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« y a comme une étincelle... »

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Madeline B. Rookwood
Madeline B. Rookwood


Je suis la préfète en chef, la reine des reines.

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MessageSujet: « y a comme une étincelle... »   « y a comme une étincelle... » EmptyDim 17 Avr - 17:30


si la cour aime les procès qu'on bâcle c'est que la sentence nous remplit de joie
THYA & CELIMUS & MADDIE




    En ce vendredi soir, la plupart des élèves de l'école avait le nez plongé dans les bouquins. La salle commune des rouges et ors était si calme que le silence en était presque assourdissant. Assise à l'envers sur un fauteuil, les jambes tendues contre le dossier formant un angle droit parfait avec mon buste, a tête dans le vide et les yeux fermés, je récitais la listes des ingrédients entrant dans la composition de la potion du véritaserum. Cette potion était particulièrement délicate et je ne devais pas faire la moindre erreur. Il y a un mois, lorsque nous l'avions préparé pour la première fois, une élève avait tourné la mixture un peu trop vite et son chaudron avait explosé, et avait brûlé sa robe ainsi qu'une bonne partie de ses cheveux qu'elle avait stupidement oublié d'attacher. Il était tout simplement hors de question que ce genre de choses m'arrive à moi. J'étais une élève particulièrement assidue, je ne tolérais pas l'échec, ce qui faisait de moi une excellente sorcière. Ce petit plus participait à ma réputation d'élève modèle, préfète parfaite sous tous les angles et demoiselle accomplit. Je me devais d'entretenir cette image, alors mes excursions dans la forêt interdite, dans le château la nuit ou mes blagues débiles devaient être particulièrement discrète. Heureusement pour moi, je savais m'entourer. Peu à peu, la salle commune se vida, les élèves prenant bien soin de dormir un maximum Les examens approchait un peu trop vite au gout de tous, et nous devions être prêt. Les crises de nerfs avaient déjà commencé, sans parler des sanglots entre deux cours. Les élèves qui devaient passé des examens à la fin de l'année comme les BUSE ou les ASPIC étaient dans un tel état de nerfs qu'il valait mieux se tenir à distance pendant un moment. C'est vrai qu'aujourd'hui, la situation me faisait sourire. Mais il a un peu moins d'un an, c'était mon tour de passer les ASPIC. J'avais collé les trois quarts des élèves de Gryffondor car ils respiraient trop fort, j'avais fondu en larme pendant le cours de sortilège alors que j'excellais dans cette matière, et j'avais -copieusement- insulté tous ceux qui avaient tenté de me calmer. On avait dû m'administrer un calmant presque de force, j'avais été prise de panique et autre délire nocturne. Mais j'avais réussi mes ASPIC avec brio, et heureusement d'ailleurs. Les élèves qui avaient été témoins de ces scènes en riaient encore parfois. Pas moi. J'avais fini par trouver un moyen d'évacuer mon stress. Thya. Thya la dégénérée, l'hystérique, capricieuse, l'insupportable garce que j'adorais tant. La salle commune était désormais entièrement vide. Je me redressais et clignais des yeux pour chasser mes vertiges dû au sang qui m'était monté à la tête.

    J'avais d'ailleurs une séance, ce soir, avec Thya et Celimus, dans une salle de classe inutilisée du cinquième étage. L'heure du coure feu était passé depuis longtemps, et je n'avais pas de ronde à faire ce soir. Heureusement. J'étais plutôt fatiguée, et mon remontant se trouverait dans cette salle. Je me glissais seule hors de la salle commune. Pour plus de discrétion, nous nous rendions séparément au point de rendez-vous, ou alors seulement par deux. Nous aurions pu discute, rire, nous détendre dans la salle commune, mais il y avait toujours le risque que quelqu'un descende et vienne nous déranger. Ou que nous dérangions les autres dans leur sommeil réparateur. Dans la nuit, le château sombre, je brillais un peu trop fort.Comme une tâche en fait. Mon t-shirt blanc reflétait toute la lueur de ma baguette dont j'avais pris soin d'allumer l'extrémité. Je gagnais sur la pointe de mes ballerines rouges le cinquième étage, m'arrêtant à chaque angle pour être sur d'être bien seule. *tu es complètement frappé ma pauvre fille* me dit cette voix moqueuse dans ma tête. Je m'engageais dans le couloir et comptais les portes. Une, deux trois, j'ouvrais la quatrième porte à ma gauche. C'était une salle de classe vide, qui servait pour divers cours qui n'avaient pas besoin de matériels spéciales. Je refermais la porte derrière moi et la verrouillais à l'aide d'un sort, que je ne lèverais qui si j'obtenais le mot de passe adéquat -en l'occurrence un toc-toc secret un peu nase. A la lueur, un peu plus puissante qu'auparavant, de ma baguette, j'observais la salle. De bureaux, des chaises, une estrade, le bureau professoral... une salle de classe comme une autre. Au tableau, une phrase était écrite à la craie blanche. "SCRIBITUR AD NARRANDUM, NON AD PROBANDUM" Je m'approchais un peu plus et m'appuyais contre un bureau. J'avais pris soin, durant toutes ces années, de me documenter sur le plus de choses possibles. J'avais donc des connaissances en latin. Rudimentaire, certes, mais qui, avec un brin de logique et une bonne connaissance des proverbe, devrait me permettre de traduire la locution, et puisque mes amis avaient du retard... Je répétais plusieurs fois la phrase à voix basse quand j'en compris enfin le sens. « On écrit l'histoire pour raconter, non pour prouver... » dis-je en réfléchissant à voix haute. L'un des nombreux préceptes de Quintiliens. Le dernier cours de cette salle avait donc été histoire de la magie. Whou... On faisait difficilement plus barbant. J'entendis des pas dans le couloir, malgré la porte scellé. Qui que ce soit, il ne brillait pas par sa discrétion. Je m'avançais près de la porte, pour mieux entendre où s'arrêtaient les pas. Devant la porte. Je détournais ma baguette pour éviter de laisser voir la lumière par l'interstice.
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MessageSujet: Re: « y a comme une étincelle... »   « y a comme une étincelle... » EmptyDim 17 Avr - 19:12


« y a comme une étincelle... » 14941827 « y a comme une étincelle... » 22538403 « y a comme une étincelle... » 46051420


Je rapprochais l'étincelle de ma baguette, formée à son bout, de la page du livre moldu que j'avais emprunté - sans ne vraiment lui en demander la permission - à ma voisine de chambre. Cette dernière dormait paisiblement, et ça avait le don de m'énerver passablement. En effet, j'avais prévu de rester éveillée un moment pour me rendre au lieu que l'on avait choisi pour nous retrouver au calme, Maddie, Celimus et moi-même. Mais cette jeune idiote m'avait tanné d'éteindre les lumières pour qu'elle puisse s'offrir un somme qu'elle jugeait comme mérité. Résultat, j'en étais réduite à lire son tissu de conneries à la simple lueur de ma baguette. Je lui aurais tapé une de ces saintes crises dont j'avais le secret si je n'avais su que j'allais enfin pouvoir rire et me détendre dans quelques temps dès que j'aurais retrouvé mes deux amis gryffondor. La salle commune ne semblant pas un lieu approprié à notre parlote du soir, nous avions décidé de nous donner rendez-vous dans une salle vide qui ne servait que très peu. Il était alors grand temps de me mettre en route, mon chemin vers la salle serait plus long qu'en plein jour puisque je devrais évidemment faire en sorte que l'on ne m'aperçoit pas dans les couloirs en pleine nuit. J'enfilais une veste et sortais de la salle commune des lions. La sombre atmosphère qui s'épaississait au dehors ne m'offrit aucun frisson de peur, j'en avais à présent l'habitude, mes sorties nocturnes se faisant de plus en plus fréquentes avec mon ancienneté à Poudlard. Il régnait dans le château un saint silence et aucun pas ne venait se joindre aux miens. Bientôt, j'atteignais la porte de la fameuse salle. Un petit tour dans ma mémoire sous l'emprise de la fatigue, et je réussissais à me souvenir du stupide mot de passe que nous avions mis en place. Mon poing frappa une fois contre le bois. Je comptais deux secondes en silence avant d'en frapper deux autres. Un léger cliquetis du verrou se fit entendre et je pénétrais dans la salle, trouvant une Madeline aux aguets juste devant moi. Seule la lumière de nos deux baguettes éclairait la pièce. Elle referma la porte d'un moulinet de poignée. Enfin, je m'autorisais à parler. « C'est que tu es là bien tôt, miss ! Quoique cela ne m'étonne pas toi. » J'esquissais un clin d'œil. « Tu aurais eut bien trop peur que je ne réussisse pas ce fichu sort pour verrouiller la salle. Sort que tu as pris plusieurs heures à m'apprendre, jusqu'à ce que ce soit parfaitement exécuté, soit dit en passant. » Et cela n'était que la stricte vérité. La petite réputation de bonne soeur de ma compère ne devait pas être, à son goût, en taché d'une retenue parce que nous aurions été pris dans les couloirs après cet agaçant coup de feu. Elle s'était donc appliquée à m'apprendre un sortilège de verrou que je connaissais déjà et s'était assuré pendant plusieurs temps que je savais absolument bien le manier. Je ne m'en formalisais pas, cela me permettait seulement de rire intérieurement des manières stressée de mon amie.


Dernière édition par Thya C. Whylder le Mar 19 Avr - 18:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « y a comme une étincelle... »   « y a comme une étincelle... » EmptyMar 19 Avr - 1:06

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il y a comme une étincelle


« Une île est par définition fragile, nomade. Tout le monde a peur qu'elle se dissolve à un moment donné ou parte à la dérive. » Je me sentais exactement comme une île en ce moment. J’étais à la dérive entre deux mondes, deux univers que je chevauchais. J’avais peur de perdre le premier, et j’avais davantage peur de m’attacher au second. Lorsque j’avais quitté Salem, c’est comme si on avait demandé à un navire de rester sur place alors qu’on lui retirait son ancre. Tout comme l’absence d’ancre de ce bateau, mon esprit n’avait plus la moindre attache avec ce que devait être ma vie.

Depuis deux semaines je n’étais plus vraiment moi. Le pire dans tout ça est que je m’en suis rendu compte, mais je ne n’arrivais pas à faire quoi que ce soit pour y remédier. J’étais devenu assez immonde. J’avais pas la langue dans ma poche, ce qui ne me ressemblait pas pour le moins du monde. J’avais toujours été quelqu’un de réfléchit. J’étais de ceux qui adoptaient le principe de tourner sa langue dix fois avant de parler. Dès que j’avais mis les pieds dans cette école, il semblerait que j’aie dit adieu à ce beau principe que je m’étais toujours efforcé de respecter. Premièrement, j’avais déclenché une vraie guerre dans la salle commune des gryffondor le soir de mon arrivé. Moi qui m’était promis de garder pour moi ma position politique, question de ne pas causer d’émoi dans cette maison que l’on qualifiait de « révolutionnaire ». J’avais entendu dire qu’il n’y avait que très peu de conservateurs parmi les lions, et il ne fallut pas longtemps pour que je me rende compte que cette affirmation était vraie. Le reste de la semaine ne c’était pas arrangé. Je m’étais mis encore plus d’élèves à dos et il n’avait pas fallut longtemps pour que toute l’école soit au courant du fait que ma famille souhaitait retrouver son titre de sang pure. Résultat, beaucoup se moquait. Pour moi, c’était une expérience tout à fait nouvelle que d’être ainsi victime de moqueries. À Salem, j’avais toujours été le roi. Tout le monde m’aimait, les enseignants m’adoraient. Il n’était pas évident de tenter de retrouver cette position dans l’échelle social. Heureusement, j’avais eu la chance de rencontrer deux jeunes femmes de ma maison. Très vite nous nous somment entendu Maddie et moi. Cette dernière de sang pure était le modèle parfait de la petite écolière, celle à qui l’on avait confiance. Exactement ce que j’étais avant de quitter mon académie tant appréciée. Pour ce qui est de Thya, notre relation était, disons le, plus électrique. Nous avions de nombreuses divergences d’opinions ce qui causait des débats endiablés. Toutefois, je l’aimais beaucoup et elle semblait m’apprécier en retour. J’avais eu de la chance de les rencontrer, elles comblaient une partie du vide qui m’étreignait le cœur.

Tout en réfléchissant, mes pieds me menèrent dans la salle vide où, avec les filles, nous nous étions donné rendez-vous. Jugeant que ce n’était pas judicieux de notre part de discuter dans la salle commune, j’avais adhéré au plan de Maddie. Bien entendu, il avait fallut qu’elle m’explique comment me rendre. Par chance, j’avais un incroyable sens de l’orientation et une éponge à la place du cerveau ce qui m’avait permis de retrouver mon chemin dans le moindre effort.
M’arrêtant devant une porte, je fis le mot de passe permettant de neutraliser le sortilège. Lorsque j’entendis la serrure lâcher, je tournai la poignée. La voix de Thya se faufila dans mes mèches rebelles pour atteindre mon oreille.

« …jusqu'à ce que ce soit parfaitement exécuté, soit dit en passant. »

De quoi pouvaient-elles bien parler? Haussant les épaules, j’entrai dans la salle refermant soigneusement la porte derrière moi. Je m’assurai qu’elle était bien verrouillée, puis fit quelques pas en direction des filles ne perdant pas le moindre détail de l’endroit où nous nous trouvions. Sur le tableau on pouvait lire : "SCRIBITUR AD NARRANDUM, NON AD PROBANDUM". Je souris à cette citation célèbre de Norbert Dragonneau. La salle avait certainement servie pour un cours d’histoire de la magie. J’aimais beaucoup cette matière…




689 mots
désolé, c'est vraiment nul... Je ne suis pas habituer à jouer avec Celimus, c'est mon premier sujet ^^


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Madeline B. Rookwood
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MessageSujet: Re: « y a comme une étincelle... »   « y a comme une étincelle... » EmptyMar 19 Avr - 16:51


    J'attendais avec une certaine appréhension, derrière la porte, mais en entendant un léger coup, puis une autre, je parvins enfin à mieux respirer. D'un coup de poignet, je levais le sort temporairement et laisser entrer Thya. La folle pénétra dans la salle en me jetant un regard amusé auquel je répondis par un haussement de sourcil et un sourire en coin. Je jetais à nouveau le sortilège sans vraiment y prêtait attention, machinalement. Au fil des années, j'avais finit par lancer les sorts machinalement, je maitrisait parfaitement la technique comme la théorie, c'était pour moi aussi naturelle que de respirer, je n'avais pas besoin de penser à ce que je faisais. Il en était de même pour la plupart des sorcier en fait. A force d'être baigné dans la magie, on finissait par oublier tout le reste, et ces gestes devenaient des automatismes, même pour les enfants venant de famille de moldus. «Tu aurais eut bien trop peur que je ne réussisse pas ce fichu sort pour verrouiller la salle. Sort que tu as pris plusieurs heures à m'apprendre, jusqu'à ce que ce soit parfaitement exécuté, soit dit en passant. » Je me tournais vers elle et lui affiché une mine tout simplement indigné, les yeux écarquillé, la bouche entrouverte, l'air peiné. En faite elle n'avait pas tort. J'étais peut-être un peu névrosé et maniaque pour ce genre de chose. Mais je ne pouvais pas prendre le risque de compromettre ma réputation, elle était bien trop utile. J'étais la petite fille sage, l'ange de Poudlard. Et j'y tenais beaucoup. J'étais la fierté de mes parents. « Par Merlin j'ai l'impression d'être un tyran quand tu dis ce genre de chose ! » Je répondis à son clin d'œil en lui tirant la langue, énième preuve de mon infini sagesse et de ma maturité. « D'accord, d'accord, je suis peut être un tout petit peu nerveuse, mais quand même ! » lui dis-je d'un ton faussement blessé, j'en aurais presque la larme à l'oeil. Quelle comédienne tu fais Maddie. A nouveau, le toc-toc secret le plus génial -et le plus ringard- du millénaire se fit entendre. D'un mouvement sec du poignet, je levais le sort et la porte s'ouvrit sur Celimus, qui entra à son tour dans la salle de classe obscur.

    Il était étrange que des filles comme Thya et moi soyons devenu ami avec un jeune homme comme Celimus. Il avait beau ne pas être de sangs purs, il était persuadé que les nés moldus n'étaient rien de plus que de vagues abomination, des caricatures de sorcier. Le soir de son arrivé au château, il y à deux semaine, il avait créer un scandale monstrueux dans la salle commune, provoquant ainsi un bagarre qui avait bien faillit tourner au bain de sang. En tant que préfète, je lui avais clairement dis ce que je pensais de son attitude, j'avais même était plutôt dur. J'ai bien vu qu'il ne s'était pas attendu à cette réaction de ma part. J'étais une sang pur tolérante. Je respectais les sorciers, peut importe leur origine, tant qu'ils avaient le talent, l'ambition, l'honneur, et d'autres valeurs que j'appréciais. Mais j'étais particulièrement fière de mon rang. Les sangs purs étaient la magie à l'état pur, la magie originelle, il fallait la préserver, alors mes enfants seront des sangs purs, que j'élèverais selon la tradition. Je n'aurais jamais cru pouvoir, un jour, appréciais un jeune homme comme Celimus, et pourtant... La relation qu'il entretenait avec Thya était un peu plus explosive, mais je les tempérais en règle général. Je tournais mon regard vers le jeune homme et lui souris. « Son altesse est là, la soirée peut commencer. » lancais-je à la cantonade. Ce n'était pas spécialement une remarque méchante ou mesquine, non, simplement chargée d'ironie, ma spécialité. Simplement on voyait bien que Celimus ne comprenait pas vraiment où il était tombé, il se baladait parfois encore avec ce regard hautain et cette posture souveraine qu'il avait adopté le premier jour. Je le rappelais vite à l'ordre quand ce genre de chose arrivait. Ce n'était pas ainsi qu'il se ferait des amis à Poudlard, et encore moins à Gryffondor, où il avait déjà une sacrée réputation.

    693 mots

    hj ; mais nan c'est très bien, moi par contre j'arrive à rien, sorry --"

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MessageSujet: Re: « y a comme une étincelle... »   « y a comme une étincelle... » EmptyMar 19 Avr - 18:58


« y a comme une étincelle... » 14941827 « y a comme une étincelle... » 22538403 « y a comme une étincelle... » 46051420


«Tu aurais eut bien trop peur que je ne réussisse pas ce fichu sort pour verrouiller la salle. Sort que tu as pris plusieurs heures à m'apprendre, jusqu'à ce que ce soit parfaitement exécuté, soit dit en passant. »
Maddie afficha une de ces mines outrées qui m'amusaient tant. J'esquissais un sourire sous les propos qu'elle déblatérait avec un grand soupçon d'ironie dans la voix en m'envoyant des signaux grâce à un simple clin d'œil taquin. Je m'apprêtais à répondre à sa tirade au ton faussement offusqué lorsque j'entendis en mon dos les trois tocs espacés comme ceux qui j'avais frappé une minute plus tôt. Mon regard se détourna pour tomber sur l'apparition d'un Celimus silencieux dans l'encadrement de la porte. Il posa un pied dans la salle et s'engagea dans quelques pas toujours sans ne prononcer un mot. « Son altesse est là, la soirée peut commencer. » C'était évidemment Madeline qui s'était exclamé ainsi de son ton narquois, mes pauvres lèvres n'auraient supporté pareilles paroles, même en les sachant fausses. Car bien sûr, l'altesse ici, c'était moi, et personne d'autre soyons-en bien certains chacun et chacune. Ainsi persuadée de ma tirade personnelle et muette, je me jetais dans l'emplacement où se trouvait Celimus et le poussait copieusement vers sa gauche pour prendre une pose audacieuse. « Oui me voilà ! » Criais-je, un petit rire cristallin se raccrochant à mes dires. Nos relations avec le jeune Moore avaient toujours été plus qu'électriques. Malgré toute l'affection que je lui portais, son penchant anti-né-moldu me dérangeait vraiment, surtout qu'il s'appliquait à le crier sur tous les toits. Ces idées d'anéantissements sang-moldu me donnaient le goût amère que vous offre de véritables conneries. Et s'en étaient. Il coulera toujours dans nos veines le même sang propre à l'humain et qu'il ait quelques gouttes d'ascendance moldue n'y changerait rien. L'égalité ne venait ainsi par troubler mes pensées, car j'avais toujours pensé que certaines personnes devaient être plus valorisées que d'autre - dont moi, soyons honnêtes - mais le sang n'a évidemment rien à voir là dedans. Tout vient de la volonté qui nous raccroche à cette envie de reconnaissance et de célébrité. Et cette volonté, je l'avais, je l'avais plus que tout. Ma seule envie était d'être poussée dessous les lumières des projecteurs pour que chacun puisse observer mon teint et ma tenue parfaite. J'étais prête à tout pour y arriver ! Et j'étais déjà en train de toucher mon but du bout de l'ongle, j'étais alors persuadée qu'un jour je pourrais enfin l'attraper à pleine main et le serrer contre moi pour qu'il ne m'échappe plus jamais. Un sourire s'élargissait sur mes lèvres tandis que je sentais le regard de mes deux amis se poser sur moi et peut-être détailler ma posture comme je l'aime tant. '' A l'avenir, chacun aura son quart d'heure de célébrité mondiale.' Avait dit Andy Warhol, un réalisateur moldu connu du grand public non doté de magie. Mon quart d'heure à moi, je voulais qu'il dure toute une vie, et que je sois la seule à le posséder. Etait-ce vraiment trop demander ?

518 mots.

Hj ; j'ai l'air ridicule avec mes petits posts à côté des vôtres... x)
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