certains fantômes ne sont bons qu'à nous créer des ennuis

Mimi Geignarde. Fantôme bien redondant si vous volez mon avis. L’âme de cette jeune fille était coincée sur terre depuis près de cent ans, chose assez merdique sachant qu’elle ne faisait pas grand-chose de ses journées. On ne la voyait jamais en dehors de ses toilettes, que les filles avaient fini par abandonnées. Disons que savoir qu’un fantôme vous observait pendant que vous faisiez vos besoins ne devait par être chose plaisant. Encore moins lorsque le spectre en question passait ses journées à geindre, se plaindre, pleurer et hurler sur toute personnage osant mettre les pieds dans ses toilettes adorés. Les toilettes des filles du deuxième étage, ou communément appelées toilettes de Mimi Geignarde n’était certainement pas le lieu favoris des poudlariens, mais il restait très prisé lorsque vous vouliez cacher un truc ou faire quelque chose d’interdit. À condition que Mimi ne vous balance pas à un enseignant…

La mort de cette jeune fille était chose bien curieuse. Aussi énervante qu’elle pouvait être, elle finissait toujours par nous faire pitié au bout du compte. Personne ne savait vraiment comment elle avait perdu la vie. Selon elle, c’était un garçon qui l’avait tué. Un garçon aux yeux jaunes. Si vous voulez mon avis, c’était une belle invention de sa part. On savait tous qu’elle ne pouvait pas les sentir les hommes. Ils ne lui avaient jamais accordé de la moindre attention de son vivant, donc elle se vengeait dans la mort. De là à dire que son meurtrier était de sexe masculin, c’était y aller un peu fort. Et puis, on racontait qu’elle était morte lorsque la chambre des secrets avait été ouverte pour la première fois, dans les toilettes même. À ce que j’en sais, elle pourrait très bien avoir été tuée par le monstre de la chambre, puisque selon la légende, il y avait bien un monstre dans la salle crée par Serpentard. Enfin bref, tout ça pour dire que ce fantôme était ce qu’il y avait de plus énervant dans tout Poudlard. Elle nous avait pris en grippe Ignatius et moi le jour où nous avions décidé de tester quelques nouvelles potions dans ses fabuleuses toilettes. Résultat, la salle avait désormais une teinte violet ce qui ne plaisait guère à la Geignarde. Pour ce qui en ait de moi, je me fichais bien de savoir les murs, le plafond et le plancher complètement violet puisque j’avais gardé cette couleur pendant près de deux semaines et j’avais écopé de magnifiques heures de colles…

Alors que nous nous emmerdions dans le parc durant l’après-midi, avec Igna ont s’était dit que ce serait bien de passer, juste pour se remémorer de bons souvenirs. Malgré qu’on avait redoublé d’attention afin d’éviter la présence du spectre, on s’était bien fait avoir lorsqu’elle était déboulé de nulle part nous jetant des bouquins au visage. Merde ! Elle pouvait être bien pire que Peeve par moment. En tentant de nous protéger, puisqu’elle se trouvait devant la poste nous ne pouvions pas fuir, nous avons accidentellement fait exploser une ou deux toilettes de trop. Ce qui eu tôt fait d’attirer le professeur O’Malley. Résultat, encore des heures de colle à cause de ce stupide fantôme. Dieu que je pouvais la détester.

Je marchais dans le couloir, traînant les pieds. Je n’avais pas la moindre envie de passer trois heures en retenue, surtout que nous étions la première semaine d’école et que le soleil brillait à l’extérieur. Arrivé devant la porte de l’amphithéâtre numéro 7, je toquai puis attendit une quelque conque réponse. Espérons qu’elle ait oublié que je puisse aller me prélasser dans le parc…


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Les choses se calmaient. Ma tempête intrieure se calmais, je faisais doucement mon deuil. Je ne pleurais plus, j'étais revenue la femme forte que j'avais été. Lorsqu'un élève tentait de me faire péter les plombs en classe, je m'arrêtais, j'inspirais profondément, je me disais mentalement que je m'en fichais, puis je lui enlevais des point et le jetais hors de la classe. Les élèves furent très surpris lorsque je fis cela pour la première fois. « C'est pas juste, vous n'avez pas le droit de le jeter du cours de la sorte ? » « Ah ouais ? Je te jette toi aussi ! » Aussitôt qu'un élève répliquait un truc, ils étaient envoyés à l'extérieur de mon cours et n'auraient pas la matière et se planteraient aux examens en plus d'avoir une retenue. Une retenue que je ne leurs donnais même pas. Un prof était payé pour le faire à ma place, je ne perdrais pas mon temps avec eux en plus. J'étais fière, j'étais redevenue la prof qu'on respectait. Tout cela, je ne l'avais malheureusement pas fait seule. J'avais bel et bien quelqu'un dans ma vie. Pas un homme dont j'étais amoureuse, enfin, je ne crois pas. Un homme qui m'apportais du réconfort et qui me rendait joyeuse. Il était un peu jeune pour moi, mais je n'avais que faire des langues sales. La moitié du château était déjà au courrant que je fréquentais Logan. Des tas de rumeurs idiotes courraient. Nous allions nous marier, j'allais être la nouvelle ministre de la magie, j'étais enceinte, il était moins cousin éloigné et quoi encore ? Ils ne savaient plus quoi inventer. Tout cela rien que parce qu'à Pré-Au-Lard, nous nous étions affichés en public. Afficher. Le mot était fort. Il m'avait prise par la taille, j'avais souris. Il avait posé un baiser sur ma joue, peut-être un peu trop près de mes lèvres, mais bon. Ce n'était pas suffisant pour lancer de telles histoires. Cela m'amusait bien, je me sentais revivre, même si le soir je versais encore quelques larmes. Punir les élèves turbulents m'offrait également une grande joie. J'étais justement passée devant le toilettes de Mimi Geignarde cette journée là. En entendant du bruit, j,avais mis fin à une bagarre entre deux gamins et le spectre des lieux. L'un des gamins avait fait sa colle immédiatement, l'autre était juste après. Je me faisais un plaisir de gâcher leur soirée. Pour ma part, je m'attardais à mes corrections, ça me donnait une bonne raison de les faire plutôt que d'aller bécoter Black pour faire jaser. On cogna à la porte, je pris ma baguette dans ma main sans même levé les yeux. La porte s'ouvrit alors que j'entendais des pas qui s'avançaient. Je refermais la porte dans un claquement, tirant une chaise d'une autre petit cou de baguette pour lui indiquer où s'asseoir.

« Vous êtes en retard Finnigan. Vous vous amusiez encore dans les toilettes des dames ? Prennez place. »

Je le laissais poiroter. Je croyais que la pire torture pour un élève dans une retenue était d'attendre. De compter les secondes une à une. Les travaux à faire dans ma classe ne manquaient certainement pas. Il y en avaient encore et encore. Des petites trucs longs et chiants. Des choses que je ne faisaient pas et que je laissais faire à ses élèves que j'adorais punir. Cinq minutes s'écoulèrent sans que je ne dise un mot. Cinq minutes durant lequelles nous n'entendions que ma plume sur les parchemins et les bougies qui crépitaient doucement. Sans lever la tête encore, pour le faire se sentir absolument inférieur à ma personne, je faisais bouger ma baguette. Un seau emplis d'oeils de crapeau tomba juste devant ses yeux. Des morceaux de bêtes gluants. Un couteau tomba également, platé dans la table, non loin de sa main droite.

« Découpez les soigneusement. J'ai besoin de la cornée de chaques oeils, intacts et le reste finement hâché. Vous savez ce qu'est la cornée jeune homme ? Je ne comptais pas vous faire un cours privé d'anatomie ce soir. Quoi qu'au niveau anatamonie, les toilettes des filles devraient vous donner une base anataomique assez efficace. »

Alors que j’attendais avec impatience devant la porte du professeur O’Malley, je réfléchis à tout ce que j’avais put faire comme bêtise depuis que j’étais à Poudlard. Honnêtement, j’en avais pour des heures à me remémoré les bons souvenir parce qu’en quatre ans, vous n’imaginez pas la quantité de conneries qu’avec Ignatius on a put faire. Déjà dans le train, lors de notre premier voyage dans l’express alors que nous venion stout juste de faire connaissance, j’avais pris un malin plaisir à faire découvrir les joies des farces et attrapes sorcières à mon nouvel ami. Ignatius venait d’une famille composée uniquement de moldue, chose assez intrigante à mes yeux puisque j’avais toujours vécu dans le monde magique. Je crois que jusque là, je n’avais jamais utilisé de téléphone. Par chance, j’appris bien vite l’utilité de cet engin moldu lorsque je voulais contacter mon ami. Pour en revenir au train et mes farces et attrapes sorcières, j’avais pris mon pied en faisait exploser quelques bombabouses dans les compartiments qu’occupaient les plus vieux élèves. Chose qui n’avait pas été très appréciés de leur part. Néanmoins, nous nous en étions tirés assez bien, préférant jouer le jeu de la surprise lorsqu’ils avaient déboulés dans le couloir complètement furax. Je peux vous assurer que nos bouilles d’enfant apeurées furent l’alibi parfait. Ne vous en faites pas, nous nous sommes bien marré lorsque nous nous sommes retrouvés seuls dans notre propre compartiment. Enfin, nous n’étions pas totalement seuls puisqu’il y avait cette fille qui devint ma meilleure amie, Mini. Elle, elle ne nous trouvait pas vraiment drôles…

La porte s’ouvrit subitement devant moi. Il me fallut quelques secondes avant de reprendre contrôle de mon corps après la surprise. Inquiet, j’entrai dans la salle me dirigeant d’une démarche vraiment pas pressé vers le bureau où était assis le professeur. La porte claqua derrière moi, ce qui me fit sursauter. Franchement Zadig, reviens-en. Pas de raison d’être aussi nerveux. Tu n’en es pas à ta première retenue après tout. Une chaise se déplaça d’elle-même au coup de baguette du professeur. Il ne m’en fallut pas plus pour comprendre où elle voulait en venir. Alors que je prenais place devant elle, Viviane O’Malley me lança d’un ton cynique :

« Vous êtes en retard Finnigan. Vous vous amusiez encore dans les toilettes des dames ? Prennez place. »

Je sentis une réplique me brûler le bout des lèvres. Sachant pertinemment qu’elle ne ferait qu’empirer ma situation, je me tue. Ce qui ne fut pas chose facile. Je regardais la femme, attendant de voir ce qu’elle m’avait réservé comme « traitement de faveur ». Elle ne disait pourtant rien. Gardant un silence lourd entre nous. Au début, je commençais à vraiment m’impatienter, puis je finis par trouver un sujet de réflexion alors que je regardais le professeur couvrir son parchemin d’encre. Je me demandais si… Enfin, c’était chose officielle selon certain, mais rien ne m’avait encore été prouvé. Est-ce qu’elle couchait vraiment avec ce Black? Si tel était vraiment le cas, elle aurait dut se retrouvé en retenu à son tour puisque selon les dires des étudiants, ils batifolaient ensemble depuis l’an dernier. Or, à cette époque, Black était encore un élève de Poudlard, ce qui signifiait qu’elle ne respectait certainement pas le code des enseignants. Enfin, ce n’était que…

Soudainement, un sceau remplis de morceaux animals totalement répugnant tomba devant moi, suivi d’une planche à découpé et d’un couteau en argent qui faillit me clouer la main à la table. À la fois surpris et écœuré, je fixai l’immense sceau.


« Découpez les soigneusement. J'ai besoin de la cornée de chaques oeils, intacts et le reste finement hâché. Vous savez ce qu'est la cornée jeune homme ? Je ne comptais pas vous faire un cours privé d'anatomie ce soir. Quoi qu'au niveau anatamonie, les toilettes des filles devraient vous donner une base anataomique assez efficace. »

Sidéré, je regardai alternativement le professeur et puis le sceau. Elle se foutait de ma gueule, c’était certain! Je fixai la professeur, puis d’une voix clair je dis d’un coup :

« Vous vous moquez de moi! J’en ai pour des heures à décapités vos trucs dégoutants! Soit dit en passant, ça ressemble au vomi de mon chat lorsqu’il mange du poisson. Ça à même cette odeur. » dis-je d’un ton écœuré. « Vous n’auriez pas un truc plus sympa à faire du genre, passer le balais ou ranger un étagère… »

« Vous vous moquez de moi! J’en ai pour des heures à décapités vos trucs dégoutants! Soit dit en passant, ça ressemble au vomi de mon chat lorsqu’il mange du poisson. Ça à même cette odeur. » , avais gémis d’un ton écœuré. Plus je regardais le sceau’ moins j’avais envie de me mettre les mains dans son contenu pour jouer au petit chef cuisinier. Déjà qu’à la base, les potions n’étaient pas ma tasse te thé. Matière trop sérieuse à mon goût. Tout devait toujours être si parfait avec cet art que ça en devenait lassant. Pas moyen de laisser libre court à son imagination sans finir en retenu ou faisant exploser son chaudron. Eum.. À la réflexion faite, ce dernier point était plutôt marrant. Faudrait que pense à faire ça plus souvent, question d’animer le cours. Du bout du doigt je touchai un œil de crapaud. Grimaçant de dégout, j’ajoutai à l’intention du professeur : « Vous n’auriez pas un truc plus sympa à faire du genre, passer le balais ou ranger un étagère… »

À la vue de l’expression que pris son visage ainsi que de la crispation de ses traits, je sue que j’étais allé trop loin. Le mal était fait, je ne pouvais plus y changer. Après tout, elle n’avait qu’à ne pas m’avoir poussé à bout. Premièrement, je ne méritais pas cette retenue pour la simple et bonne raison que j’avais tenté de me protéger de ce fantôme complètement débile. Du coup, l’explosion des toilettes étaient accidentelle et tenant pour légitime défense. Malheureusement, nous n’étions pas devant un jury, ce qui m’aurait certainement facilité la chose. Ce n’était jamais les fantômes les coupables, toujours les élèves…

« C'était ''SYMPA'' de faire exploser des toilettes peut-être ? »

J’aurais bien voulu lui répondre qu’en effet c’était plutôt sympa de faire exploser des cuvettes de toilettes à la tête d’un fantôme certainement possédé par le diable. Ça ce peut un fantôme possédé? Dans un tel cas, il faut l’exorciser? Passons à autre chose… Ouais, c’est ça que je disais. J’aurais bien voulu lui dire que ce n’était pas vraiment de ma faute si elles avaient explosés. C’était surtout Mimi qui avait tenté de nous tuer avec ses bouquins, nous on s’était juste protégé à défaut de pourvoir sortir. Pas le temps d’aligner le moindre mot que déjà, la mégère se remettait à blablater et, certainement, faire de ma vie un enfer sur terre.


« Quand vous aurez terminé des yeux, arraché chaque patte des araignées encore vivantes et faites du liquide du reste de leurs corps. Vous avez autre chose à ajouter que j'en fasse de même ? Oh et appliquez-vous, sinon vous risqueriez de tout devoir recommencer. J'espère que vous n'aviez pas une grosse journée en perspective demain jeune homme ! »

Elle me gratifia d’un sourire faussement compatissant. À vrai dire, il était tout ce qu’il y avait de plus hypocrite sur terre. Elle était vraiment dure cette vieille. Pas moyen de prendre ça cool avec elle. J’étais prêt à mettre ma main au feu qu’il n’y avait pas grand monde qui l’aimait. En tout cas, moi, j’aurais grandement préféré qu’elle ne soit pas à Poudlard. Ça m’aurait évité de devoir mettre mes mains dans des cadavres oculaires d’amphibiens.

« Ouais, j’ai bien un truc à ajouter! Je veux bien faire le truc bien, mais si vous ne me montrer pas, j’ai bien peur de ne pas accomplir la tâche comme il se doit. Surtout que j’ignore totalement ce qu’est une cormanchintruc dans un œil. Il serait dommage que je gaspille une si grande quantité de yeux. Surtout que vous avec dut en tuer et en dépecé en grande quantité de ces grenouilles à qui vous avez volé la vue. »


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Non, mais pas moyen de s'en sortir. C'était un enfer plus qu'autre chose qu'être prise en retenue avec ce petit monstre. Sa voix agacante se leva de nouveau et mon regard en fit de même. J'allais devoir lui lancer un silencio pour qu'Il se la ferme ? « Ouais, j’ai bien un truc à ajouter! Je veux bien faire le truc bien, mais si vous ne me montrer pas, j’ai bien peur de ne pas accomplir la tâche comme il se doit. Surtout que j’ignore totalement ce qu’est une cormanchintruc dans un œil. Il serait dommage que je gaspille une si grande quantité de yeux. Surtout que vous avec dut en tuer et en dépecé en grande quantité de ces grenouilles à qui vous avez volé la vue. » Je soupirais d'agacement. Il croyait vraiment être plus malin que moi ? Il croyait m'avoir au détour ? Je reprise ma baguette que j'avais posé sur la table, la poitant vers le sceau, l'oeil suivit le mouvement délicat du bout de bois que je maniais à la perfection. L'oeil se leva droit devant le gamin, le fixant. L'oeil se tournait ensuite de côté pour qu'il en voit toute la structure. Une fissure se créait juste devant l'iris alors qu'une autre arrachait la conjonctive. Toute la cornée, blanche et molle s'arracha, lévita un moment, puis se posa dans un petit pot sur l'autre bureau. Je lui adressais un sourire. S'il avait crut que j'allais devoir me mettre les doigts dans la yeux, il s'était lui-même mis un doigt dans l'oeil. J'étais professeur de potions depuis des années, j'avais découvert certaines agilités que mes élèves n'avaient pas le droit d'utiliser. Des sorts trop complexes et demandant une pratique ifinie. Combien d'oeil avais-je fais exploser avant de finalement réussis cette expérience particulièrement délicate ? Pratiquer mes élèves à faire de même était une perte de temps. J'étais allé à serdaigle après tout, j'avais le sens du travail dans la peau et j'étais perfectioniste en plus. Il avait aussi joué les petits activiste en se plaignant qu'elle avait décapité beaucoup de crapeaud. J'avais pour dire que lorsqu'on ne savait pas de quoi on parlait, on ne parlait pas. Ses crapeaux n'étaient pas n'importe quel crapeaux vivants et bien heureux dans un étang, c'était des crapeaux sélectionnés. Des crapeaux qui étaient donnés par leurs propriétaires pour l'euthanasie. Des crapeaux malades dont les yeux n'avaient aucunes maladies. De vieux crapeaux, qui étaient morts de vieillesse. De jeunes crapeaux avec des troubles cardiaques qui mourraient prématurément, bref, des crapeaux du genre.

« Ce sont des bêtes sélectionnés Finnigan. Des crapeaux donnés pour l'euthanasie ou mort pour diverses raisons qui n'affectent aucunement leur vue. Et puis, tout dépend pour vous si la vie d'un sorcier vaut plus que celle d'une bête dans vos valeurs. Vous pouvez vous mettre au travail maintenant ou faut-il aussi que je vous montre comment écrasser une araignée ? Plus vous flanez et plus votre retenue dura. Pour ma part, j'ai des corrections à faire toute la nuit, cela ne change rien à mon rythme de vie. »

Je ne me remettais pas à regarder le parchemin, je le fixais avec un sourire. Inutile de recommencer à corriger s'il s'amusait à ne pas faire ce que je lui disais de faire. Allait-il falloir un sortilège inpardonnable pour l'obliger à m'écouter ? J'attendais. Je le vis prendre le couteau avec un air dégouté. Ce spectacle vallait bien la peine de cessere mes corrections pour le regarder souffrir physiquement de sa tâche ingrate. Les travaux du genre, comme le jeune homme, avaient su m'écoeurée autrefois. Ça passerait. Après le 20e oeil, il serait presque habitué. D'une certaine façon, je l'aidais. Il serait meilleur en potion et cesserait d'aller embêter les fantômes. Cette pauvre Mimi qui n'avait rien demandé et qui était condamnée à errer dans ses toilettes.

« Ouais, j’ai bien un truc à ajouter! Je veux bien faire le truc bien, mais si vous ne me montrer pas, j’ai bien peur de ne pas accomplir la tâche comme il se doit. Surtout que j’ignore totalement ce qu’est une cormanchintruc dans un œil. Il serait dommage que je gaspille une si grande quantité de yeux. Surtout que vous avec dut en tuer et en dépecé en grande quantité de ces grenouilles à qui vous avez volé la vue. »

Je n’avais pas voulu faire le malin et tout ça, juste pour mettre les points sur les « i » et les barres sur le « T ». Question de ne pas travailler dans le vide. T’as qu’à devoir mettre mes mains dans les yeux, je préférais de loin de faire comme il faut plutôt que recommencer encore et encore parce que madame n’était pas satisfaite. Ce qu’elle pouvait m’énerver. J’aurais grandement préféré rester avec Mimi, elle me tapait moins sur le système que cette mégère qui se croyais si parfaite. Ce n’est pas parce qu’on est prof qu’on est le plus malin que tout le monde. On n’est pas parfait, même avec plus de trente ans dans le nez. Enfin, on est humain quoi!

Le professeur O’Malley me lança un regard noir. Ce qui signifiait que je lui tapais sur le système et grave. Rien à foutre, elle était juste une idiote, surtout qu’elle croyait que ce stupide fantôme était un ange dans toute cette histoire. Faut vraiment être borné pour croire qu’un ce stupide spectre, de parce qu’elle est morte innocemment, est toujours aussi innocente que par le passé. Ne faut pas se fier aux apparences… Pour en revenir à notre fameux sceau de restes amphibiens, l’œil du professeur lévitait à présent à quelques centimètres de mon visage. Une fissure apparut juste devant l’iris, le truc de couleur, alors qu’un autre apparaissait à l’arrière afin de retirer un truc tout blanc et gluant. Le professeur jeta le milieu de l’œil et déposa la membrane blanchâtre dans un autre sceau. « Alors ce truc blanc, c’est la corne? », demandais-je alors que la réponse était évidente. Je me mordis le bout de la langue alors que le professeur évitait ma question. Elle me fixa d’un air hautain avant de continuer sur l’un de ses discours barbants.

« Ce sont des bêtes sélectionnés Finnigan. Des crapauds donnés pour l'euthanasie ou mort pour diverses raisons qui n'affectent aucunement leur vue. Et puis, tout dépend pour vous si la vie d'un sorcier vaut plus que celle d'une bête dans vos valeurs. Vous pouvez vous mettre au travail maintenant ou faut-il aussi que je vous montre comment écraser une araignée ? Plus vous flânez et plus votre retenue dura. Pour ma part, j'ai des corrections à faire toute la nuit, cela ne change rien à mon rythme de vie. »

Pourquoi elle me parlait de ces crapauds? Je n’en avais rien à faire qu’ils soient donnés pour l’euthanasie ou qu’ils soient en pleine forme, c’est leurs yeux qui me dégoûtaient. À contre cœur, j’attrapai le couteau, évitant de relever sa remarque sur les araignées. Je pris un œil, que j’observai un moment, avant d’y planter mon couteau en argent. Lorsque la pointe toucha la membrane gluante juste devant l’iris, un liquide vola pour aller atterrir direct sur la joue droite du professeur. J’étouffai un fou rire alors que son visage prenait une teinte rouge. Eh merde…


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