Enfance : Souvent, les histoires commencent par il était une fois et se terminent par ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Toutes les petites filles et femmes de ce monde rêvent un jour de rencontrer un prince charmant, épée à la hanche, sur un cheval blanc venant à leur rescousse. Les princesses n'existent malheureusement pas. La vie n'est faite que de chance et de malchance. Pile tu vis, face tu meurs. C'est la loi de la jungle. Toutes les histoires finissent de la même manière, on finit tous par tomber. Cela peut paraître un brin pessimiste, mais quand on vit ce que j'ai vécu c'est facile de comprendre ma philosophie. Cependant, pour que vous puissiez réellement saisir tout ce dont je vais parler, je vous dois quelques explications relatant mon parcours...c'est la moindre des choses je crois.

Ainsi donc, je suis née il y a de ça 19 ans, un 6 décembre à Liverpool. D'un côté il y avait ma mère, Milicent Rickman. De l'autre côté il y avait mon père, dans le coin bleu, Craig Eckhart. Du moins, c'est ce que ma mère m'a dit et c'est ce qui est écrit sur mon certificat de naissance. Bon, vous savez comment fonctionnent les jeunes. Ils font la fête, boivent jusqu'à pas d'heure (jusqu'à plus de conscience aussi, mais on va faire comme si je n'avais rien dit ) et de temps en temps, ils ramènent de la visite à la maison. Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin n'est-ce pas ? Cependant, vous devez penser que le comportement que j'ai décrit est celui d'un jeune d'aujourd'hui, le mien peut-être, mais ce n'est pas le cas. C'est celui de mes parents. Vous commencez à me voir venir n'est-ce pas. Je suis une enfant sortant directement d'un « One Night Stand ». En tout cas, mes parents voulaient que ce le soit, mais, à cause de moi, ça a duré un peu plus longtemps. Disons que mon cher père n'a pas du tout été heureux de la nouvelle de ma venue. J'ai eu de la chance dès ma naissance. Mais bon, le vent tourne à ce qu'on dit. Si c'est vrai, je peux pas vraiment le certifier.

Bref, mes parents ont vécu ensemble durant deux ans, il se sont endurés en fait je dois le préciser. Je ne me souviens plus vraiment de ces deux années-là, mais j'en ai retenu une chose. Ma mère m'a dit et je cite: « Ton salaud de père est parti en me laissant les factures à payer et j'ai plus un rond.» Bref, nous avons quitté notre petit appartement pour un appartement plus petit, miteux et mal isolé. Je dis ça parce qu'on pouvait entendre les voisins un peu trop facilement selon moi. Je vous passe les détails, à vous d'utiliser votre imagination. Mais bon, ma très chère et dévoués mère travaillait dans un petit resto au salaire minimum. Généralement elle travaillait durant la journée. Elle me faisait garder par une de ses amies quand elle allait travailler. J'écoutais la télévision toute la journée et je mangeais des céréales. Très lucratif pour une enfant de 3-4 ans. Mais bon, tout ça a changé de manière très radical pour moi. J'aimais ma mère, sincèrement. Quel enfant de cet âge là n'aime pas sa mère. Sérieusement, aucun gamin de 4 ans n'aime pas ses parents

Mais bon, je parlais comme une enfant normale, j'étais juste un peu maigrichonne, mais ce n'était pas trop grave. Je passais mes journées chez Karen, la mère de ma mère...ma grand-mère quoi. Je m'entendais bien avec elle et elle s'occupait de moi comme ses moyens le lui permettaient. Elle savait mieux que ma mère comment s'occuper de moi et c'était plutôt pratique que je passe le plus clair de mon temps chez elle. Je voyais très peu ma mère à cette époque-là. Cependant, je l'aimais quand même. Et je ne l'ai jamais vraiment vue beaucoup quand j'y pense bien. Le soir, elle sortait je ne sais pas où et me laissait seule à la maison. Elle prenait seulement soin de verrouiller la porte en sortant pour être certaine que je ne sorte pas ou que personne n'entre. C'était au moins ça. Cependant, tout à changé quand j'ai eu dix ans. Ça s'est passé quand j'étais à la récréation avec les autres gamins. Je me souviens encore exactement de ce qui s'est passé. Un gamin m'embêtait, Gary, et j'étais tellement en colère après lui, il voulait mon ballon et ne me lâchait pas, que sans savoir comment, il s'est retrouvé avec un ballon qui lui tapait dessus. Je n'ai compris que plus tard, bien plus tard, ce qui se passait. Cependant, une chose était certaine, les gamins croyaient tous que c'était moi qui contrôlait le ballon.

Le proviseur n'y comprenait rien. La seule chose que je sais, c'est que ma mère avait une colère noire contre moi, m'a dit que j'étais une espèce de folle et elle est partie pour travailler, comme elle le disait toujours. Il y a un soir, le lendemain, où elle-même n'est pas rentrée et elle n'est plus jamais rentrée à la maison. Puisque je passais le plus clair de mon temps chez ma grand-mère, c'est elle qui a eu ma garde. Elle m'a gardée et ne m'a jamais jugée, elle était bien la seule. Les gamins de l'école se sont mis à m'éviter, me regarder de travers ou bien à me lancer des insultes complètement débiles, mais pour une gamine de 10 ans, ces insultes faisaient de la peine. Heureusement, cet évènement est arrivé seulement 3 mois avant les grandes vacances et je n'ai eu qu'à endurer tout ça pendant cette courte période. Ça m'a tout de même changée un peu. Je suis restée seule avec ma grand-mère durant tout l'été, sans que nous revenions sur ce qui s'était passé ce fameux jour. Finalement, c'est au mois de juillet que j'ai reçu la fameuse lettre qui a changé ma vie.


Année Poudlard : Ainsi, j'ai reçu la fameuse lettre qui m'a dit que je pouvais aller étudier à Poudlard, une école de sorcellerie qui allait changer ma vie. Je me voyais déjà avec d'autres enfants comme moi qui allaient m'accepter, puisque j'étais comme eux. Malheureusement, je n'étais pas une vraie sorcière pur sang, j'étais sang de bourbe. Je revenais à lacase départ. Bon, je me sentais déjà plus dans mon élément et il faut dire que ce n'était pas la majorité des gamins qui en avaient contre les nés-moldus...heureusement. Je me suis fait des copines et j'ai étudié comme toute bonne élève. Je dois aussi mentionner que j'étais très sérieuse dans mes études. Cependant, il ne faut pas croire que je faisais passer mes études avant tout. Je travaillais bien, certes, mais je ne voulais pas me terrer comme une souris dans mes bouquins. J'ai fait mon lot de bêtises à travers mes années...surtout vers la fin. Bon, quand je parle de fin je parle surtout de ma cinquième à ma septième année. Je suis encore et toujours à Poudlard, mais je considère que je suis à l'université si je puis dire. Enfin bref, peu importe. J'ai eu beau faire des bêtises durant ces années, les professeurs m'aimaient bien et ont été plutôt conciliants avec moi. Je réussissais bien dans leur cours, je travaillais bien, je m'impliquais et je ne faisais pas exprès pour les énerver. J'étais une gamine qui se cherchait voilà tout. J'adorais les cours de sortilège et de défense contre les forces du mal. J'avais un peu plus de réticence pour les potions ainsi que la botanique. Chacun son truc n'est-ce pas ? Bref, après avoir réfléchis à mon futur, j'ai décidé de me diriger en justice magique. J'ai toujours prôné l'égalité entre toutes les races et ascendance et n'importe qui. Je veux me battre pour ça.

On peut encore dire que je me cherche toujours. Cependant, je sais un peu plus qui je suis et ce que je veux. La seule chose qui a changé depuis le début de mes études, c'est la vision des gens à mon sujet. Depuis peu, les nés-moldu sont plus que mal vus. Je n'ai jamais été autant en colère de ma vie. Je n'ai plus aucun droit dans cette école. Je ne peux plus rien faire et je vais être franche, j'ai honte de ces sorciers qui se croient tellement meilleur que nous, les nés-moldus. Nous avons une maison différente, une table différente, sommes contraint dans nos cours, dans nos lectures, dans nos agissements. Je pourrais comparer cela aux débuts de la shoah avant les massacres. Je ne peux croire que les sorciers soient rendus aussi stupides. J'ai été heureuse d'apprendre qu'il y avait une branche «révolutionnaire» si je puis dire, dans l'école. Il était clair que j'allais m'y impliquer. Je ne pouvais rester les bras croisés. Je ne veux pas vivre comme un être inférieur. C'est hors de question. Nous devons changer cela. Je voulais me battre pour l'égalité, eh bien maintenant je vais me battre pour la cause.

Votre famille : Je n'ai pas vraiment eu une famille modèle. Ma mère est, ou était, une junkie notoire. Je ne suis pas certaine du temps de verbe à utiliser, je ne la vois presque jamais. Ma grand-mère la tient loin de la maison, ne voulant plus la voir et moi non plus, par le fait même. Elle est déjà débarquée à l'improviste pour dire que nous étions de la merde et qu'elle voulait me reprendre avec elle, mais à part me perturber ça n'a jamais rien donné. Je ne veux plus la voir et je tiens à rester avec ma grand-mère. Cette dernière est celle qui m'a le plus élevé. J'habite avec elle depuis longtemps et je vais rester avec elle jusqu'à sa mort qui, je le crains,va arriver plus vite que je l'espère. Je l'aime et je suis désolée pour elle que sa fille soit une épave comme elle l'est. Mon père, lui, est un pur inconnu que je n'ai jamais vu et, cela peut paraître réellement méchant, mais je souhaite ne jamais le rencontrer. Pour voir ce qu'il a fait quand il a su que ma mère était enceinte et quel genre de femme il a mis enceinte, ce ne doit pas être une personne que je pourrais apprécier, c'est clair comme de l'eau de roche. La seule famille que je considère réellement, c'est ma grand-mère.

Pseudo : Antichoke
Âge : 18 ans pour encore un mois haha
Comment avez vous connu le forum ? : Une tartiflette bien sympathique m'a donnée le lien =D
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Présence : 7/7 ce qui ne signifie pas une réponse tous les jours
Le mot magique ? : Dobby président !