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♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.

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♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. Vide
MessageSujet: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMar 5 Juil - 17:36



LE PASSEPORT DU SORCIER
Nom : Wagner
Prénom : Lestat, Ainsley
Surnom : Sin, pour les intimes. Pseudo anagramme de mon second prénom, il ne reflète pas l'incarnation des péchés à proprement parler, mais ma faculté déconcertante à céder à tous les plaisirs de la vie
Âge : 21 yo
Cursus, option(s) : Sports Magiques, options Potions, Sortilèges, DCFM, Biomagie
Année scolaire : Onzième année
Nature du sang : Sang mêlé


LE JOUEUR N'EST PAS LOIN
Pseudo : Black Jack
Âge : 21 yo
Comment avez vous connu le forum ? : via Bazz ♥
Avatar souhaité : ed westwick
Présence : 4/7 environ
Autre : Je reprends une de mes fiche, n'ayant pu jouer ce personnage très longtemps. Ne vous étonnez pas si elle vous dit quelque chose, donc. Je vais rajouter quelques anecdotes pour coller au contexte passionnant de SH =)
Le mot magique ? : dobby président !
(c) poon





Dernière édition par Lestat A. Wagner le Mar 5 Juil - 19:33, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMar 5 Juil - 17:37




"1. Requiem pour un fa"
1510, cour du roi Henry the Eight, Londres.

« Elle est aussi une sorcière ! Regardez son âme qui empeste les péchés ! » La cour offusquée se tourna vers la jeune fille aux traits purs, dans quelques murmures peu discrets qui bientôt se muèrent en un brouhaha incontrôlable. Isobel du haut de ses dix-huit ans posa sa main fine sur son ventre rond et bombé, dissimulant un hoquet de malaise derrière ses doigts oblongs qui vinrent effleurer sa bouche cerise. Blêmissant avec fougue, la jolie blonde manqua de défaillir sous l'accusation véritable de l'inculpée, une femme rousse envoûtant nombre d'hommes par ses charmes certains. Les juges du tribunal relevèrent leurs yeux soupçonneux sur la jeune Isobel, au même titre que l'assemblée, mais bientôt le bruit du marteau de bois tapant avec force sur la table vint calmer l'agitation générale. « Silence dans la salle ! » clama le juge de sa voix féroce et puissante, imposant la passable sérénité des lieux. « Elizabeth Drewberry, vous seule êtes accusée de sorcellerie. Vous êtes condamnée au démembrement sur la place centrale. » La jolie rousse, sur ces dires qui soulevèrent autant de hauts le coeur que de sourire narquois dans l'assemblée curieuse, se retourna de nouveau vers la blonde aux airs candides, une lueur démente venant luire dans ses yeux émeraudes. « Si je tombe, tu tomberas aussi, Isobel. Car je te maudis, toi et tes descendants mâles ! Jamais ils ne passeront le cap de leurs quart de siècle, ta descendance devra veiller sur la sépulture de ses fils, génération après génération. » L'assemblée de nouveau, vint chuchoter quelques murmures de terreur qui se muèrent en des conversations plus agitées, sous le regard impuissant des juges aux bouches entrouvertes, rendues muettes par l'angoisse. Et la rousse trépigna sous les yeux humides de la jolie blonde prête à défaillir ; elle paierait pour ne pas avoir défendu ses paires, pour ne pas l'avoir défendue elle, la sulfureuse Elizabeth Drewberry, pour avoir osé clamer haut et fort que cette dernière n'était qu'une folle à ainsi l'accuser être sorcière, elle aussi. Car la jeune Isobel, somptueuse et fraîche, toute de dentelles vêtue et portant la pureté en étendard, n'était pas dénuée de défauts tels que la lâcheté. Accuser pour survivre, nier pour ne pas mourir. Elle avait laissé la populace s'acharner sur sa voisine, préparant sa défense en déchargeant d'avantages de maux sur la rousse au tempérament volcanique : Isobel survivrait grâce à la mort d'Elizabeth. Pour une sorcière de condamnée, c'était des années de sérénité à venir... Et la candide blonde ne souhaitait plus que de voir son enfant naître dans le plus doux confort qui puisse exister : la sécurité. Serrant la main de son tendre époux, elle accusa la dernière terrible malédiction lancée sur sa propre famille. « Puis à l'aube du cinq centième anniversaire de ma mort, ton dernier descendant mâle souffrira comme je souffrirais au coucher du soleil. Accueille les litanies, Isobel ! Tu paieras ta lâcheté par l'agonie de ton nom qui périra à jamais dans cinq siècles. Jour pour jour, heure pour heure, souffrance pour souffrance. » La magnifique femme au cheveu safran vint secouer son corps fébrile d'un rire aliéné qui affola les gardes, se précipitant avec néanmoins quelques gestes hésitants vers la rouquine. Isobel vint perdre connaissance sous un tôlée général et fut aussitôt évacuée par quelques personnes bienveillantes qui ne crurent pas en l'accusation de l'horrible Drewberry. Isobel était bien trop belle, bien trop généreuse, bien trop douce et bien trop pieuse pour se prêter aux moeurs démoniaques de la sorcellerie.

Ainsi le tribunal joua en la défaveur de la rouquine qui mourut le soir même ; la légende à son sujet raconte que la femme vira folle, une fois allongée sur son instrument de torture. Et que chaque sanction veillant à mutiler son corps ne lui arracha plus que quelques rires venant remplacer les cris de douleur. L'on dit aussi que le mari d'Isobel lui-même resta sceptique quant à cette malédiction qu'il clamait de bas étage. Vingt-cinq ans plus tard, l'enfant né de la jolie blonde aux airs séraphiques décéda d'un infarctus.





"2. On a long enough timeline, the survival rate for everyone drops to zero. "

21 Mars 1989, Londres.

« C'est un garçon. » « Non. » souffla la jeune mère au corps fatigué par l'accouchement. « Non. » rajouta-t-elle dans des larmes timides qui vinrent se faire torrent humide sur ses joues si fraîches. « Il mourra. Il mourra dans vingt-cinq ans ans, comme tous les autres. Comme mes frères. » Et l'homme à ses côtés, ne daignant pas croiser le regard étonné du médecin considérant que la fatigue de la jeune mère lui avait sans doute prêté un grain de folie, vint serrer sa main d'une poigne tendre et amoureuse. Ses yeux noisettes se posèrent sur l'enfant encore rougi du sang maternel, posé sur le ventre de la mère éplorée. « Il s'appellera Rafael. Dieu aime ses anges, Il lui donnera la foi de tout surmonter. » « Ta religion ne le sauvera pas, Alexander ! La foi n'a jamais sauvé ma famille. » Et la jeune femme de s'effondrer en larmes avant d'enlacer son enfant bientôt baloté de bras en bras, entre infirmières confirmées qui l'amenèrent à la nurserie. Là où, visiblement, il serait en sécurité : loin d'une mère folle et d'un père catholique. « Lestat. » susurra la sorcière à son mari moldu, ses prunelles myosotis toisant d'une lueur déterminée la progéniture qui s'éloignait. « Lestat ? Tu veux le rendre immortel ? » ricana alors l'homme d'un timbre taquin et amusé. Mais, croisant le regard grave et plein de désespoir de sa femme fatiguée, il effaça son sourire avant de lui prendre affectueusement les mains. « Lestat. C'est plutôt fun... »

***

1995, Londres.

Il pleuvait, ce jour-là, la pluie battante tambourinait contre les vitres de ma chambre que je toisais d'un air agacé et passablement énervé. Je n'avais que six ans, et pourtant j'étais déjà un enfant qui savait ce qu'il désirait ; et en l'instant ce que je ne voulais pas, c'était que la pluie diluvienne londonienne ne s'étende. J'avais besoin de soleil réchauffant ma peau pâle, et pire encore j'avais besoin de combler mon ennui. Assis sur le rebord de ma fenêtre, je fixais en maugréant le paysage humide, me moquant de temps à autres du sort de ces pauvres passants éclaboussés par une flaque sur le passage d'une voiture et d'un conducteur railleur. Mais je soupirais, encore et encore, faisant tourner un stylo entre mes doigts ; je haïssais les dimanche plus encore que je haïssais la pluie. Car ce jour-là, me disait-on dans la famille aux moeurs bien élevées, était le jour de repos aussi je n'avais pas droit d'aller quémander les camarades de mon âge chez le voisin. Et parce que j'attribuais mon père comme unique responsable de mon ennui puisqu'il ne voulait pas que j'aille me salir au dehors en compagnie de mes amis, je scandais alors un "Je m'ennuie ! " furieux qui je le sais, ferait rire ma mère mais ferait sortir mon père de ses gonds. Par ailleurs la réponse ne tarda pas à arriver et il me hurla en contre-bas de l'escalier quand moi je ne sortais pas de ma chambre un "ouvre un livre" qui m'exaspéra. Fronçant le nez, je claquais ma langue contre le palais, agacé par la réponse que j'avais pour autant anticipé. Mon père était un homme qui aimait la perfection, et le fils unique que j'étais, atteint de ce que ces adultes appellent précocité intellectuelle, lui permettait de mener à bien son désir de perfection absolue. En me voyant à l'oeuvre, en me faisant étudier, il poussait mon cerveau à emmagasiner trop de savoir, de peur peut-être que je ne régresse. L'ennui me fut mortel ; tête posée contre le mur du renfoncement de la fenêtre, je m'assoupis alors.

Ce rêve encore et toujours ; quand la peur nous assaille car nos doigts se rétractent de leur propre chef, c'est que l'âme est là, d'un fantôme muet, pointant son nez dans l'ombre. Je m'avançais entre les tombes grises, narguant l'étendue de ces plaines brumeuses et froides : je n'avais pas peur, malgré ces sépultures de pierre glacées se dressant dans des ombres inquiétantes. Puis mon regard chocolat passait d'épitaphes en épitaphes, jusqu'à ce que les noms gravés à moitié effacés par le temps, ne se fassent de plus en plus oppressants. ' A mon fils ', ' à mon enfant ' , accompagnaient les noms figés dans la pierre : Wagner. Ici, là, partout en vérité, des sépultures de jeunes garçons portant le même patronyme que moi. Lentement, je m'approchai d'un trou creusé à même le sol, le coeur battant, la gorge serrée, les mains moites : la peur me prenait d'assaut quand je comprenais que ma fin serait proche. Je me stoppais alors, mes yeux d'enfant roi dardant avec arrogance l'étendue de ce trou béant à mes pieds : pour dompter ma peur, j'étais parvenu à dresser ce mur d'outrecuidance agaçante autour de moi. Plus je me montrai insolent, et moins l'angoisse assaillait mes entrailles... Foutaises. Je tremblais de peur sans oser me l'avouer. « C'est pour toi. » Je levais l'ambre de mon regard sur la rouquine me faisant face, allumant de sa baguette les environs obscurs qui vint éclairer l'épitaphe de ma propre sépulture : Lestat Ainsley Wagner, 21 Mars 1989-18 Juin 2014. Puis le rire de l'aliénée devint de plus en plus fort et rauque, alors que je me sentais happé par ce trou sans fond.

D'un bond, je m'éveillais en sueur, le coeur battant et agité ; un tel réveil aussi rude me poussa à tomber de mon petit perchoir, et j'échouai lamentablement sur le sol dans un grondement sourd. Me relevant aussitôt, les yeux humides de peur et de colère, je me massai le crâne endolori avant de sortir de ma chambre et de me précipiter vers la cuisine où mes parents m'avisèrent d'une oeillade étonnée se muant en quelques coups d'oeil inquiets. « Je l'ai encore vue ! » fis-je alors haletant, les cheveux en bataille et les habits froissés. « La dame rousse, elle était là et... » Mes yeux d'enfants se posèrent avec une vive interrogation sur le visage blême de ma tendre mère. « J'ai vu des dates. » Ces quelques mots achevèrent de faire fondre cette dernière en larmes, sans que je ne comprenne, alors que mon père tira brusquement sa chaise pour s'accroupir à ma hauteur, me prenant par les épaules. « Je suis un voyant ? » fis-je d'un sourire narquois, ne comprenant pas l'étendue de ces mauvais signes. « Prie, Lestat. » souffla alors mon père d'un timbre ferme, sous l'écho des sanglots longs maternels. Je fronçais alors les sourcils avant de secouer la tête avec vigueur, plus encore que d'être un enfant désobéissant, je n'avais jamais compris les phobies de mes parents, et encore moins la foi en la religion de mon propre père moldu. « Prie ! » fit alors le prosélyte non sans me secouer les épaules, plus d'angoisse que de fureur. Sans doute pensait-il que ces futiles litanies me sauveraient. « Assistant le Souverain Juge, plaidez la cause de nos crimes, et apaisez la colère vengeresse, fidèle... j'ai pas envie. » Un soupir las s'échappa de mes lèvres insolentes, tandis que je me tournais vers ma mère fébrile. « Maman, ce n'est qu'un cauchemar. Si tu rêves aussi du croquemitaine, on peut en parler tu sais. » Et ma tendre mère, touchée par les paroles de l'innocence, vint étouffer un rire confondu entre deux larmes amères, tandis que je vins me blottir dans ses bras. [/justify]




"3. Death is a bitch "
2oo4, Londres

Je serrais la mâchoire, mon regard abyssal posé sur ce bloc de bois sur lequel s'épanchaient tant de pleurs. Ma gorge se noua, conséquence intense de ma tristesse bloquant mon gosier ; je ne pensais plus, je ne voyais plus, je n'aspirais plus à rien. La mort l'avait assassiné, sinistre entité contre laquelle en ce jour funeste, je déversais toute ma colère et toute ma haine, tout mon venin latent qui ne cessait de se démultiplier, poison violent et acide qui jamais plus, ne me quitterait les sangs. Puis je relevais la tête, sur le cercueil de mon bien aimé frère au charisme endormi, ange à l'épiderme lumineux qui n'était plus, mains croisées devant moi,mâchoire raidie, port de tête royal, regard fixe et éteint. J'inspirais une bouffée d'air non sans trembler de colère et d'agonie, mon souffle saccadé se glaçant sous les dires pompeux d'un prêtre faisant son office. Puis, lorsque la foule se dispersa, j'entrevis de fuir loin du monde, loin de tout, loin d'eux. Ma mère en sanglot était littéralement affalée contre mon père la soutenant du mieux qu'il le put, et ce fut vers moi qu'on adressa les condoléances. Mieux vaut le pic de glace à la pleureuse, pensaient les gens naïfs. Ce fut par ailleurs sans compter sur cette main amicale et leste, qui se posa sur le port altier de mon épaule, et ce fut d'une impulsion brute que je me retournai vers mon meilleur ami. Leonard me darda d'un air attristé, ses yeux embués de sa sensibilité légendaire me détaillèrent un instant avant de me prendre dans ses bras. « Hmph. Lâche-moi. » Je me faisais violence, car je n'acceptais pas le décès de mon aîné. Vaincu par la faucheuse à l'aube de ses vingt-cinq ans, il n'avait pas même trouvé le repos éternel : en tant qu'auror, il était décédé, nous le savions sous le joug de sorts cruels et bouchers lors d'une rude bataille. Mes parents n'avaient pas voulu connaître les détails de sa fin macabre. Moi oui. « Putain Leonard, lâche moi ! » Ma voix habituellement suave et sensuelle s'était faite virulente et glaciale. Mon ami s'exécuta, habitué à mes penchants lunatiques qui se faisaient violents, il ne pipa mot et se contenta de secouer la tête. « Je suis désolé pour ton frère, Sin. » « Pas moi. » sifflais-je d'une voix tranchante. « Je suis pas désolé pour cette malédiction à la con. Je suis pas désolé, parce que je suis le prochain à crever. Je suis pas désolé parce que je vous emmerde tous. Bordel Leo, c'est moi le dernier descendant, je suis pas désolé ! » Lui seul pouvait contenir la rage qui m'habitait bien souvent, conséquence retorse de ma personnalité extrême : pour palier les présages d'une mort proche, je croquais la vie à pleines dents. J'aimais les excès, l'adrénaline, les sensations, les joies, les plaisirs... J'aimais l'amour des demoiselles dans toute leur passion et leur passage éphémère, j'aimais goûter à tout, j'étais brûlant, ardent, passionné, passionnant. Mais j'étais aussi impulsif, fougueux, irréfléchi, spontané, immature... violent lorsque mes sentiments trop exaltés implosaient d'une force brute. Alors Leonard m'attrapa la main, m'extirpant un soupir de soulagement et nouant ma gorge d'une tristesse plus vive. Je n'étais pas fait, pourtant, pour dévoiler mon être à la face du monde. Aussi me contentais-je d'être méprisant, ultime carapace en réponse à mes assauts désespérés. « Va plutôt réconforter ma belle-soeur. » Commençant à tourner les talons, je me ravisai avant de poser mes prunelles fauves sur Leonard dont l'homosexualité n'était un secret pour personne. « Je ne sais pas, offre lui un mouchoir, un verre... Saute-la. Tu me dégoûtes. » Je mentais bien sûr, car je n'avais aucune honte quant à l'amour des hommes que possédait Leonard ; au contraire nous étions suffisamment liés pour tout nous confier. Mais il avait fallu que j'exorcise ma peine, la modelant pour l'en faire souffrance, puis venin. J'en voulais à la terre entière, en commençant par mon frère, ce héros. Celui qui décéda lâchement l'année de mes dix-huit ans.

***

2oo6, Londres

« Je veux devenir joueur professionnel de Quidditch. » Ma voix suave vint rompre le silence de ce dîner en tête à tête avec mon paternel. Dans cet immense appartement londonien, nous n'étions plus que deux. Et notre cri de désespoir étouffait contre les murs absorbant nos peines : voilà pourquoi j'étais toujours dehors. A faire les quatre cent coups, à flirter avec les donzelles, à m'abandonner corps et âme dans le sport moldu, l'escrime plus particulièrement. Je voulais vivre ma vie avec intensité ; quitte à mourir jeune, autant dépasser les limites de vitesse. Mon père arqua les sourcils avant de se racler la gorge, esquissant un sourire dubitatif. « Et bien... ta mère voudrait que tu continues tes études j'en suis sûr mais... » « Je les continue. » soufflais-je d'une voix tranchante, le dardant de mes yeux noisette et déterminés. « J'irais en Sports Magiques. D'ailleurs on s'en fout, de ce que maman pense. » Mon paternel fronça les sourcils de colère avant de soupirer de lassitude. Ma pauvre génitrice, dévastée par la perte de ses frères et de son enfant aîné, ne supporta pas telle douleur. Elle s'était mise à compter les jours, ceux qui me rapprochaient d'une mort certaine : et le compte à rebours la rendit folle. Folle de chagrin, folle de désespoir, folle d'une tristesse inhumaine. On l'interna à Sainte-Mangouste ; secret bien gardé de notre famille qui me poussait à scander que cette dernière était morte, puisque je la reniais et ne voulais plus entendre parler d'elle... Et comme pour palier à ce drame, mon père décida de me fiancer à une demoiselle : il espérait qu'en assurant ma descendance, je romprais la malédiction familiale. Foutaises. « Tant que c'est ce qui te plaît... » « Ca l'est. » « J'aimerais que tu sois aussi sérieux dans ce que tu aimes, que dans tes relations amoureuses, c'est un signe de stabilité tu sais... » « J'aime le changement. » « Il faudrait que tu apprennes à te poser Lestat, tu es comme une bombe à retardement. » « Et J'imploserais dans neuf ans. » BAM. La gifle partit sous mon élan d'arrogance narquoise. Frottant ma joue râpeuse et endolorie, j'observais ce père qui me toisa avec colère, puis avec chagrin. Puis qui me prit dans ses bras.

Le quotidien des Wagner se résumait à cela : tourner autour de la Faucheuse. Quant à moi, je m'érigeais rebelle et ne daignais pas y faire attention. J'aimais la vie et ses couleurs, j'aimais sentir mon coeur battre contre ma poitrine, j'aimais mes proches et leurs surprises, j'aimais par-dessus tout sortir de la routine. Intègre et droit, je n'avais pourtant pas prévu que des événements sinistres, cependant, viendraient rompre les habitudes de Poudlard... Bientôt, comme tous les autres, il me faudrait choisir un camp, me battre pour une cause. Me battre pour une vie, et pas seulement la mienne.


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Dernière édition par Lestat A. Wagner le Mar 5 Juil - 19:37, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMar 5 Juil - 17:39

le prénom, le nom ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. 429689

Bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMar 5 Juil - 17:39

Lestat, ou le prénom qui fut, longtemps, mon prénom fétiche. Laughing
Bienvenue. :)
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMar 5 Juil - 17:40

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. 1001256540
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMar 5 Juil - 17:44

ah quel bon goût Isaac (a) A la base je voulais amadeus avant de voir qu'il était déjà pris, j'ai du me rabattre sur autre chose, et au final je suis contente de ma petite trouvaille ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. 429689
merci à vous ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. 469549
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMar 5 Juil - 17:47

HAN! Ed Westwick!

J'adore ta fiche! Bienvenue parmis nous! ^^
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMar 5 Juil - 17:48

Ah Lestat *-* Bon choix en effet :3

Bienvenue ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. 469549
Et bon courage pour ta fiche ~ 
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMar 5 Juil - 19:42

Merci beaucoup pour votre accueil ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. 429689
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMar 5 Juil - 19:56

Bienvenue sur SH !
en espérant que tu pourra jouer ce perso là longtemps hé hé
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMar 5 Juil - 23:10

Belle fiche !
Je te valide et tu vas chez les Gryffondor !
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMer 6 Juil - 5:04

yeah merci ! I love you
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMer 6 Juil - 13:36

bienvenue parmi nous ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. 81441
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. EmptyMer 6 Juil - 13:48

bienvenue sur SH beau goss et amuse toi bien ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. 469549
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MessageSujet: Re: ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens.   ♛ I am not afraid of death, I just don't want to be there when it happens. Empty

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