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BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »

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BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Vide
MessageSujet: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 8:45



LE PASSEPORT DU SORCIER
Bonnie Lola Pevensie est la benjamine d'une famille de sorciers de sang mêlé, ce dont elle ne tire ni orgueil ni honte, car ce n'est que du sang, malgré les élans parfois un peu réactionnaire de ses parents ou de son grand frère. Âgée de dix-neuf ans, elle termine donc sa neuvième année à l'école de sorcellerie Poudlard, et sa deuxième année dans le cursus Sécurité Magique. Elle a choisis comme options initiations à la magie noire, filature et tapinois et corps et corps moldus, même si elle n'excelle pas vraiment dans cette dernière discipline pour des raisons purement physique.

"MOI LE MAGICIEN"
Merci de faire un RP de minium 30 lignes pour présenter votre personnage. On doit pouvoir ressentir son caractère et connaitre un minimum de chose au sujet de son histoire. Il faut donc parlez de plusieurs choses, sa famille, son histoire, son attitude, son physique etc. Vous pouvez le faire sous forme de journal intime, de témoignages d'une tiers personnages, de petite anecdote, de façon classique, ou bien un simple rp. Nous devons pouvoir répartir votre personnage, merci de bien faire apparaitre le caractère.

LE JOUEUR N'EST PAS LOIN
Pseudo : trouble. plus connu sous le nom de Sépho -ou Maddie Smile
Âge : dix-sept ans
Comment avez vous connu le forum ? : je sais plus, mais ça devais être Bazzart ou PRD, ça date un peu quand même. ça m'émeut BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  469549
Avatar souhaité : Ashley Greene
Présence : comme je suis bientôt en période d'examens je dirais que j'essaye de venir un peu tout les jours, ça devrait se calmer d'ici trois semaines (:
Le mot magique ? : Dobby Président ! on l'aime notre p'tit elfe, j'veux le même, et aussi une licorne I love you
(c) TRA-LA-LA



Dernière édition par Bonnie L. Pevensie le Ven 3 Juin - 10:06, édité 3 fois
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BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Vide
MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 8:46

BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  403746icon6BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  224166icon18BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  681861icon19
SWEET CHILD IN TIME YOU'LL SEE THE LINE
LINE THAT'S DRAW BETWEEN GOOD AND BAD


    Ils étaient heureux, ils avaient tout pour l'être : une famille unie, une situation stable, de l'or, beaucoup d'or. Les Pevensie était la parfaite famille sorcière nageant dans le bonheur, souriant à en faire pâlir de jalousie les voisins. Et Bonnie Pevensie, benjamine de la famille, était heureuse. Mais les choses avaient changés. Elle ne savait plus si elle l'était aujourd'hui. Peut-être que si, d'une certaine manière. Mais Bonnie Pevensie était rongée par la peur, la peur du lendemain, de ce qui se présenterait à elle, peur de ce qu'elle pourrait faire car elle savait que n'importe qui pouvait déraper, n'importe quand. Bonnie Pevensie était une enfant naïve minée par le culpabilité de ce qu'elle pourrait faire demain et que d'autres avaient fait avant elle. Mais prenons l'histoire au début.

    Née une soirée pluvieuse d'Octobre à Paris, ville de l'amour, de Mazarine Pevensie (née Compeyrand) et de Thadeus Pevensie, elle était minuscule, fluette, et avait le teint pâle. On s'inquiétait beaucoup dans la chambre, de l'apparence fragile de cette petite fille. Il ne fallait pas. Au fil des ans, Bonnie a grandit, entourée d'amour. La famille Pevensie a vécu en France, pays natale de Madame, durant une année. Puis ils ont déménagés en Angleterre, non loin de Londres, dans un cottage tout à fait charmant, typiquement British, dont le calme rendait fous les trois enfants de la famille. D'abord venait Duncan, l'aîné, le turbulent petit garçon aux idée bien arrêtés, parfaitement formé par papa, puis, plus jeune d'un an, il y avait Lullaby, la gamine joueuse et espiègle, et enfant, un an plu tard, était arrivé Bonnie, l'enfant rêveuse et douce, la studieuse et angélique petite fille, fierté de ses parents. La famille Pevensie, comme toute les familles bourgeoises de la planète, à un fonctionnement relativement simple, et très hiérarchisé. Tout en haut, de la pyramide, il y à « père et mère », ceux qu'on vouvoies et dont les décision sont incontestables, elle est médicomage, il est ambassadeur. Puis en dessous il y a l'avenir de la famille, celui qui transmettra le nom, Duncan. Puis les deux filles, qui doivent suivre les ordre et rendre leur parents fières, pour faire honneur à leur nom. Et en dessous il y à Meiko, l'elfe de maison des Pevensie. Les parents sont stricts, c'est vrais, ils sont même durs, et souvent injustes, mais ils aiment plus que tout leur trois enfants, qui leur rendent bien. Il y a rarement des scènes de cris de joie, de larme ou d'effusion de sentiment dans le cottage, mais les liens du sang sont plus forts que tout chez ces gens un brin réactionnaire. Les Pevensie ne compte que des sorciers depuis cinq générations, mais pas de sang pur. Ils se tiennent à l'écart de la communauté non magique, mais respecte les sorciers quels qu'ils soient, et se fiche éperdument des moldus. Pour les Pevensie, ce qui compte, c'était d'être bien placé, d'avoir une place confortable, des revenus important, et le bras le plus long possible. Mais le monde de la magie s'assombrit de jour en jour, les choses et les gens changent, et parfois, ces changements sont irrémédiables. Aujourd'hui, la pureté du sang est la valeur qui prime dans le monde magique. Bonnie n'est pas d'accord avec ces préceptes, mais c'est une fille, et les filles ne font pas de vagues, comme le disent se bien ses parents et son frère. Elle accepte ces remarques, elle accepte de ne rien dire, parce qu'elle à été élevé ainsi, dans le respect de la tradition, dans un monde où l'homme prime sur la femme. Thadeus et Mazarine ne veulent pas prendre part au conflit qui se prépare, dans un élan d'égoïsme, ils ont décidé de ne défendre que leur propres intérêts et leur famille. Duncan, Lullaby et Bonnie eurent une enfance heureuse, jouant au Quidditch dans le jardin, se cachant dans le grenier, unis envers et contre tous. Ils reçurent une éducation irréprochable, avec le privilège de choisir des activité qui leur plaisait. Après de longue négociations avec ses parents, Bonnie apprit l'escrime et le saxophone, devenant rapidement très douée, comme à chaque fois qu'elle entreprenait quelque chose. Grande amatrice de littérature et de musique moldus, un des rayons de sa bibliothèque ne contenait que les plus grand auteurs de la communauté non magique : Hemingway, Jane Austen, Shakespeare, Corneille, Marguerite Duras ou Molière s'y entassaient. Moldus ou sorcier, elle avait décidé de ne pas choisir quand il s'agissait de culture. On voyait rarement la filette sans un bouquin, même âgée de sept ans, elle se passionnait déjà pour les plus belles histoires d'amour du millénaire avec Roméo et Juliette. Une famille parfaite, des parents parfait, bien que peu présent, et des enfants parfaits. Seulement une ombre guettait la famille. Pour une raison inconnu, Bonnie avait des troubles de l'alimentation. La fillette inquiétait beaucoup ses parents, elle n'avait jamais faim, et était trop maigre. Pourtant, elle semblait en forme, un peu pâle, mais pleine de vie. C'était à n'y rien comprendre. Cependant les sourires de leur fille semblaient donner aux parents l'illusion que ces choses s'arrangerait avec le temps. Quand elle avait dix sept ans, un évènement bouleversa la vie de Bonnie et de toute fa famille.

    Printemps 2009, Londres. Lullaby et Bonnie, soudées comme les doigts de la main, était devenu deux belles jeune fille de dix-huit et dix-sept ans attirant les regards. Elles étaient resplendissantes de bonheur, plus heureuse que jamais. Les deux jeunes sorcières, étudiantes à l'école de sorcellerie Poulard, avait profité des vacances pour revenir voir leur famille, et surtout faire un tour à Londres. Les contacts des Pevensie avec le monde des moldus étaient plutôt restreints, mais les deux soeurs, férues de mode, venaient parfois à Londres pour refaire leur garde robe. Il commençait à se faire tard, mais Bonnie et Lulla déambulaient toujours dans les rues de la capitale anglaise, bras dessus bras dessous, riant et profitant de ces instants qui se raréfiaents avec les années. Mais elles avaient presque dépassés le couvre feu, il était donc temps de rentrer. Quand elles s'engouffrèrent dans une rue moins éclairée, les choses dérapèrent. Bonnie ne se séparait jamais de sa baguette, mais elle n'eut pas le temps de réagir, quand elle sentit une mains de fermer avec force sur son poignet et lui faire faire volte face. Par pur réflexe, elle balança son poing droit devant, mais rapidement, son adversaire l'immobilisa et l'assomma à moitié, d'un coup sur la tête. Étourdie, plaquée au mur, une main contre la bouche, presque étouffée, elle eu un sursaut de vitalité en voyant sa soeur sur le sol. Elle se débattit de plus belle et planta ses dents dans la main de son agresseur. Elle allait riposter quand un éclaire rouge envoya le jeune homme loin d'elle. Elle tourna la tête et vit Duncan, les doigts crispés sur sa baguette. D'un geste de la main, un nouvel éclaire frappa l'adversaire de Lullaby. Et les deux hommes se retrouvèrent inconscients, sur le sol. Bonnie sentit ses jambes se dérober sous son poids et glissa le long du mur. Elle ouvrit les yeux quand la main de Lullaby se glissa dans la sienne et que Duncan la souleva du sol. Les trois adolescents n'échangèrent pas un mot et rentèrent au cottage. Immédiatement, les adultes sentirent qu'il s'était passé quelque chose. On envoya les deux soeurs se coucher, mais, immobile, allongée sur le sol, l'oreille collée au plancher, Bonnie parvint à saisir des brides de la discussion. Duncan venait de raconter la soirée à ses parents. Au fil des heures, leur chuchotements su turent. Elle finit par s'endormir, épuisée, pour se réveiller le lendemain, la lumière du soleil chauffant son visage pâle. Elle s'habilla rapidement et descendit déjeuner, retrouvant Duncan, Lullaby et ses parents déjà attablés. A peine était-elle installé que des coups sourds furent frappé à la porte, faisant sursauter la parfaite petite famille Pevensie. Meiko ouvrit la porte et recula de quelques pas en s'inclinant bien pas, touchant presque le sol. Quand le père des enfants se leva et vit qui attendaient derrière la porte, il blêmit, ce qui n'était vraiment pas bon signe. Cinq hommes entrèrent, baguette à la mains, vêtus de robe de sorciers et de chapeau melon. L'un d'eux lu un papier d'aspect officiel, qui n'annonçait rien de moins que l'incarcération immédiate de Duncan Charles Pevensie à Azkaban, pour avoir attaqué des moldus, hier soir, à vingt trois heure trente sept dans une ruelle de Londres. Le concerné se leva et se dirigea vers la porte d'un pas raide. Lullaby, Bonnie et Mazarine l'imitèrent, d'un bond. Un des hommes saisit les épaules de Duncan, qui, immobile, la tête droite, posa un regard sur son père, comme s'il attendait quelque chose de sa part. S'en était trop pour la benjamine des Pevensie. Elle se dégagea de l'emprise de sa soeur et se jeta sur son frère. Avant d'avoir pu l'atteindre, un sort la cloua au sol. Un éclair de fureur passa dans les yeux de l'anîné qui se dégagea de l'homme en brandissant sa baguette devant lui. Bonnie se releva à son tour mais un autre la saisit par les épaules. Elle hurla en se débattant. La voix de Duncan raisonna à ses oreilles. « Ne la touchez pas ! Elle n'a rien fait, ce n'est qu'une gamine, laissez la ! » Les cris de Lullaby et les voix de leur parent se mêlèrent à celle du frère et de la soeur, dans un indescriptible capharnaüm. Le père de famille sortit vivement sa baguette, menaçant les hommes d'un air redoutable, Lullaby se jeta sur l'homme qui tenait sa soeur et tous les trois chutèrent lourdement au sol. Une détonation retentit soudainement, et le temps sembla s'arrêter. Un silence pesant s'installait désormais dans l'entrée, et entre les sorciers qui se regardaient en chien de faïence. Thaeus Pevensie avait visiblement décidé que les choses avaient assez déparés pour aujourd'hui. Il fixa les employé du ministère, qu'il connaissait puisque lui même y travaillait et dit d'un ton dur et sans réplique, la voix chargée de colère « Ne touchez pas à ma fille. » Les hommes qui tenaient Bonnie la lâchèrent, et celle-ci posa une main sur le mur pour pouvoir se relever, avant que Lullaby ne se précipite pour la soutenir un peu. Lulla avait toujours était la plus forte, l'indestructible, elle avait porté sa soeur à bout de bras pendant toute ces années, et Bonnie n'attendait que le jour où elle pourrait lui rendre la pareille. Elle suivit confusément la fin de la conversation, son frère qu'on emmenait à Azkaban, sous ses yeux embués de larme, son père qui disait qu'il prendrait les choses en main dès aujourd'hui. Bonnie a assisté, effondrée, au procès de son propre frère, et au jugement. Azkaban. Elle y était allé, pour le voir, une fois, quand elle avait dix huit ans, quelques semaine avant sa libération. Jamais les images de son frère ne la quitteront, ni le froid des détraqueurs, ni les larmes de sa mère. C'est une chose dont on ne parle pas, chez les Pevensie, ni en famille, ni avec les autres, on essaye simplement d'occulter ce souvenir. Mais Bonnie souffre, elle semble même plus affectée que les autres. Mais elle ne dit rien, elle n'a pas le droit de verser la moindre larme, c'est contre tous ces principes et ceux de sa famille, alors elle y pense, tout le temps, elle revoit les yeux livides de l'homme de sa vie, son modèle masculin, son grand frère, son protecteur. Ces troubles de l'alimentation se sont aggravés, elle est tombé malade, mais elle s'est relevé. Désormais, plus rien, jamais, ne pourra faire chuter de son piédestal Bonnie Lola Pevensie.

    Un ans plus tard, la vie à continué, et la benjamine à fêté ses dix-neuf ans. Thadeus Pevensie, ambassadeur, à enfin obtenu ce pour quoi il travaillait avec tant d'acharnement depuis un ans : la libération de son fils. Après avoir longuement plaidé la cause du jeune homme, et étudié les circonstances, on à finalement relâché Duncan. Mais un homme qui à passé un ans à Azkaban peut-il être encore vivant ? Quand il est revenu au cottage, personne n'a rien dit, Bonnie s'est contenté de prendra sa main. Que dire ? Bienvenu ? Puis Monsieur Pevensie à décidé qu'il était temps de guérir cette famille. On a envoyé, pendant un an, Duncan dans le Sud de la France, pour se remettre d'Azkaban. Le soleil, le monde magique, les études, il fallait bien que la vie continue... Il est revenu douze mois plus tard, un sourire au lèvre, il à passé ses examens et ré-intégré Poudlard, après de nombreux effort déployé par son père qui à usé de toute l'influence dont il disposait. La famille Pevensie, réunit et unit de nouveau. Bonnie voudrait se contenter de ce bonheur factice et y croire, mais quelque chose ne va pas, tout semble aller trop bien. Un rayon de soleil dans un monde magique bien sombre ou meurtre et disparition se multiplie, et même au seins même de Poudlard, le lieu le plus sûr du monde. Mais peut-être mieux vaut-il fermer les yeux. C'est parfois tellement plus agréable. Quand son frère est sortit d'Azkaban, Bonnie à démarrer la relation la plus étrange de sa vie, avec un jeune homme dont elle à finit par tomber amoureuse.


© MARLEY SMITH © KEVERDEEN


Dernière édition par Bonnie L. Pevensie le Ven 3 Juin - 13:48, édité 12 fois
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BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Vide
MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 8:46

BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  224166icon18BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Vhw5qdBONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  681861icon19
AU FOND DE SON LIT, UN MACHO S'ENDORT
QUI NE L'AIMERA PAS PLUS LOIN QUE L'AURORE


    Bonnie et Raphaël. Ils se sont rencontrés il y à un ans, à Pré-au-Lard, une rencontre tout à fait banale, dans la rues, puis ils se sont revus à Poudlard, et se sont donnés des rendez-vous nocturne dans la salle sur demande. Ils s'entendaient à merveille, sans jamais se prendre la tête, ni prendre vraiment leur relation au sérieux. Bonnie avait besoin de s'oublier un peu, de passer de bons moment, et Raphaël a était adorable avec elle, et surtout présent, d'une manière que les autres ne peuvent ni imaginer, ni comprendre. Qu'importe qu'ils couchent ensemble, c'est leur affaire, et ça ne regarde personne d'autre. Ça leur convient, ils sont heureux ensemble, comme ça, sans être en couple. Ils avaient établis ces règles dès le départ, pas de sentiment de comte de fée, pas de romantisme, juste un bon moment passé à deux. Mais les choses ne sont pas toujours roses, même pour deux amis, et parfois ils se disputent un peu, jamais rien de grave.

    La Salle sur Demande était une pièce parfaite dans le château, surtout pour le genre de rendez-vous que se donnaient Raphaël et Bonnie. Blottie dans les bras de son amant, dans la lumière tamisée, la Serdaigle ferma les yeux avec délice et sourit quand il déposa un baiser sur ses épaules nues. « Pourquoi ça s'arrête toujours au lever du soleil ? » demanda-t-elle d'une voix innocente, mais en redoutant néanmoins la réponse. Il soupira et dit avec un sourire « Parce que je déteste tes amis. » La demoiselle se raidit, prit ses affaires d'un geste de la main et se rhabilla. Raphaël souffla et se laissa tomber sur les oreillers, las des sautes d'humeurs de sa Bonnie. Mais il n'en fallait pas plus pour énerver la belle : parler de ses amis, sa deuxième famille, sa raison de vivre. « On peut plus rigoler ? » demanda le jeune homme, excédé. La jeune femme boutonna sa chemise d'un geste rageur et lui lança un regard noir. « Quand se sera drôle on rigolera, promis. » Il leva les yeux au ciel et se rallongea tandis qu'elle enfilait ses bottines et se dirigeait vers la porte. « Et tu m'embrasse pas ? » Elle lui répondit sans même prendra la peine de se retourner. « De toute évidence, non. » dit-elle avant de calquer la porte en lui adressant, de dos, un petit signe de la main. Resté seul dans la pièce, il sourit, les yeux fixés sur le plafond, en se disant qu'elle était décidément trop parfaite pour être vraie. Parfaite, peut-être, mais surtout très jalouse. Bien sur, dans les conditions qu'ils avaient eux même déterminé, l'autre avait le droit d'aller voir n'importe qui, en dehors de leur petite rendez-vous dans l'école. Mais ils avaient finit par s'attacher l'un à l'autre, et, conséquence évidente, ils étaient terriblement jaloux des fréquentations de l'autre. Mais ça, plutôt mourir que de se l'avouer. Quand ils se croisèrent plus tard, dans le parc de Poudlard, ils abordèrent pourtant ce sujet. « Tu peux faire ce qui te plait Raphy chéri, c'est ta vie ! » déclara Bonnie avec une mauvaise foi évidente. Le jeune homme sourit et lui jeta un coup d'oeil provocateur. Il appela alors une jeune fille qui passait par là et commença à la draguer, sous le regard excédé de Bonnie. « Tu perds ton temps » dit-elle, les bras croisé, comme pour appuyer ses propos. Seulement quand l'autre greluche gloussa et qu'il effleura sa joue du bout des doigts, elle lui prit la main d'un geste vif. « Oui bon, c'est bon on à comprit. » dit-elle irritée, sous le regard victorieux de son ami. Il avait beau faire le fière, il pouvait dire ce qu'il voulait, Raphaël n'aimait pas qu'on s'approche trop près de Bonnie, il disait que c'était une question de territoire, de respect de la propriété. Elle disait qu'elle n'était pas à lui, ils se chamaillaient un peu, mais les choses finissaient toujours de la même façon, dans les bras l'un de l'autre. Mais rien ne va plus dans ce surprenant duo. Rien ne va plus, Bonnie à agit contre les règles, et est tombé amoureuse de Raphaël.

    Ils s'étaient donné rendez vous près du Lac, au crépuscule. Il était à l'heure, elle était en retard. Quand Raphaël fixai les rendez-vous, elle était toujours en retard Parce qu'elle savait que ça l'énervait, et parce qu'elle aimait se faire désirer. Quand elle arriva, il était déjà là, assis sous un arbre, il la regardait, et il souriant. Il souriait toujours quand il la voyait, même s'il déchantait vite. Sans un mot, elle s'installa à ses côtés, sans même faire attention au reflet du soleil couchant dans les eaux tranquilles du lac. Loin d'être désillusionné, elle était tout simplement habitué à cette vision. La journée avait été incroyablement chaude, et la température commençait seulement à descendre. « Tu es magnifique ma Bonnie... » la concerné ne tourna pas les yeux pour le regarder, elle ne lui sourit pas. Quand il lui prit la main, elle ne fit pas un geste. Glaciale. Bonnie Pevensie avait mal. Parce qu'elle était amoureuse de lui, qu'elle se haïssait pour ça, et qu'il faisait tous les effort du monde pour ne pas le voir. « Dis le si je t'emmerde. » dit-il d'un ton un peu plus froid. Comme tout les séducteurs, Raphaël n'aimait pas voir ces avances sans réponses. « Ne sois pas vulgaire Raphaël. » Bonnie ne l'appelait jamais par son prénom complet, elle utilisait des diminutif un peu ridicule et affectueux. Ce qui ne manqua pas d'échapper au jeune homme, qui lui lança un regard interrogatif. « Laisse tomber, je suis fatiguée, je rentre. » Elle se leva et commença à se diriger vers le château, quand il la rattrapa et lui attrapa le poignet. Il lui tira le bras, sans doute un peu plus fort qu'il ne l'aurait souhaité. La Serdaigle lui fit face et se dégagea de lui en douceur, plongeant ses yeux gris dans ceux de son amant. « Qu'est-ce que t'arrive, pourquoi tu me fuis en ce moment ? Ma Bonnie... » Il l'appelait toujours "sa Bonnie", malgré ce qu'elle en disait, ça lui plaisait plutôt, surtout dernièrement. Il n'avait pas tort. Bonnie avait enfreint les règles, bien malgré elle, elle était tombé amoureuse de lui. Elle n'en avait pas le droit, elle avait peur de tout gâcher, et surtout peur de le perdre. Alors elle tentait de mettre un peu de distance entre eux, mais ce n'était pas facile, ils était dans la même école, se croisaient chaque jours dans les couloirs... Bonnie aurait voulu que Raphaël lui dise que c'était terminé, qu'il fallait arrêté là cette histoire qui n'avait que trop durée, mais il ne semblait pas vouloir le faire. Alors elle s'éloignait doucement de lui, l'évitait dans les couloirs. Elle savait qu'elle devait lui dire. « Raph'... J'ai besoin de plus que ça ! Des rendez-vous secrets, tard dans la nuit, des bisous vite fait dans les coins de porte... Ça ne me suffi plus. » Le jeune homme lui lâcha la main, comme s'il ne se rendait pas compte que se simple geste était un nouveau poignard planté dans la poitrine de Miss Pevensie. « Bonnie à quoi tu joue là ? On était pourtant d'accord, il y à un an. » Il semblait s'attendre à ce qu'elle lui dise que c'était une blague, mais elle n'en fit rien. Quand elle parla à nouveau, ce fut d'une voix plus forte qu'elle ne l'aurait voulu. « Un an ! Je sais ce qu'on avait dit, pas de sentiments, juste du bon temps ! Mais les choses ont changé Raphaël ! » La detresse dans la voix de la jeune femme l'ému bien plus qu'il ne s'y attendait. Après tout, elle avait une telle place dans sa vie. Il fit un pas vers elle et prit ses mains dans les siennes, vrillant ses prunelles dans les siennes. « Qu'est-ce qui à changé ? Tu sais bien que rien ne peut nous éloigner. Explique moi ma Bonnie » S'en était trop pour elle, elle cilla et dis d'un voix beaucoup trop forte, qui raisonna dans le silence du parc. « Mais tu es aveugle ! J'ai enfreins les règle ! Je t'aime Raphaël ! » Un silence assourdissant suivit les parole de la jeune femme. Elle attendait qu'il dise les mot qu'il fallait. Mais il ne les dit jamais. A la place, pour briser le silence, il ne sut dire que « Je ne peux pas. »Les yeux de Bonnie s'embuèrent de larme, qu'elle tenta de refouler en battant des cils. Elle retira vivement ses mains de celle de Raphaël et tourna les talons, pour rentrer au château. « Attends ! » Elle s'arrêta et tourna son visage pâle vers lui, son grand amour, celui qu'elle aimait bien malgré elle. Elle savait qu'il ne lui dirait rien de ce qu'elle voudrait entendre, elle avait presque l'impression d'entendre sa voix qui disait qu'ils pouvaient recommencer comme avant, avant ces aveux, avant qu'elle ne vienne tout gâcher. Mais Bonnie avait suffisamment attendu Raphaël. « Non, c'est finit. Je ne veux plus te voir Raphaël, ça fais trop mal. Si tu tiens ne serait-ce qu'on peu à moi, sors de ma vie. Pardonnes moi. » Elle tourna les talons et s'en alla d'une pas souple, le dos droit, en sentant la brûler le regard de son ancien amant qu'elle aimait tant. Elle regagna la salle commune des Serdaigle, vide, s'installa en tailleur sur un fauteuil, devant la cheminé éteinte. Bonnie soupira et ferma les yeux, une larme roula sur sa joue pâle.

    C'était il y à deux semaines. Et depuis, ils ne se sont plus adressé la parole, parfois croisé dans les couloirs, mais Bonnie l'a évité. On lui à dit qu'il l'a cherchait, qu'il voulait lui parler. Elle n'avait rien à lui dire, et surtout pas envie de le voir. Elle lui avait déjà dit tout ce qu'elle avait à lui dire, il pouvait en faire ce qu'il voulait.


Dernière édition par Bonnie L. Pevensie le Ven 3 Juin - 19:49, édité 4 fois
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BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Vide
MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 9:19

Re-bienvenue à toi jeune padawan ? Tu fais que de bon choix d'avatar BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  87881 Bonne chance pour ta fiche Smile
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BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Vide
MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 10:21

Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche ^^
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BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Vide
MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 10:23

merci à tous les deux BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  469549
t'as vu c'te classe mon Flaviounet ? Smile
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BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Vide
MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 10:33

Soit ta la classe, soit tu la pas, et toi, tu là BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  87881
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Reed Magnus-Wexforth
Reed Magnus-Wexforth


Nous avons fait de l'enseignement notre devoir, et nous enseignons aux jeunes la magie.

first Log-in : 17/07/2010
parchemins : 2991

BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Vide
MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 10:45

Oh, tu es sexy maddie BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  87881
re-bienvenue Arrow
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BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Vide
MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 10:52

ASHLEY et Maddie en une seule personne BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  469549

reuh-bienvenue (L)
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BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Vide
MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 11:01

Maddie j'avais même pas capté que c'était toi xD Cool ton nouveau compte
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BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Vide
MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 11:04


    merci de le reconnaitre Flaviounet BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  81441 aw merci Lexie, puis de toute façon sexy-Reed quoi BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  33844 mon Elias, je viens réaliser tes rêves Smile *fuis loins* et oui c'est moi, merci Timy I love you
    gracie mille les bigorneaux que j'aime de tout mon p'it coeur:yojtaime:
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MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 11:12

Ma belle, re- bienvenue
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MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 12:36

merci jimmy chou BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  819337
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MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 19:51

    hop là ! rien à foutre, je m'auto-valide ! j'me ballade moi, j'fais ce que je veux BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  4006869272
    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  819337 BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  819337 BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  819337
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MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 19:59

Bienvenue dans la maison des intélligents BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  87881
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MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptyVen 3 Juin - 20:30

HEIN UNE SERDAIGLE... bienvenue!
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MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptySam 4 Juin - 8:17

merci love
on passe un peu d'un extrême à l'autre avec Madeline et Bonnie je trouve BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  194573
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MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  EmptySam 4 Juin - 16:58

Welcome I love you
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MessageSujet: Re: BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »    BONNIE. « don't tell me i'm less than my freedom »  Empty

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