Nom : Travis
Prénom : Megan Tabbitha
Surnom :Tabbie, ou Tab'
Âge :Dix-neuf ans.
Curus, option(s) : Faune et Flores magique , option en Astronomie.
Année scolaire :Neuvièmme année à GRINDELMONK
Nature du sang : née modue

Parfois il suffit de peu, de vraiment très peu pour changer une vie. Je me dis encore quelques fois qu'un simple petit détail aurait pu changer entièrement le cour de ma vie. J'aime bien le côté mélodramatique, maman me l'a toujours dit je ne suis pas du genre très en phase avec la réalité. Moi je préfère m'évader, tracer le long d'une feuille des clochés, au loin par le fenêtre m'imaginer danser avec les fées. Non papa je ne suis pas la petite fille à l'aise avec la vérité. Et ça un simple détail aurait pu tout modifier. Je m'en souviens encore, lorsque notre jardin était emplit de fée, lorsque les lumières ne s'éteignaient jamais. Il y avait toujours de la joie, de la danse dans notre foyer. Il y avait maman et toi, il y avait Plume et moi. Il y avait toujours cette odeur de gâteau, et l'odeur de la citrouille qu'avec les années j'ai oublié. Il y avait le magie de notre maison, la magie dans nos coeur et dans nos esprits. Il y avait pas vraiment la place au malheur, il faut l'avouer papa. Il faut avouer que dans ce temps là tout allait bien. Et pourtant vois-tu, de ces souvenirs il m'a fallut des années pour les retrouver. Pour retrouver leur intégralité. Pour comprendre que du mot magie j'avais étant petite bien saisit le sens. Avant qu'il y ait l'absence, avant qu'il y ait le doute et l'ignorance. Papa, avant j'étais une sorcière, et le temps a tué mes dons.

Je me souviens avoir entendu une porte claqué et la voix étouffée de maman, elle qu'il riait toujours semblait sur le bord de succomber. James je ne l'a trouve pas... elle est pas revenu de chez Katherine. Je sais pas pourquoi à ce moment j'avais comme saisit qu'il n'y aurait pas de gâteau ce jour là, alors j'étais descendu, je me souviens que j'avais vu maman avec sa grande robe rose pâle, elle était toujours habillé avec de belle robe. Je me souviens m'être approché, et toi papa tu semblais déjà affairé ailleurs. Maman avait remit le ruban noir du col de ma petite robe blanche, et elle semblait trop nerveuse pour que la réalité colle avec notre habitude. Et les jours se sont écoulés, maman devenant de plus en plus nerveuse, je l'ai même entendu pleurer derrière une porte un jour. Et des hommes ont commencé à venir à la maison, à parler d'enquête, de recherches, et papa partait toute la journée. Je comprenais pas trop ce qui se passait avec tout ça, la maison semblait changé. Et j'ai compris que Plume reviendrait pas, qu'elle était partit avec le bonheur de la maison. J'ai compris que dehors quelqu'un m'avait volé ma grande soeur, et avait volé ma famille. Je l'ai compris parce que quand j'ai demandé à Papa si Plume allait un jour revenir, il m'a prit dans ses bras. Et je le sentais trembler contre moi. Plume ne reviendrait pas.

C'est à partir de là que tout à basculé. J'aurais pu aller chez Katherine avec Plume, et jamais elle n'aurait disparut, maman aurait pu aller la chercher dix minutes plus tôt et Plume n'aurait pas décidé de jouer à la grande fille. Un petit détail et tout aurait changé. J'avais trois ans et le visage âgé de huit ans de ma grande soeur semble m'avoir été marqué au fer rouge sous mes paupières. A partir de ce moment là maman a changé, elle est devenu très mince, et elle marchait plus beaucoup. C'était papa qui faisait les course, qui faisait le reste, maman ne cuisinait même plus. Elle continuait de me sourire, et de jouer avec moi. Elle me racontait que les fées relieraient toujours Plume et moi. Que j'avais de la chance et que je devais vivre pour Plume, et que jamais elle ne me quitterait. Puis maman est tombée malade, elle restait assise sur la chaise de la véranda toute la journée, elle toussait et devenait un peu grise avec le temps. Tabbie, ma chérie viens me voir... C'est la première fois que j'ai vu maman pleuré, elle me caressait les cheveux et mélangeait les prénoms, elle m’appelait Plume, et je lui disais que moi c'était Tabbitha. Elle me disait qu'elle le savait, oui elle le savait. Et je voulais aller chercher papa mais elle me disait que si je partais j’amènerais Plume avec moi, car on serait toujours liée.Elle m'a dit que j'étais différente, que j'étais unique mais j'ai pas compris à ce moment là. Et je comprenais rien à ce qu'elle disait, je voulais venir te chercher mais maman devenait triste dès que je disais que j'allais revenir. Et elle s'est mise à pleurer et à prendre mes mains en disant qu'elle voulait ses deux bébés. Puis elle a fermé les yeux, et je voulais partir, parce que j'avais peur, parce que maman me faisait peur avec ce visage, et que j'en voulais à cet inconnu d'avoir volé ma grande-soeur et le bonheur de maman. Puis ses mains sont devenues froide, et j'ai pas osé partir, j'avais peur qu'elle se réveille et qu'elle se remette à pleurer à cause de moi. Mais elle ne s'est plus jamais réveillé papa, et c'est toi qui est venu me chercher, qui m'a éloigné, loin de tout ça. Loin de cette maison, de cette ancienne joie de vivre, loin de ce monde magique. Alors j'ai oublié papa, parce qu'à cinq ans on oublie le rêve et la réalité. Et j'ai grandis au pays des fées avec toi qui ne cessait de me répéter que ce pays n'existait pas. Mais si papa, rappelles toi, il a exister, un jour pour nous deux il était réalité Et ça, ça j'ai du attendre mes onze ans pour le comprendre et le trouver...

Maman avait raison j'étais différente, d'elle, de papa, de Plume peut-être. On ne saurait pas. J'étais différente, parce que je changeais des fleurs en papillons quand j'étais petite. Et à onze ans papa on a reçu une lettre, une lettre qui a tout changé, une lettre qui a tout bouleversé. Mais une lettre qui m'a prouvé que finalement peut-être que les fées, existent, parce que si les sorcier sont vrai, alors pour moi il y a peut-être un monde parfait. Je suis une sorcière papa, et je ne suis pas comme toi et maman. Mais je suis ta petite fille, non, ça ne change rien ?!

La découverte de Poudlard, de l'existence d'école de la magie, de tout cet univers, m'a entièrement bouleverser je dois l'avouer. Et dans le train j'ai bien crus que jamais je n'arriverais à y entrer que jamais je ne pourrais y arriver. C'était il y a huit ans et les souvenirs sont flou, pour moi on a toujours été ensemble et notre rencontre lointaine n'est pas très certaine. Mais je me souviens que Katniss juste par un regard croisé m'a donné le courage et l'envie de le faire. Ma première amie, la première amie sorcière de ce nouveau monde. La première, la seule aussi fort, pas une amie. On était faite pour se rencontrer, pour être ensemble, plus qu'une soeur. Elle. Le reste de ma scolarité magique je m'y suis rapidement faite. Katniss et moi dans la même maison, j'avais un double et pas une illusion. J'étais dans mon monde, je n'ai jamais aimé trop aller vers les autres. Timide ? disons plutôt réservé et heureuse de ce que j'avais. J'avais Katniss et c'était largement suffisant pour mon bonheur. Même maison, même options, on était pareil. On est pareil. Semblable, tel des jumelles en peut-être un peu plus proche je dirais. Le reste je m'en fiche à moitié, du reste je veux bien m'en priver...

Puis il y a eut l'année dernière, mon envoie à Grindelmonk. Il y a eut des gens différents, des activités différentes, et une distances naissante. Il y a eut les rendez-vous manqué, les câlins pour se faire pardonner. Et pourtant rien à faire j'ai l'impression de la perdre, pourtant c'est ma faute, c'est de moi le changement et j'ai l'impression qu'on s'éloigne. Katniss à intégré il y a un temps l'ASDENEMO, j'avais pas comprit pourquoi au début. Je me disais qu'on risquait pas de l'embêter elle. Puis elle m'a expliquer. Quand une fille intègre une association pour qu'on se sente bien, qu'on soit bien, c'est pas la meilleure preuve d'amitié ? C'est pas la preuve de cette solidité. lors je l'ai décidé, il y a quelques semaines je me suis juré de faire tout pour pas que mon entré à Grindelmonk soit une barrière entre nous. Nous sommes à l'école, nous sommes encore dans le même lieu, alors je ne veux pas laissé, ni les cours, ni les gens, ni rien du tout m'en séparer. Papa en plus en serait outré, il est amoureux fou de Katniss qu'il trouve parfaite, douce, gentille et jolie. Quand durant les vacances elle vient à la maison c'est toujours plein de joie. Parce que oui depuis Poudlard et out ça, on a fait revenir le sourire et de la magie dans la maison et dans ses yeux. Comme quoi, j'avais raison maman, j'avais raison depuis longtemps les contes de fées existent peut-être. Et Plume et toi de là haut vous devez bien le savoir , si Plume t'a rejoint là haut oui vous devez le savoir...

uc

Pseudo : nevada
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