NOM : nott. PRÉNOM : sonàta everley beth. SURNOM : sonny. ÂGE : dix-huit ans. CURSUS, OPTIONS : faune et flore magique, option botanique et potion. ANNÉE SCOLAIRE : huitième. NATURE DU SANG : pure.

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« Miss Nott, tout le monde est prêt à partir, ils vous attendent. » L'elfe de maison disparut d'un claquement de doigts, aussitôt que sa voix râpeuse eut délivrée le message. Trop aimable. La jeune fille murmura un amer « j'arrive » qu'elle savait être l'unique destinataire. Ses affaires avaient déjà été portées en bas, près de l'immense cheminée de marbre qui trônait au cœur du salon. Elle posa un dernier regard sur le reflet que lui renvoyait l'élégant miroir. Une longue tresse brune posée sur son épaule gauche. Un pull sombre du meilleur tissu sorcier possible et une jupe assortie. Des yeux d'un vert éclatant contrastant singulièrement avec les ténébreux vêtements. Elle roulait doucement sa baguette dans ses mains, encore peu habituée à ce touché qui se voulait familier. Cela ne faisait qu'une semaine que la cadette avait reçu sa première baguette et elle ne cessait inlassablement de ressasser sa composition comme une énigme sans réponse. Bois de pommier et plume d’hippogriffe. Les mots ondulaient au plus profond de son esprit tel un requiem oublié. Chaque baguette choisissait le sorcier qu'elle décidait de servir. Quelles en étaient les raisons ? Pourquoi celle-ci avait-elle désigné l'enfant, que lisait-elle en elle que Sonàta ne parvenait pas à percevoir ? Décidant de ne pas faire plus attendre ses parents, la jeune brune descendit les rejoindre par l'escalier principal. Ses deux frères avaient déjà été happé par la poudre de cheminette qui n'attendait plus que la frêle silhouette de Sonàta. Haute de onze années, c'était loin d'être la première fois qu'elle s'y essayait. Mais c’était cette fois-ci différent. Elle ne se contenterait pas d'accompagner ses ainés à King's Cross en ignorant son envie de les accompagner au-delà du quai 9 3/4. Aujourd'hui, elle entrait à Poudlard et sa curiosité était contenue par une attitude qui se voulait difficilement indifférente. Elle ne pouvait nier que la vie dans l'enceinte de l'école avait quelque chose de rassurant en dehors de l'oppressante atmosphère qui régnait parfois au manoir. Ses yeux glissèrent sur l'allure imposante de son paternel. Si il y avait une seule personne que Sonàta redoutait, il s'agissait bien de son père et de ses légendaires colères qu'elle avait toujours réussi à éviter en tant qu'unique fille de la fratrie et dernière enfant, Au fond, malgré qu'elle le camouflait habilement, elle n'avait pas l'assurance de ses frères et le masque qu'elle se donnait dissimulait adroitement ce manque hardiesse. Son jeu était tellement parfait qu'elle ne pouvait se douter qu'elle finirait bientôt par s'y perdre.

Le train roulait maintenant depuis plus de quatre heures en direction de Pré-Au-Lard. Le paysage se voulait monotone derrière la vitre entre-ouverte du compartiment. Si les discussions avaient meublé le début du trajet, la jeune Nott s'était vite senti perdu parmi les mots qui vibraient dans l'habitacle. Si elle en avait déjà entendu parler, elle ne pouvait saisir dans l’intégralité des notions poudlariennes qui étaient abordées entre les élèves pour la plupart plus âgés. De plus, poser des questions à tout va pour savoir le pourquoi du comment n'avait jamais été très caractéristique de la demoiselle qui préféra laisser aller sa tête contre la paroi du compartiment, son regard se perdant à l'horizon. Le ton des discussions baissa doucement pour Sonàta, jusqu'à ne devenir qu’un bourdonnement lointain puis inaudible. Le vide avait pris leur place dans l'esprit de la brune, laissant avec plaisir le silence caractéristique l'envahir. Sonàta avait découvert cette capacité il y a peu d'années et se félicitait d'en être capable. Faire abstraction de tout ce qui composait son entourage proche, tous ces sons au nuisible vrombissement. Elle laissa ses pensées vagabondé vers des sujets qui la préoccupaient ou qui avaient au moins l'avantage de l'intéresser. D'ici la fin de la soirée, elle serait répartie dans l'une des quatre maisons qu’accueillait Poudlard. Et ce pendant treize ans. Malachi et Allistair étaient respectivement à Serdaigle et Serpentard. De réputation, l'une de ses deux maisons lui allait bien car ils parvenaient à garder encore un minimum de dignité. Se retrouver chez les illuminés de Poufsouffle serait la pire chose qui pourrait lui arriver. Elle connaissait la puissance des préjugés et ne tenait pas à les subir durant toute sa scolarité. Un sang-pur chez ces blaireaux, c'était impensable. Il semblait évident qu'elle n'avait pas sa place dans la dernière maison qu'elle n'avait pas cité. Après tout, que ferait une fille Nott à Gryffondord ? Lâchant un soupir irrité par le flot même de ces suppositions qui ne menaient nul part, elle entreprit de clore ses paupières, se laissant bercer par l’allure du train. S'il y a une chose qu'elle savait être juste, c'était qu'on ne contestait pas la décision du Choixpeau, peu importe fut-elle.

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Il s'éloigna, laissant sa main glisser le long de son bras, douloureuse caresse aux promesses brisées. Alors elle retint son poignée d'une douce pression des doigts, posant son regard sur les muscles laissée présagés de son dos. Lui ne voulait pas se retourner, se refusant à poser ses yeux sur elle, regard qui aurait signé la condamnation sans retour de son cœur. Mais la brulure de sa peau contre la sienne était trop forte. Sa présence si près de lui trop déroutante, la tiédeur de son souffle dans le froid de la pièce trop captivante. Alors il fit ce dont il croyait avoir renoncé en laissant son regard d'un vert profond se poser dans les prunelles cristallines de la jeune fille. Celle qui parcourait inlassablement et sans répit chaque seconde de ses sommeils agités. Son visage hantait ses jours et ses nuits, s'insinuant jusque dans ses pensées les plus inavouées. Plus que tout il la voulait près de lui. Il aurait renié tout ce qu'il avait pour un seul regard d'elle. Et pour que le monde sorcier ne soit pas ce qu'il était. Que ce conservatisme abyssal qui trônait au cœur de l'idéologie magique ne soit qu'une superficielle illusion. Mais la réalité n'avait jamais fait preuve d'attendrissement. Et ce gouffre qui les avait séparés à la naissance existait bel et bien. Et cette objection traditionaliste qui guidait les pas de la jeune fille lui était imposée depuis trop longtemps. Le blond sentait bien qu'il ne pourrait rien à changer. Qu'Ils passeraient toujours avant elle sans qu’elle n'y porte la moindre objection. Parce que c'était son choix et qu'il avait plus d'importance à ses yeux que tout autre chose. Mais jamais il ne pourrait nier qu'il en avait conscience depuis le début. Que ses sentiments à son égard n'avait pas lieu d'être. Que de leur histoire ne naîtrait jamais que tristesse et impuissance. Alors qu'il puisait en lui la force de briser ce contact qu'elle avait instauré, elle murmura son prénom. Simple souffle échappé de ses lèvres entrouvertes, d'une voix douce et aérienne, anéantissant ses plus fortes convictions. « Jusqu'où... serais-tu prêt à aller pour moi ? » Alors il sut qu'entre ses mains il ne serait jamais plus qu'un pantin d'une aveugle obéissance. Sans résistance, il se retourna vers la brune, posant un regard dont lui seul perçait la réelle douleur sur ce visage tendu vers lui. Mon Dieu qu'elle était belle. Belle à se damner, ce qu'il aurait fait sans même un regret si cela avait pu changer les choses. Mais on ne change pas ce que l'on est. Elle appartenait à la classe élitiste des sang-purs. Et lui, qu'était-il pour avoir seulement la prétention de la mériter ? Il glissa ses doigts jusqu'à son visage, écartant l'une de ses boucles indomptées, poursuivant son geste le long de sa mâchoire jusqu'à effleurer ses lèvres qu'il avait tant convoité. « Je ne le sais pas moi-même. Et c'est bien ça qui m'effraie. » Avant de laisser l'inévitable silence s’installer, il brisa le contact, retenant l'amertume qui crispait chaque muscle de son corps et s'en alla, s’arrêtant un instant dans l’embrasure de la porte. « Tu ne pourras pas lutter éternellement contre toi-même Sonàta. Et t'empêcher de vivre... » Il quitta la pièce sans attendre une réponse qui, il le savait, ne viendrait pas. La sorcière se retrouva alors aussi seule que le vide qui habitait son cœur. Il ne pouvait pas comprendre. Même si elle savait qu'il avait raison, même si elle s’imprégnait de ses paroles comme d'une malédiction trop longtemps ignorée. Mais pour elle, sa famille serait toujours prioritaire. Et peu importait si cela devait être au dépens des sentiments de la cadette Nott. L'idéologie dans laquelle elle avait été élevée ne l'avait jamais suffisamment atteinte pour concevoir en elle une haine des nés-moldus ou sangs-mélés. Mais pas les rumeurs qui circulaient sur sa famille. Depuis qu'elle était assez grande pour les comprendre, depuis qu'elle était assez grande pour y répondre, elle s'était promis de ne jamais rien faire pour accentuer l'impopularité de la famille auprès des autres sangs-purs. L'enfant avait alors pris la décision d'abdiquer toute chance d'être celle qu'elle voulait être, pour être l'archétype que ses parents souhaitaient qu'elle soit. Et les sentiments pour un né-moldu n'y avaient pas leur place.

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Le regard concentré aux pétillantes prunelles observa l'artefact détonner en une dizaine fragment de pierre. L'épée était tombé. Elle avait gagné. « Tu es juste la fille la plus exaspérante que je connaisse. Ça devrait pas être permis. » Sonàta avait deux passions dans la vie. Les plantes et les échecs version sorcier. Pour satisfaire la première, elle s'était orienté en faune et flore magique il y a deux mois. Pour la seconde, le jeune brun qui se tenait face à elle venait de faire l'expérience qu'on ne provoque jamais Sonàta Nott aux échecs. La jeune femme avait appris le jeu depuis son plus jeune âge et s'était avérée plus que douée sans aucun doute grâce à sa concentration sans faille, un sens stratégique non négligeable et une froideur quasi-inébranlable. Si ces qualités lui servaient pour un jeu aussi superflu que les échecs, elles avaient d'autres domaines de compétences qui faisaient de la jeune sorcière une redoutable duelliste. Un sourire en coin narquois se glissa sur ses lèvres pulpeuses alors qu'elle regardait son ancien adversaire encore perplexe. « Voyons, ne sois pas vexé parce que je contredis tes théories machistes. » Elle se leva sans omettre d'adresser un clin d’œil provocateur au jeune vaincu. Elle avait à peine quitté la pièce qu'elle retrouvait son masque d'impassibilité en soupirant. La soirée déclinait doucement, emportant avec elle la maigre chaleur installée durant la journée. Un match de Quidditch était prévu dans moins d'une heure, opposant Serpentard et Poufsouffle, ce qui promettait d'être très intéressant. Car tout le monde sait que les méthodes des verts et argents valent diablement le détour. La fébrile stratégie des blaireaux n'avait aucune chance... Les claquements de ses chaussures s’éloignèrent alors progressivement, laissant le couloir dans un silence qui ne durerait certainement pas longtemps.

PSEUDO : archaic lullaby. ÂGE : eighteen. CONNU LE FORUM ? : sais plus très bien, bazzart surement. x) AVATAR : astrid bergès-frisbey. ♥ PRÉSENCE: aléatoire, surtout jusqu'à fin juin à cause du bac, je ferais surement cette fiche lentement, progressivement, sauf si j'ai un pic d'inspiration à évacuer. xD MOT MAGIQUE ? : dobby président.