rêverie, reprenant conscience de sa condition et de l’environnement qui l’entourait. J’avais bel et bien 19 ans, et j’étais à Poudlard, et non pas chez mes grands-parents. Peu de personnes connaissaient mon histoire, mes crises et mon séjour à Ste Mangouste. Je vivais avec l’appréhension de voir mes crises ressurgirent, mais surtout de blesser quelqu’un. Je ne m’en étais pas vraiment rendu compte, mais je pleurais vraiment. Mon père et ma sœur me manquaient affreusement. Il s’était pourtant passé dix ans. Mais le temps n’efface rien. Ce n'est pas l'adieu qui vous brise le plus mais les souvenirs qui en découlent. Ma mère faisait avec. Mes autres frères aussi… Seulement j’avais l’impression de jouer dans une comédie. Dans une horrible comédie.
Je me souvenais de mon père, de son sourire éclatant, amusé et intrigué lorsqu’il découvrait un autre objet moldu. Je me souvenais de ses coups de gueule… Parce qu’Enora laissait tout en bordel, parce que Charly ne ramenait pas d’assez bonnes notes, ou encore parce que j’avais mangé la dernière pâtisserie. Sa préférée. Je suis comme prisonnière de ton souvenir. Tout me ramène toujours à toi, tout. Une stupide lampe torche que je m’amuse à allumer et éteindre, un coin de rue du chemin de traverse, un sourire, un mot... Tout découle toujours de toi. Seulement, il ne me reste que ça : des souvenirs. Je me raccroche à quelque chose qui n'existe désormais que dans ma mémoire. Alors parfois, je me demande si je peux te manquer d’où tu es. Si, toi aussi, tu te rappelles. Seulement, moi, des fois, je n'en ai plus envie. A vrai dire, je n'en ai plus la force. Parce qu'il faut être forte pour parvenir à en sourire et, seulement à en sourire. Ce petit sourire en coin que tu avais lorsque ton moment favori de ta chanson préférée arrivait enfin. Pour moi, c'est un peu ça... Enfin, pas tout à fait. Je suis plutôt sur la nostalgie de ce morceau qui vient de se finir. Sauf que toi et moi, nous, on n'est pas comme une chanson. J'aurais beau appuyer sur ' play ' une nouvelle fois, tu ne seras pas là.
Et comme une idiote, je ne cesse de fixer ton visage, ce putain de souvenir, cette photo, de fixer ton prénom, le criant presque à l'intérieur de ma tête, comme si tu pouvais parvenir à m'entendre. C'est ce que je veux le plus je crois, que tu m'entendes. Que tu reviennes, que tu me parles, que tu sois là, avec moi, avec nous. J'aurais jamais pensé qu'on se retrouve aussi loin l'un de l'autre. Pas aussi vite. Alors je me raccroche à nos souvenirs pour que jamais tu ne t'en ailles.

D’un revers de la main, j’essuyai mes larmes, regardant aux alentours, pour voir si personne n’avait pas assisté à ce triste spectacle. Il n’y avait personne. Si ce n’est un groupe de trois Gryffondor qui passait pour se rendre au château. La grande blonde avait la même allure que Lysandra. Du moins la même que dans mes souvenirs. Ma Lysandra. Mon modèle. Beaucoup la voyaient en moi. Mes professeurs ou mes parents. Ils disaient que j’avais son intuition et de son intelligence, tout comme sa beauté. J'essayais souvent de me souvenir des moindres détails. Je l'entendais encore rire aux éclats, me donner des conseils et me dire que tout ira bien, qu’elle serait toujours là pour moi. Je me surprenais à parler comme elle. Quelque fois en montant les escaliers de la maison je sens sa présence alors je me retourne mais il n'y a personne. Seulement mon ombre.
Je me levai doucement. Il fallait que je me bouge, j'avais bientôt cours. Et je devais rester forte. Etre forte, c'était pleurer dans mon lit tard le soir et sourire comme si le monde était à mes pieds le lendemain. Je devais continuer. Il le fallait. Pour eux.

« Au début j’avais tendance à voir Ashton comme la petite bombe de Poudlard. Franchement, faut l’avouer, elle est incroyablement belle, et le côté blonde et fragile allait bien avec. Mais j’ai appris à la connaître… Oui ça peut lui arriver dans jouer, mais ce n’est pas que ça. Oser lui dire qu’elle n’est que de la chair fraiche et je peux vous assurer qu’elle vous le fera regretter. Cette fille en a dans la tête. On est en médicomagie ensemble, elle aime vraiment ce qu’elle fait, ça se voit. C’est une vraie passionnée. » Etudiant de 9TH année.

« Ashton c’est le genre de fille souriante, toujours prête à s’amuser. Cette fille respire la légèreté. Certains la disent timide et discrète, ce n’est pas l’impression que j’ai eu. Enfin je suppose que ça dépend des gens qu’elle cotoie. Mais avec nous, c’était pas ça… On a fait la fête tout le week-end, et elle en redemandait encore, comme si elle ne sentait pas la fatigue et qu’elle aurait voulu passer sa vie à s’éclater, sans se soucier du reste. » Etudiant de 11TH année, à Serpentard.

« Ashton, c’est ma cousine… La fille de ma tante si vous préférez. On ne se parle plus tellement. A vrai dire de ce côté de la famille, c’est tendu depuis ce que notre oncle Alastor a fait… Et puis, elle a changé. Elle n’est plus la petite fille frêle et innocente que j’ai connue. Il ne faut pas se fier à son visage d’ange. Lorsqu’Ashton veut quelque chose, elle l’a. Je la trouve garce… Et quand j’ose le dire, on me regarde avec des grands yeux, comme si j’avais dit la pire connerie qui soit. Non non, elle n’est pas aussi innocente que tout le monde s’amuse à le croire ! Par exemple… avec sa mère, elle sait qu’elle aura tout ce qu’elle veut. Elle lui cède tout depuis ce qui la mort de son père et sa sœur. Mais vraiment tout ! Et je trouve qu’elle en joue vachement. Trop même. C’est devenue une fille pourrie gâtée ! » Valeria, cousine d'Ashton.

« Ma petite sœur… enfin pas la seule ! C’est qu’on est nombreux dans la famille. Que dire… Elle est vraiment chiante quand elle s’y met ! Non je rigole… enfin pas tant que ça. Mais je suppose que c’est ça les relations frères et sœurs. J’ai toujours eu tendance à la surprotéger. Encore maintenant, même s’il n’a plus toutes ses crises. Je suis toujours angoissé à l’idée que ça recommence. Peut-être même plus qu’elle. Et ça a le don de l’énerver… Ashton, c’est la bonne copine, sympa, rigolote et toujours prête à s’amuser. Elle est souriante, constamment… Mais son sourire cache bien des choses. Elle est du genre à vous dire que ça va même si au fond elle est brisée. Elle se plaint rarement… Elle aura beau être au fond du trou, elle ne dira rien, et elle se préoccupera des autres. Je l’ai toujours admiré là-dessus, même si j’ai tendance à lui dire qu’elle ne se préoccupe pas assez d’elle. En règle générale, elle est du genre à ne pas faire de vagues, à rester discrète, sans pour autant être effacée ou invisible, puisque lorsqu’elle a quelque chose à dire, croyez moi qu’on l’entend ! L’autre chose que j’admire chez elle, c’est sa loyauté… Elle ne trahira jamais ses amis, encore moins sa famille. Elle se fout de la nature du sang de ses amis, elle voit au-delà de ça… Par contre, j’espère que ses amis en question ont compris qu’on avait qu’une seule chance avec Ashton, pas deux. Avec les années, elle est devenue plus méfiante… même si je trouve qu’elle accorde encore trop facilement sa confiance… Je pense que c’est sa plus grande faiblesse. Elle veut trop voir le bon côté des gens, sans être pour autant naïve, alors que certains ne possèdent pas de bons côtés… Ou alors tellement enfoui que ça relève du miracle de le faire ressortir… » Liam, frère aîné d'Ashton.