Cette peur elle l’accompagnait dans sa vie quotidienne, dans la moindre de ses actions, dans le moindre de ses gestes ou encore de ses paroles. Et souvent cette peur prenait le visage de son père. L’autorité suprême, Ethen le craignait autant qu’il l’admirait et c’est pour ce père qu’il agissait des fois comme le plus profond des imbéciles. [...] il continuait donc de se comporter comme un véritable petit fils à papa qu’il était même si pour cela il n’arrivait plus à croiser son propre reflet dans le miroir. Car oui, malgré ses airs de grand prince et de fils à papa se cachait quelqu’un d’affectueux, de simple et d’amusant. D’ailleurs ce côté de lui ressortait en tout occasion et surtout lorsqu’il était stressé. Toujours à sortir la dernière blague foireuse à la mode ou bien à rigoler comme un gamin, c’était aussi ce qui se caractérisait le beau Ethen.