Nom : Vargas
Prénom : Castiel, Skye.
Surnom : Cass', Sky'
Âge : Vingt et un ans.
Curus, option(s) : Etude de la Faune et de la Flore Magique, option métamorphose. •• Depuis l'enfance, Castiel est fasciné par les dragons. Alors, il ne pouvait se diriger vers une autre voie. Pourtant, son père a longuement insisté pour qu'il choisisse la sécurité et le confort. Comme tout homme, il avait de plus grands projets pour son fils, d'autant plus que ce dernier a toujours surpassé ses espérances en ramenant de bonnes notes, faisant ainsi sa fierté. Mais son enfant si talentueux, si enclin à absorber le savoir comme une éponge, était obsédé par ces êtres magiques. Et si aujourd'hui ses rêves lui semblent si fades, il n'a pas de raisons de ne pas poursuivre ce qu'il a commencé, même si en vérité, l'avenir est à présent une notion qu'il nie complètement, ne lui accordant plus la moindre importance.
Année scolaire : Onzième année
Nature du sang : Sang-mêlé. •• Le père de Castiel est un sorcier de sang-mêlé, mais sa mère est une moldue. Autant dire que son sang est loin d'être pur, mais il n'est pas pour autant un né-moldu. Pourtant, il a vécu comme un moldu durant son enfance, simplement pour rassurer les angoisses de sa mère qui n'était pas très à l'aise avec la magie. Mais son père a tout de même mis un point d'honneur à les tenir au courant de cet autre monde auquel ils appartenaient et une fois par mois, il les amenait faire quelques courses au chemin de traverse.

Pseudo : Leïlan
Âge : Vingt-deux ans
Comment avez vous connu le forum ? : Je ne sais plus vraiment, il est dans mes favoris depuis longtemps.
Avatar souhaité : Gaspard Ulliel (si je ne change pas d'avis, les avatars que je convoitais étant pris, j'ai longuement hésité)
Présence : Le plus souvent possible, je passerai régulièrement même si je ne pourrais pas non plus poster tous les jours.
Le mot magique ? : dobby président !

« Tu dors ? » Un grognement perça la pénombre de la pièce et un sourire apparut sur le visage de la jeune fille. Castiel dut le sentir parce qu’il se tourna vers elle afin de rétorquer. « Ça t’amuse ? » Malgré son ton grognon, il ne pouvait lui en vouloir, comme toujours, de n’en faire qu’à sa tête. Dans leur duo, c’était elle l’intrépide, la téméraire, elle était leur énergie, tandis que lui était le cerveau des opérations, la force silencieuse, l’observateur aguerrit. Ensemble, ils étaient redoutables, des jumeaux fusionnels et complémentaires, un tout inséparable, indivisible. « Mh… oui, assez. Je n’arrive pas à dormir, je suis trop excitée… » Et il savait pertinemment pourquoi mais honnêtement, il préférait crever que d’en parler à nouveau. « Tu es fatiguante… lâche-moi… » Elle rit, et son rire malicieux emplit l’air et fit remuer leur lit. Tout cela n’était qu’un jeu et elle en était la reine. Cela l’exaspérait et pourtant, il était fasciné par son don naturel pour la manipulation. « Va me chercher à boire et je te laisse dormir. » Place au chantage, à présent. Elle était vraiment prête à tout pour se divertir, même à le pousser à bout. Mais il avait des années de pratique et il ne bougea même pas le petit doigt. « Katsa… Dégage de mon lit avant que je ne t’éjecte de force. » La menace fit mouche et la vexa, comme c’était prévu au programme. Et sans la regarder, il connaissait les moindres détails de la moue affligée qui s’étalait sur son visage. Vraiment, elle était adorable lorsqu’elle était énervée. Mais elle n’en avait pas conscience et peut-être qu’elle s’en fichait royalement après tout. Son sale caractère n’allait pas tarder à tout gâcher et il sentait déjà la foudre s’abattre sur lui. Un sourire étira ses lèvres… avant de se figer sous ses mots assassins. « Sky’ si tu ne te lèves pas immédiatement, je vais dire à Silvern que tu l’as espionné l’autre jour. Qu’est-ce qu’il pensera de ça, l’hétéro convaincu, hein ? Même si t’étais la dernière personne sur terre, il ne te pardonnerait pas de l’avoir reluqué. » La rage s’empara de lui et le consuma entièrement. Parce qu’elle avait raison et qu’elle en était fière. Elle en usait comme une arme, pour le blesser. Quelle peste ! Quelle magnifique peste…. Sans un mot, il se leva et sortit de la pièce. Depuis le lit, elle souriait, satisfaite de sa victoire. Certes, il lui en voudrait, il ne la toucherait pas pendant le reste de la nuit, prêt à se priver de la chaleur rassurante de sa jumelle, rien que pour la punir. S’il en souffrirait à coup sûr, elle aussi. Parce qu’ils ne formaient qu’un, deux parties d’un tout. Si différents et si semblables.
« Jamais je n’aurais cru que ce serait si dur… En fait, si, je l’ai toujours su, au fond de moi. Mais cela me semblait si irréel, impossible et surtout impensable. Aujourd’hui encore, je ne veux pas y croire. Je ne veux pas… C’est trop dur, je préfère tout détruire. Me détruire. Parce que je ne suis plus moi-même, je ne le serais plus jamais. Je n’y parviendrais pas… pas sans elle. Ce mec prêt à tout pour surpasser tout le monde, pour être le premier, ce mec-là, plein d’ambition, capable de dompter n’importe quels dragons, il est mort. J’étais doué, pour tout ce que j’entreprenais. L’érudit de la famille, le surdoué armé d’une baguette, comme disait mon père. Rien ne pouvait m’arrêter, parce qu’elle était à mes côtés, elle était mon courage, ma stabilité. Elle était farouche et intrépide et elle me suivait partout depuis l’enfance, quitte à me rendre dingue, juste parce qu’elle aimait ça. Elle se délectait d’être le centre de mon univers et tout était bon pour attirer mon attention vers elle.
Peut-être étais-je masochiste. Parce que j’aimais ça. Je ne voulais rien changer, elle était ce que je n’étais pas et aujourd’hui, dans ma fougue, ma rage et cette fausse témérité, j’ai l’impression de combler un manque, de me sentir vivant. Tout ce qui me fait souffrir est bon à prendre, parce que je suis persuadé que ces autres souffrances me feront oublier celle que je ne peux supporter. Alors, je rejette ceux qui m’aiment, et j’aime mes ennemis, les provoquant pour qu’ils ne puissent m’ignorer. Parfois, je doute… Déteste-t-elle ce que je suis devenu ? Mais l’instant d’après, je me souviens qu’elle m’a abandonné et je la hais, de toute mes forces, et si je m’y prends bien, même moi, je parviens presque à y croire. »