Nom : Valdès
Prénom : Asya
Surnom : Azizi(le temps d'en trouver un mieux;)
Âge : 22 années
Curus, option(s) : Sécurité Magique, avec comme option Filature et Tapinois ▬
Année scolaire : Douzième année
Nature du sang : Asya n'a appris qu'à l'âge de onze ans et demi qu'elle était une sorcière. Elle est donc née de sang moldu, ce qui ne semble pas ravir tout le monde dans cette école, et elle en a fait les frais.

«Te quiero mi hija, n'oublies pas de me donner des nouvelles.» «Nana...por favor, quiero quedar contigo!» «Asya, on y va, oui maman, je t'appelle dès qu'on arrive. Te quiero.» C'est ainsi que je quittais mon pays natal, mon Mexique, pour aller vivre chez ces Européens, je n'avais que dix années derrière moi. Ce déménagement, à cette époque, c'était pour moi la fin du monde! J'abandonnais tous mes amis, pour m'enfuir vers un pays où les garçons portent des jupes, et où ils parlent avec un accent bizarre. En plus, j'avais lu sur internet qu'il faisait moche tout le temps, pas de soleil, seulement de la pluie... J'avais même vu une vidéo d'un truc, qu'apparemment ils mangent là bas, tout gluant, qui se secouent dès qu'on y touche... la gelée. Après avoir vu ça, je vous jure que j'avais une peur bleue de me retrouver devant ce truc qu'ils appellent jelly... Sans parler de l'instrument, la cornemuse, enfin, le sac avec des tubes plantés dedans. Rien de très latino là dedans. J'étais persuadée que j'allais vivre un enfer dans le pays des rosbeef!
Et pourtant, malgré cette angoisse, je ressentais quand même une certaine excitation, j'avais envie de découvrir l'inconnu, de connaître cette autre civilisation. Parce que oui, les traditions de mon pays, et celle d'Ecosse diffèrent quelque peu... Je n'avais connu que ma province profonde du Mexique, et j'allais m'aventurer dans une grande ville d'Ecosse, Glasgow pour partir à Inverness. J'arrivais même pas à prononcer ce nom là... Je me souviendrais toujours du jour où nous sommes arrivés. Dans l'immense aéroport, il y avait des voitures partout, tout le monde semblait pressé, et si vous saviez à quel point tous ces gens me fascinaient. Quelques uns avec des cafés signés starbucks coffee à la main, et une malette dans l'autre courraient dans tous les sens de peur de rater leur avion. Et puis, il y avait ces hôtesses, toutes plus jolies les unes que les autres, qui me souriaient, me souhaitaient la bienvenue. On semblait carrément dans un autre monde... et bizarrement, ça ne me déplaisait pas!
«No mama, no! No puedo... je ne peux pas mettre ces vêtements, c'est moche!» «Voyons, Asya, c'est ton uniforme scolaire... je sais que c'est loin des habits que tu portais... avant. Mais tu n'as pas le choix. Enfiles moi ça vite fait, allez, je te retrouves en bas. » Première grande désillusion, cette jupe rouge descendante jusqu'en dessous des genoux, à carreaux verts et bleus, et une chemise couleur crème, boutonnée jusqu'au dernier bouton... ça, c'est sur que c'était pas un attrape-mâle en puissance! Je me résigne à mettre cette horrible tenue que portent apparemment tous les gens de ma nouvelle école, et je maudis l'inventeur de l'uniforme. Je descends pour retrouver mes parents, qui pouffent de rire. «Que guapa! Cet jupe te va à ravir mi hija... elle est presque trop courte on dirait!» Et on s'était mis à rire tous les trois. Heureusement qu'ils ne perdaient jamais leur bonne humeur.
Et puis, les mois ont passé, on a arrêté de se moquer de moi à cause de mon accent, j'ai commencé à tolérer l'uniforme, et j'ai même commencé à manger de la gelée.. (non, j'rigole!). Et le jour où j'appris finalement que j'étais une sorcière arriva. Ma mère tenait une lettre entre ses mains, et m'annonçait qu'elle avait quelque chose d'important à m'annoncer... que ça allait changer le cour de ma vie à jamais, et qu'il fallait que je fasse attention dorénavant. Elle me tendit la lettre, la larme à l'oeil, on ressentait la fierté dans ses yeux. « Eres una bruja mi pulga. Tu es une sorcière ma puce, tout comme ton arrière, arrière grand-mère.»Vous imaginez bien que la nouvelle fut, au départ assez difficile à avaler. Mais changer de pays avait surement été un entrainement pour moi, et la peur de l'inconnu s'était totalement évanouie. J'avais envie d'en savoir plus, de me connaître, moi, en tant que Asya la sorcière. «Tu n'es pas bizarre comme tu le prétendais ma chérie, tu es spéciale, tu fais partis des personnes qui ont des pouvoirs, fais attention à toi.»
J'avais donc 12 années derrière moi, lorsque je suis entrée dans cette école de magie britannique, très vite, j'ai été placée dans la maison Hufflepuff, rien de bien étonnant étant donné que j'étais faite pour travailler, et me mettre à trois cents pour cents dans les études de sorcelleries. Puis, est venu le temps de la création de cette cinquième maison, Grindelmonk. Cette maison qui montrait à tous que nous étions des sangs non-purs, des nés moldus. Je n'échappais pas à la règle bien sur, je fus placée dans cette maison.
Je suis fière d'être une née-moldue. Oui, mais, parfois, je dois avouer que j'ai peur de le crier sur tout les toits. Avec les temps qui courent, ces sang-purs qui se prennent pour l'élite du monde magique, même les plus imbéciles d'entre eux, ne souhaitent que nous évincer. Par peur? Peur de voir qu'ils ne sont pas les meilleurs, les plus beaux, les plus intelligents peut être. Mais il n'empêche, qu'un soir, alors que je me rendais dans la salle commune des Grindelmonk, quelqu'un m'est tombé dessus. Il m'a rouée de coups, frappée jusqu'au sang. J'ai même cru pendant un moment que j'allais y laisser ma peau. Impossible d'atteindre ma baguette. Et puis, quand il vit qu'il m'avait bien amoché, et que je ne bougeais plus, il était parti, il n'avait rien dit, rien. Tant bien que mal, j'ai réussi à me hisser jusqu'à la porte d'entrée de la salle commune, et c'est la que Sam m'avait récupéré, en sang par endroit, et complétement sonnée. Il était énervé, dégouté. «Asya, je te jure que si je trouve ce salaud qui t'a fait cela, je le tue.» Celui qui m'avait fait ça... cet inconnu dans le noir. Malgré la peur qui m'envahissait j'étais bien prête à le retrouver, cette fois-ci à un combat d'égal à égal... J'étais sacrément amochée, j'entendais déjà les moqueries de Sonny "Et bien alors, Valdès, on ne sait plus mettre un pied devant l'autre?"

Cet épisode n'a fait que renforcer son envie d'étudier la sécurité magique. Elle voulait aider les autres né-moldus, qui comme elle, plus tard seraient surement persécutés par ces satanés sangs-purs. Elle était persuadée que la situation ne s'arrangerait pas pour les pauvres générations futures. Et rien que pour celui qui l'avait agressé, elle voulait apprendre tous les sortilèges qui permettent de maîtriser un ennemi. C'était son combat... mais si elle savait que celui qui l'avait rouée de coups était celui qu'elle aimait... cela changerait-il quelque chose? A voir...

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