Nom : Raftery, nom qui vient de mon père d'origine irlandaise.
Prénom : Eanna, Nia qui signifient respectivement "oiseau" et "radieuse". Prénoms choisis d'un accord commun par mes parents, avant ma naissance.
Surnom : 'Anna, Ea', Nana (mais celui-là je le deteste.. )
Âge : 33 ans
Curus, option(s) : Professeur d'astronomie, ancienne Poufsouffle.
Nature du sang : Née moldue

C'était comme si le jour de ma naissance on m'avait dit : " Toi ma petite tu n'as pas fini de galérer !" Comme si j'avais été maudite dès ma naissance. J'aurais dû grandir comblée d'amour par un père et une mère tout à fait normaux, mourant d'impatience d'enfin voir leur petite fille tant voulue et qui deviendrait leur nouveau centre d'intérêt. Seulement, l'accouchement ne s'était pas déroulé comme prévu et un tas de complications vinrent perturber ce jour qui aurait dû être l'un des plus beaux des jeunes mariés. Ma mère, victime de grosses hémorragies, perdit la vie en même temps qu'elle l'apporta à sa petite princesse, qui n'eut même pas le temps de ressentir l'étreinte et de voir la fierté dans les yeux d'une mère aimante. On ne peut pas dire que mon père ne s'est pas occupé de moi, au contraire, il m'a toujours aimé et chéri comme un trésor peut-être trop même. Mon père, je l'aimais plus que tout, c'était ma seule famille, je me sentais bien à ses côtés, je savais que rien ne pouvait m'arriver. Il était protecteur, trop protecteur, il avait perdu sa femme et savait que s'il perdait son unique fille, il ne survivrait pas. Et puis, il me répétait si souvent que je ressemblais à ma mère, cette mère que je n'avais vu qu'en photo et que j'aurais tellement aimé connaître, tant mon père m'avait dit du bien d'elle... Mon enfance fut un véritable conte de fées, j'avais tout ce que je voulais avec en prime l'amour inépuisable d'un père aux petits soins pour sa princesse. Seulement, plus le temps passait plus j'avais l'impression d'être une petite princesse enfermée dans sa tour qui commençait, peu à peu, à espérer que quelqu'un viendrait la chercher pour transformer cette vie monotone et rythmée par des interdits à une vie que je rêvais vraiment d'avoir, où je pouvais faire ce que je voulais, aimer qui je voulais et même partir à l'aventure sans me soucier de ce "qu'il" pouvait en penser.

À 11 ans, c'était le début de ma liberté, ou presque. J'avais reçu une lettre de Poudlard, une "école", d'après ce qui était écrit. À cet âge-là, je n'avais pas vraiment compris et croyais à une blague lorsque j'ai vu un hibou débarquer chez moi et me poser cette fameuse lettre tamponnée à l'arrière d'un blason orné d'une phrase en latin : "Draco Dormiens Nunquam Titillandus". Une école de sorcellerie... Cela ne pouvait pas exister ! Et pourtant... En y réfléchissant bien, dès ma plus tendre enfance, de nombreuses choses inexplicables s'étaient produites à des moments précis (lorsque j'étais triste ou en colère entre autres). Mon père n'était pas vraiment pour que je parte dans cette école mais j'avais fini par le convaincre, j'avais tellement envie de découvrir la magie, de pouvoir faire tout un tas de choses d'un coup de baguette, c'était un rêve de petite fille ! Et puis, je pourrais enfin être indépendante, même si mon père m'avait ordonné de revenir à chaque vacances sous peine de m'interdire d'y retourner.
Mes années à Poudlard furent sans aucun doute les plus belles années de ma vie, à un tel point que si j'avais eu le choix, je serai restée au château pendant toutes les vacances. J'étais plutôt sociable et sûre de moi ce qui fait que je me suis très vite entourée d'un cercle d'amis en particulier dans ma maison : Poufsouffle. J'étais plutôt une bonne élève, travailleuse mais pas bourreau de travail comme certains, par contre j'étais plutôt assidue en cours ce qui me permettait de garder un bon niveau scolaire. Il faut dire aussi que j'étais aimée par beaucoup de professeurs de par mon caractère particulièrement joyeux et le fait que quel que soit mon état d'esprit, j'avais un éternel sourire qui ne quittait jamais mon visage. Seulement, peu de personnes savaient qu'il s'agissait d'une carapace et que j'étais en réalité très fragile et extrêmement sensible mais je préférais faire la femme forte et le garder pour moi. L'une des seules personnes à le savoir était sans aucun doute un certain Stefan Crabbe. Stefan, certainement la personne la plus importante dans ma vie, que ce soit lors de nos jeunes années qu'à présent...

Stefan et moi on se connaissait de vue dès mon arrivée au château, on se croisait de temps à autre dans la Salle Commune mais il avait 2 ans de plus que moi et nous n'avions aucun cours en commun. Puis, lorsque j'avais atteint mes 17 ans, il m'avait embrassée dans le parc, sous un cerisier, je m'en souviens comme si c'était hier... Je n'aurais jamais cru que quelqu'un comme lui puisse s'intéresser à une fille comme moi et pourtant ce jour-là, j'avais senti une telle fusion, j'avais l'impression que mon coeur allait sortir de ma poitrine tant il battait la chamade. J'étais amoureuse et ce pour la toute première fois. D'ailleurs, Stefan avait été le seul et unique amour de ma vie, j'étais tout bonnement incapable d'éprouver une telle chose pour un autre homme, je savais que c'était lui et personne d'autre, quoi qu'il arrive. Depuis ce jour-là, nous ne nous sommes plus quittés, malgré le fait que la situation n'était pas des plus simples... En effet, lorsque nous étions tous deux à Poudlard, nous pouvions nous voir quand bon nous semblait mais lorsqu'il a terminé ces études, nous voir était devenu un vrai parcours du combattant. Il y avait mon père d'un côté qui refusait tout bonnement que je sorte avec quelqu'un quand à la famille de Stefan et en particulier son père, ils voulaient absolument qu'il se marie avec une sang pure et auraient été outrés de connaître mes origines moldues.

Heureusement pour nous, l'amour était plus fort que tout et nous préférions vivre dans le mensonge en étant ensemble que de devoir nous séparer. Nous étions capables de soulever des montagnes, nous passerions notre vie ensemble, c'était certain et rien ni personne n'aurait pu changer cela... Ou presque... Un jour, alors que je sortais à nouveau en douce pour voir mon bien-aimé, mon père m'avait suivie puis m'avait interdit de le revoir, hors de lui. Je m'en fichais, je ne pouvais me résigner à quitter l'homme de ma vie et j'ai continué de sortir avec lui contre l'avis de mon père, créant peu à peu une profonde tension entre lui et moi. Stefan quant à lui, avait fait croire à sa famille que j'étais une sang pure mais après des années son père apprit la vérité et me le fit rapidement savoir. Au début c'était plutôt sobre, il m'envoyait quelques hiboux me demandant de mettre un terme à cette histoire puis, ignorant ses lettres, il avait été de plus en plus loin. Il continuait sans cesse de me harceler, de m'insulter en disant que j'étais une erreur de la nature et que jamais il n'accepterait que son fils se marie avec une "traînée". J'étais bouleversée psychologiquement même si je mettais un point d'honneur à ne pas en parler à Stefan, de peur qu'il se dispute définitivement avec sa famille. Puis un jour, son père débarqua chez moi, dans une colère noire, me menaçant de sa baguette. Dans son regard, je voyais qu'il était capable du pire pour se débarrasser de moi et j'étais restée impuissante face à lui, promettant qu'il n'entendrait plus parler de moi. J'aimais Stefan plus que tout et je ne voulais absolument pas le perdre mais seulement, tout était devenu tellement compliqué... Je n'adressais plus la parole à mon père et je ne voulais pas que lui aussi se coupe de sa famille à cause de moi, de toute évidence notre histoire n'avait pas d'avenir... Je n'y croyais pas vraiment mais je voulais m'en persuader, je n'avais pas le choix, il fallait que je fasse quelque chose, pour me protéger moi mais surtout pour le protéger lui.
Cette nuit-là, je n'avais pas fermé l'oeil, j'ignorais ce que je devais faire et je savais que j'étais incapable de regarder mon amour dans les yeux et de le quitter après 13 ans d'amour passionné. Une chose était sûre : sans Stefan ma vie n'avait aucun sens et je ne serais plus que l'ombre de moi-même mais c'était un sacrifice que j'étais obligée de faire, même si j'en souffrais et que j'en souffrirais certainement jusqu'à ma mort. Le seul moyen pour que ce soit plus facile, aussi bien pour lui que pour moi, c'était que je parte, simplement, il finirait par s'en remettre, du moins je l'espérais. J'habitais seule dans un petit appartement dans la banlieue de Londres et le but était que je fasse croire à un enlèvement pour qu'on finisse par me croire morte et qu'on arrête de me chercher au bout de quelques mosi. J'étais assise sur mon lit, alors que je prévoyais de partir quelques heures plus tard. Des larmes ne cessaient de couler le long de mes joues. Je prenais une photo de Stefan, encadrée sur ma table de chevet et touchait son portrait du bout de mes doigts, tremblants. " Je t'aime tellement... Je m'excuse de devoir te faire ça mais... Je n'ai vraiment pas le choix... " Je posais la photo sur mon lit puis je me mis à retourner mon appartement comme si une lutte furieuse avait eu lieu dans celui-ci. J'étais triste, énervée contre le reste du monde. Je détestais cette vie, je me détestais et lui... Je l'aimais tellement, je l'aimais à en mourir, j'étais capable de sacrifier ma vie pour lui, je voulais son bonheur et de toute évidence je ne pouvais lui apporter que tout un tas de problèmes. Je criais, folle de rage contre le monde entier, je retournais tout de fond en comble puis commençais à me diriger vers la porte avant de faire demi-tour et me diriger à nouveau vers ma chambre. Je prenais le cadre avec la photo de Stefan, me serrant dans ses bras, je l'embrassais une nouvelle fois, une dernière fois. "Je ne t'oublierai jamais, tu resteras mon seul et unique amour, pour toujours..." Puis je lâchais celui-ci qui tomba dans un bruit de verre brisé avant de sortir de l'appartement, laissant volontairement la porte ouverte.

Ce jour-là, j'ai recommencé ma vie à zéro, j'ai marché, marché encore, je suis passée d'appartements minables à hôtels désaffectés. J'ai souvent changé de pays, prenant une autre identité pour qu'on évite de me retrouver. Je passais de petit boulot à petit boulot, je ne vivais pas, je survivais. Pendant 3 ans, Stefan avait occupé mes pensées nuit et jour, j'avais chacun de ses traits gravés dans ma tête, comme s'il était encore avec moi. Je n'étais pas heureuse mais j'espérais que lui m'avait oublié, avait refait sa vie pourquoi pas puisqu'après tout, tout ce que je voulais c'était son bonheur, le reste m'était totalement égal. Un jour je m'étais assise sur un banc, dans la rue, dans la nuit noire et j'avais explosé en incontrôlables sanglots à la pensée du jeune homme lorsqu'un vieil homme que je ne connaissais pas c'était approché de moi. " Mademoiselle ? Tout va bien ." " Je... Oui, ça va aller..." Il s'était assis à côté de moi, l'air grave. " Vous n'avez pas l'air bien... Racontez-moi ce qui peut faire pleurer une jolie fille comme vous... Problèmes de coeur ?" J'essuyais mes larmes d'un revers de main, le regard plongé dans le vague.. " Entre autre.. Je... Je suis follement amoureuse mais tout est devenu tellement compliqué... J'ai dû partir, le laisser... Je ne voulais pas qu'il souffre..." Il soupira. " Vous ne croyez pas que c'est votre absence qui le fait encore plus souffrir ? L'amour n'a pas de barrières et si vous l'aimez tant que ça, rien ni personne ne devrait pouvoir y mettre un terme." Cette phrase fut l'effet d'une bombe et c'est à ce moment-là que j'avais décidé de le retrouver, je ne pouvais passer le reste de ma vie dans le doute, à regretter d'avoir agit aussi lâchement. Je revins donc à Londres et réussi à me faire embaucher en tant qu'enseignante à Poud lard, le lieu où il travaillait. J'avais toujours rêvé d'enseigner l'astronomie et c'était décidé, je devais reprendre ma vie en main. Je prenais des risques, il avait peut-être rencontré quelqu'un d'autre, peut-être était-il fiancé, marié ? Peu importe, au moins je l'aurais revu et j'aurais pu le sentir à nouveau près de moi et c'est tout ce qui m'importait. Je faisais peut-être l'erreur de ma vie mais après tout mieux vaut parfois se prendre une grande claque que de devoir vivre dans le regret.

Pseudo : Elo'( Et oui, encore elle ! )
Âge : Celui qu'on me donne =D
Comment avez vous connu le forum ? : J'étais dehors, j'avais froid, j'ai vu de la lumière et là il y a Aura et Cassie qui m'ont dit : "Viens nous rejoindre, les gens sont bizarres ici mais ils sont plutôt gentils ! En plus on a de la bonne soupe ! =D" Du coup vous me comprenez, je n'ai pas pu résister !
Avatar souhaité : Camilla Belle la sublime !
Présence : Tous les jours !!!! Chuuuuut, je suis accro, je le sais !
Le mot magique ? : Merci ? Pardon ? De rien ? Excusez moi ? Ah nan ! Dobby président ! (Paix à son âme.. -_-' )