Nom : Almeida
Prénom : Felícia Isabel "Luz"
Surnom : Luz. Qui veut dire lumière en portugais. Sa mère avait pris l'habitude de l'appeler comme cela lorsqu'elle était petite. Depuis, ce surnom lui est resté et tout le monde l'appelle comme cela. Luz est d'ailleurs devenu un de ses prénoms officiels puisque au Brésil, une loi autorise un surnom à devenir un prénom a par-entière.
Âge : 14 ans, bientôt 15.
Curus, option(s) : A Poudlard, Luz est en cursus normal comme elle l'était au Brésil, excepté qu'elle possédait l'option « Natureza » qui la préparait déjà à une spécification pour la faune et la flore magique, comme elle est disponible en Angleterre dans le cursus universitaire.!
Année scolaire : Quatrième année
Nature du sang : Sang-Mêlé. Son père Tiago Filipe Almeida, descend d'une famille de sorciers très respectées au Brésil et fervente pratiquante de la Macumba (rites de magie blanche et noire brésilienne). Sa mère Katerina Vanía Dos Santos, est aussi sorcière, mais est née de parents moldus, ce qui explique le caractère mêlé du sang de Luz.

Mon enfance se passa comme dans un rêve. Je naquis sous le soleil du Brésil dans l'immense ville de São Paulo. Dès mon premier jour, je fus traité comme une princesse. Choyé, aimé et dorloté. Je reçus tout l'amour du monde et tout ce dont un enfant avait besoin. J'ai grandi dans une belle maison près des favelas de São Paulo. Le Brésil est beau, mais le Brésil est aussi pauvre. J'ai eu beaucoup de chance d'échapper à la misère. Mon papa était sorcier. Le descendant d'une grande famille de sorciers au Brésil. Dans mon pays, la magie est acceptée par tout le monde et est même pratiquée par les moldus. On l'appelle la macumba. Ce sont des rites de magie blanche et de magie noire. Être un sorcier ne vous attirera pas d'ennuis, bien au contraire, vous serez idolâtré. Etre une Almeida a donc été une bénédiction pour moi. J'ai grandis dans le meilleur climat possible. Ma mère était également une sorcière et surtout mon héroïne. La meilleure maman du monde. Un sourire radieux, une bonne humeur communicative et un coeur gros comme le Brésil tout entier. C'est pratiquement elle qui m'a tout appris et je tiens mon caractère entêté d'elle. Une fille Santos a toujours le dernier mot. Que tu sois de mon copain ou que tu sois le président, tu peux toujours courir pour essayer d'avoir raison. Lorsque j'ai décidé, j'ai décidé ! D'après ma mère, j'étais une petite pile électrique. Je riais tout le temps et sautais partout. J'étais aussi une vraie casse-cou. Dès que j'avais cinq minutes de libre, je grimpais sur le toit de la maison et parcourais la ville en hauteur pour aller rejoindre mon meilleur ami, João. Lui aussi était un sorcier. Nous n'habitions qu'à quelques rues l'un de l'autre, mais c'était comme si nous étions voisins. Il n'était pas très riche et habitait avec toute sa famille dans la favelas qui bordait le fleuve. Il n'avait pas beaucoup d'argent, mais je m'en moquais. Lorsqu'on est enfant on ne fait pas attention à ça. Tout ce que je savais, c'est que c'était l'Indiana Jones du Brésil. Il savait tout faire comme cascade. Le soir après l'école, nous allons faire des sauts en haut d'une cascade. C'était à celui qui ferait le plus de saltos et bien sûr c'était toujours lui qui gagnait. J'ai toujours vécu entouré de sorciers et de moldus. Ma grand-mère maternelle était d'ailleurs une moldue. Ma mère était née de parents non-sorciers, mais pour moi ça ne faisait aucunes différences. Minha Avó, comme le l'appelait, était une super mamie. Elle n'avait pas de pouvoirs magiques mais elle savait tout faire de ses mains. Recoudre mes pantalons lorsque je les déchirais, me faire des gâteaux lorsque je n'avais pas le moral et chasser les serpents quand ils venaient me faire une visite dans mon lit. Elle avait des étincelles dans les yeux et des doigts de fées. C'était comme ma deuxième maman. Je passais tout mes après-midi en dehors de l'école avec elle. Quand je dis que j'ai été élevé entouré d'amour, ce n'est pas juste une façon de parler. Mon père, il n'était pas souvent à la maison. C'était un peu le grand manitou des alentours, alors ils allaient aider les gens. Mais lorsqu'il revenait à la maison, il me prenait sur ses genoux et me racontait pleins d'histoires fantastiques. Je savais qu'elles n'étaient pas toutes vraies, mais j'aimais lui laisser croire le contraire.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, la magie ne s'est pas tout de suite manifesté chez moi. D'ailleurs, à un moment, mes parents eurent peur que je n'ai pas hérité de leurs dons. Et puis, cela arriva tout à coup, sans rien demander à personne. Un jour que j'étais à l'école primaire moldu, je devais avoir huit ans et avec la maitresse nous essayions de faire pousser des plantes carnivores. Il y en a plusieurs sortes au Brésil et toutes ne sont pas très méchantes. Nous devions faire pousser notre plante à deux et la maitresse n'avait collé avec Sílvia une fille que je n'aimais pas du tout. Fallait toujours que ça soit elle qui commande et j'en avais marre, qu'elle se prenne pour la chef. Je voulais donner un nom à la plante, mais elle n'était pas d'accord. Vous voyez, je vous disais que quand j'avais décidé quelque chose, je l'avais décidé et bien j'avais tenu bon contre elle. Malheureusement, elle était aller raconter à la maitresse que je l'avais menacé et que j'avais dit des choses méchantes sur ses parents. C'était même pas vrai. J'avais donc été puni par la maitresse et mise au coin. J'étais folle de rage, Sílvia s'occupait toute seule de notre plante, que j'avais fait pousser, pendant que moi j'étais puni pour une chose que je n'avais pas dise. Je n'avais qu'une envie s'était qu'elle se fasse mordre par notre plante. Je la fixais des yeux de mon coin et espérait que cette plante verte lui arrache un doigt...et c'est ce qui arriva. Enfin, la plante ne lui arracha pas un doigt, mais je la vis grandir, se mettre à bouger et mord violemment le doigt de Sílvia. Elle cria dans toute la classe. C'est moi qui avait fait ça ? Je n'étais pas sur, jusqu'à temps que la plante se tourne vers moi et se mettent à rire. J'étais stupéfaite ! J'avais des pouvoirs magique ! Le soir même, après avoir fini ma punition, je suis rentrée à la maison et j'ai tout raconté à mes parents. Ils étaient fous de joie et moi aussi. J'étais une vraie sorcière, avec de vrais pouvoirs et une vraie Almeida.

Trois ans plus tard, le jour de mes onze ans. Je reçus la fameuse lettre tant attendue.

« Senhorita Felícia Isabel "Luz" Almeida,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous avez été admise à A Escola no País do Sol, école de Sorcellerie et que nous serons ravie de vous compter parmi nos élèves à la rentrée prochaine. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 15 septembre, nous attendrons votre lettre de confirmation avant le 20 août.
Veuillez croire, Senhorita Almeida, en l'expression de nos sentiments distingués.

Tiago Rego
Directeur des études »

Je me souviens avoir sauté de joie ce jour là. Je me souviens aussi avoir chanté à tu tête et m'être mise à embrasser ma mère un million de fois. J'allais enfin rentrer dans une école de sorcier. A Escola no País do Sol, l'école de sorcellerie et magie brésilienne. C'était un rêve qui se réalisait. La veille de la rentrée, je n'ai pas pu fermer l'oeil de la nuit. Je me suis échappé de la maison et j'ai été dire au revoir à João mon copain des favelas. Il allait beaucoup me manquer. Lorsque je rencontre une personne, je m'attache très vite à elle. Les brésiliennes sont tellement chaleureux, il n'y a pas de distance, ni de différences, en tout cas pour moi. Le lendemain, je pris l'énorme bateau qui venait chercher les élèves sorciers. L'école de sorcellerie brésilienne se trouve sur une île qui est inconnue des moldus et présente sur aucunes cartes. J'étais donc très nerveuse en y allant. Mais dès le premier jour, je rencontrais un tas d'élèves de mon âge et aussi des plus vieux. Je me fis rapidement deux copains, une fille et un garçon. Les professeurs nous appelèrent rapidement les trois mousquetaires. Nous étions inséparable et faisions tout ensemble, le bien comme le pire. Je passais souvent les soirs en retenues à aider les professeurs pour réparer mes bêtises. Il faut dire que je n'étais pas très doué pour lancer des sorts. J'avais une baguette, comme tout sorcier, elle était en bois de bambou, mais je ne m'en servais pas beaucoup. J'évitais car je cassais toujours quelque chose ou transformais mon perroquet en cactus pendant les cours de métamorphose. Le pauvre Guaraná, un magnifique ara bleu et jaune, ne méritait pas se traitement là. Mais même si je n'étais pas doué avec une baguette, j'étais doué avec les plantes et les animaux magiques. Ils n'avaient aucuns secrets pour moi. J'arrivais à faire pousser m'importe quoi et à dresser n'importe quel animal. Parfois même, les professeurs me demandaient de l'aide. Ca me faisait beaucoup rire, mais eux moins. Bref, c'était le paradis. Une petite île magique où rien ne pouvait arriver.

Ma vie était un conte de fée comme vous avez pu le remarquer et puis un jour tout bascula. C'était les vacances de noël, je rentrais de l'école tout excitée de revoir ma famille. J'ai poussé la porte de la maison, j'ai crié que j'étais de retour et c'est là que tout a changé. Ma mère était assise sur une chaise de la cuisine, un parchemin à la main et elle pleurait toutes les larmes de son corps. C'était la lettre d'un médicomage qui lui disait qu'elle était atteinte d'une maladie du coeur très rare et qu'elle devait se faire soigner au plus vite. Mon monde s'effondra avec moi dans les bras de ma mère. Mais mon cauchemars se prolongea lorsque ma mère m'annoncer la suite des événements. Le traitement pour sa maladie n'était pas disponible au Brésil et elle devait aller se faire soigner en Angleterre à l'hôpital St Mangouste si elle voulait survivre. Un traitement dur et sur du long terme. C'est-à-dire qu'il fallait quitter le Brésil, la famille, les amis, l'école, la maison si nous voulions qu'elle reste en vie. Depuis ce jour, j'ai perdu mon habituel bonne humeur, mon sourire et mon espièglerie. J'aurais aimé ne jamais connaître cela avant très longtemps. Quatorze ans, c'est trop jeune non ?...

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Mamã,

J'espère que tu vas mieux que la dernière fois que je t'ai vu. Je n'aime pas te voir dans un lit d'hôpital entouré de pleins de gens bizarre que je ne connais pas. Les anglaises sont vraiment trop bizarres. Je sais que tu m'as dit qu'il faudrait que je m'y fasse, mais le Brésil me manque. Je n'aime pas du tout les gens ici. Ils sont trop distants et tellement méchants. Tu savais que dans l'école où je suis ils ont créés une maison juste pour les enfants nés de parents moldus, comme toi ? C'est vraiment n'importe quoi ! Ils n'ont rien fait ses gens. Je n'aime pas l'Angleterre, tout est gris et marron et il fait tellement froid. Guaraná est complètement frigorifié. J'ai été obligé de lui dégoter une petite cape pour qu'il puisse voler sans avoir froid. Ici, ils n'ont pas de perroquets pour envoyer les lettres, ce sont des hiboux et des chouettes toutes moches. Tu devrais voir la volière, elle est tellement triste. Sinon, j'ai été envoyé dans la maison Gryffondor, chez les courageux comme disent les professeurs. Mon uniforme est noir, rouge et or. Leurs capes de sorciers sont tellement grandes ! Je regrettes mon poncho de na Escola do Sol. Je sais que je ne devrais pas critiquer, mais l'Angleterre est totalement différente de la maison. Tout est plus petite et les gens ne sont pas aussi chaleureux qu'au Brésil. Il faut dire que si il faisait plus souvent beaux, ils seraient de meilleures humeurs. Je ne comprends pas pourquoi mais même les professeurs sont distants avec moi. Pourtant , je te jure que je fais des efforts pour m'intégrer, mais par exemple ma professeur de métamorphose, elle ne répond jamais à mes questions. Comment je fais pour m'améliorer moi ? Et puis tout le monde se moque de moi en cours de sortilèges lorsque je loupe un sort. Au Brésil, personne ne le faisait. Heureusement, qu'il y a le cours de Botanique pour me changer les idées. Monsieur Hayes est très bizarre, mais je l'aime bien. Il parle aux plantes comme moi et il fait des blagues un peu bizarre. Les plantes ne sont pas les mêmes qu'au Brésil, mais elles sont cools quand même. Je te laisse, je dois aller en cours d'Histoire de la Magie avec Monsieur Sweetlove. Il tombe tout le temps, c'est marrant.

Teu quero,
Luz

Pseudo : Juice
Âge : 19 ans
Comment avez vous connu le forum ? : TC mon chou ^^
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Le mot magique ? : Dobby Président de l'univers !!!!