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THERE'S SOMETHING OUT THERE ϟ Elias & Atlance

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MessageSujet: THERE'S SOMETHING OUT THERE ϟ Elias & Atlance   THERE'S SOMETHING OUT THERE ϟ Elias & Atlance EmptySam 18 Juin - 13:43

THERE'S SOMETHING OUT THERE ϟ Elias & Atlance 16azeow
C’est si drôle de regarder le ciel et de se dire que toutes les étoiles que l’on voit sont mortes. Chaque petit point lumineux est en fait une âme, la poussière de ce qui jadis a vécu dans le ciel de manière glorieuse. Je me surprenais souvent à me plonger dans la contemplation de cette étendue parfois bleue, parfois grise, parfois noire. Le ciel m’intriguait. Comment était-ce de voler si haut ? De toucher les nuages, de sentir que rien ne peut nous atteindre ? Un balai de Quidditch ne pouvait se rendre aussi haut et pourtant, je l’aurais bien essayé. Nous avions de la chance, en quelque sorte, de simplement pouvoir enfourcher un balai et de sentir la brise dans nos cheveux. L’Astronomie m’avait toujours fascinée, et cela depuis que je suis tout petit. J’étudiais des cartes, j’en parlais à mon père, même s’il aurait bien voulu que je sois le moindrement plus sportif. Mais les étoiles… Rien ne se comparait aux étoiles. J’aurais tout donné pour simplement en effleurer une du doigt. Romantique ? Non, juste un peu rêveur. Ce n’est pas pour rien que ma mère me surnommait ‘Atlance-la-tête-dans-les-étoiles’. Je baigne là-dedans depuis mon enfance. Et je ne crois pas me débarrasser de cette fascination de sitôt, car j’en fais mon métier. Le cursus de Sciences Occultes était parfait pour moi. Le futur, le présent, les prédictions… C’était si ridicule et même temps, tellement passionnant. Et ça différait de la vie quotidienne.

Je me placai plus confortable dans l’herbe légèrement humide, placant mes deux mains derrière ma tête pour me coucher complètement, fermant les yeux un instant pour savourer la solitude de la nuit. Je n’étais pas quelqu’un de solitaire, bien au contraire, mais je savais apprécier ces petits moments ou l’on avait l’occasion de ne penser qu’à soi, à ce qui se passe autour de nous, et qu’allons-nous faire avec nos soucis. Une brise passa et me donna un léger frisson. Il se déroulait tellement de choses ces derniers temps que parfois, je ne savais même plus ou donner de la tête. Et je détestais au plus haut point être confus. Mais bon, c’était moi, rien n’était fait dans l’ordre me concernant, c’est toujours du n’importe quoi fait n’importe comment. Laissant échapper un petit soupir, je me mis à penser à toute cette injustice qui régnait dans les murs de Poudlard. Quelle folle idée, sincèrement ! Toutes ces idées me répulsaient à un tel point, j’avais de la difficulté à y penser sans avoir le goût de hurler au monde que c’était de l’imbécillité et qu’on devait agir, encore plus concrètement. Évidemment, j’avais l’ASDENEMO, et même le MDC, mais ce n’est pas comme si nous pouvions changer complètement le monde. Nous pouvions agir sur Poudlard, mais pas nécessairement sur la mentalité du Ministère, qui est en quelque sorte la cause de tout cela. Les Né-Moldus méritaient autant que nous de vivre librement, tranquillement. Les en empêcher était juste stupide et incroyablement raciste. Et je savais que beaucoup de gens me considérait comme un traître à mon sang, comme beaucoup de Weasley d’ailleurs. J’avais le Sang-Pur, caractéristique qui, supposément, pourrait me hisser dans les plus hauts rang et me protége contre pas mal toute répression. Mais je le troquerais pour n’importe quoi, n’importe quand. Même si parfois, j’aurais aimé être en mesure de regarder mon frère dans les yeux sans ressentir sa haine, puis la mienne… J’étais tellement déçu qu’il se soit rangé de ce côté-là. Mais bon, rien ne pourrait le faire changer d’idée, et je savais que lui en parler ne faisait que mettre de l’huile dans le feu. Et ça finissait pas mal toujours aux poings, entre lui et moi. C’est pourquoi c’était préférable de l’éviter.

J’ouvris un œil en entendant quelques pas dans l’herbe. Je reconnus immédiatement Elias et lui adressai un sourire. Lui et moi, c’était les deux doigts d’une main, même pas séparable. Peu importe ou on allait, on finissait toujours par se retrouver. Deux vrais aimants. Je ne pouvais même pas imaginer continuer mes études, ou tout simplement vivre sans l’avoir quelque part près de moi. C’était une présence rassurante, quelqu’un qui était comme moi et avec qui la gêne n’existait pas. Malgré que, ce n’était pas vraiment un problème pour ma part… Je me redressai sur mes coudes. « Sorti faire une promenade au clair de lune ? » lui dis-je d’un air mesquin. « Je ne crois pas t’avoir déjà vu aussi romantique. » En prononçant le dernier mot, je pensai immédiatement à ce Black, Amadeus Black, et la relation qu’il partageait avec Elias, selon la Gazette. La nouvelle m’avait secouée, c’est vrai, je ne m’y étais pas attendu. Je savais que nous gardions nos petits secrets, mais c’était un bloc de glace. Je savais pourquoi il ne m’en avait pas parlé, c’était vrai qu’y penser me donnait les plus vils des frissons. Mais je n’allais pas commencer à l’engueuler, s’il était bien là-dedans. Même si ça me faisait quelque chose, que je n’allais jamais véritablement lui en parler, ça me mettait mal à l’aise, j’allais le laisser vivre.

Je tournai mes yeux pour observer un peu le paysage nocturne, espérant apercevoir je ne savais trop quoi. Mes yeux se posèrent sur la Forêt, lieu d'un mystère étrange, j'avouais ne pas adorer y aller, même si ca pouvait s'avérer très, très intriguant. Je me figeai. Qu'est-ce que c'était ?! Je me levai d'un bond, pointant ou j'avais vu quelque chose d'assez étrange bouger. « T'as vu ça ? Qu'est-ce que c'était ?! » demandais-je d'un ton qui se voulait calme. Mais l'énervement me faisait bouger frénétiquement et je me tournai vers Elias, les sourcils haussés, très intrigué. L'avait-il aperçu aussi, ou c'était moi qui devenait fou ?
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MessageSujet: Re: THERE'S SOMETHING OUT THERE ϟ Elias & Atlance   THERE'S SOMETHING OUT THERE ϟ Elias & Atlance EmptyDim 26 Juin - 3:27

Une soirée calme. C’est ce dont j’avais besoin après tous les évènements terribles qui s’étaient produit et la période des examens intense que je venais de passer. Je dois bien avouer que le cursus de médicomagie était loin d’être le plus tranquille d’entre tous. Nous avions une quantité de cours astronomique, imaginez donc la panoplie de devoirs et d’examens qui en découlait. De plus, avec l’ASDENEMO, on préparait un dernier coup d’éclat pour l’année. Encore quelques jours et le tout serait prêt. La patiente et la discrétion étaient nos meilleures armes…

Dans le parc de Poudlard, je m’étais accosté à un saule pleureur, grattant ma guitare. J’aimais bien le calme des terrains de l’école lorsque le soleil était partie se coucher au profit des étoiles et de la lune. Ces astres lumineux qui guidaient notre chemin étaient si fascinants. Je n’étais pas un spécialiste d’astronomie, ni un passionné comme pouvait l’être Atlance, mais je savais apprécier les petits moments que je passais avec l’infini profond. C’était si relaxant de ne pas se prendre la tête pour une fois, de simplement relaxer. Ça faisait plusieurs semaine que je ne m’étais pas retrouvé seul avec mon instrument de musique favori. J’avais l’impression de retrouver une parcelle de moi, un ami que je n’avais pas vue depuis des années…

Tient donc… En parlant d’ami, j’en apercevais justement un, en chair et en os, pas très loin sur la pelouse. Me relevant, je me dirigeai vers mon meilleur ami ; Atlance Weasley. Entre lui et moi, c’était une vieille et grande amitié. Pas de celle que l’on traîne depuis notre petite enfance comme celle qui m’unissait à Olivier, mais une belle et grande amitié. Comme la majorité des jeunes à Poudlard, Atlance et moi avons fait connaissance le jour de notre rentré. Nous nous étions croisé dans le chemin de traverse, dans la boutique d’accessoires de Quidditch, deux semaines avant la rentrée, mais ce n’est que dans le Poudlard Express que nous nous sommes réellement rencontré. Atlance et Nelson, qui à l’époque s’entendaient plutôt bien, tentaient de se trouver un compartiment. Non, il ne s’agit pas du cliché « ils cherchent un compartiment donc viennent dans le mien et on devient les meilleurs amis du monde »! Non! C’est une histoire bien plus palpitante que ça. Bon alors, voilà. Atlance et Nelson se cherchent un compartiment lorsque débarque une fille aux longs cheveux blonds et des yeux d’un vert pétillant. Immédiatement, dégourdit comme il l’est, Nelson entame la conversation avec cette jolie fille. Il ignore même son frère qui s’impatiente derrière lui. À un moment donné, je ne sais pas comment, Nelson apprend que la fille est de famille moldu. Furieux, il bouscule la fille, fait rouler sa valise sur ses pieds et fou le camp. Je n’ai toujours pas compris pourquoi il d’était mis dans un tel état, reste que de mon compartiment, j’avais aisément put suivre la scène. La fille en question s’était cogné la tête contre la vitre et saignait. N’appréciant pas de voir quelqu’un dans le besoin, je sortis de mon dortoir pour lui venir en aide. Apparemment, je n’étais pas le seul à avoir eu cette idée puisque l’autre gars, celui qui n’était pas parti, s’était accroupi auprès d’elle. Bon, vous devinez la suite. Atlance et la fille, Rachel, nous retrouvâmes dans mon compartiment où nous passâmes le reste du trajet à rire, manger des sucreries et faire connaissance.

Pour en revenir à l’instant présent, je m’approchais de mon meilleur ami, la guitare dans le dos. Ce dernier était couché dans l’herbe, le regard perdu dans l’infini. À mon approche, il se redressa et me sourit. Le voir comme ça me fit prendre conscience, pour une énième fois, de l’importance qu’avait Atlance dans ma vie. Depuis cette journée dans l’express, nous étions toujours ensemble. Il était comme la deuxième partie de mon âme, de ma personne ou, comme disait la mère d’Atlance, des jumeaux cosmiques. Nos esprits étaient complémentaires ce qui faisait de nous les deux moitiés du Ying et Yang, un équilibre parfait. Jamais nous n’avions été séparés en huit ans, ce qui était très significatif de notre relation. Avec l’ASDENEMO et toutes ces histoires de sang, nous nous étions rendu compte que notre amitié était vraiment solide. Alors que je m’asseyais sur l’herbe, il se redressa sur les coudes et me lança d’un ton moqueur. « Sorti faire une promenade au clair de lune ? Je ne crois pas t’avoir déjà vu aussi romantique. » Cette dernière phrase me laisse un goût amer dans la bouche. Aussi proche que nous pouvions l’être avec Atlance, nous n’avions jamais pris de temps de discuter de l’affaire de la gazette. Nous n’avions pas encore aborder le sujet qui choque : la vérité sur mon histoire avec Amadeus. Je dois vous avouer que j’avais un peu peur de la tournure que pourrait prendre une telle discussion, ce qui ne me poussait pas vraiment à l’entamer. Disons que la réaction que pourrait avec Atlance par rapport à mon… ma bisexualité, puisqu’à la base les filles m’attirent toujours autant. J’avais toute confiance en lui, mais en huit ans, je ne l’avais jamais entendu parler d’homosexualité. Je ne savais pas s’il était correct avec ça ou si ça le répugnait, ce qui me faisait peur. Je ne voulais pas le perdre pour une chose aussi futile que ça. C’était comme si je ne parlais plus à un gars parce que j’avais découvert, par pur hasard, qu’il avait un penchant masochiste. Assez glauque, je ne vous dis pas le contraire, mais c’est ridicule de repousser quelqu’un avec qui tu t’entends super bien pour des… goûts différents. Enfin, tout ça pour dire que cette discussion allait être inévitable. Nous allions nous y voir confronté un jour ou l’autre…

« T’as envie d’une chanson d’amour pour compléter le tout mon amour! »,dis-je à la blague. Avant même que ma réplique ait put faire son effet, un mouvement dans le sous bois attira notre attention. « T'as vu ça ? Qu'est-ce que c'était ?! » AHAH! Bah voilà que mon ami avait la frousse. Bien qu’il veuille donner l’impression d’être totalement en confiance, il ne pouvait me berner. Je savais parfaitement qu’il était effrayé. D’un ton moqueur, je lui lançai : « Probablement une licorne, tu sais comme elles peuvent être dangereuses » Petit clin d’œil à notre escapade dans la forêt lors de notre troisième année… J'aimais bien me moquer de lui à ce sujet.

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