Caïn • « and the evil has an angel face »

LE PASSEPORT DU SORCIER

Nom : Cavanaugh
Prénom : Caïn, Hoyt
Surnom : Caïn c'est déjà assez court, non ? (a)
Âge : 22 années.
Cursus, option(s) : Justice Magique
Année scolaire : Douzième année.
Nature du sang : Sang-Mêlé.

LE LIVRET SCOLAIRE

Caractère :
Dans l'esprit de Caïn, une personne se façonne de deux facettes, comme une médaille : une face étincelante exposée à la face du monde, et un revers invisible aux yeux de celui-ci, que l'on conserve pour le meilleur et pour le pire. Il ne fait pas exception à sa logique : c'est un jeune homme intelligent et bien sous tout rapport en apparence, si bien que l'on pourrait facilement douter de la réputation qu'il s'est bâtie autour de lui. Lorsque l'on croise ses yeux d'un bleu électrique si profond, comment pourrait-on penser qu'il soit capable des pires atrocités profanant toute morale ? Le démon à su se glisser dans la peau d'un modèle d'ange dont la sincérité est péniblement contestable. Le charme et la prestance naturelle dont il fait preuve endort toute méfiance à son encontre et ses belles paroles font promptement céder toute défense à ses envies. Caïn sait généralement ce qu'il désire. Et quand il veut quelque chose, il l'obtient inéluctablement, mettant en place les machinations les plus osées. Selon lui la fin justifie les moyens, il ne reculera pas devant un acte portant atteinte aux convenances pour arracher un résultat à son goût. C'est une personne joueuse, si bien qu'il ne se contente pas de la facilité : il a même tendance à corser les règles de ses manœuvres pour en tirer un plaisir malsain, mélangeant ainsi ses intérêts avec son amusement. Selon lui, plus cela dure, plus c'est excitant et lorsqu'il le veut bien, il peut être d'une patience qui en a frustré plus d'une, à sa plus grande jubilation. Caïn, malgré ses différents loisirs, reste pourtant une personne très calculatrice et à tendance à juger et ne pas changer d'avis : on dit qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'opinion et s'il est capable de concéder avoir tort sur certaines de ses idées - à lui-même, bien évidemment - il restera con quant à ses principes et ses convictions. D'un égocentrisme plus développé que la moyenne, seul sa petite personne compte : les autres sont des pions qu'il utilise pour gravir l'échelle sociale. Il peut arriver qu'il s'attache à une personne, dans ce cas là il peut se révéler une personne attentive aux besoins de cet individu. Lui montrer son affection, car Caïn peut laisser transparaître une facette chaleureuse que l'on ne lui connaît pas. Néanmoins, quel que soit les liens qui l'unis à la dite personne, elle en reste un outil et s'il trouve un jour un moyen de s'en servir pour ses bénéfices, il n'hésitera pas. Il sait parfaitement qu'il blessera, et le peut de conscience qui l'habite aura beau lui souffler que cet acte sera à double conséquence : son ascension, mais aussi la perte d'une amitié, il fera taire cette voix, comme à son habitude. Caïn est une personne trop instable du côté émotif pour s'encombrer de ce que l'on appelle communément « sentiments » et donc, les regrets, la culpabilité, tout ça il sait gérer et oublier pour rester maître de sa personne. C'est sûrement à cause cela qu'il apparaît comme une personne à l'aura froide et distante : sa domination sur la perte de ses moyens, son sang-froid. Lui qui est incapable de laisser ses émotions l'envahir sans les stopper comme le ferait un barrage face aux eaux tumultueuses, reste d'une curiosité insondable envers cette capacité qu'il ne possède pas : s'épancher sur soi-même, sur ce que l'on ressent. Peut-être jaloux, il se plaît à manipuler ce qu'il ne comprend que trop mal, comme une vengeance injustement attribuée à ceux qui le dépassait, et l'écraserait toujours dans ce domaine. C'est un grand sadique qui aime faire mal et voir souffrir. Lubrique, il passe souvent par les désirs qu'il fait naître chez le sexe féminin - voire masculin - pour appuyer sur les faiblesses. Nonobstant, ses armes usuelles sont ses mots : tranchants comme des lames de rasoirs, il sait se montrer séducteur lorsqu'il le faut, acerbe, sarcastique, cynique dans les autres cas. C'est le plus grand salaud que la Terre n'aura sûrement jamais portée, c'est un artiste qui fera de son mieux pour vous façonnez selon ses désirs, des plus anodins, aux plus pervers.

But, espérances : Le but de Caïn est de devenir quelqu'un d'important au sein de la communauté magique : réussir là où sa mère à échouer. Sa famille est déjà suffisamment influente dans le monde de la sorcellerie, ce qui lui permet d'avoir un point de support. Il n'aspire pas à devenir ministre de la magie, mais s'en est pas loin.
Craintes, peurs : Les deux choses qui font le plus peur à Caïn sont l'amour et la mort : L'amour parce qu'il lui semble qu'il ne sera jamais capable d'aimer quelqu'un comme il se doit, et la Mort car elle marquerait la limite qu'il ne pourra jamais dépasser.
Baguette : En bois d'if et ventricule de dragon, 29 centimètres.
Niveau scolaire global : Caïn a un potentiel supérieur à la moyenne et est doté d'une intelligence très pointue, néanmoins il se contente de rester dans la moyenne, frôlant parfois l'excellence lorsque l'envie lui prend de s'affirmer un peu plus.
Animal de compagnie : Aucun.

LE JOUEUR N'EST PAS LOIN

Pseudo : Caroline (:
Âge : 15 ans (:
Comment avez vous connu le forum ? : Sur PRD (:
Avatar souhaité : Gaspard Ulliel
Présence : Autant que possible (:
Le mot magique ? : Je rêve d'un monde où Dobby sera président Rolling Eyes

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"MOI LE MAGICIEN"

Les apparences influent sur les liens qui unissent les personnes, le monde l'a bien compris, ainsi que la famille Cavanaugh. Il n'y a rien de plus important que d'entretenir l'image que l'on reflète à son entourage, c'est une notion que volontairement ou non, on inculque à nos enfants par l'intermédiaire d'une éducation. C'est sûrement pour cela que les secrets de famille sont les mieux gardés : on sourit toujours à la voisine lorsque celle-ci s'en va travailler, on l'invite à des brunch pour faire davantage connaissance. Une tendre expression de sa part vous calmera, vous penserez vous faire une amie. Néanmoins au fond, vous savez parfaitement que votre amitié est liée à l'image que rend cette femme, pas à l'individu lui-même, cette personne est bien trop secrète et vous ne serez jamais destiné à tout savoir. C'est ainsi que Aislinn éduqua Caïn dans le but de le protéger du monde extérieur, pour qu'il puisse y tenir une place désirée. Cette femme ne savait pas qu'elle donnait des armes au monstre que son fils allait devenir : c'est ainsi que l'on peut dire que « l'enfer est pavé de bonnes intentions »

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« Le fou est l'homme le plus heureux du monde : il imagine sa vie, et s'y plaît. » extrait du journal de caïn cavanaugh.

St-Mangouste, autrement nommé centre médical le plus reconnu du monde la sorcellerie. Selon Caïn, c'était un endroit des plus sinistres. Chaque surface était recouverte de blanc, une teinte si neutre qu'elle n'arrangeait pas l'idée qu'il se faisait de l'endroit. Aucune couleur, pas la moindre décoration pour embellir l'endroit. Il ne s'étonnait pas que des hommes puissent devenir fou, en ce lieu. Tout y était terne, et la vie n'avait pas de goût. Il détestait venir ici, lorsque sa mère lui demandait de patienter dans le couloir, le temps qu'elle termine son travail. Cela serait l'affaire de cinq minutes, lui avait-elle dit avec un sourire charmant. Le résultat était tout autre puisque cela faisait près d'une heure et demi qu'il attendait dans le couloir, sa patience s'effilochant au fur et à mesure que les secondes défilaient. Certes, il avait eu l'esprit de prendre une occupation avec lui ce jour-là, néanmoins il n'arrivait pas à se concentrer suffisamment sur sa lecture : il lui semblait lire la même ligne depuis qu'il avait ouvert l'ouvrage, et plus il s'efforçait de relire sa page, plus les mots perdaient leurs sens. Ce ne fut que lorsqu'une porte en face de lui s'ouvrit, qu'il releva la tête et ses prunelles électrique se posèrent sur une femme d'une beauté inouïe : Aislinn Cavanaugh. Il se leva de sa chaise et reposa son ouvrage sur celle-ci, avant d'adopter une posture suintant la politesse en réunissant ses mains derrière son dos et en conservant ce dernier bien droit.

Pourquoi une mine aussi sérieuse, Caïn ? demanda Aislinn avec un sourire doux.

Caïn resta taciturne face à sa question et se contenta de poser sur elle un regard d'un bleu ciel ombrageux. Pourquoi une mine si sérieuse ? Peut-être parce qu'il se trouvait dans un hôpital, pour rendre visite à un homme qu'il ne connaissait pas, et qui ne l'identifiait pas en retour, le jour de son anniversaire. C'était peut-être égoïste de sa part, mais aujourd'hui il aurait désiré sortir dans les rues de Dublin, comme sa mère le lui avait promis. Et comme toujours, lorsqu'il n'obtenait pas ce qu'il désirait, il préférait se taire plutôt que d'exprimer son mécontentement. Il n'avait que huit ans, il n'avait aucune envie de perdre son temps dans des lieux aussi accablant que celui-ci.

Bon, murmura-t-elle enfin, une ride traduisant sa déception se dessinant au coin de ses lèvres. Tu peux entrer : je te laisse dix minutes avec lui, tu seras sage, n'est-ce pas ?
Bien sûr, répondit-il en retenant le ton railleur qui avait faillit dépasser ses lèvres.

D'un geste, elle l'invita à entrer et lorsque ce fut chose faîte, elle referma la porte à sa suite. La pièce était grande, et n'échappait pas à la description qu'il se faisait de l'institut. À présent, il se sentait soudainement petit, presque insignifiant. Un homme était assis à une table, au centre et Caïn n'eut aucun mal à reconnaître les traits tant détestés de son paternel. Le silence qui régnait sur la salle se fit plus lourd encore, et Caïn aurait donné cher pour pouvoir soit trouver quelque chose à dire pour le briser, soit s'échapper tout de suite. Il déglutit difficilement avant de s'avancer d'un pas peu assuré vers la chaise inoccupée, pour s'asseoir face à lui. Alors que Caïn croisait le regard de son père, il fut presque étonné d'y découvrir une lucidité qui ne lui était pas coutumière. Habituellement, ils restaient dix minutes à se contempler dans le blanc de leurs yeux identique, et rien de plus. Quel ne fut donc pas son étonnement, lorsqu'il vit les lèvres de son père se rehausser d'un sourire que Caïn ne lui connaissait pas.

Bonjour Caïn, dit-il d'une voix tranquille.
Bonjour, répondit abruptement le concerné, marquant l'ouverture d'une éventuelle conversation, la première depuis sa naissance.

Comment en étaient-ils arrivés là ? Honnêtement, cela faisait si longtemps qu'ils se trouvaient dans une situation similaire que la raison lui importait peu désormais. Au plus loin qu'il puisse se souvenir, son père avait toujours été installé dans les locaux psychiatrique de st-mangouste. Des fois il se souvenait de lui, et son visage s'éclairait, mais il ne lui avait jamais réellement adressé la parole comme il le faisait ce jour-ci. Et même s'il tentait vainement de le dissimuler, cette surprise inattendue le désarmait plus qu'elle ne le mettait à l'aise.

Tu as grandis ... ajouta-t-il, un brin affectueux.

Caïn sentie une haine injuste à l'encontre de son paternel, se faufiler dans ses veines. Bien sûr qu'il avait grandit, et s'il avait été moins stupide, peut-être s'en serait-il aperçu plus tôt. C'était peut-être idiot de lui en vouloir d'être victime d'un état dans il n'était pas responsable, néanmoins c'était plus fort que lui, et cela le rongeait. Il garda sa pensée pour lui même alors qu'extérieurement, il devait donner l'air d'un petit garçon passif. Ce jour, Caïn se révéla un enfant bien ingrat car il ne saisit pas la chance qui lui était offerte. La seule depuis des années. Et peut-être que pour le punir, Dieu ou n'importe qu'elle autre entité divine, lui retira cette chance à peine fut-elle présentée. Le sourire de son père s'effaça soudainement et son regard se fit vide : Caïn n'eut aucun doute sur ce qui se produisait. Victime d'un sort d'oubliette des années plus tôt, il peinait à se souvenir de son propre prénom. À cet instant, le paternel faisait ce qu'il savait faire de mieux : oublier.

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« Du plus loin où remonte mes souvenirs, je ne suis me suis jamais senti comme les autres, et cette disparité ne m'inspirais rien. Rien, si ce n'est une douleur familière et pourtant indésirable. Le jour où mes parents ont cessé d'être dans mon existence, ils ont abandonné derrière eux, un chef-d'oeuvre à jamais inachevé ; mon identité. » extrait du journal de caïn cavanaugh.

L'acte le plus désespéré qu'un être humain peut accomplir n'est autre que le suicide. S'ôter soi-même la vie en espérant une meilleure destinée, ou pour tout simplement mettre un terme au chaos qui envahis une personne. Du haut de ses onze ans, ce concept échappait totalement à Caïn qui ne retenait simplement l'égoïsme de sa mère lorsque celle-ci avait mis fin à ses jours. Et cela, à cause de se père tant détesté qui même après sa mort, était parvenu à lui arracher un bien précieux. Une personne que Caïn possédait, et dont il n'avait pas réalisé l'attachement qui le reliait à elle, du moins pas jusqu'à l'avoir perdu. Amer, le jeune Cavanaugh reposa la photographie représentant sa maternelle, un sourire accroché aux lèvres. Il l'avait rarement vu si radieuse et c'est sûrement pour cela qu'il l'avait pris en photo, autrefois. Pour en garder un souvenir bien précis. Le coeur lourd, il déposa ses affaires sur son lit et s'y assit. L'Orphelinat : un lieu où l'on plaçait les enfants orphelins, aurait définit un dictionnaire. Pour Caïn, c'était plutôt un lieu où l'on stockait les déchets de la société enfantine, ceux dont personne ne désirait la présence. Le monde avait assez de générosité pour fournir un toit, néanmoins il aurait été trop demandé d'avoir des parents, à la place. Peu importe, il ne désirait pas de nouveaux parents, les siens l'avait suffisamment déçu, il n'avait aucune envie que d'autre reprennent cette tâche si aisée. Il défit sa valise, acceptant que cette chambre serait la sienne pour les sept années à venir.

La semaine n'était pas complètement achevée lorsque les plans du jeune Cavanaugh évoluèrent dans une autre direction. Son oncle Hoyt était arrivé d'Irlande lui avait-on dit, suite au décès de sa soeur cadette. Caïn ne l'avait jamais vu de toute sa vie et peut-être ne désirait-il pas avoir affaire à lui. Il n'appréciaient guère les surprises et se retrouver confronter à un étranger aux bonnes intentions le laissait de marbre. Il ne voulait pas perdre son temps. Néanmoins, ce n'était pas comme s'il avait mieux à faire ici. Au réfectoire, l'irlandais se fondit dans la masse d'orphelins pour prendre un plateau - à cet instant, il était autant semblable aux autres, qu'il en restait différent - et prit une assiette généreusement remplie avant de s'asseoir à sa table, seul. Cela ne le fit souffrir d'aucun trouble, ou alors il ne s'en préoccupa pas et commença à se régaler du ragoût - enfin, vider son assiette car le plat n'avait rien de délicieux. Il posa un regard condescendant sur ce qui l'entourait, observant scrupuleusement l'environnement dans lequel il se trouvait. Avec une moue méprisante, il mobilisa son attention sur son hôtesse, McFee, celle qui l'avait accueillit lorsqu'il était arrivé quatre jours plus tôt. Revenant à son assiette, Caïn aperçu un homme adossé à la chambranle de la porte du réfectoire, qui l'examinait, impassible. Le jeune garçon soutint un instant son regard, comme une pure provocation. Ce petit jeu ne dura pas longtemps cependant, car le surveillant en chef vint se placer à ses côtés, posant une main affectueuse dans son dos comme pour le ramener à la réalité.

Et bien mon garçon, pourquoi ne restes-tu pas avec les autres ? demanda-t-il sur un ton affectueux.
Parce que je n'en ai aucune envie, répliqua Caïn, avec flegme.

Il reprit une bouchée de son plat, tranquillement tandis que son esprit revenait à McFee et la petite vengeance personnelle qu'il comptait avoir sur elle : ne l'avait-elle pas traité avec mépris, lui ? Avec un sourire, il reprit la conversation alors que son interlocuteur aurait pu penser qu'il en resterait là, lui qui était si peu bavard.

Madame McFee est très jolie, vous ne trouvez pas ?
Oui, je trouve aussi, répondit-il avec un sourire candide qui agrandit la satisfaction de Caïn.
Monsieur Davidson a vraiment beaucoup de chance, renchérit-il.

L'homme à ses côtés se figea brusquement aux propos qu'il venait d'énoncer, tandis que le jeune irlandais continuait de vider son assiette sans afficher une quelconque émotion si ce n'est le regret feint qu'il imitait à la perfection. Ainsi donc, il avait vu juste. Harper et McFee avait bel et bien une liaison. Il s'esclaffait intérieurement des pensées qui devait dès lors agiter le cerveau du jeune homme. Énoncé une fausse vérité pouvait être si facile, surtout lorsqu'il y avait quelqu'un pour gober celle-ci. Caïn savait d'avance qu'il croirait ses dires, pour la simple et bonne raison que son interlocuteur était stupide. Et le jeune Cavanaugh avait vite compris que les gens appartenant à cette « espèce », ont tendance à tenir pour vrai les vérités qu'ils désirent, mais aussi, ce qu'ils redoutent d'être vrai. Après avoir tapoté le dos de l'orphelin, le surveillant avait filé en direction de celle qui avait centré leur conversation, arrachant un sourire à Caïn. Celle-ci passerait un mauvais quart d'heure. Après tout, la vérité sort de la bouche des enfants, n'est-ce pas ?

C'était finement joué, commenta une voix masculine derrière lui, le faisant sortir de ses pensées.

Caïn releva un instant la tête et l'homme qui le dévisageait quelques instants plus tôt s'assit à la place à présent libre à son côté. Il ne répondit pas à cette remarque, taciturne il préféra boire un peu d'eau, sans pour autant quitter l'intrus des yeux.

Tu as un potentiel que je ne m'attendais pas à découvrir en venant ici, poursuivit-il ne s'offusquant pas de son silence. J'avais promis à tes parents que je ne m'approcherais pas de toi, néanmoins puisqu'ils ne sont plus de ce monde ... De toute manière les promesses sont scellées pour être brisées et je doute qu'on puisse exploiter tes capacités ici. Tu n'as rien à perdre en m'accompagnant, n'est-ce pas ?

Le regard du jeune Cavanaugh ne cilla pas, tandis qu'il attendait la suite, devinant que l'invité surprise qu'était son oncle était arrivé plus tôt que prévu.

M'autorises-tu à faire de toi, quelqu'un ?
Oui. répondit Caïn, et un sourire se dessina sur son visage angélique, scellant sa descente aux enfers.

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« Sartre à écrit un jour « l'enfer c'est les autres ». Je ne suis point d'accord avec lui. Pour moi l'enfer, c'est être seul, coupé des autres. » extrait du journal de caïn cavanaugh.

Caïn, comment tu me trouves ? Tu aimes ?

Le concerné ne leva pas les yeux vers la jeune femme, alors que ses yeux parcourait les lignes de l'oeuvre qu'il était en train de lire. Ce n'était pas que sa lecture était particulièrement captivante, c'est qu'il aimait agacer en se laissant désirer. Et qu'il n'aimait pas être interrompu. Il perçut le soupir qui s'extirpa des lèvres carmin de sa partenaire et un petit sourire s'esquissa sur son visage, alors qu'il refermait l'ouvrage d'un claquement sec en le déposant à son côté. Puis, il leva enfin ses prunelles électrique vers la demoiselle, et la détailla sans aucune pudeur des pieds à la tête, glissant sur ses formes délicates et remontant vers son visage angélique.

Pas vraiment ma jolie, je n'aime pas le rouge.
Oh ... La déception semblait amère.
Met la violette, cette teinte t'ira à ravir. reprit-il, avec un air joueur.

Il avait semé des désirs en elle, dont le principal consistait à lui plaire. Il était parfaitement conscient que la robe rouge était parfaite sur elle : cela réveillait d'ailleurs en lui, ses ardeurs masculines. Il s'amusait simplement avec elle, pour voir jusqu'où elle pouvait aller, ce qu'elle pouvait encaisser, pour entrer dans ses faveurs. C'était un loisir dont il ne se lassait pas : il faut dire que la manipulation est plus distrayante et bien plus palpitante que les autres distractions. C'était son hobby, comme pourrait l'être le quidditch pour un adolescent normalement constitué. Il l'observait alors qu'elle se dénudait et la pression aux tréfonds de son ventre s'accentua. Il était cependant suffisamment maître de lui-même pour contrôler ses envies, pour s'en servir au moment opportun. Alors qu'elle glissait son petit corps frêle dans le vêtement, Caïn intervint une nouvelle fois, la mine faussement soucieuse :

Finalement, je crois que tu vas mettre la bleu, c'est ma préférée.
Bien ... se plia-t-elle, avant de se débarrasser de celle qu'elle n'avait qu'à demi-vêtue.

Quittant son lit et s'approchant d'elle comme l'aurait fait un prédateur vers sa proie, il se plaça dans son dos, son souffle caressant la nuque de sa victime. Il vit sa peau se hérisser sous ce frôlement et bientôt, elle se laissait aller contre lui sans qu'il n'eut besoin de le lui demander. Déposant ses lèvres sur le doux épiderme du cou de la jeune femme, il s'autorisa à glisser ses mains le long de ses cuisses, alors que la tête de la donzelle se reposait sur son épaule. Il l'embrassa alors avec une tendresse qui ne lui était pas coutumière - et à elle non plus -. Alors qu'il allait l'amener vers le lit de cette piteuse chambre réservée à Pré-au-Lard, cette dernière pris des aises en se tenant face à lui et en capturant son visage entre ses mains.

Est-ce que tu m'aimes, Caïn ? requit-elle.

Reculant son visage du sien comme pour l'examiner dans son ensemble, Caïn fronça les sourcils, assez surpris par la question. Il étudia son visage emplit d'une innocence qu'il avait pris plaisir à mépriser, à détrôner ... Dégageant celui-ci des mèches blondes qui s'y était installées, il répondit d'une voix de velours, qui à elle seule, aurait pu faire perdre tout sens aux mots qu'il allait prononcer.

Avant de me rencontrer, tu étais quelqu'un de pure ... chaleureuse, naïve, soignée, talentueuse ... énoncer ses qualités fit sourire la demoiselle. J'ai détesté ton innocence, autant que j'ai pris plaisir à t'en défaire. Mettre à néant tes plus grands projets, ruiner tes fréquentations, ce fut jouissif. Mais, toi ma jolie, aussi belle et aussi longue fut la partie à tes côtés, je ne t'ai jamais aimé.

Et il ne l'aimerait sans doute jamais. Se serait-elle contentée de ses talents lubriques, elle en aurait bénéficié encore quelques temps. Mais à présent la partie venait de se terminer. Les dés avaient été jeté, et la demoiselle avait perdu, prédestinée à se contenter du rôle de la victime, du pauvre agneau dévoré par le loup noir. Avec un sourire, il prit sa veste et quitta la chambre, fermant celle-ci sur une vie complètement mise en échec. Avait-il des scrupules à ce qu'il venait de faire ? Non. Parce que lui savait les choses qui échappaient à la plupart du monde, sur l'amour qui fait tant rêver : aimer c'est détruire, et se laisser aimer, c'est courir à sa propre destruction.

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« La domination est une notion de la nature elle-même. Le fort écrase le faible et le faible admire la puissance du fort. La réaction commune à tous est de désirer ce lier au fort, tout en dénigrant le faible. » extrait du journal de caïn cavanaugh.

L'anniversaire marquant son entrée dans le monde adulte était attendu de tous. Particulièrement de son oncle qui avait décidé d'organiser une fête en l'honneur de son neveu qui lui s'en serait bien passé. Mais les apparences sont a entretenir, et il ne pouvait définitivement pas dire non à un coup de pouce à peine discret de son oncle pour se faire des relations au sein du ministère. Sa remise de diplôme avait eu lieu quelques semaines plus tôt et à présent, Hoyt semblait déterminer à terminer le travail qu'il avait accompli depuis tant d'année sur lui. Devenir quelqu'un, cela sonnait comme une tâche d'une simplicité enfantine. Dans un sens, qu'est-ce que cela signifie, devenir quelqu'un ? N'était-il pas déjà une personne à part entière ? Les mots sont parfois bien traître. Néanmoins, il était à présent le digne héritier de la famille Cavanaugh qui même n'ayant pas le sang-pur, était très réputée dans le monde des sorciers. Il se devait de faire reluire le blason de sa famille comme il le devait : pour retirer les tâches que ses parents y avait placé, peut-être. Il passa une veste par-dessus sa chemise et ordonna sa chevelure de jais. Aurait-il pu arriver en débrailler que le résultat aurait été le même : il y avait chez lui quelque chose d'indescriptible, que l'on ne pouvait pourtant pas ignorer. Sa prestance princière n'était pas négligeable et bien qu'il était d'une politesse exquise maîtrisant la langue comme il maîtrise un esprit, il est difficile de se sentir complètement à son aise lorsqu'il porte une attention trop soutenue à une personne.

Tu sais ce que ta mère aimait ? demanda une voix dans son dos.

Il se retourna, surpris. Ayant eu l'audace de penser que personne n'entrerait dans sa chambre sans craindre son courroux, il n'avait pas verrouillé la porte de celle-ci et une femme se trouvait à présent près de lui, un sourire tendre aux lèvres. Caïn n'eut aucun mal, malgré l'oeuvre du temps, à reconnaître la nourrice qui avait pris soin de lui, lorsqu'il n'était pas encore capable de s'occuper de lui tout seul.

Non, répondit-il, dans un souffle.

La question l'avait quelque peu pris au dépourvu, même s'il intériorisait ce trouble. Il n'était même pas sûr d'avoir connu sa mère : qu'aimait-elle ? que détestait-elle ? quelles étaient ses idées ? Caïn en fils indigne, aurait bien été incapable de répondre à cette suite d'interrogations. Et peut-être au fond, cela l'importait peu, puisque le noyau de ces questions, n'était plus de ce monde. Ou peut-être qu'il s'efforçait de se persuader qu'à présent, cela n'avait plus vraiment d'intérêt.

Toi, répondit Sheana en souriant. Elle t'aimait toi, par-dessus tout. Et je crois que d'où elle est, Aislinn est fière de l'homme que tu es devenu. C'est pourquoi je t'amène ceci, ajouta-t-elle en lui présentant un petit écrin de velours sombre. C'est un objet de famille qu'elle détient de ton grand-père. Je l'ai conservé, dans l'espoir de te l'offrir en ce jour.

La situation était lourdement solennel et laissait un goût d'amertume sur la langue du jeune Cavanaugh. Son expression restait impassible, néanmoins le présent le touchait plus qu'il n'aurait pu l'avouer, comme une dernière caresse maternelle à laquelle il avait échappé quelques années plus tôt. Avec délicatesse, il ouvrit l'écrin et découvrit une bague aux armoiries familiale, ornée d'une pierre précieuse d'un bleu aussi profond que ses yeux. Le coeur serré, il en extirpa le bijoux et le contempla alors qu'inconsciemment ses yeux s'embuaient de larmes qu'il n'avait jamais connus. La nostalgie, la douleur ... Le manque. Tout cela se réunissait en un nœud qui se formait dans sa gorge. Il glissa son bien à son doigt et levant les yeux vers la jeune femme, dit simplement ;

Merci ...
De rien. Je suis heureuse que cela te fasse plaisir et d'y voir des larmes comme celles-ci. Cela prouve que malgré tes airs froid, il y a bel et bien un coeur qui bat là-dessous.
Cela sera notre petit secret, répliqua-t-il doucement.
Je l'emporterais dans la tombe, répondit-elle malicieusement.

Et ses mots résonnèrent comme une promesse.

Dans notre existence, tout à un début et une fin, un contraire, pour que la balance est deux mesures. Le principe de la vie est qu'elle est marquée par une fin inéluctable : la mort. C'est pourquoi je vivrais la mienne en survolant toutes les autres limites, en contournant les vôtres, et en bouleversant votre petit monde. Il n'y a rien qui me résistera car ce que je désire m'importe plus que tout le reste, et c'est ainsi que mon monde tourne. Que je désire votre plaisir ou votre souffrance, j'obtiendrais un résultat à la hauteur de mes ardeurs excessives. Vous faire vivre un enfer sera pour moi le plus artificiel des paradis, et le plus goûteux des délices sera d'observer de haut, votre déchéance. À présent, vous n'avez plus qu'à la fermer, et être mes victimes.

MON DIEUUUUUUUUU
GASPARD Caïn • « and the evil has an angel face » 445148

Bienvenue à toi et si tu as besoin n'hésite pas

Merci belle blonde Caïn • « and the evil has an angel face » 87881

Biiienvenue !! Caïn • « and the evil has an angel face » 81441

GASPARD

Caïn • « and the evil has an angel face » 469549

Tu serais pas gay par hasard..
*ELIAS SORT DE SE CORPS*
Caïn • « and the evil has an angel face » 379652

bienvenue et bon courage (L)

Arretes d'essayer de rentre tout le monde gay sinon je te donne un coup de marteau tu vas voir! grrr

Sinoooon bienvenuuuuuue hug

Gaspard

Caïn • « and the evil has an angel face » 819337

ta citation Caïn • « and the evil has an angel face » 81441

Sexe intentions Caïn • « and the evil has an angel face » 81441

Bienvenue

Caïn • « and the evil has an angel face » 33844

ooooh gaspard !
bienvenue !

Billie J.Sigway a écrit:: Arretes d'essayer de rentre tout le monde gay sinon je te donne un coup de marteau tu vas voir!

Sinoooon bienvenuuuuuue

EH!! Parlant de coup de marteau, il a un gif marteau sur PRD et j'ai trop commenté que c'était pour toi xD
C'est pas ma faute s'ils deviennent gay, j'ai un charme irrésistible xD

Merci à vous tous Caïn • « and the evil has an angel face » 395712

Oui Nemesis Caïn • « and the evil has an angel face » 81441

j'adore ce film Rolling Eyes

MDRR je sens que je vais mettre un point d'honneur à rester gay ...

edit

Voilà que Celimus me perturbe déjà xD à rester hétéro j'voulais dire Rolling Eyes

Mon marteau est une légende
J'ai quand même dressé Amadeus à coup de marteau hein Caïn • « and the evil has an angel face » 379652

Celimus, tu sors de là, si Caïn devient gay, ça sera l'apocalypse chez les filles! ( noooon j'exagère juste un peu)

Mais pourquoi? Il est très bien mon Celimus Shocked

Et c'est Elias qui veut que tu deviennes gay^^

Billou, tu devrais le mettre ce gif marteau, il est trop bien xD

Passes le code, je peux négocier cela xD

Bon je te resouhaite un rebienvenue, et j'arrete de poster, il ne faut pas que je me remette à flooder Smile

Ne t'inquiète pas Billie, Caïn aime trop les femmes pour passer aux hommes -> d'ailleurs en parlant de marteau, le sien aussi est une légende (: * BAFF *
Merci encore une foiis Caïn • « and the evil has an angel face » 469549

Gaspard

Ton prénomj'adore, j'étudie Caïn de Byron en cours, ce me rappelle des souvenirs xD

Bienvenue et bon courage pour ta fiche

Merci Timothy (: Caïn • « and the evil has an angel face » 432337

first Log-in : 17/07/2010 parchemins : 2991

Bienvenue (:

Merci Reed

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche Caïn • « and the evil has an angel face » 469549

first Log-in : 10/10/2010 parchemins : 1994

Caïn Cavanaugh a écrit:: Ne t'inquiète pas Billie, Caïn aime trop les femmes pour passer aux hommes -> d'ailleurs en parlant de marteau, le sien aussi est une légende (: * BAFF *

j'hallucine sur ce que je viens de lire, donc je tombe dans les pommes -voir smiley ci-contre Caïn • « and the evil has an angel face » 200463

bon ok, ça me trop fait rire, j'avoue Caïn • « and the evil has an angel face » 194573

en tout cas bienvenu sur SH et super choix d'avatar Caïn • « and the evil has an angel face » 819337

Ça sera pas la dernière fois que tu tombes dans les pommes face à mes conneries x3 vu le nombre que je peux en débiter à la minute -> x3

Merci à vous deux

p.i

j'adore ta citation maddie Rolling Eyes

Welcome

Merci (:

OMG Garspard, mon futur mariii !!! Caïn • « and the evil has an angel face » 81441

(Le premier qui le touche j'en fais du pâté pour chat.. Caïn • « and the evil has an angel face » 79956

xD)
Bref, bienvenue à toi ô bel inconnu ! Caïn • « and the evil has an angel face » 469549

Tu me réserveras un petit lien juste pour moi ? Caïn • « and the evil has an angel face » 432337