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PWP. I will fight till my last breath.

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MessageSujet: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptySam 4 Déc - 22:33



LE PASSEPORT DU SORCIER
Nom : PAYNE.
Prénoms : PARRIS WINTHROP.
Âge : 21 ANS - NÉ LE 14 FÉVRIER 1989.
Curus, option(s) : SÉCURITÉ MAGIQUE option FILATURE ET TAPINOIS.
Année scolaire : ONZIÈME ANNÉE.
Nature du sang : NÉ-MOLDU.


LE JOUEUR N'EST PAS LOIN
Pseudo : LO, on va faire simple.
Âge : Dix-neuf !
Comment avez vous connu le forum ? : Grâce à la somptueuse emiche.
Avatar souhaité : Tom Sturridge
Présence : Un passage tous les jours assuré !
Le mot magique ? : DOBBY PRESIDENT !!!
(c) tsouri



Dernière édition par Parris W. Payne le Dim 5 Déc - 9:45, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptySam 4 Déc - 22:35



"CHAPITRE 1 : « Il y a peu de différence entre un homme et un autre, mais c’est cette différence qui est tout. »"
Ils se rendaient en France chaque été. C’était devenu presqu’une habitude, mais Jean Griffiths aimait feinter la surprise lorsque son mari lui annonçait qu’il partirait dans le bassin parisien, dans un petit village du nom de Jouy-le-Potier, loin du tumulte de la ville la plus proche, Orléans. Cette belle écervelée, ancrée dans ses habitudes de couturière, avait réalisé son rêve en mariant James Payne. Cet homme, dont la prétention lui donnait des illusions, avait tout d’un prince charmant du vingt-et-unième siècle et comme tout homme dont l’intelligence réduit l’imagination, il était tombé sous le charme de cette femme aux yeux myosotis. L’amour était au rendez-vous et à ouvert le pas à la monotonie et à la torpeur, et comme des pantins, Jean Griffiths, qui était fière de se faire appeler Jean Payne, et son mari, James, vivaient leur vie. Le quotidien ne fut interrompu qu’avec la grossesse de l’écervelée aux yeux myosotis, qui donna naissance à un petit garçon.

Parris Winthrop Payne était en train de dessiner. Les épis de maïs se courbaient sous le vent et se confondaient avec la chevelure de sa mère qui regardait un paysage qu’elle connaissait déjà depuis des années, mais qu’elle semblait redécouvrir à chaque fois. L’harmonie n’était brisée que par un homme, froid et sec, aux yeux sombres et aux cheveux de jais. Son père regardait lui aussi dans le vide et profitait de la tranquillité de ce coin paisible. Mais Parris savait que la quiétude de son visage contrastait avec la folie de ses pensées. Il se retourna et sourit. Au loin, des tours s’élevaient. Elles défiguraient le paysage et n’étaient que la conséquence de l’expansion de la banlieue d’Orléans. Ces tours cosmopolites où se trouvaient aussi bien des personnes âgées que des Maghrébins fraichement débarqués étaient un fléau pour James Payne. Tout cela, Parris, du haut de ses neuf ans, ne s’en préoccupait pas. Il ne voyait que des couleurs là où son père voyait ses teintes irritantes, il voyait des tours sorties de terres qui s’étendaient pour toucher les cieux, là où sa mère ne voyait que de simples blocs de béton.

Le pique-nique que sa mère avait organisé touchait presque à sa fin, mais Parris savait qu’il allait passait toute son après-midi, puisque comme chaque année, son père faisait la sieste et sa mère attendait patiemment. Parris décida de s’éloigner avec ses pastels et ses feuilles pour trouver un endroit intéressant à dessiner. Il traversa le champ de blé où ils s’étaient installés et rejoignit un petit chemin en terre. Tout en marchant, il dessinait tout ce qu’il voyait : une hirondelle qui s’était posée quelques mètres devant lui, une horde de corbeaux qui volait d’arbre en arbre, les épis de maïs qui se courbaient sous le vent. Il était plongé dans son monde, là où il se sentait bien et en paix. Il ne fut distrait qu’après plusieurs longues minutes de marche par des cris et des rires. Plus loin, un groupe d’adolescent, dont la pâleur laissait penser qu’ils étaient français, prenait à partie un autre garçon, qui devait être âgé d’une douzaine d’année. Parris regardait, circonspect. Les adolescents, plein de haine, était en train de s’amuser à pousser le garçon. De loin, il comprit qu’il n’était pas pareil. Sa peau était plus foncée ; il faisait peut-être partie des habitants des tours multicolores. Tout d’un coup, le garçon tomba et les adolescents en profitèrent pour le rouer de coup. Parris regardait sans comprendre les réelles motivations des jeunes français. Il était réaliste et ne pouvait rien faire : il serait impuissant. Il se sentait dépassé par les évènements et la frustration commençait à s’emparer de lui. Il empoigna le carnet de dessin qu’il avait entre les mains. Tout d’un coup, les quatre adolescents français furent expulsés en arrière comme si des mains puissantes venaient de les agripper par derrière. Le garçon à la peau sombre partit en courant.

Parris souriait alors qu’il empruntait le même chemin pour retourner à l’endroit où il avait laissé ses parents. Ce qu’il venait de se passer, il savait qu’il en était l’origine. Depuis quelques mois, des choses qui le dépassaient avaient lieu : ses dessins prenaient vie, des objets qu’il avait perdu réapparaissait, tout cela comme par magie. Après quinze minutes de marche, il était de retour aux côtés de sa mère. Il s’avança d’elle et lui sourit. « Je viens de clouer le bec à quatre garçons, Maman ! » Sa mère, qui regardait encore le paysage qu’elle devait connaître par cœur depuis, se tourna vers son fils et lui ébouriffa les cheveux. Elle rit. « Quelle imagination, Parris. »


Les vacances en France étaient déjà loin derrière lui et Parris avait retrouvé le quotidien monotone qui ponctuait sa vie en Écosse. Il habitait Dingwall, là où la pluie semblait tout balayer sur son passage dans un incessant balai d’averse. Les gouttes d’eau martelaient les fenêtres de la cuisine où il était assis, du haut de ses onze ans, en train d’écouter son père déballer son flot d’immondices contre la communauté pakistanaise du Royaume-Uni. Il ne comprenait pas d’où venait cette inimitié, mais Parris se disait qu’il y avait bien une raison, les Pakistanais représentant selon son père l’origine de tous les maux dont souffrait le pays. Il ne comprenait pas la théorie abracadabrantesque de son père, mais il se sentait tellement sur de lui que Parris en était décontenancé.

Toutefois, les grandes lignes du discours de son père n’échappaient pas au jeune garçon, ni le mot vermine qui semblait rythmer la conversation. Aux yeux d’un garçon, les scènes les plus banales peuvent parfois prendre des tournures exagérées. Son père semblait être de plus en plus catégorique et discriminatoire. Il transpirait la haine. Soudain, il se rappela du passage à tabac du jeune maghrébin, il y a deux ans, alors qu’il était en France. Il se demanda alors si son père serait capable de la même chose. L’étroitesse d’esprit de son père le persuadait que oui. Il se leva et voulu se rendre dans sa chambre lorsqu’il fut invité à prendre part à la discussion. « Et toi, Parris, qu’est-ce que tu en penses, de ces gens ? » Le garçon fut étonné. Jamais son père ne lui parlait de ses choses. Peut-être considérait-il qu’il était maintenant assez grand pour traiter de cette question. Il se retourna et regarda son père. « Franchement, Papa, ces gens sont beaucoup plus intéressant que toi, j’en suis sûr. » Pendant un instant, Parris se demanda si son père allait un jour fermer sa bouche béante suite à ce que son fils venait de dire. Le garçon fut pris d’un rictus. Son père, lui, était sidéré. Sa mère ne comprenait pas ce qui se passait. « Tu peux répéter cela, Parris ? » Le garçon hausse les épaules. « Je pense sincèrement que ces gens que tu appelles vermine sont beaucoup plus intéressant que toi. » La colère monta en un instant en son père qui fit un mouvement en avant pour agripper son fils. Les images du jeune en train de se faire tabasser apparurent alors dans sa tête et instinctivement, il se protégea le visage, de peur que son père puisse le frapper. Il entendit alors un bruit sourd, puis un verre qui se brisait. Parris rouvrit les yeux. Son père venait d’être projeter en arrière et avait atterri sur la table.

Plus que jamais, sa mère ne comprenait rien à ce qui se passait. Dépassée, elle émit un cri d’effroi et accouru au près de son mari. Elle regarda ensuite son fils, puis à nouveau son mari. Le père de Parris ne savait pas ce qui s’était passé. Le garçon ne ressentait quant à lui aucun remords. Il n’était pas comme les autres, il avait une puissance en lui qui lui permettait de réaliser des choses extraordinaires. Il était différent et la haine que son père nourrissait envers cette différence l’enrageait.
« Je suis désolé. » Parris monta les escaliers quatre par quatre jusqu’à sa chambre où il resta cloîtré jusqu’au lendemain matin.



"CHAPITRE 2 : Des rêves et des désillusions. "
Le lendemain matin, Parris fut réveillé par sa mère à neuf heures, comme d’habitude. Même pendant les vacances, il n’était pas autorisé à faire la grasse matinée. Il passa la main dans ses cheveux puis s’essuya les visages pour mieux se réveiller, avant d’émettre un bâillement à en faire pâlir plus d’un. Il se dirigea vers son bureau, attrapa un stylo et tira un trait sur le chiffre 30 de son calendrier qui affichait la page du mois de juillet. Il lui restait grosso modo un mois de vacances à passer à Dingwall avant de repartir pour Inverness où il suivait sa scolarité au sein d’un établissement privé. Il se retourna et regarda son lit avec envie. La voix délicate de sa mère le tira de ses pensées.
« Descends mon amour, il y a une lettre pour toi. Le facteur est en avance aujourd’hui. »
Parris mit sa main sur son front et hocha la tête, d’un air dépité. Il n’y avait pas de poste le dimanche, comment pouvait-il recevoir une lettre ? Il sortit de sa chambre, encore en pyjama, et se rendit dans la cuisine où sa mère passait les trois quarts de son temps. « Tu sais que généralement le dimanche, les facteurs ne travaillent pas, Maman. » Pourtant, sa mère prit une enveloppe qui était posée sur la table. « Chérie, quelques fois il y a des exceptions. » Bien sûr, pensa-t-il. Il prit la lettre des mains de sa mère. L’adresse était écrite avec une encre noire et l’écriture était presque calligraphique. Il retourna l’enveloppe. Un blason y était dessiné : un blaireau, un lion, un serpent et un aigle se dévisageait. Ce n’était pas l’emblème de son école privé. Il la décacheta et retira la lettre.

Cher Parris W. Payne,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription à Poudlard, Collège et Université de Sorcellerie et de Magie. Toutefois, nous avons conscience qu'en raison de votre origine, cette admission pourrait vous, et vos parents, vous surprendre. Ainsi je vous prie de lire le document en annexe qui est là pour vous expliquer en détail votre situation. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, cher Parris W. Payne, en l'expression de nos sentiments distingués.

Pr Snicklepitch, Directeur de Poudlard.


Il n’était pas surpris. Au contraire, ce lettre lui semblait être la suite logique de tous ces évènements qui se passaient intempestivement autour de lui. Il lut la lettre explicative. Tout un monde s’ouvrait à lui. Un monde fait pour lui. Il regarda sa mère, un sourire infatigable aux lèvres. « Maman, tu te rappelles quand je t’ai montré ce dessin qui bougeait. Et quand Papa s’est retrouvé sur la table, hier soir. Je sais pourquoi ça s’est passé, maintenant. Je suis un sorcier ! » Sa mère explosa de rire. Elle regarda son fils avec admiration et complaisance. « Quelle imagination, Parris ! » Son père arriva derrière lui et lui ébouriffa les cheveux. Il semblait avoir complètement oublié les évènements de la veille. Il regarda, perplexe, sa femme en train de rire. « Qu’as-tu dis pour la mettre dans cet état ? » Parris regarda son père. Pendant un instant, il voulu lui dire de brut en blanc qu’il était un sorcier, mais il se ravisa et lui tendit la lettre qu’il venait de lire. Son père mit ses lunettes et parcouru le papier. Il était impassible. Soudain, il regarda son fils. Ce regard, Parris ne l’oublierait jamais. Le garçon avait l’impression que son père le regardait comme il aurait regardé un animal de foire dans un cirque. Sa mère s'arrêta de rire au moment même où elle capta le regard noir de son mari.


Le monde qui s’ouvra à lui à la suite de la réception de la lettre était un monde de rêves. Toute son enfance, Parris avait eu l’impression d’appartenir à un monde parallèle. Il avait cette sensation d’être différent des autres, d’avoir quelque chose en plus. Et pour cause, il était un sorcier. Son père s’était résigné à accepter le fait que son fils n’était pas normal, comme il se plaisait à dire, quant un envoyé de Poudlard était venu personnellement lui expliquer la situation particulière de Parris. Sa mère avait cru à une caméra cachée jusqu’à réaliser que toute cette histoire était vraie au moment où son fils était passé à travers un mur de briques. Parris voyait son rêve réalisé : un monde où tout le monde serait égaux, où chaque personne était un sorcier, rien de plus, et où les préoccupations des moldus, terme qu’il utilisait maintenant couramment, étaient réduites à néants. A Poudlard, on n’avait que faire de la couleur de la peau, de la nationalité des élèves, de leur milieu social d’origine.

Sa désillusion fut grande lorsqu’il réalise que la discrimination ne s’était pas heurtée au mur de briques qu’il avait traversé. Sa déception fut grande lorsqu’il ne fut plus le spectateur, l’auteur neutre qui observait en retrait son père s’en prendre à une communauté, qui observait des jeunes tabassaient un enfant à cause de sa couleur de peau, mais la victime directe. Lorsque les élèves comprirent qu’il venait de parents moldus, des mots commençaient à fuser dans les couloirs. Sang-de-Bourbe ou sang-impur se partageaient le haut du classement des insultes qu’il recevait maintenant. Quelque fois, il entendait le mot vermine et l’image de son père revenait le hanter…

Il pensait intégrer une communauté où l’indulgence était de mise. Il s’est retrouvé au milieu d’une haine ancestrale. Mais jamais de sa vie Parris n'a été plus sûr de lui. Il allait être lui-même. Il allait afficher clairement ses origines moldues. Partout dans Poudlard, il arpentait les couloirs avec un badge où on pouvait lire : FIER D'ÊTRE NÉ MOLDU.


Dernière édition par Parris W. Payne le Lun 6 Déc - 17:13, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptySam 4 Déc - 22:36



"CHAPITRE 3 : Évasion. " feat JADEN ROBIN WRIGHT
Le sentiment de haine envers les né-moldus s’intensifiait. Il était déjà élevé, mais aujourd’hui, il prenait des tournures inquiétantes. Chaque accident était mis sur leur dos, ils étaient responsables de tout et de rien ; la communauté avait trouvé un bouc-émissaire idéal. Les familles de sang-pur avaient une influence inimaginable et la Gazette des Sorciers prenait également un virage discriminatoire, lorsque les premières tribunes sur l’importance du statut du sang commençaient à être publiées. La persécution, si elle était non officielle, était depuis longtemps officieuse et le Ministère de la Magie, aussi puissant était-il, était dépassé par les évènements. Lord Voldemort, un des sorciers les plus respectés, partageait lui aussi des idées noires. A Poudlard, l’air devenait irrespirable. Les sang-purs prenaient un malin plaisir de tourmenter les né-moldus, qui étaient mis de côté.

Parris n’avait, quant à lui, jamais été autant sûr de lui. Depuis sa cinquième année à Poudlard, il avait pris de l’assurance et commençait à afficher en toute clandestinité des affiches pro-moldues sur les murs. Au détour des couloirs, il protégeait les nouveaux arrivants au sang impur des timbrés de Serpentard et des autres maisons, mais il devait battre en retraite assez souvent lorsque des personnes plus âgées et plus expérimentées prenaient position. Il préférait agir dans l’ombre et rêvait de mutinerie, de révolution.

Au sein de sa famille, les plaies ne s’étaient jamais refermées depuis qu’il avait reçu la lettre de Poudlard. Son père ne le lui adressait la parole que dans des rares occasions et sa mère lui laissait de plus en plus d’autonomie. Ils partaient même en France sans son fils. En ce début de juin 2007, Parris s’était déjà fait à l’idée qu’il allait passé un mois et demi seul à la maison et il ne pouvait en être plus heureux. Il allait pouvoir dessiner de plus grandes affiches sans que sa mère ne soit derrière lui à lui poser toute sorte de question, il allait pouvoir enfin traverser un couloir sans ressentir le regard noir de son père lui transperçait le corps. Du moins, c’est ce qu’il pensait. « Parris, descends ! » Le jeune homme de dix-huit ans s’exécuta et descendit les escaliers menant au rez-de-chaussée avec nonchalance. Il pénétra dans la cuisine où ses deux parents étaient assis autour de la table à manger. « Oui ? » Son père le dévisagea, comme à son habitude et sa mère lui sourit mécaniquement. « Tu passeras l’été à Lincoln, chez ta tante. Elle est déjà prévenue. » Les espérances de Parris furent balayées en quelques secondes. Il sentait son calme disparaître pour laisser place à son impulsivité qui pouvait être tranchante. Son âme d’éternel militant s’activait. « Pourquoi ? Je veux dire, je suis majeur, je peux décider où je veux aller et je peux très bien rester ici seul. » Son père rit nerveusement. « Non, non, tu ne peux pas rester seul, je ne veux pas que tu exploses cette maison. Et de toute façon, tu dois travailler. Ta mère et moi, nous ne pouvons plus prendre en charge les dépenses liées à ta … scolarité. Je t’ai trouvé un job dans un pub, tu y resteras jusque fin aout. Et ce n’est pas négociable. » Sa mère comprit l’agacement de son fils. « Ne t’inquiète pas, Parris, tu vas pouvoir voir plein de monde. » Encore une fois, le jeune homme pensa qu’il aurait mieux fallu que sa mère garde son clapet fermé. Aller passer l’été chez sa tante, devoir travailler alors qu’il avait tant de choses à faire avant de retourner à Poudlard. « Ton ticket pour aller à Lincoln. » Lincoln. Parris fut pris d’un rictus. Il regarda son père. Je te remercie, tu ne sais pas combien tu me fais plaisir, pensa-t-il.


Elle habitait Lincoln.


Il ne savait pas s’il allait la croiser un de ces jours, mais cela faisait déjà trois semaines que Parris astiquait le bar du pub où il travaillait sans une trace d’elle. En secret, il nourrissait l’espoir qu’elle ouvrirait la porte du pub, mais à chaque fois que la sonnette retentissait, ce n’était qu’un moldu au ventre bedonnant qui entrait pour prendre sa dose de bière. S’il tenait, c’était parce qu’il savait qu’un jour ou l’autre elle entrerait avec ses amis. Il ne savait pas pourquoi, mais il en était persuadé. Quand son père lui avait annoncé quelques semaines plus tôt qu’il allait à Lincoln, le fait qu’elle y habitait lui avait complètement sortie de la tête et c’est seulement après avoir réalisé cela qu’il mit l’injustice de la décision de son père qu’en second lieu. Il pouvait bien subir cela pour un seul regard de Jaden Robin Wright.

Jaden Robin Wright était d’une beauté incompréhensible et indescriptible. Et elle était son amie, à l’occasion. Sang-mêlé, ses parents avaient rejoins la cause des Sang-pur et Jaden ne pouvait se permettre d’être vue en train de flâner avec quelqu’un comme Parris. C’est pourquoi il ne se parlait qu’au détour d’un couloir ou après la tombée de la nuit. Elle avait beau avoir des parents qui essayaient de l’endoctriner, Jaden était une fille intelligente et elle partageait le point de vue de Parris, sans jamais l’avoir réellement affirmé. Mais aussi intelligente fut-elle, elle avait une peur bleue d’attirer des ennuis à ses parents. Elle ne parlait à Parris que quand elle était absolument sûr d’être seul avec lui, que se soit tard dans leur salle commune ou dans une salle de classe vide pendant la nuit. Aussi intelligente fut-elle, elle essayait de ‘raisonner’ Parris et tentait de le convaincre de stopper sa rébellion personnelle. Il la détestait pour cela. Mais il ne pouvait s’empêcher de l’aimer désespérément.En secret, cependant. La réciprocité était impossible, pas quand l’objet du désir, qui était devenu depuis longtemps le désir lui-même pour Parris, ne voulait pas être vu aux côtés d’un Sang impur. Il ne voulait pas lui porter préjudice.

Et ce qui devait arrivait se produisit un lundi soir, en plein mois d’aout. La porte s’ouvrit. La sonnette retentit et instinctivement, Parris posa ses yeux sur l’entrée. Une femme, grande et élancée, avait pénétré dans le pub, accompagnée de plusieurs autres filles. La horde se mit assis à une table et le serveur alla les voir directement, manquant à plusieurs reprises de trébucher sur sa langue pendue devant ce spectacle charnel. Il croisa le regard de Jaden et il sourit. Les yeux de Jaden s’agrandirent et elle sourit également. Elle n’eut que quelques pas à faire pour étreindre son ami interdit.
« Qu’est-ce que tu fais là, Winthrop ? » Elle aimait l’appeler par son deuxième prénom. Parris sentait ses jambes se dérobaient. Il ne l’avait pas vu depuis une éternité, c’est du moins ce qu’il ressentait après un peu plus d’un mois après l’avoir perdu de vue sur le quai de King’s Cross. « J’essuie des verres. » Elle lui donna une petite claque sur l’épaule. « Qu’est-ce que tu fais à Lincoln !? Je pensais que tu vivais à Dingwall, en Écosse. » « Ma tante habite ici – je n’ai jamais fait le lien entre elle et toi – et mon père ne veut pas que je reste à la maison seul pendant qu’ils sont en France. Du coup, il m’a trouvé un travail et j’habite chez ma tante pour l’été. » Jaden prit un air sombre. Elle lui donna une nouvelle claque sur l’épaule. « Tu aurais pu m’envoyer un hibou pour me prévenir. Tu pensais pouvoir m’éviter si facilement ? » Oh si tu savais combien je désirais te voir, Jaden, pensa-t-il. « Je ne voulais pas que tes parents puissent intercepter le hibou et te poser des questions sur qui je suis. Cela pourrait te porter … comment tu dis, préjudice ? » Elle acquiesça, gravement. « Ne commence pas avec ça, tu sais pourquoi je ne préfère pas qu’on sache que l’on est amis. »

Les amies de Jaden l’appelèrent pour qu’elle les rejoigne. Un froid s’était installé entre Parris et elle, comme souvent d’ailleurs lorsqu’ils avaient cette discussion à propos de leur amitié interdite. « Tes amies moldues t’appellent. Tu peux y aller sans crainte, je crois que tes parents te laissent encore les côtoyer sans problème. » Cette fois-ci, la claque sur son épaule fut plus forte. « T’es qu’un con, Winthrop. » Et pendant l’heure où Jaden et ses amies étaient restées dans le pub, Parris avait essuyé des verres pendant qu’elle ne pouvait s’empêcher de le regarder.



"CHAPITRE 4 : I'd rather die. "
À Poudlard, les temps changent. Rien n'est plus pareil. Depuis l’attaque des Géants sur Poudlard, un scandale avait éclaté dans le Monde des sorciers et un bouc émissaire avait été trouvé. Les Sang-impur. Parris se rappelait encore du festin de bienvenue, les cris des élèves plus jeunes, le bruit dévastateur des Géants qui détruisait tout, les sortilèges qui fusaient des baguettes des professeurs pour tenter de les neutraliser. Le lendemain, Parris avait croisé Alecto Carrow dans les couloirs, la directrice du comité de régulation des Nés-moldu. Après avoir vaincu son désir intense de l’attaquer, il avait compris qu’avec sa venue, tout allait changer pour lui et ceux qui partageait sa condition.

Le nouveau règlement ne tarda pas à être affiché sur tous les panneaux d’affichages de l’école. Une telle ingérence du ministère n’avait jamais eu lieu. A mesure qu’il parcourait les nouvelles règles, Parris semblait devenir fou. Fou de rage. Une rage incommensurable. Alors qu’il entendait l’approbation de certaines personnes, les pleures des autres, il lui semblait qu’il était la seule personne à comprendre réellement ce qui se passait. Une ségrégation. Des règles privant des plus simples libertés les nés-moldu. On était purement et simplement entré dans une politique d’oppression et de répression. Mais les choses n’allaient pas être aussi simples. Si on voulait lui faire intégrer une nouvelle salle commune au fond du parc, soit. Mais les professeurs devront utiliser la force car il ne bougerait pas d’un pouce. On lui imposait d’être confiné à partir de 21h30 ? Il ne respecterait pas le couvre-feu et continuerait à vivre comme d’habitude. On lui interdisait d’utiliser la magie en dehors des cours ? Jamais ils ne pourraient lui faire renier ce qu’il était. « Je préfère mourir ! »


L’envie abusif d’être accepté comme il est, d’être admiré comme il est et d’être aimé par-dessus tout pour ce qu’il est. Parris s’était battu depuis cinq années pour faire changer les mentalités et ceci n’était qu’une défaite. Il n’avait pas perdu la guerre. Et il la mènerait de plein front.


Dernière édition par Parris W. Payne le Dim 5 Déc - 9:37, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptySam 4 Déc - 22:38

MON LOULOU !
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Madeline B. Rookwood
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Je suis la préfète en chef, la reine des reines.

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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptySam 4 Déc - 22:41

Tom... PWP. I will fight till my last breath. 469549

welcome !! & bonne chance pour ta fiche ! I love you

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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptySam 4 Déc - 22:43

Ma miche d'amour. Je suis heureux de te retrouver sur ce forum, on va pouvoir se parler autant qu'avant !

Ysölde, j'ai vu ton message de bienvenue, et je te remercie <3 Je te réserve un lien, bien sûr Wink

Mathilde,, merci à toi aussi <3

Et je tiens à dire que ce forum est M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E. J'en suis amoureux !


Dernière édition par Parris W. Payne le Dim 5 Déc - 9:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptySam 4 Déc - 22:44

OMFG, Tom I love you
je te souhaite la bienvenue sur le forum, et te souhaite bonne continuation, si tu as la moindre question n'hésite pas, et réserve moi un petit (grand) lien I love you
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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptySam 4 Déc - 22:49

OUAIS ya intérêt ! ça faisait (trop) longtemps PWP. I will fight till my last breath. 81441
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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptyDim 5 Déc - 9:40

En effet, emiche, trop longtemps !
Primelle, Ysölde ?, merci (l)

J'AI TERMINÉ MA FICHE. 6 pages Word, je n'ai jamais été autant inspiré PWP. I will fight till my last breath. 81441
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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptyDim 5 Déc - 14:07

SUPERBE fiche ! Je te valide.
Ta maison d'origine est Gryffondor mais étant né moldu tu files à Grindelmonk
Bon jeu !
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Madeline B. Rookwood
Madeline B. Rookwood


Je suis la préfète en chef, la reine des reines.

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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptyDim 5 Déc - 14:38

roh la vache ta fiche est trop chouette. PWP. I will fight till my last breath. 469549
rouge et or, quel classe. PWP. I will fight till my last breath. 469549 [ Smile ]

n'oublie pas d'aller faire recenser ton avatar dans le bottin. I love you
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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptyDim 5 Déc - 14:41

Merci beaucoup <3 J'y vais de ce pas !
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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. EmptyDim 5 Déc - 18:13

Bienvenuue
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MessageSujet: Re: PWP. I will fight till my last breath.   PWP. I will fight till my last breath. Empty

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