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A wish is a dream your heart makes

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MessageSujet: A wish is a dream your heart makes   A wish is a dream your heart makes EmptyMar 5 Juil - 14:26


A wish is a dream your heart made




Oscar Wilde a dit un jour On devrait toujours être amoureux. C'est la raison pour laquelle on ne devrait jamais se marier En voilà un qui avait bien compris que mariage et amour n'avait rien à voir. Si seulement Elias pouvait le comprendre aussi. Si seulement Elias pouvait comprendre que c'est parce que je l'aimais que je l'avais quitté et que jamais je ne l'oublirais. Oui, à plusieurs reprises cet été, j'avais envoyé des hiboux à Elias mais je n'avais pas reçu la moindre réponse. Pourquoi? pourquoi faisait il le mort meurtrissant ainsi à chaque instant mon coeur? Surement parce qu'il m'en voulait terriblement de l'avoir abandonné, d'avoir renoncé à notre historie pour épouser Izer Rosier. Si seulement il pouvait m'écouter. Si seulement il pouvait comprendre que cela ne changeait rien entre nous. Que c'était juste une question de tradition mais que moi c'est lui que je voulais, lui que j'aimais. Malheureusement pour lui le mariage ne semblait pas être une tradition mais l'union parfaite de deux êtres, la preuve d'amour la plus suprême.C'était sur on venait de deux mondes différents.et jamais on pourrait se comprendre. J'ai été stupide de croire que lui et moi on pourrait s'aimer.

Avec du recul, je me rends compte que cette année j'ai obtenu tout ce dont j’avais toujours rêvé mais d’une certaine manière j’ai perdu encore bien plus. Oui j'avais beau être devenu un digne héritier de la famille black en épousant une rosier et en devenant un mangemort, j'avais perdu l'amour de ma vie Elias Shide Une chose était certaine, "dans notre quête effrénée des objets de nos désirs, toutes ces chose qui pensons nous améliorent nos vies : l’argent la reconnaissance la gloire. Nous perdons de vue ce qui importe vraiment ; les choses simples de la vie : l’amitié, la famille, l’amour. Toutes ce choses que nous avions déjà. " J'en étais la preuve parfaite. Oui ce que j'avais toujours chercher c'était la gloire, la reconnaissance. Oui il faut être honnête l'argent je l'ai déjà. Il y'a qu'une seule raison pour laquelle j'ai épousé Izer, une fille dont je me moque éperdument et dont j'ignorais quasiment l'existence. Je l'avais épousé car c'était la fille de Monsieur le Minsitre. Quoi de mieux pour une ascension social? Se faisant j'avais sacrifier ce que j'avais de plus précieux. L'amour, Elias. Me pardonnerait il un jour? A en juger par le regard cruel qu'il m'avait jeté lors du repas de ce soir avant de tourner la tête lorsqu'en mangeant ma gaufre, j'avais posé le bleue de mes yeux sur son visage, je dirais non.

Lorsque le repas se termina, je décida d'aller faire un tour dans le château pour méditer un peu. Si seulement Elias pouvait me suivre. S'il seulement il déniait m'accorder quelques minutes afin que l'on s'explique. Bien sur il ne fallait pas rêver. Alors que je me promenais dans les couloirs, mon coeur s'accéléra soudainement lorsque je passa devant le puit des voeux. Par la barbe de Merlin. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plutôt? Ce petit puit, j'avais toujours pensé que c'était qu'une légende. Pourtant l'an dernier. Jillian avait jeté une pièce dedans et quelques minutes plus tard je me suis retrouvé la ba sans savoir pourquoi. Elle avait juste jeté une pièce et le puit avait lu dans son coeur. Je me pressa de trouver un gallion dans ma poche. Je déposa un baiser sur la pièce en pensant à Elias et la regarda tombé.... je ne l'etendit pas tomber. C'était la première fois que je le faisais...est ce que ca allait marcher? Je voulais y croire. Il n'avait pas de raison. Après tout qu'est ce qu'un voeux, sinon le rêve que fait notre coeur... oui a dream is a wish your heart makes

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MessageSujet: Re: A wish is a dream your heart makes   A wish is a dream your heart makes EmptyVen 8 Juil - 1:20

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L’amour est un sentiment complexe et difficile à gérer. D’une part parce que le cœur est le seul à choisir qui il aime. Ce n’est pas à nous de prendre cette décision finale, mais à cet organe au fond de notre poitrine qui nous maintient en vie. De la même manière que c’est lui qui décide quand nous mourrons, il décide pour qui il battra. Pour ma part, il ma fait souffrir ce cœur. On dit toujours que l’amour est chose qui fait autant de mal que de bien. Pour ma part, il fut très dévastateur. Première, parce qu’il s’est entiché d’un foutu conservateur. Je déteste ses gens comme on détestait la peste. Je les évite comme s’ils seraient atteints de cette maladie et lorsque je ne peux que les avoir en face, je m’arrange pour leur pourrir la vie. Bon, j’avoue que ce ne fut pas toujours un succès, surtout la dernière fois où j’ai demandé de l’aide et que mon plan totalement innocent c’est transformé en attentat. Voyez ce que ça fait que d’accorder trop facilement sa confiance… Deuxièmement, parce que ces foutus conservateurs en question avaient de ces traditions à vous prendre la tête. Elles sont stupides, rétrogrades et pas franchement utiles soit dit en passant. Finalement, parce qu’après que j’aie ouvert mon cœur à ce conservateur, Black, il m’annonce qu’on ne pourra plus se voir parce qu’il doit se marier avec la fille du ministre durant l’été. Chose que je devrais prendre comme si c’était tout à fait normal, comme si je n’avais pas à en souffrir ou à être complètement en colère. Voyez-vous, de la manière que je vois les choses, c’est qu’il s’est tout bêtement servi de moi pour avoir un bon coup. Il est un sacré acteur, je dois l’avouer, mais c’est un emmerdeur et il ne mérite pas que je lui accorde la moindre attention. Du moins, je ferai tout pour ne pas lui montrer…

Je n’étais pas soulagé, ni content de voir les vacances de terminé. Pour moi, prendre le train se résumait à monter dans une barque sur le Styx lui-même. Vous savez, ce fleuve en enfer. Celui même dans lequel Achille avait été plongé lorsqu’il était jeune, le rendant invincible sauf si on le frappait à un point précis de son corps : le talon. Enfin bref, assez d’histoires de mythologie grecque pour l’instant. Vous avais-je dit que j’avais visité le pays avec mon père cet été? Nous y avions passé près d’un mois et demi… Tout cas, là n’est pas le sujet du jour. J’étais en train de dire que mon retour à Poudlard sentait l’allé direct aux enfers. Entre ceux qui m’en voulaient à mort pour l’attentat de l’an dernier et ce salop de serpentard qui m’avait utilisé pour assouvir ses envies non-catholiques, vous comprendrez mon manque d’enthousiasme envers mon retour dans ce lieu de malheur. J’avais toujours considéré Poudlard comme ma maison, mais depuis l’an dernier, c’était devenu plus mon bucher qu’une demeure. C’est donc loin de la population que je tentais de me tenir depuis que j’avais remis les pieds dans l’école. Lorsque je croisais le regard de mes camarades, je sentais la culpabilité prendre le dessus. Malgré tout ce qu’avait put me dirent Atlance et Ishbel, je me sentais toujours coupable de ce qui c’était passé. Ce n’était peut-être pas moi qui avait fait exploser l’école à trois reprises, mais j’avais manqué de jugement. Je n’aurais pas dut confier une telle mission à ces deux adolescents. Je savais qu’ils voulaient qu’on agisse davantage et je n’avais pas été très malin de leur laisser un si grande opportunité de se faire remarqué. Finalement, ça n’avait pas raté. On les avait remarqués, on nous avait tous remarqué sans savoir que c’était nous, nos identités, qui étaient coupables. De plus, ces deux guerriers n’ont pas eu la chance de voir tout le mal qu’ils avaient fait puisqu’ils avaient été tués dans les explosions comme une demi-douzaine d’autres élèves. Une mort inutiles si vous voulez mon avis.

Je laissai mes pas me mené, perdu dans mes pensés. Une habitude chez moi depuis quelques semaines. J’étais devenu assez solitaire, lunatique et froid. Je n’avais plus tellement envie de sourire et de plaisanter, exception faite de faire des coups à Crabbe. Ça, ce n’était pas près de changer… Inconsciemment, je poussai la porte de la salle du puits des vœux. J’avais toujours aimé cet endroit. Calme et reculé de tous. De plus, ce n’était pas comme ce stupide dôme, nous n’avions pas de l’eau au-dessus de la tête. Je fis quelques pas dans la pièce avant de m’arrêter net. Devant moi ce trouvait Amadeus, regardant en sens inverse. Dieu qu’il était beau… Merde Elias, revient sur terre, c’est un putain de manipulateur! Reprenant conscience, je me redirigeai vers la porte. Avec un peu de chance, je pourrais partir avant qu’il ne me voit…
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MessageSujet: Re: A wish is a dream your heart makes   A wish is a dream your heart makes EmptyVen 8 Juil - 15:33


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Vous vous souvenez le jour où vous avez attendu toute la journée vos résultats de buses ou vos résultats d'Aspics. Comment oublier cette boule dans le creux de votre estomac qui vous paralyse, cette peur, cette impatience. A cet instant où la pièce tombait vers le fond du puits pour appeler l'être qui m'étais le plus cher, c'était exactement ce que je ressentais. J'avais tellement envie qu'Elias apparaisse, j'avais tellement envie de le retrouver. Mais en même temps j'avais tellement peut de le voir. Oui moi Amadeus Damon Eden Black, le grand manipulateur, le seducteur, le don juan, le cruel, j'avais peur. J'avais peur qu'il me dise ne plus jamais vouloir entendre parler de moi. Je crois que s'il prononçait ses mots, je m'effondrais. Au contraire moi tout ce que je voulais c'était faire ma vie avec lui , le voir à mes côtés tout les soirs. C'était pas une stupide bague a mon doigt qui allait m'en empêcher. Le mariage? Pour moi ce n'était rien de plus que l'union de deux familles. C'était juste le passeport pour engendrer une nouvelle génération de sorcier de sang purs. D'ailleurs je savais très bien qu'à l'instant ou Izer aurait terminée ses études, je devrais travailler à étendre la lignée des Black en la mettant en cloque. Mais pour ce qui était de l'amour, c'était avec Elias que je voulais le vivre. Plus le temps passait, plus je me rendais compte que j'étais fou de lui. Oui, son absence était un véritable poison qui parcourait mon corps et meurtrissait mon coeur. Je n'avais qu'une envie, le serrer dans mes bras. Je voulais sentir son corps contre le mien, ses yeux plongés dans le mien, ses lèvres effleurant les miennes et sa main tenant la mienne. J'avais envie de lui susurrer dans le creux de l'oreille que je l'aimais et que je l'aimerais toujours. C'est fou ça, quand on parle d'amour c'est toujours avec les mots toujours ou jamais. A croire que le juste milieu n'existe pas.

Elias finit par entrer dans la salle, cela avait fonctionné. Le puits avait lu à travers mon coeur comme on lirait dans un livre ouvert. Il avait lu dans mon coeur et il avait mené Elias jusqu'à moi. Oh bien sur, je ne le vis pas tout de suite. Comment aurais-je pu le voir, alors que j'avais la tête plongé dans le puits des voeux... Seulement voilà, voila il a posé son regard sur moi pendant quelques instants et cela a suffit à attirer mon attention. Lorsque je me suis retourné, je l'ai vu de dos... s'éloignant vers la porte. Son dos qui s'éloignait avec quelque chose de fatal. Je devais le retenir. Sans même m'en rendre compte, j'attrapa ma baguette et d'un geste vif sans prononcé le moindre mot je verrouillais les portes. Enfin, on allait se retrouver, juste lui et moi dans ce puits.

" Mon ange..." dis-je en lui courant après avant d'attraper son poignet. Au moment ou sa peau toucha la mienne, je sentis les battements de mon coeur s'accélérèrent. J'avais l'impression de le sentir remonter dans ma gorge. Quand à ma respiration, elle se fit de plus en plus saccadé. Je mourais d'envie de le plaquer contre un mur et de l'embrasser. Mais je ne pouvais pas. Je n'avais pas le droit de lui voler un baiser comme ça. Je le connaissais, je savais qu'il m'en voulait et qu'il me rejetterait. Lorsqu'il se retourna et que mon regard croisa le sien, je me mordis les lèvres pour ne pas l'embrasser tout en resserrant mon étreinte...." Tu es toujours aussi magnifique...

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MessageSujet: Re: A wish is a dream your heart makes   A wish is a dream your heart makes EmptyVen 8 Juil - 17:39

Alors que je m’apprêtais à franchir la porte, cette dernière se ferma d’elle-même. J’entendis la serrure cliquer, signe que la porte était verrouillée. Eh merde! Il m’avait vu, et tentait de me garder prisonnier, parce que c’est bien ce que je ressentais, dans cette foutu salle du puits. D’un geste machinal, je sortis ma baguette. Fallait que je déverrouille cette foutu porte et que je fiche le camp. Je n’avais pas du tout envie de passer plus de temps en sa présence. C’était un salop. Un conservateur comme je les déteste : imbu de sa personne, égoïste et tout ce qu’il y a de plus détestable. Je pointai ma baguette sur la porte. Sans que je ne prononce le moindre mot, la serrure cliqueta signifiant qu’elle ne retenait plus le battant clos. Ainsi, je pourrais partir sans avoir à lui parler. Je m’apprêtais à tourner la poigner lorsqu’une main m’attrapa le poignet. Ce geste fut accompagné de paroles. Des mots qui ne firent que me briser le cœur davantage.

« Mon ange... », avait-il lâché d’une voix teintée de désespoir. Décidemment, il allait rêver bien longtemps. Comme si j’allais lui pardonner aussi facilement d’être un être exécrable. Comme si j’allais lui sauter dans les bras, l’embrasser et lui dire qu’il m’avait manqué tout ça comme si de rien n’était. Pas question que je lui laisse le moindre espoir. Il avait été horrible et m’avait tellement fait souffrir, chose qui était encore de fait. Lentement, je me retournai le fixant d’un air mauvais. Il était là, juste devant moi à se mordiller la lèvre inférieur, chose qui m’avait toujours fait craquer. Mon cœur s’accéléra alors que mes yeux étaient plongés au fond des siens. Il était tellement près, je n’aurais eu qu’à avancer mon visage et poser mes lèvres sur les siennes… « Tu es toujours aussi magnifique... », murmura-t-il. Ces simples paroles suffirent à me faire prendre conscience de la stupidité de la situation. Il était insensé que j’aie envie d’embrasser un homme comme lui. C’était le diable en personne, l’incarnation humaine de Satan. Aimer des dieux mon œil, il était plutôt le calvaire des dieux. Je le toisai de haut. Son attitude me dégoutait. Il me rendait malade…

« Comment peux-tu oser me dire une chose pareil après tout ce que tu as fait? T’es qu’un faux cul Black! » , lui crachais-je au visage. Je lui lançai un regard noir tout en tentant de dégager mon poignet. Toutefois, je sentis son étreinte se raffermir. J’attrapai son avant-bras afin de me libérer. C’est alors que je sentis un truc étrange sous mes doigts. Quelque chose de nouveau, quelque chose qui ne se trouvait pas sur son bras musclé au mois de Juin dernier. Ma curiosité ainsi attisé, je baissai les yeux. Ses muscles saillaient sous sa peau qui le soleil avait pris un malin plaisir à brunir. Toutefois, je ne pu apercevoir plus haut que son poignet. Chose étrange puisqu'il avait toujours préféré les t-shirt et avec la chaleur du jour, il était bien curieux qu'il ait choisi un tel chandail. Relevant la tête, je le dévisageai. « Tu me lâches oui? », laissais-je tomber d'un ton cassant.


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MessageSujet: Re: A wish is a dream your heart makes   A wish is a dream your heart makes EmptyVen 8 Juil - 22:46


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Cela faisait plus de trois mois maintenant que je n'avais pas revu celui pour qui mon coeur battait. Trois longs mois, sans la moindre petite nouvelle. Trois mois où je n'ai même pas pu savoir s'il était en vie. On dit que l'ignorance est le plus grand des mépris. Après une telle situation je n'en saurais douté. C'est aussi la plus grande des punitions. Je crois que j'aurais préféré qu'il m'insulte, qu'il me frappe, plutôt qu'il me laisse sans nouvelles. Je me souviens comme si c'était hier du jour ou je me suis marié. Juste avant d'aller me rendre à l'autel, seul dans ma chambre, je me suis mis à pleurer en pensant à lui avant de lui envoyer un hiboux pour lui dire que le grand jour était arrivé et que si j'avais dû écouté mais coeur c'est lui que j'aurais épousé. Je me souviens aussi de ces quelques secondes de silence avant lesquels j'ai prononcé ces trois petits mots «  Je le veux. » Lorsque je l'ai dit, le visage de mon amant est apparu devant moi, j'avais envie de partir, de crier, d'hurler, de le retrouver. Mais rien à faire. Je ne pouvais pas. Je devais épouser Izer Rosier, je me devais d'honorer ma famille. Etre un Black cela à des conséquences. Cela implique de ne pas pouvoir faire ce que l'on veut. Aujourd'hui, enfin il était devant moi. Enfin, nous étions dans une pièce juste lui et moi comme au bon vieux temps. Je me rappellerais toujours de sa soirée d'anniversaire. J'avais passé une nuit si belle dans ses bras. Je lui avais avoué mes sentiments et il m'avait avoué les siens. Malheureusement le lendemain matin, je lui avais avoué l'abominable vérité mon mariage avec Izer. A ce moment là, j'avais tout gaché. Pourtant jamais je ne lui avait menti. J'avais toujours été honnête avec lui sur mes sentiments, même s'il ne me croyait pas. Maintenant qu'il était là. Je me devais de le retenir. Je devais lui prouvé que je tenais à lui, lui prouver que ce que je lui avait dit ce n'était pas des paroles en l'air. Lui prouver que je l'aimais et que je l'aimerais toute ma vie. « Mon ange... » lâchais-je d'une voix meurti, le coeur noué. Je m'empressa de le rattraper avant qu'il ne soit trop tard. J'avais déjà fait l'erreur de le laisser partir une fois, je ne la ferais pas deux fois. Il ne répondait pas à mon appel. Je n'eu pas le droit au moindre mot doux dont j'avais l'habitude. A vrai dire, je n'eu le droit à aucun mot de sa part. D'habitude lorsqu'il se taisait, c'était pour m'embrasser. Mais aujourd'hui, c'était pas le cas. Son silence était amer. Soudain il se retourna avant de plonger son regard dans le mien. Son regard était noir et semblait me lancé des avada kedevra. Ce regard qui était auparavant si tendre et dans lequel on pouvait voir tout l'amour qu'il me portait avait présent pris le masque de la rancoeur. Il m'avait surement trop aimé pour ne pas me haïr. L'amour étant la soeur de la haine mais qu'on cache, il en faut très peu pour glisser de l'un à l'autre. Finalement, quand on y réfléchis bien, la haine était ce qui nous unissait à la base. Soudainement elle a laissé place à l'amour, amour qui nous a détruit et qui a aujourd'hui fait place à nouveau à la haine. En tout cas pour lui. Car moi j'en suis sur. Je l'aime à mourir. Mais honnêtement, ne croyez-vous pas que la haine qu'il ressent pour moi est une haine amoureuse. S'il me déteste tant, s'il m'en veux autant, c'est tout simplement parce qu'il m'aime?Puisqu'il ne disait rien et pour me retenir de l'embrasser fougueusement, je finis par briser le silence. Silence lourd et glacial qui donnait un air tragique à ses retrouvailles « Tu es toujours aussi magnifique... » lui murmurais-je. C'était vrai. Il était même encore plus beau que dans mes souvenirs . Peut être qu'avec le temps, on finit par oublier la beauté d'un visage et finalement quand on le revoit enfin, il est resplendissant. Oui pour le coup, j'avais l'impression de voir un dieu en face de moi. Jamais je ne l'avais trouvé aussi beau que ce soir, pourtant il n'était pas coiffé, il avait l'air fatigué, il était vêtu de son simple uniforme. Rien, non rien n'était fait pour le mettre en valeur et pourtant, je le trouvais plus beau que jamais.« Comment peux-tu oser me dire une chose pareil après tout ce que tu as fait? T’es qu’un faux cul Black! » On sentais le dégout dans sa voix. Le sourire qui illuminait mon visage s'effaçait. La fin de la phrase me fit très mal. Comment osait il me traiter de faux cul? Comment osait-il insinuer que j'avais pas été honnête avec lui. Je n'ai jamais avoué mes sentiments à quelqu'un sauf à Jillian-Rose et à Artemis et depuis qu'on m'a forcé à les quitter l'une comme l'autre, j'ai plus jamais osé dire ce que je ressentais. Je me suis construit une carapaces pour me protéger. Je me suis inventé un personnage. Je me suis créer un masque de séducteur pour ne pas souffrir. Et pourtant avec lui, même si j'ai toujours su qu'on ne pourrait jamais s'aimer, je n'ai jamais triché. J'ai toujours été honnête avec lui et je lui ai dit « je t'aime » en premier, le soir de son anniversaire. Je savais que c'était le plus beau cadeaux que je pouvais lui faire et surtout je savais que c'était ce que mon coeur essayait de dire depuis des mois déjà. Et ce soir, il osait prétendre que j'avais mentis, que j'avais fait semblant. C'est lui qui n'avait pas le droit de dire ça. Je sentais la colère monter en moi, j'avais envie de lui coller une droit dans son visage d'ange. Jamais je ne serais violent avec l'être que j'aime mais pourtant ces mots me blessèrent tellement que j'en étais presque près. Seulement lorsqu'il attrapa mon avant bras gauche pour se libéré, je revint tout de suite à la réalité. Je sentis sa main sur la marque. Non, il ne fallait pas qu'il la sente. Le seigneur des ténèbres me tuerait si jamais quelqu'un découvrait ce secret, je vis ses yeux se baisé et je m'efforça de tourner le bras, même si de toute façon mon pull-over cachait la marque. J'avais peur qu'il se pose des questions. Il faisait chaud et il me connaissais, en temps normal, j'aurais porté ma chemise, ou même à cette heure, un petit marcel pour mettre en avant mes muscles. Seulement je devais cacher cette marque, faire en sorte que personne ne voit qui j'étais, même si c'était une de mes plus grandes fierté. Du bout de mon bras, je repoussa sa main de mon avant bras pour ne pas que cet instant dur. C'est alors que ma main se posa contre la sienne, je sentis alors mon pouls s'accélérer. C'était tellement bon. Je resserra mes doigts contre les siens et ferma les yeux. On était si proche qu'il pouvait sentir mon souffle sur son visage à chaque fois que je respirais. Cet instant était une véritable torture pour chacun d'entre nous. « Tu me lâches oui? », sa voix froide me sortit de ma rêverie. Le lâcher. Il me demandait de le lâcher? Je n'avais qu'une envie c'était de le serrer dans mes bras. Je finis par le lâcher avant de le pousser sans trop de violence, juste pour lui faire comprendre qu'il me rendait fou. Puis d'un pas très énergique je me dirigea droit devant le mur enchainant les coups de poings, je donna trois ou quatre coup de poings dedans en hurlant de colère. Je me calma seulement lorsque je sentis sa main sur mon épaule m'implorant d'arrêter. C'est alors que je me laissa tomber accroupi contre le mur, la main était en sang. Ma main pouvait saignée, je n'en avait rien à faire, elle ne saignerait jamais autant que mon coeur. Je me mordilla à nouveau les lèvres pour me retenir de l'embrasser. Tout mon corps tremblait de colère. C'était la première fois que je me mettais dans un état pareil pour quelqu'un « Je t'ai lâché... qu'est ce que t'attends pour partir? »

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MessageSujet: Re: A wish is a dream your heart makes   A wish is a dream your heart makes EmptyMar 19 Juil - 1:47

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« Tu me lâches oui? », avais-je laissé tomber sur un ton froid tout en dévisageant ce visage qui avait su m’apporter tant de bonheur. J’avais utilisé sur l’homme que j’avais tant aimé le ton que j’employais en m’adressant à ceux que je méprisais le plus au monde. Ulysse Lestrange, Karone Greyback et toute cette bande de zombies démoniaques. C’était plutôt bizarre que cette voix remplis de haine, de dégout et tinté de rancœur me soit venue si naturellement à l’adresse d’Amadeus. J’avais pourtant cru que le mal qu’il m’avait causé ne m’avait pas atteint à ce point. Qu’il restait un part de moi qui l’aimait profondément, mais à cet instant. Au moment où ces quatre mots ont franchis mes lèvres, plus la moindre trace d’amour ne semblait m’habité. J’avais cette flamme qui brulait au fond de moi, cet endroit où la passion que je lui avais voué s’était brûlée pour ne devenir que fumée noire. Elle avait muté, comme tous ceux que le ministère réussissait à prendre dans ses filets, pour ne devenir qu’amertume. Je me sentais une force nouvelle dans cette haine. Comme si cet état second dans lequel j’avais évolué tout l’été lorsque je n’étais pas en compagnie de Castiel ou Demetrius n’avait jamais existé. Comme si l’attentat, les morts et le nouveau ministre n’était qu’un cauchemar, que tout avait disparut lorsque j’avais ouvert les yeux au petit matin. Pourtant, lorsqu’Amadeus me poussa, lorsque mon dos s’écrasa brutalement, je sentis une part de cette nouvelle force m’échapper. Sonné, je clignai des yeux, tentant de faire disparaître ses points noirs qui se formaient devant mes yeux. M’accrochant contre le mur, je tentai de reprendre mon équilibre, récupéré ce que le choc avait poussé hors de mon corps, cette assurance que j’avais tant souhaité tout au long de mes vacances. Il n’en fut rien. Les cris de rage tintés de cette note de désespoir que poussa Amadeus suffire à me faire reprendre mes esprits. Je le fixai un moment, ne sachant comment agir face à cette nouvelle facette de sa personnalité. Ce Amadeus faible, vulnérable et brisé… Le ministère m’avait brisé, les rumeurs en avaient ajouté une couche et Amadeus avait réussi à me faire perdre les pédales, mais le voir ainsi… Étais-je le seul responsable dans ce trou béant que son corps voulait refermer. Étais-je la cause même de ce mal qui le rongeait si profondément. Le voyant ainsi frapper contre le mur me fit prendre conscience que je n’étais peut-être pas le seul à souffrir. Certes, je n’étais pas prêt à lui pardonner de m’avoir trahi, de m’avoir laissé, mais je ne pouvais fermer les yeux sur sa souffrance. J’avais toujours été ainsi. Arabella m’avait souvent dit que j’étais trop empathique. Que je voulais trop aider tout le monde en dépit de ma propre personne. Le voir ainsi fit ressurgir les souvenirs que j’avais désespérément tenté d’oublier. Notre premier baiser. Les dessins de lui. La cabane du garde de chasse. Nos messages secrets. Les confidences sur l’oreiller. Les mots doux murmurer au creux de mon oreille. L’excitation à l’idée d’une soirée avec lui. Le réconfort et la sécurité de ses bras.

Doucement, je m’avançai vers lui. Le mur où il abattait ses poings farouchement commençait à se teinté de rouge, signe d’une blessure. J’hésitai un moment, l’observant. Je ne pouvais le laisser se faire du mal de la sorte. Je m’en voudrais de partir en sachant qu’il était si mal en point. Lorsque je posai ma main sur son épaule, je le sentis se radoucir. « Arrête. S’il-te-plait. Ama… Je t’en prie! » Mes supplications mouchèrent. Je réussi à le faire lâcher prise. Il cessa toute tentative de démolir le mur à main nue, s’accroupis au pied du mur le corps tout tremblant. Alors que je m’apprêtais à prendre place à côté de lui, il releva la tête et me cracha au visage : « Je t'ai lâché... qu'est ce que t'attends pour partir? »

Instantanément, je sentis les larmes me monter aux yeux. Mon cœur rata un battement tellement j’étais sonné. Ses mots, son ton, sa voix… Tout chez lui était rempli de haine. Je sentis le trou au creux de ma poitrine s’ouvrir de nouveau. À moins que sa présence ne s’imposait à moi qu’à cet instant. Malgré mes tentatives pour le refermer, j’avais tout simplement échoué. Il n’y avait qu’un seul moyen de la faire, mais je ne me sentais pas prêt. Je n’avais pas envie…

Me redressant, je regardai Amadeus un instant. Physiquement, il n’avait pas changé, autre chose l’avait fait. Alors que les larmes coulaient abondamment sur mes joues, je lui demandai d’une voix chevrotante : « Tu veux vraiment que je parte? Si tel est ton désir, je le ferai… » Le sous entendu était là. Il ne faisait aucun doute qu’il avait compris le vrai sens de la question. Qu’il avait saisi que je parlais de partir pour ne jamais revenir…


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MessageSujet: Re: A wish is a dream your heart makes   A wish is a dream your heart makes EmptyMer 20 Juil - 17:49



To love is to be destroyed





« Tu me lâches oui? » m'avait il ordonné d'une voix glaciale. A cet instant j'avais compris que c'était la fin. A cet instant, j'avais compris qu'il ne m'aimait plus, qu'il m'avait oublié. Comment peut on oublier tant d'amour? Est-ce possible en quelques mois seulement de parvenir à chasser de sa vie, celui qui était soit disant tout pour vous? Jamais avant ce jour, je n'avais douté de ces sentiments et pourtant à cet instant très précis, j'étais persuadé que j'avais été qu'un divertissement pour lui rien de plus. Il ne m'en fallut pas plus pour que je parvienne à le lâcher et même à la repousser. Cette découverte me mis hors de moi et sans réfléchir j'enchainais les coups de poings contre le mur. Je voulais frapper dedans jusqu'à ce qu'il se brise... comme coeur. Comment pouvait il me faire ça? Comment pouvait il me trahir? Comment avait il pu me dire en me regardant dans les yeux «  Je t'aime » et maintenant me jeter comme ça. Les questions se bousculèrent dans la tête aussi vite que mes poings frappaient le mur. J'avais envie de pleurer, envie d'hurler, envie de tout casser. La destruction de mon âme devait se matérialiser par la description de tout ce qui se trouvait sur mon chemin. Pourquoi? Il fallait que je sache POURQUOI? Mais soudain, sa main se posa sur mon épaule et de longs frissons se mirent à chatouiller mon corps tout entier « Arrête. S’il-te-plait. Ama… Je t’en prie! » sa voix résonnait dans mes oreilles. Elle avait totalement changé, elle n'avait rien à voir avec le ton qu'il avait utilisé précédemment, elle était redevenu douce comme avant. Je crois que le ton de sa voix implorant, m'aida autant à me calmer que le son de sa voix. S'il me suppliait d'arrêter, c'était parce qu'au fond de lui, il m'aimait encore un peu ou du moins il avait encore de la compassion pour moi et me voire brisé comme ça, c'était trop pour lui. Ses quelques mots eurent sur mon corps l'effet de sortilège de stupefixtion ou d'un immobilus. Je m'arrêta aussitôt et de ma main blésé, je caressa son visage si doux avant de me laisser tomber sur le sol. Accroupi le corps tremblant de rage,j'essayais de me calmer. Soudainement, je le sentis glisser le long du mur pour prendre place à mes côtés. Que faisait-il, je croyais qu'il voulait que je lâche, qu'il voulait partir loin de moi. Bien sur, j'étais plus heureux que jamais de le voir rester à mes côtés mais vous me connaissez je suis Amadeus Damon Eden Black, un petit con plein d'orgeuil. Lorsqu'il m'avait sommé de le lâché ma fierté en avait pris un sacré coup et je n'allais pas le laisser me rabaisser si facilement. « Je t'ai lâché... qu'est ce que t'attends pour partir? » lui lachais-je comme une bombe avec une voix encore plus méchante que la sienne précédemment. Lorsque je releva mon visage que je tenais jusqu'à présent entre mes mains, je vis ses yeux qui brillaient comme s'il allait pleurer. Qu'est ce que ça pouvait bien me faire. Qu'il pleure, comme si j'avais pas assez pleurer pour lui cet été? Il m'avait torturé tout l'été en m'ignorant, maintenant il pouvait pleurer, c'était trop tard. Il m'avait perdu, pas parce que j'avais épousé Izer mais en me rejetant. Mon mariage avec Izer pour moi ne changeait rien, il s'agissait juste d'un acte social, d'une ascension, mais pour ce qui est de l'amour, c'est avec lui que je le voulais. Je continuait de le regarder avec rage lorsque si vit des larmes couler le long de ses joues et que sa voix tremblante ajouta « Tu veux vraiment que je parte? Si tel est ton désir, je le ferai… » OUI! Voilà ce que je voulais répondre, c'était tout ce qu'il méritait que je répondre, le problème c'est que le coeur à ses raisons et en moins de temps qu'il en faut pour dire quidditch, je posa ma main sur la sienne que je caressa du bout de mes doigts. Puis essuyant de mon autre main ses larmes, je plongea mon regard dans le sien«Est-ce que j'ai besoin de te répondre? Elias, ouvre les yeux, regarde ou nous sommes....» lui dis-je en lui montrant le puits des voeux. Je savais très bien qu'il comprendrait que le voir partir n'était pas ce que je désirais, au contraire, ce que je désirais c'était qu'il entre à nouveau dans ma vie, et ce puits avait lu en mon coeur et l'avait conduit jusqu'à moi. Un sourire illumina mon visage à cet instant et puis...bouse de dragon, j'en peux plus de rester là à le regarder. D'un geste aussi violent que lorsque je l'avais poussé tout à l'heure, je le plaqua contre le mur comme la première fois qu'on avait fait l'amour et l'embrassa langoureusement. « Je ne veux pas que tu partes Elias, mais je dois te laisser partir, je dois te laisser vivre... te laisser être heureux » dis-je en serrant sa main contre le mienne. Dans mon regard on pouvait lire tout l'amour qui brulait dans mon coeur. Je t'aime , le mot me brulait les lèvres mais à quoi cela servirait de le lui dire. Il le sait, et cela ne ferait que remuer le couteau dans la plaies qui n'est visiblement pas prête à cicatriser.


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MessageSujet: Re: A wish is a dream your heart makes   A wish is a dream your heart makes EmptySam 23 Juil - 2:35

Et c’est partie pour un tour avec le mec devenu schizophrène après que son copain se soit marier avec une autre et qu’il soit soudainement réapparut dans sa vie. Vous pouvez dire que je suis complètement cinglé, ça m’est égale puisque ce n’est autre que la stricte vérité. Un moment je suis là à lui crier dessus, le traiter de faux cul alors que je ne crois pas vraiment à ce que je dis et le suivant, je pleure parce qu’il me demande de partir. Totalement stupide puisque je voulais moi-même partir cinq minutes plutôt alors que lui, il tentait de me retenir. Nous avions décidemment l’air de deux clowns. Deux beaux idiots en pleine crise d’hormonale, sauf que nous n’avions pas de problèmes d’hormones… Tout ça pour dire que ce qui se passait en ce moment, dans l’aile universitaire, tout près du puits des vœux, était une scène des plus incongrue que j’aurais largement préféré éviter.

« Tu veux vraiment que je parte? Si tel est ton désir, je le ferai… », avais-je laissé tomber entre deux sanglots. Ne me demandez pas pourquoi je pleurais ainsi, je n’en avais pas la moindre idée. Peut-être était-ce les émotions qui retombaient. Faut avouer que j’avais été sur les nerfs depuis mon retour à Poudlard. Je craignais le moment où j’allais revoir Amadeus et de l’avoir là, devant moi me soulageait un peu. Pour l’instant, ça n’avait pas été aussi catastrophique que dans mon imagination. Ne n’était toutefois pas fleur bleu. Il y avait de la tension dans l’air, exactement comme dans mon corps lorsqu’il me prit la main. Je ne m’attendais pas à ça. Tellement que la surprise me figea sur place comme une statue de sel. De son autre main, il essuya les larmes qui coulaient toujours sur mes joues. Ses gestes étaient empreints de douceur. Une tendresse comme j’avais eu la chance de connaître l’an dernier lors de nos nombreux rendez-vous. Surtout lors du dernier… À cette pensée je sentis mon cœur se serrer, et ce fut bien pire lorsqu’Amadeus se mis à parler.

«Est-ce que j'ai besoin de te répondre? Elias, ouvre les yeux, regarde ou nous sommes....»
M’exécutant, je jetai un regard circulaire. Je fronçai les sourcils, pas certain de comprendre où il voulait en venir. Puis lentement, traversant les barrières de brume qui entourait mon cerveau, la vérité s’étala devant moi. Le puits de vœux, un objet magique qui savait lire que plus profond de nous. Amadeus avait souhaité que je vienne. Il voulait m’avoir près de lui et le puits, fidèle à lui-même, avait dirigeai mes pas vers lui. Tout juste avais-je le temps de bien comprendre que je sentis un choc le long de ma colonne vertébrale. Les ondes s’éparpillèrent dans tout mon corps causant une légère douleur jusqu’au bout de mes membres. Que se passait-il donc? Pourquoi avais-je été projeté contre… Le fils de mes pensées fut interrompu par ses lèves qui se posèrent sur le mienne. Encore une fois, la surpris me saisit puis, lentement je repris le contrôle de mon corps me laissant aller à se baiser qui faisait naître des papillons au creux de mon ventre. Ses lèvres étaient aussi douces que dans mes souvenirs, et son baiser aussi passionné que toutes ses nuits qu’on avait passé dans les bras l’un de l’autre. Alors que nos lèvres dansaient ensemble, toutes mes pensées furent momentanément purifiées. J’avais l’impression que tout n’avait été qu’un cauchemar et que je me réveillais enfin après une nuit horrible. Puis, à grands regrets, notre baiser pris fin. J’aurais voulu le garder contre moi pour toujours, oublier la dureté de la vie à jamais, mais ce n’est apparemment pas ainsi que devaient se dérouler les choses. Nous nous regardâmes au fond des yeux. Ses doigts exerçaient une légère pression sur ma main, un geste simple et réconfortant.

« Je ne veux pas que tu partes Elias, mais je dois te laisser partir, je dois te laisser vivre... te laisser être heureux », finit-il par dire. Ses mots me firent l’effet d’un coup de poing dans le ventre. Encore une fois, il venait tout gâché. Ce ne pouvait pas être simple avec lui, tout devait avoir une fin brutale. Rien n’était en douceur. C’était toujours trop rapide, comme si la vie elle-même était une corvée. Le repoussant quelque peu brutalement, je m’éloignai de lui. Sans lui accordai un regard, sans en avoir le contrôle, je lui lâchai comme une bombe, comme il l’avait fait avec son historie de mariage : « Tu gâches toujours tout! » Bon j’avoue que j’aurais put faire mieux. J’aurais put être méchant, même cruel après tout le mal qu’il m’avait infligé, mais cette souffrance avait été si terrible que je ne voulais pas lui faire vivre la même chose. Je ne voulais pas l’anéantir parce que malgré tout, je l’aimais toujours…


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MessageSujet: Re: A wish is a dream your heart makes   A wish is a dream your heart makes EmptyJeu 4 Aoû - 21:58



Ps: I love you





« Tu veux vraiment que je parte? Si tel est ton désir, je le ferai… » Quel imbécile, comment pouvait il penser une chose pareille. Comment pouvait-il une seule seconde imaginer que je veuille le laisser à partir alors que cela faisait des mois que je lui courait après. Bon d'accord, je vous l'accorde, l'humain est stupide. Sa philosophie : «  Suis-moi,je te fuis ; fuis moi, je te suis. » Je pouvais donc vouloir jouer et le fuir pour qu'il me suive. Seulement, je n'avais pas envie de jouer. J'étais fatigué de jouer. Je voulais juste être honnête. À l'instant ou je vis des larmes couler sur son visage, je sentis mon cœur se nouer. Non, Elias , tu n'as pas le droit, tu n'as pas le droit de pleurer pour moi car jamais je n'ai voulu te faire du mal au contraire. «Est-ce que j'ai besoin de te répondre? Elias, ouvre les yeux, regarde ou nous sommes....» lui contestait-je en posant le bleue de mes yeux dans ses yeux bruns. Tout en le regardant avec amour, je serais sa main dans la mienne et de mon autre main j'essuyais les larmes qui ruisselait le long de son visage d'ange. Je sentais les larmes perler sur ma joue. C'était cruel. J'avais qu'une envie, l'embrasser. Je voulais l'embrasser pour lui dire, «  Je suis là Elias. Je suis la et je serais toujours là. Je serais à jamais à toi. » mais j'avais pas le droit. Non j'avais pas le droit de l'embrasser, parce qu'après ce serait trop dur pour lui. Je n'avais pas le droit d'être égoïste. Lorsque j’eus terminé ma phrase, ses yeux marrons quittèrent mon regard pour faire le tour de la salle. Je vis ses sourcils se froncer. Un signe d'incompréhension. Enfin Elias, tu es un aigle non ? Vous n'êtes pas réputez pour votre intelligence ? Tu me déçois la vraiment. Puis soudainement, son visage, changea en fixant le puits. Je compris alors qu'il avait compris. J'en pouvais plus de le fixer comme ça.. ; il était si sexy. Je n'avais que faire d'être égoiste. Il devait comprendre que jamais je ne voudrait le quitter. Voilà comment je décida de le plaquer contre le mur et me mis à l'embrasser tendrement. Au moment ou nos lèvres se touchèrent j'eu l'impression de m'envoler sur un petit nuage. C'est fou à quel point cela m'avait manqué. Je ne pourrais même pas vous décrire ce que je ressentais. C'était tellement magique. Oui a cet instant précis je me rendais compte que la magie c'était ça aussi. On dit que l'amour est la plus puissante des magies, je crois que c'est vrai. Je pourrais soulever des montagnes pour cet homme. Je ne voulais pas que nos lèvres se séparent. Je ne voulais pas que cet instant se termine. Je voulais être à lui pour toujours. Mais à un moment ou un autre, il faut bien que nos lèvres se séparent. Lorsque ce baiser fut terminé, je posa ma main sur la sienne et je continua de le regarder avec passion. Je voulais le dévorer de baiser. Mais je devais le laisser. J'avais compris que je le rendait malheureux, je devais lui rendre sa vie, le libérer de cet amour. « Je ne veux pas que tu partes Elias, mais je dois te laisser partir, je dois te laisser vivre... te laisser être heureux »,Je sentis alors ses mains se poser sur ma poitrine pour me repoussé. Quelques secondes plus tard je me cogna contre le mur et je le vis s'en aller après m'avoir regardé froidement et dit « Tu gâches toujours tout! » je sortis ma baguette, pour l’empêcher de partir « Immobilus » puis je couru vers lui, et serra à nouveau son poignet avant de le libérer. « Ne me quittes pas Elias. Je t'en supplie. Reste avec moi.... j'ai besoin de toi Elias... je t'aime » enfin je lui l'avait dit à nouveau... je me jetta dans ses bras et le serra fort contre moi, à mon tour je sentis les larmes me couler le long des joues. Elle finissait surement dans sa nuque vue l'étreinte qui nous unissait. « Je comprends pas Elias. Je sais plus quoi faire pour que ça aille comme tu veux. Quoi que je fasse, ca va pas. Je te dis de partir, tu veux rester, je te dis de rester tu veux partir. Je t'embrasse tu veux que je te lâche, je te lâche tu veux que je t'embrasse ? Je sais pas Elias... je ne sais plus.... ; je sais plus ce que tu veux..mais y'a une chose que je sais » prenant une légère pause et plongeant à nouveau mon regard dans le sien, je lui souffla dans l'oreille« Je veux être avec toi.... » je déposa un nouveau baiser sur son corps mais cette fois, non pas sur ses lèvres mais sur le coin de sa joue... puis tout en m'écartant de lui pour m'appuyer au barrière du puits j'ajoutais«...Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage, - Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. » je finis par m'asseoir contre le puits. Pourquoi faisait-je ça ? Je sais pas, peut être que j'avais l'impression que contre le puits, il entendrait mes prières et les exhausserait... assis donc contre le puits je regarda Elias avant de lui dire une nouvelle fois à quel point je l'aimais. Et surtout pourquoi je l'aimais. «Je t'aime non seulement pour ce que tu es mais pour ce que je suis quand nous sommes ensemble. Je t'aime pour ce que tu as fait de moi. Elias il est tard et on risque d'être en retenu pour l'année entière si on se fait attraper, mais si tu as besoin d'entendre pourquoi je t'aime, je peux rester là toute la nuit.»



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MessageSujet: Re: A wish is a dream your heart makes   A wish is a dream your heart makes EmptyJeu 22 Sep - 0:20

Lorsqu’on s’aventure dans le domaine du coeur, il est inévitable que ce devienne un terrain glissant. Disons que les sentiments sont une chose toute aussi fragile que magnifique. Et puis, à force de jouer avec l’élastique, on fini toujours par le fragilisé puis, il se brise. Alors là, on ne peut que le réparer sommairement. Temporairement. Un petit nœud qui tiendra un moment avant de se briser définitivement. Lorsqu’on a brisé à surface lisse et parfaite de notre élastique, plus rien n’est comme avant. Avec Amadeus, nous étions à ce moment. Juste à celui où la corde est fragile. Il ne lui en faudra pas beaucoup pour se rompre. C’est la limite de la brisure, celle de mon cœur comme celle de l’amour qui nous unissait. Lorsque cet amour sera brisé une première fois, on ne pourra plus la vivre pleinement. Entre le moment de sa déchirure et celle où nous la nouerons de nouveau, ce sera le vide.

Il était là, derrière moi. Alors que je tentais de partir, de me supprimer à ce moment difficile, il n’avait pas voulu respecter mon choix. Certes, je ne l’avais pas ménagé en jouant du yo-yo de la situation, mais en aucun cas il n’avait eu le droit d’user de sa magie contre moi. De m’immobiliser comme on le fait avec des gnomes de jardin, des êtres indésirables dont l’on souhaite se débarrasser. En agissant de la sorte, il n’avait fait qu’accroitre le canyon que je sentais se former entre nous. Finalement, Arabella n’avait peut-être pas totalement tord en disant que nous étions beaucoup trop différent…

Je sentis ses mains se nouer autour de mes poignets, puis le sortilège se dissoudre. « Ne me quittes pas Elias. Je t'en supplie. Reste avec moi.... j'ai besoin de toi Elias... je t'aime » J’aurais bien voulu lui dire tout ce qui me passait pas la tête. Comment je doutais qu’il ait tellement besoin de moi. Après tout, il avait passé toute sa vie sans moi et, jusqu’à maintenant, il était toujours bien vivant. Il me serrait très fort dans ses bras, je sentais ses larmes couler sur ma nuque. À cet instant, je me sentais totalement impuissant. Comment pourrais-je lui retourner ses paroles, le réconforter alors que je doutais de ce que je ressentais pour lui? De ce que nous vivions ensemble? « Je comprends pas Elias. Je sais plus quoi faire pour que ça aille comme tu veux. Quoi que je fasse, ca va pas. Je te dis de partir, tu veux rester, je te dis de rester tu veux partir. Je t'embrasse tu veux que je te lâche, je te lâche tu veux que je t'embrasse ? Je sais pas Elias... je ne sais plus.... ; je sais plus ce que tu veux..mais y'a une chose que je sais » Comment aurait-il put me comprendre alors que je ne me comprenais pas moi-même. Je l’avoue, j’étais complètement perdu. Je ne savais plus quoi faire, quoi penser, quoi ressentir. Une épave que j’étais. J’avais besoin d’un ancre et jusqu’au moment où elle ne viendrait pas s’amarrer dans ma vie, je ne voyais pas comment je pourrais vivre avec tout ça. Il plongea son regard dans le miens et je me sentis encore plus mal. C’était pas bien, et j’en étais conscient, mais je ne savais pas comment stopper le processus de guerre. Il n’y avait pas de gros bouton rouge clignotant où il était inscrit « arrêt ». Je savais ce qu’il allait dire et j’anticipais…

« Je veux être avec toi.... » ,me souffla-t-il à l’oreille. Je restai immobile pour les raisons que je vous aie déjà expliquer. Il déposa un doux baiser sur ma joue avant de s’éloigner s’asseoir sur le rebord du puits. Je le fixai, incrédule. Que devais-je faire? Comment devais-je agir? À cet instant, j’aurais voulu avoir un signe de la vie, du destin. Une voix qui me dirait « Allez mon vieux, c’est le moment d’ouvrir la bouche sans quoi, c’est perdu! » Mais à la place, j’entendis uniquement Amadeus s’adresser de nouveau à moi. «...Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage, - Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. » Je le fixai sans rien dire, sans bouger le moindre muscle. «Je t'aime non seulement pour ce que tu es mais pour ce que je suis quand nous sommes ensemble. Je t'aime pour ce que tu as fait de moi. Elias il est tard et on risque d'être en retenu pour l'année entière si on se fait attraper, mais si tu as besoin d'entendre pourquoi je t'aime, je peux rester là toute la nuit.» Il poussait là. C’était abuser que de répéter la même chose dix fois. Bien qu’il s’y prenait de manière différent, je sentais la pression qu’il tentait d’exercer sur moi, chose qui ne me plaisait pas le moins du monde. Je le trouvais insistant et ce sentiment me rendait encore plus perplexe. Était-ce parce que mes sentiments pour lui n’étaient plus ce qu’ils avaient été? L’amour qu’il disait ressentir pour moi était-elle réciproque? Étais-je prêt à l’aimer? Tant de questions sans réponse. Je ne pouvais pas me permettre une seconde année dans les histoires compliquées. J’avais déjà beaucoup trop perdu pour risquer davantage. « Amadeus… », je pris mon souffle puis me lancer. « Honnêtement, je ne sais pas quoi penser ni dire. Je préfère m’abstenir de tout commentaire plutôt que de t’infliger un discourt sans queue ni tête. La seule chose que tu dois savoir est qu’avant de te retourner tes sentiments, je dois comprendre ce que je ressens. Pour l’instant, cette conversation n’est qu’une grande perte de temps. Elle ne mène nulle part! » Le regard toujours plongeai dans le sien, je dis dans un souffle « À la prochaine Black. » Tournant les talons, je sortis le laissant seul dans la pièce.


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