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slapped my face, slammed the door - Ysölde

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Ulysse Meriadec Lestrange
Ulysse Meriadec Lestrange


Futés, rusés, tous les qualificatifs sont bons. Nous sommes les héritiers de Salazar.

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MessageSujet: slapped my face, slammed the door - Ysölde   slapped my face, slammed the door - Ysölde EmptyMar 5 Juil - 1:46


    Elle lui manquait. Ce n'était pas qu'une impression, pas qu'un caprice de gamin. Dès la seconde où ils s'étaient quittés, il avait regretté. Depuis ce temps, il souffrait. Il étouffait cette douleur encore en encore. Il se trouvait des choses à faire, des projets, des responsabilités. L'oublier, l'oublier, l'oublier. Il se le répétait sans cesse. Il se rapellait de l'oublier pour ne plus souffir. Il aurait aimé avoir la recette, la potion, le sort pour l'effacer de sa mémoir et continuer à vivre sa vie sans elle. Il aurait aimé, mais il était trop lache. S'aurait été si facile de convaincre Bella de lui jeter un sort pour qu'il oublie sa soeur et elle en aurait été ravie. Il ne voulait pas. Il avait toujours espooir qu'Ys change d'idée. Qu'il lui manque trop, qu'elle pile sur ses novueaux principes et rejoigne ses rangs. Qu'elle l'aime encore tout au fond d'elle et qu'elle redevienne sa fiancée. C'était son plus grand désir. Un jour, gamin, Ulysse avait rêvé à la femme de sa vie. Une fille à la poitrine généreuse avec des cheveux roux et les yeux verts jaunatre. Sportive et bien soumise à lui. Ysölde était mieux que la femme de ses rêves, parce qu'Ysölde existait. Elle était là, belle et bien vivant. En chair et en os et elle était la meilleure chose qui ne lui soit arrivé. La pire chose qu'il avait perdu. Comme un homme se retrouvant au milieu de la mer, encerclé par la mer, il n'y avait plus de phare, son phare, celui qui le ramenait au port. Il avait besoin d'elle. Ce n'était pas que physique, il n'avait pas envie de se la tapper pour une dernière fois, c'était bien pire. S'il avait eut un quelconque manque, il serait aller voir une jolie fille qui n'attendait que cela. Ce soir, il n'en pouvait plus. Il avait craqué et c'était mis à pleurer. Les larmes coulaient sur ses joues à grosses gouttes et ses poings frappaient les murs de pierres. Qu'est-ce qu'il avait fait, il avait tout gâché, il l'avait perdu, perdu pour de bon. Il était con. Il avait envie de tout lâcher, de tout foutre la et partir avec elle. Le problème était qu'elle ne voudrait jamais partir avec lui.

    Sa dernière chance était enfermée dans un flacon. Un liquide doré qu'il avait récupéré grâce à son excellence en potions. Du Felix Felicis. De la chance liquide. Il avait déjà envoyé un hiboux à Ys alors qu'il tentait de prendre une décision judicieuse. Est-ce qu'il aurait besoin de cette potion plus tard ou était-ce le seul moyen d'un jour la retrouver. Il se sentait mal, il avait l'impression de tricher alors qu'il dévissait le bouchon du flacon. Il était encore hésitant. Il ne pourrait pas l'utiliser deux fois. Il y en avait à peine une gorgée. Il réfléchissait. Et s'il frôlait la mort ? Si le seigneur des ténébres lui en voulait après une gaffe ? Tant pis. S'il vivait une seule journée de plus sans Ys, il allait mourir de toute façon. Il avala le liquide d'une traite et attendit. Il eut le temps de resserer la flaque. Elle n'arrivait pas... C'était une blague, une mauvaise blague. Cette potion n'était peut-être pas réelle. Qu'un jus de citrouille doré pour faire croire à celui qui le buvait qu'il avait de la chance. La chance d'être con. Ulysse soupira longuement, s'adossant au mur dans la pénombre. Personne n'était dans les couloirs, personne n'allait venir. Une larme silencieuse s'échappa de ses yeux. Il ne voulait plus continuer. À quoi bon ce battre sans elle. Il l'avait perdue, elle ne reviendrait jamais. Pas même une potion de chance ne la ferait revenir. Il allait en finir ce soir, ce jeter du haut de la tour d'astronomie. Avec un peu de chance, il ne se ratterait pas. Il tourna les talons et commença à marche péniblement pour quitter cette étage et trouver la force d'en finir.
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Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

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MessageSujet: Re: slapped my face, slammed the door - Ysölde   slapped my face, slammed the door - Ysölde EmptyMar 5 Juil - 20:26

Ysolde était entré à Poudlard et s’était faite discrète, elle n’aimait pas trop attiré l’attention sur elle, non, elle ne tenait pas à attirer l’attention. Elle avait envie de passer une année tranquille, déjà qu’elle croiserait sa sœur tous les jours, avec l’envie de se jeter sur elle pour plusieurs raison. Ysolde lui en voulait principalement pour l’avoir maintenue dans l’ignorance onze longue année de sa vie, alors qu’elle connaissait la vérité. Ysolde se promenait dans les couloirs, ses livres dans les bras. Ysolde avait toujours été quelqu’un de studieux, toujours, des fois, on se dit qu’elle aurait dû aller à serdaigle. Quand elle avait été répartie, elle était amnésique, du coup, elle pensait comme sa sœur, du moins essayait. Ysolde avait tout eut d’une serpentarde jusqu’à l’année dernière. Ysolde avait changé, à cause de cauchemars, de rêve, et de vision. Ysolde commençait à peine a toucher son potentiel, elle savait que le don de voyance était réellement un don, un vrai don, un don que beaucoup de sorcier aimeraient avoir.

Ysolde marchait tranquillement dans le couleur, ses longs cheveux chatain lâché, elle avait délaissé sa précédante couleur de cheveux, le quasi noir pour revenir à sa couleur originelle, la couleur de cheveux qu’elle avait partagé et en commun avec sa mère. Ysolde avait la fierté de se regarder dans un miroir et de dire qu’elle ressemblait à sa mère, elle s’en souvenait maintenant, elle se souvenait maintenant, elle qui n’avait pas réussi à visualiser son visage, son sourire et ses mimiques pendant des années. Ysolde était totalement et éperdument perdu dans ses pensées. Elle ne regardait pas vraiment où elle allait, c’était toujours comme cela quand elle pensait à autre chose. Elle ne regardait pas où elle allait trop occuper. Ysolde avait le sourire aux lèvres, elle n’avait jamais été aussi décontractée depuis qu’elle avait quitté la demeure des Wilkes, jamais aussi décontracté depuis qu’elle savait la vérité. Ysolde appréciait d’être à Poudlard, c’était chez elle… mais parfois, elle oubliait qu’elle n’était pas la seule habitante de château, et qu’il était possible de croiser quelqu’un au détour d’un couloir. A l’angle, elle ne regarda pas et ne fit pas attention, elle rentra dans quelqu’un lâchant ses livres sur le sol, et les regarda avant de pester : “ Oh mais tu peux pas regarder où tu vas par Merlin ! „ Elle pestait, mais ce n’était rien en comparaison de l’ancienne ysolde qui serait entré en une colère noire. Ysolde leva alors les yeux vers la personne qu’elle venait de percuter. Elle resta interdite et interloqué quand elle vit que c’était Ulysse, son ex fiancé, le nouveau fiancé de sa sœur, et le monstre qui l’avait violemment frappé dans la forêt interdite, avec lui, elle ne se sentait pas en sécurité, pas du tout même. Elle n’avait pas réellement envie de le voir, jusqu’ici, elle l’avait évité, et c’était bien mieux comme cela. Mais là, il était face à elle. Ysolde se hâta pour se baisser et ramasser ses livres. Pourquoi s’obstinait-elle à tous les transporter, des fois elle se disait que moins lire lui ferait un bien fou.
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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: slapped my face, slammed the door - Ysölde   slapped my face, slammed the door - Ysölde EmptyMer 6 Juil - 2:45


    Il partait, quand soudain, un ange le heurta de plein fouet. Ys, les bras pleins de livres. Il rêvait ? Il était mort ? Elle avait échapper ses livres sur le sol et ne levant même pas les yeux vers lui, elle pesta contre sa maladresse. C'était plutôt elle qui lui était rentré dedans, car elle ne regardait pas où elle allait, mais il n'allait certainement pas lui faire la remarque. Il était trop déconcerté pour cela. Il la fixait, la bouche ouverte, cherchant quelque chose à dire. Elle avait encore embellit, un jour, ça allait le tuer. « Oh mais tu peux pas regarder où tu vas par Merlin ! » Elle le regarda enfin et fut aussi bouche-bée que lui. Son coeur s'était serrer dans sa poitrine et tout son être en vibrait encore. C'était la potion ou simplement de la chance ? Elle se baissa pour ramasser ses livres, Ulysse la suivit en se penchant aussi. Il aggripa quelques livres, un parchemin et une plume. Il se releva ensuite, lui tendant ses biens d'une main tandis qu'il passait l'autre sur sa nuque, légèrement mal à laise, il ne savait pas comment agir avec elle, il ne savait plus.

    « Je... Pardonne-moi... Je ne voulais pas... »

    Dit-il avec conviction et un certain stress. Elle était tout ce qu'il voulait. La seule chose qu'il n'ait jamais voulue dans sa vie. Il l'avait eut, puis, effrayé par son présent, son futur, son bonheur et son chagrin futur, il avait tout fichu en l'air. Il c'était assuré qu'elle le détesterait pour l'éternité. Il ne pouvait pas se permettre de la laisser tout doucement et qu'elle continue de l'aimer, d'espérer et de souffrir. Ce qu'il faisait présentement et ce qu'il faisait depuis qu'ils n'étaient plus ensemble. Il s'était fiancé à sa soeur, mais sans grand enthousiasme. Au début, il avait crut que cela allait toucher Ys, mais elle semblait indifférente. Le prince des ténèbres se voilait la face encore et toujours, mais il aimait toujours Ysölde comme un fou. Comme le fou qu'il était. Il voulait passer le reste de ses jours avec elle. Il aurait prit un retourneur de temps et aurait tout recommencé rien que pour l'avoir encore avec lui. Ils ne s'étaient pas mariés comme prévu pour cette été. Ça lui avait fait affreusment mal, comme un poignard dans le dos, un coup au visage, un porte claquée et vérouillé. Elle les avaient vus heureux plus tard et cela l'obssédait au plus haut point. Il savait que c'était possible. Pas maintenant, mais un, ce serait possible. Elle n'appuyait pas Voldemort, le nouveau ministre, Ulysse oui. Ce seigneur n'était pas le genre d'homme qu'on pouvait facilement trahir, on ne pouvait simplement pas le trahir. Il était puissant et beaucoup croyaient en lui, sang-mêlés comme sang purs. Il était son pilier à Poudlard. Un seul faux pas et il serait brisé en milles morceaux. Tout cela aurait sans doutes un dénoument et ce dénoument marquait surment son retour avec Ysölde. Lorsque le seigneur serait arrivé à son but et qu'il n'aurait plus besoin de son appui, il ne serait plus son esclave et Ys lui pardonnerait peut-être. Il en avait bien l'intention. Avant, il n'aurait jamais pensé de la sorte. Il aurait espéré le dénoument pour en finir avec les sang de bourbe, maintenant, c'était aussi pour retrouvé sa dulcinée. Il y avait également Bella dans sa route, mais il arriverait bien à trouver un compromis, une nouvelle clause au contrat pour retarder leur mariage. À l'instant, elle n'existait plus. Bella était morte, comme Voldemort et tout le reste de la terre. Il lui fit un léger sourire, passant de nouveau une main dans ses cheveux. Il ne savait plus quoi dire et il avait l'air imbécile. Il voulait qu'elle reste avec lui, même si ce n'était que pour discuter avec lui. Ulysse voulait être avec Ys. L'écouter, la regarder. Il n'avait même pas besoin que sa peau entre en contact avec la sienne, mais la plus simple des soirées serait merveilleuse en sa compagnie.

    « Tu cherchais un endroit tranquille pour lire ? »

    Lui demanda-il doucement, toujours aussi mal à l'aise. Merde. Elle allait l'envoyer promener, lui dire que ça ne le regardait pas. Elle allait le rejeter, c'était perdu, c'était foutu. Il avait idiot en plus avec ses tics nerveux. Ses mains faisaient n'importe quoi. Il les sera dans ses poches, attendant le verdict. Il était prêt mentalement pour une nouveau rejet.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: slapped my face, slammed the door - Ysölde   slapped my face, slammed the door - Ysölde EmptyJeu 7 Juil - 16:25

Par merlin, pourquoi est ce qu’il fallait qu’elle tombe sur lui, sur Ulysse Lestrange, le type qu’elle avait aimé, qu’elle avait faillit épouser, et qui l’avait violamment frappé dans la forêt interdite. Pourquoi lui ? Elle avait déjà eut assez d’une confrontation avec sa sœur dans la salle commune hier au soir, elle n’avait guère envie d’avoir affaire à lui maintenant, elle n’avait rien à lui dire, rien du tout. Rien du tout, du tout. Quand elle le voyait, cela lui rappelait un temps où elle osait à peine se regarder dans un miroir, oui, elle ne s’aimait pas quand elle odieuse, et méchante, elle détestait cela ; aujourd’hui, elle pouvait être différente, complètement différente. Elle était certaine que si elle avait été répartie avec ses souvenirs d’enfances elle aurait été à gryffondor, comme son grand frère Ramsey, et aurait sans l’ombre d’un coute fini « traitre à son sang », et jamais elle n’aurait adressé la parole à Ulysse. Ulysse se pencha pour attraper des livres, il n’avait pas à faire cela, elle ne lui avait rien demandé, elle était assez grande pour le faire seule. Il les le lui tendit, et ysolde les le lui arracha en lui jetant un regard noir. Il semblait mal à l’aise, et ça lui était complètement égal, totalement égal pour être franc. Il dit alors : Je... Pardonne-moi... Je ne voulais pas... Elle arriva à faire bafouiller Ulysse Lestrange, elle avait donc du pouvoir sur lui, c’était toujours bon à savoir. En tout cas, s’il voulait être gentil avec elle, c’était trop tard, il avait tout fait pour qu’elle le déteste, et maintenant c’était chose fête, pourtant on ne tire pas un trait sur une histoire d’amour comme ça, mais bon, il avait tout fait pour que ça soit fini entre eux. Il n’avait pas cherché à comprendre ses absences, ses changements d’humeurs, rien. c’était Emrys qui avait écouté la sorcière, pas lui, lui, il l’avait frappé, c’était encore pire que le silence. Elle avait appris qu’Ulysse était bel et bien devenu un Mangemort, Ysolde ne comprenait pas comment on pouvait se soumettre à quelqu’un de la sorte pour des idées aussi sordides. Ysolde ne détestait pas les nés moldus, mais elle ne les aimait pas non plus… en fait, les moldus lui étaient complètement égale, ils n’avaient pas tué sa mère, c’était de la volonté de son père, pas de la faute des moldus.

Tu cherchais un endroit tranquille pour lire ? Il s’intéressait à elle ? Tient, étrange. Chez ulysse lestrange, il faut se méfier de tout, chez lui, tout n’est que… manipulation et méchanceté, c’était ce qu’elle avait fini par découvrir dans la forêt interdite. On ne peut pas lui faire confiance, jamais, et puis, durant l’été, ysolde avait appris des choses qui lui avait appris à se méfier des gens, même ceux que l’on pense connaitre le mieux du monde, comme sa famille : ce sont tous des menteurs. Non, je cherchais un endroit pour être loin des cons, mais visiblement ici, le population de con est vivace. La nouvelle ysolde était plus cassante, plus franche et plus intrépide, désormais, elle tenait plus de la griffonne que de la serpentarde, elle était vraiment courageuse, courageuse d’avoir fuit de chez elle, courageuse d’avoir dit la vérité à sa sœur, et courageuse d’oser dire cela à ulysse lestrange qui pourrait très bien s’en prendre à elle, encore une fois.
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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: slapped my face, slammed the door - Ysölde   slapped my face, slammed the door - Ysölde EmptyDim 10 Juil - 3:39


    Finit. Terminé. Over. Il avait eut une chance et , comme le con qu'il était, il l'avait gâchée. Elle était et serait toujours, la seule femme qu'il aimait et qu'il n'aimerait jamais. Son coeur était froid et brisé. Oui, c'était de sa faute. Il l'avait fait exprès en plus. Il avait volontairement voulu la perdre. Une rupture lui aurait fait mal, autant à lui qu'à elle et elle l'aurait peut-être encore aimé. Il avait voulu s'assurer qu'elle ne revienne jamais. Maintenant, c'était ce qu'il avait et il le regrettait amèrement. Il aurait voulu avoir une seconde chance, mais c'était perdu d'avance. Il ne savait plus quoi faire, quoi dire, où aller pour changer ce face à quoi il ne pouvait rien faire. La fatalité. Ils ne seraient plus jamais ensemble. En pensant bien faire, il avait cassé quelque chose en Ys, quelque chose qui ne se réparait jamais. Merde. Il allait épouser cette femme qu'il considérait comme une traînée, une vraie garce, puis il aurait des enfants, parce qu'il l'y forcerait. Puis il regarderait cette femme qu'il aimerait toujours. Elle serait belle et heureuse et grande. Il était convaincue qu'elle serait sa mort. Oui, un jour, Ulysse Meriadec Lestrange allait mourir et ce serait de la main de la seule femme qu'il avait jamais aimé. Elle avait ce pouvoir surnaturel sur lui, comme s'il n'était né que pour elle. Il avait beau vouloir se la sortir de la tête, il n'y arrivait tout simplement pas. Il la regardait et rien n'avait changé à l'intérieur de lui. Même s'il avait tenté pendant longtemps et longtemps de battre ce sentiment pour elle. Il l'aimait, il l'aimait comme au premier jour où son regard avait croisé le sien. Un moment dont elle ne se souvenait probablement même pas. C'était à sa première visite au manoir des Wilkes. Il y était allé avec son père, qui discutait avec les père d'Ys. Ce dernier lui avait proposé d'aller voir dans la cours, sa fille. Il s'y était donc rendu après un hochement de tête. Il n'était pas vieux, il n'était pas grand. Un gamin de peut-être 7 ans, un petit blond qui avait l'air d'un ange, mais qui était un démon élevé pour faire le mal et uniquement le mal. Un être qui ne ressentait absolument rien. Ni joie, ni colère, ni amour, ni haine. Un être qui se fichait de tout et de tout le monde. Un ange qui ne pleurait que lorsqu'il se faisait mal, parce qu'il était encore gamin et qu'il lui arrivait de tomber, même s'il devenait de plus en plus endurant. Il avait apercut cette chevelure auburn, longue, qui flottait au vent, assise sur une balanceoir. Son coeur avait fait un bond, il avait paniqué. Il ne comprennait pas ce qui ce passait en lui, il ressentait quelque chose pour la première fois de sa vie. Il n'y avait personne pour lui expliquer ce que s'était. Pas de petite voix pour lui crier : Cette femme est la femme de ta vie. Il s'était approché d'elle et l'avait pousser en bas de sa balanceoir. Elle avait répliqué et ils s'étaient battus. Ça lui avait fait un bien fou, même si elle avait fiallit lui casser le nez. C'est ainsi qu'Ulysse Lestrange était tombé amoureux d'Ysölde Wilkes. C'est romantique non ? Le reste l'était tout autant après 11 ans. Ils s'étaient détestés, ils s'étaient aimés et maintenant elle le détestait et il l'aimait. À quand le retour du bandule. Ulysse souffrait d'elle depuis ce foutu jour. S'il n'était jamais allé au manoir ce jour là ? Si les parents d'Ys ne s'étaient jamais rencontrés ? Un seul petit geste aurait pu tout changer au destin d'Ulysse. Il en avait voulu autrement. Il avait voulu qu'il soit amoureux d'elle et qu'il en souffre. Il faisait confiance au destin, il le guiderait vers la voie, la bonne voie. « Non, je cherchais un endroit pour être loin des cons, mais visiblement ici, le population de con est vivace. » Et si le destin avait pris une pause syndicale ? Merde, il était foutu. Il soupirait, il ne savait plus quoi lui dire encore. Oui, il était con, c'était un fait. Pourtant à cet instant où il se tennait devant elle, il n'était pas con. Il n'était pas cet arrogant, cruel, vil et violent personnage qu'il s'était construit pour lutter contre la seule personne qui avait fait changer sa vie tranquille et sans tourments pour l'enfer qu'il vivait. Il était un gamin perdu, qui aimait de tout son coeur. À cet instant, il était empli d'innocence et de douceur. Un tout autre personnage, quelque chose de vrai et de pur. Elle l'aurait insulté, tapper, elle lui aurait fait n'importe quoi, il n'aurait pas agit comme il avait agit apparavant. La preuve en était faite. À sa réplique, il ne dit rien, baissa les yeux comme un gamin timide en piétant doucement sur le sol. Un long moment de silence où il regardait le sol sans oser poser ses prunelles sur la démone.

    « Eu... Ouais... T'as... Ouais ! »

    Il passa de nouveau un main dans sa chevelure. Être aussi loin d'elle, physiquement, ça le tuait. Il avait envie de toucher sa peau. La seule peau de pêche sur laquelle il avait pu s'attarder toute la nuit durant, lorsqu'elle dormait. Tous ses petits détails qu'elle ne savait pas et dont elle se fichait probablement. Il laissa soudainement tomber ses bras en soupirant. Il fit un pas vers elle. Un pas qui le rapprocha drolement.

    « Ys, j'suis con. Tu le sais, je le sais. Mais je veux changer, je veux une deuxième chance... »

    Il venait de lui jeter son coeur à la figure. Il alalit se le faire piétiner, c'était certain. Comme quoi il avait encore espoir que cette potion de chance fasse effet. Il rêvait le pauvre. Pauvre gamin perdu, fou, amoureux, fou.
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