NOM: Nott, le nom de l'une des familles de sang pur. PRÉNOM: Son prénom officiel est Soren, mais tout le monde l'appelle par son deuxième prénom: Malachi. SURNOM: On ne lui donne pas vraiment de surnom, mais la plupart des personnes l’appellent par son nom de famille. ÂGE: Il atteint maintenant ses vingt-un ans. CURSUS, OPTION(S): Il a décidé de suivre le cursus de recherche, en prenant comme option botanique et astronomie. ANNÉE SCOLAIRE: Élève appliqué, même si ne le montre pas, il a su atteindre sa onzième année sans difficulté. NATURE DU SANG: Pur, comme toute la lignée de la famille Nott.

PSEUDO: Riped Pansy. ÂGE: Bientôt la majorité les enfants ! COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Bazzart. AVATAR SOUHAITÉ: Nicolas Bemberg. PRÉSENCE: 4/7 LE MOT MAGIQUE ? Dobby président ! (même si il est mort )

« Ose répéter ce que tu viens de dire, ose et je n'hésiterais pas à te tuer ! » hurla la voix forte du chef de la famille Nott. Il sortit rageusement sa baguette de sa poche, avançant rapidement, plaquant son fils ainé au mur de l'un des nombreux salons du manoir familial. Maximillian Nott avait toujours été le genre de personne qui ne savait pas maitriser ses émotions, son visage prenait une teinte cramoisie dès que la colère s'emparait de lui, le rendant plus ridicule qu'inquiétant. Affolés par les cris qui se répercutaient dans tout le château, toute la famille au complet fut rapidement regroupée dans le salon aux couleurs vertes foncées. Ils s'arrêtèrent net en apercevant la scène, le paternel enfonçait sa baguette dans le coup de son fils qui demeurait le visage stoïque, pas le moins du monde effrayé, le maintenant collé contre le mur en agrippant son col de sa main libre. « J'ai dit: comment pouvez-vous me demander de redorer le blason de la famille, alors que vous amusez à la rabaisser en adoptant une vulgaire Sang-de-Bourbe » il avait dit d'une voix calme à en glacer le sang. Il regardait son père droit dans les yeux, sachant pertinemment qu'il n'oserait jamais le tuer. « Vous me dégoutez ! » il se dégagea vivement de la poigne de son père, se dirigeant d'un pas las vers la sortie « ENDOLORIS ! » le sort le frappa de plein fouet, et la voix de son paternel ne fut qu'un bourdonnement. Il se courba sous la force du sortilège, se forçant de ne laisser échapper aucun son de sa bouche, cela aurait procuré bien trop de jouissance à son père. Il s'effondra sur le sol froid, se recroquevillant sur lui-même. Puis aussi vite qu'elle était apparue, la douleur disparue et il resta sur le sol, haletant. Il se releva difficilement, se tenant les côtes, il pouvait encore ressentir la sensation de milliers d'aiguilles s'enfonçant rageusement dans sa peau. Il chancela jusqu'à la sortie, bousculant son petit frère au passage, jetant un regard meurtrier à sa présumé sœur.
Quelques mois plus tard, son père renvoyait la sang-de-bourbe dans le monde des moldus...

ça s'perd pas le sourire ça s'oublie seulement.

Il marchait dans les couloirs de Poudlard, la tête haute, son visage n'exprimant aucune émotion. Désillusionné avant l'âge, Il avait dû apprendre à un être un adulte alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Parce qu'il fallait redorer le blason de la famille, montrer au monde entier que les Nott étaient des conservateurs, des pro sang-purs, des pro Voldemort... Que malgré les erreurs de son père, ils demeuraient des sorciers puissants. Il fut rapidement sortit de ses sombres pensées en apercevant au loin, une chevelure flamboyante qui se dirigeait joyeusement vers lui. Il soupira d'exaspération. Weasley. Dès la première année, elle avait eu le don de le mettre hors de lui. L'une des rares personnes à réussir à faire sortir l'ainé des Nott de son habituel indifférence.
La première fois qu'elle l'avait vu, c'était lors de la répartition des premières années. Elle avait tout de suite remarqué qu'il était différent des autres. Assis à l'une des imposantes tables, il fixait son regard sur un point imaginaire. Il dégageait une assurance, une maturité à faire peur. Il semblait si sérieux pour un enfant de onze ans. Elle qui était née le sourire aux lèvres, qui rigolait pour un rien, qui ne se prenait jamais au sérieux et qui adorait faire mille et une bêtise, cette absence de sentiment lui avait déchiré le cœur. Elle avait décidé, sur un coup de tête, qu'elle serait la fille qui lui rendrait le sourire, qu'elle lui ferait vivre une enfance qu'il n'avait pas eu la joie de connaître. Qu'elle était naïve. Elle s'était rapidement rendu compte que la tache qu'elle s'était imposée n'allait pas être aussi simple à réaliser qu'elle le pensait. Il l'envoyait bouler, la traitant de traitre, lui interdisant de s'approcher de lui. Mais malgré les années, elle n'avait pas abandonné. C'était qu'elle était plutôt têtue la Weasley.


Et avec les années, les disputes, les sorts jetés au détour d'un couloir, les insultes hurlées, les idéologies opposées, il avait fini par céder. Tous ces conflits qui les faisaient s'affronter, avaient finis par les rapprocher. Elle était devenue plus proche de lui que personne d'autre dans toute l'école. Une complicité insolite s'était crée entre eux, ils en furent les premiers surpris. Quand il discutait avec elle, il se sentait libre, pouvant enfin dire toutes ses pensées à voix haute. Elle le poussait toujours à bout dans ses retranchements. « Nott, tu as peur ? » avait-elle demandé un soir. « Oui. » il avait dit ça dans un murmure, plongeant son regard dans l’immensité du parc de Poudlard. « Et de quoi as-tu peur ? » « De moi. » Elle n'avait rien dit de plus, et il l'avait remercié intérieurement pour ça. Elle posa simplement sa tête contre son épaule. Il avait tressaillit mais ne l'avait pas repoussé. Il n'avait toujours pas l'habitude de ses contacts physiques qui faisait battre un cœur dans sa poitrine, un cœur qu'il croyait mort depuis longtemps.


L'air était glacial et une lourde couche de neige recouvrait le sol, où ses pieds s’enfonçaient, trouant le tapis de coton blanc dans un craquement. Seul le bruissement du tissu de sa robe de sorcier frottant son pantalon et le vent faisant fouetter ses cheveux contre son visage venait troubler le silence quasi religieux qui l'entourait. Le vent glacé l'emprisonnait, transperçant le tissu noir corbeau de sa veste, s'introduisant, le faisant frissonner et lui rosissant les joues. Il s'arrêta de marcher, faisant face au lac que possède le parc de l'école. Trempant ses vêtements, il s’assit à même le sol, les fesses dans la neige. Puis les souvenirs de la lettre qu'il avait eu le matin même refirent surface.


Le lac, malgré la température polaire, n'était pas gelé. « Belle soirée, n'est-ce pas Nott ?! » il sortit de ses pensées, reconnaissant sa voix. Il ne se retourne pas, il n'a pas envie de la voir, pas maintenant, pas dans cet état. « La présence d'une traître à son sang telle que toi Weasley ne peut que gâcher cette "belle soirée" » lâcha-t-il agressivement, espérant ainsi la voir s'en aller. Mais c'était sans compter le don qu'elle avait de sauter dans la gueule du loup le sourire aux lèvres, chercher les emmerdes pour épicer un peu plus sa vie. Elle s'était assise à ses côtés, posant sa tête sur son épaule, comme elle en avait pris l'habitude. « Je te hais. » gronda-t-il. Ils s'affrontèrent du regard pendant plusieurs minutes, l'anthracite de ses yeux affrontant le myosotis des siens. « Je... » Mais il ne laissa pas finir. Submergé d'une pulsion qui mettait sous silence sa raison, il posa avec hargne ses lèvres contre les siennes dans un baiser dénué de toute tendresse. Elle laissa échapper un hoquet de surprise, puis ses défenses tombèrent une à une, alors qu'elle répondait à son baiser. Tandis qu'il la faisait basculait sur le tapis neigeux. A bout de souffle, ils s’éloignèrent l'un de l'autre à contre cœur Et c'était une esquisse, une ombre, une crispation de la mâchoire et il avait l'impression que ça sonnait faux sur son visage.


« On ne peut plus faire ça ! Ne prend pas tes rêves pour des réalités, on s'est amusé et rien de plus... » Ses paroles lui revenaient sans interruption dans son esprit, et il aurait voulu s'auto-jeter un avada kedavra bien mérité. Il était tiraillé entre les sentiments qu'il ressentait envers elle et son rang de sang pur. « Ce n'est pas vrai ce que tu dis. Je sais que tu m'aimes ! » il lui lança un regard noir avant de lui lancer à la figure: « Je ne veux pas t'entendre me dire que tu m'aimes, je suis pas un gars pour toi et tu le sait... Je ne veux pas de toi. » Il se retourna, lui tournant le dos, se dirigeant vers son dortoir, essayant tant bien que mal d'ignorer les pleurs derrières lui.