Oliver s’était rendu à la bibliothèque pendant une de ses pauses de la journée. Il se devait de faire un devoir assez long sur une loi magique qu’il connaissait plus ou moins bien à savoir le secret magique soi-disant qu’il fallait protéger les moldus de la magie. Mais alors, pourquoi accepter leurs enfants dans l’école de sorcellerie ? C’était le sujet de la dissertation décidé par le professeur bien sur ce n’était guère diplomatique vu que beaucoup de né-moldus l’avait mal pris mais lui, il s’en fichait. Certes, il était un sang-mêlé mais il avait été élevé comme un sang pur et il en avait hérité une sorte de supériorité envers les sangs de bourbes mais il se sentait aussi moins bien que les sangs purs et essayé tant bien que mal de parvenir à leur niveau, ce qu’il arrivait d’ailleurs assez bien même si pour lui cela ne l’était pas assez. Il se souvenait encore de sa répartition, il avait presque faillit pleurer lorsque qu’il avait atterris chez les Serdaigles mais bien vite il s’y était plus et puis son père lui avait plutôt remonté le moral en lui disant qu’à défaut d’être chez les Serpentard, il avait atterris dans la maison des gens intelligent ce qui semblait être une bonne chose si il arriver à une bonne moyenne. C’est sur ses pensées qu’il cherchait des livres traitant du sujet. Il fit ensuite voler la pile de livres qu’il avait choisit avec soins et se posa sur une table encore libre et tranquille. Il commença tranquillement son devoir en suçant sa plume. Pourquoi accepter les enfants sorciers des moldus alors qu’on se devait de leur cacher la magie ? La réponse était pourtant simple, on le faisait afin que ses enfants ne révèlent pas leurs pouvoirs au monde entier en s’en servant à mauvais escient et qu’on se met à traquer de nouveau les sorciers comme au moyen-âge. C’était bien ce que craignait le monde des sorciers, cela fit rire doucement le jeune homme mais il se garda bien d’éclater de rire dans la bibliothèque. Il commença tranquillement à rédiger son devoirs sans prendre de position expliquant simplement pourquoi on les former (grave erreur d’après le jeune homme) tout en intégrant des moments clé de l’histoire de la magie. Il avait presque finit son devoirs quand il vit une pile de livres qui se diriger vers lui. Il sentit qu’elle allait lui tomber dessus aussi il se leva précipitamment en oubliant son devoirs qui se retrouva sous les livres. Il soupira et se tourna vers la gosse de deuxième année qui avait osé commettre ce crime. Il l’observa et quand il vit sa maison il fit une grimace et comme il ne se souvenait pas de son visage pour ayant participé à une fête organiser par son père, il décida que ce crime ne serrait pas impunis. Sans un mot, il dégaina sa baguette et souleva la pile de livres le mettant juste au dessus de la tête de la petite.

- Non mais ça ne va pas. Tu te prends pour qui ? T’es une sorcière ou pas ? Il existe un sort très simple qui s’appelle le sort de lévitation. Tu devrais l’apprendre afin de ne pas cacher tes yeux avec ces volumes et te déplacer plus aisément sans risquer de blesser quelqu’un…

A ses mots, il fit un autre mouvement de baguettes et les livres partir dans un coin de la bibliothèque assez éloigné et il fit un sourire sadique à la petite en lui souhaitant bon courage pour retrouver ses ouvrages.

« Le cours est terminé, mais je vous donne jusqu'à demain pour terminer votre devoir sur les principales Potions de Guérison ! Et n'oubliez pas, cette note compte pour vos examens finaux alors ne me décevez pas ! » Diantre. Ce devoir que ce si gentil professeur avait donné en fin de cours il y avait deux semaines déjà. Melchior, le nez trop occupé à critiquer le moindre mouvement de ses collègues n'avait même pas pensé à faire ses devoirs. Il avait, à son arrivée à Poudlard, l'habitude d'être assidu en cours, de prendre des notes et de même poser des questions à la fin du cours, en tête à tête. Mais aujourd'hui, la neuvième année bien aboutie, Monsieur pensait se permettre de relâcher un peu les rênes du carrosse des études. Malgré de nombreuses lettres gueulantes de sa mère - il se souviendra toujours de celle envoyée en plein repas, la honte - et de longues réprimandes paternelles, il devenait de marbre face aux menaces. On lui avait déjà confisqué son balai, ses jeux sorciers préférés, rien y faisait. Entrainé dans la roue du laisser-aller, il devenait de plus en plus fainéant et ne paraissait pas inquiet de la situation alarmante dans laquelle il se trouvait. Même ses pires ennemis du moment - oui, ils changeaient à peu près toutes les semaines selon le nombre de frictions - l'encourageaient à reprendre sérieusement ses études, à ne pas sombrer dans la lassitude.

Tout un cortège de Serpentards l'invitèrent à la fin du cours à se joindre à eux pour finir - et lui commencer - ce fameux devoir de Potion. Il y avait de jolies filles alors il accepta volontiers, mais il se rendit rapidement compte que ça n'allait pas être si simple que ça que de redevenir un élève normal. Ils ne prirent pas beaucoup de temps pour arriver à la bibliothèque, alors vide. Le groupe avança en direction d'une table isolée à côté de la réserve. Ils se mirent au travail, sauf Melchior, qui s'amusait à faire léviter ses plumes noires autour de ses camarades, qui, agacés par son attitude, l'invitèrent à aller jouer ailleurs. C'était donc avec des grognements agressifs que Melchior changea de table et alla s'installer, s'isoler à une table qui se trouvait à côté de la sortie. Il ouvrit tout de même ses bouquins et les feuilleta nonchalamment. Après seulement une demi-heure de passivité aiguë, le neuvième année se décida enfin à aller chercher une encyclopédie de Potions. Il se leva donc de la chaise et partit vers le rayon correspondant. Alors qu'il jetait des coups d'œils rapides aux titres des ouvrages situés dans les étagères poussiéreuses, une voix sortit du rayon de derrière, elle fit d'ailleurs sursauter Melchior, qui fit tomber deux ou trous livres au passage. Il se baissa pour les ramasser et alla voir ce qui se passait. Un élève faisait léviter des livres au dessus de la tête d'un plus jeune que lui, et balança finalement les livres à l'autre bout de la pièce. « Non mais ça ne va pas. Tu te prends pour qui ? T’es une sorcière ou pas ? Il existe un sort très simple qui s’appelle le sort de lévitation. Tu devrais l’apprendre afin de ne pas cacher tes yeux avec ces volumes et te déplacer plus aisément sans risquer de blesser quelqu’un … » Melchior mit ses livres de côté et observa la scène ; le petit, apeuré, se leva brusquement et courut presque pour récupérer ses livres. Le regard noir du Serpentard voulait dire beaucoup sur ce qu'il pensait de ce malsain mais il préféra ne pas attirer les foudres de la bibliothécaire sur lui, alors il ne fit qu'applaudir en rythme saccadé. Enfin, il partit s'asseoir à côté de cet inconnu blagueur. « Bravo, je ne peux que te dire bravo. Brutaliser un plus jeune que toi, c'est si ... héroïque. Et ce coup de baguette, c'était fabuleux ! Une lévitation presque parfaite, il manquait un peu de conviction. Melchior Gaël Greyback, de Serpentard. Oh, mais tu es de l'équipe de Quidditch de Serdaigle, je me trompe ? Par contre, je ne me souviens plus à quel poste tu es, j'en suis navré. »