elle est tolérante envers les nés moldus mais ce n'est pas pour ça qu'elle leur sautera dessus ◈ est toujours vierge ◈ sa mère lui manque même si elle montre le contraire ◈ ingénieuse ◈ déteste les voitures et souvent en a peur ◈ aimerait devenir langue-de-plomb plus tard ◈ aime les cacahuètes ◈ adore parler en russe ◈ apprécie énormément la mode moldue ◈ donne souvent des ordres aux autres ◈ hait le quidditch ◈ ses cheveux sont parfois bruns, des fois blonds ◈ elle était amoureuse d'un moldu qui c'est suicidé récemment ◈ n'aime pas les lois de la jungle ◈ peut être violente ◈ calme ◈ brillante ◈ se fout royalement d'être une sang-pure ◈ obéit au doigt et à l’œil à son père ◈ la haine entre les maisons l'insupporte ◈ hautaine ◈ boit du whisky-pur-feu de temps en temps ◈ joue du violon ◈ petite, voulait faire du triangle ◈ adore les lunettes ◈ déteste la couleur orange ◈ est allergique aux olives ◈ trouve que les fraises n'ont aucun goût ◈ n'aime pas la bibliothèque de poudlard ◈ dort avec son ourson en peluche ◈ adore les accessoires de mode ◈ déteste se faire des tresses ◈ fait de la gym ◈ est très gestuelle ◈ apprécie beaucoup l'art italien e français ◈ est fan des ballets russes ◈ rêve de participer au tournoi des trois sorciers ◈ adore les ragots ◈ son patronus est un boursouflet ◈ aime l'odeur de la pluie ◈ observe souvent les orages et les éclairs ◈ se trouve laide

un poufsouffle ◈ huitème année
« Personne ne la connait vraiment, ni sa sœur ni son père. C'est quelqu'un d'assez invisible, mais quand on la provoque elle sait se défendre et peut être très hautaine avec les autres. Non, je ne dirais pas qu'elle est froide, ni même qu'elle sourit à longueur de journée. C'est assez bizarre. Pour le peu que je la connais, j'apprécie beaucoup sa présence qui est très chaleureuse. Elle sait être là pour les autres et les laisser seuls lorsqu'ils l'ont trahis. Cette gamine, elle sait autant manipuler les autres que les faire rire. »

une tante ◈ quarante-sept ans
« Je ne l'ai jamais bien aimé cette gamine. Toujours dans l'ombre, elle ne s'imposait pas contrairement à ses cousines et surtout à sa sœur. Elle faisait partie des meubles. Son fiancé pourra faire d'elle tout ce qu'il voudra, la connaissant. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'éprouve aucune haine particulière à ses sangs-de-bourbes. Ça me chagrine énormément et j'espère qu'elle changera avec le temps parce que comme ça, elle ne donne pas envie d'être son amie. Mais après toute c'est une belle petite tâche qui se fond dans le décor, il vaut mieux qu'elle ne fasse rien qu'elle ait une mauvaise réputation qui pourrait gâcher celle de la merveilleuse famille Greyback. »

luke, un serdaigle ◈ septième année
« Ça m'amusait au début, de la voir faire comme sa sœur et les autres serpentards de sang pur. Elle essayait de faire la méchante, d'être réellement hautaine. Mais au fond, elle ne l'était pas et Sloane faisait ça seulement pour ravir son père. Mais j'ai appris à la connaître complètement, c'est une chouette fille. Maintenant je pense qu'elle sait montrer aux autres ce qu'elle est vraiment. Une fille dotée d'une incroyable intelligente pourvue de bonté. Elle n'est pas matérielle, l'argent, le pouvoir, elle s'en fout. Et c'est ça que j'aime chez elle. Elle n'est pas une caricature, elle est elle-même. »

un professeur ◈ trente-cinq ans
« Ce que j'aime chez cette élève c'est qu'elle est attentive. La plus part du temps elle reste concentré pendant le cours et lève peut être peu souvent la main mais les seules fois où Médée ouvre la bouche sa remarque/question/réponse est toujours positive. Les résultats ne sont peut-être pas toujours là mais elle persiste et continue de donner le meilleur d'elle-même. C'est une très bonne élève digne de confiance car c'est toujours à elle que je donne des tâches, et je sais très bien qu'elle les exécutera correctement. »

Ce qui est le plus fou dans un chagrin d'amour c'est de ne plus se rappeler de ce qu'on ressentait avant. Le regard inerte de la femme allongée sur le sol froid n'avait rien de triste, ni même joyeux. Non, un regard plutôt fier comme si elle avait attendue avec impatience l'arrivée de la mort. Sloane n'avait pas cherché à en savoir plus et elle était repartie dans sa chambre. Pendant que sa sœur répondait aux questions des enquêteurs, son père, lui, buvait une tasse de café chaud. Personne ne savait réellement ce qui c'était passé, ou du moins, c'est ce que Sloane pensait à ce moment-là. Allongée sur le ventre, la tête entre ses deux gros coussins, ses yeux étaient clos. Elle comptait, paisiblement, dans sa tête. Quand Médée avait peur, elle essayait toujours de penser à autre chose et compter dans sa tête était l'unique pensée qui ne la tourmentait pas. Levant la tête elle entendit la porte claquer de plein fouet, par curiosité elle se leva et se dirigea vers sa fenêtre demie-close et vit son père entourer de sa bande d'abrutis un sourire hautain aux lèvres. « Pauvre con ! » fit-elle doucement en parlant de son père. La mort de sa mère n'engendrait donc aucune tristesse au mari ? Il était bien sans cœur. Médée eut une larme chaude en pensant à cette scène. Allait-il réellement fêter la mort de cette dernière ? Remettant une mèche rebelle derrière son oreille elle resta là, plusieurs minutes devant la fenêtre à regarder le seuil de la porte vide. La mort de Madame Greyback allait certainement être afficher dans la Gazette des Sorciers dès le lendemain. Ce n'était certainement pas une nouvelle que les journalistes se passeraient évidemment. L'enfant entendit des bruits de pas rapides dans les escaliers et rien qu'à y entendre compris que sa sœur montait les étages du manoir. Le temps était sombre, tout comme l'humeur de la jeune Greyback.


« Tu te souviens de notre première rencontre officielle ? » fit-elle en regardant l'homme qui lui était en train de regarder par dessus la vitre du compartiment la tête remplie de souvenirs. « Au Lac Noir ? Je m'en souviendrais toute ma vie. » répondit-il avec un sourire de joie, elle lui répondit par le même geste en reprenant la parole avec une sorte de nostalgie. « Nous étions là-bas, au Lac. J'étais fatiguée et j'avais envie de dormir. Et toi tu m'as vu et tu as voulu me porter jusqu'à Poudlard à cause de la pluie. Mais je t'ai répondu sèchement que je n'avais aucune envie d'être toucher par les mains d'un sang de bourbe. Tu persistais avec tes milles et une excuses et je t'ai dis de rester là, à mes côtés si tu voulais vraiment me protéger et nous avions regardé les orages grondés. » Passant sa main dans ses cheveux, Sloane remit correctement sa boucle d'oreille en observant Luke qui continuait de regarder le paysage qu'il voyait à chaque rentrée. « Tu imagines, si t'étais un sang-pur nous nous serions mariés. Tu serais devenu professeur à Poudlard, moi langue-de-plomb et nous aurions de magnifiques enfants. » dit-elle d'un ton rêveur sauf que ce dernier, malgré son sourire plein d'espoir, coupa celui de son amie en lui répondant avec froideur. « Ouais, sauf que je ne suis pas un sang-pur. »


« Tu danses magnifiquement bien. » lui dit-il en s'approchant d'elle. Sloane se stoppa net, ses joues en feu. S'il y a bien une chose qu'elle déteste c'est qu'on la prenne en pleine action, la danse, elle n'a jamais aimé danser devant les autres. Pourtant, elle est loin de danser comme la poule d'en face. « Vas-y fous-toi de ma gueule ! » répondit-elle sèchement. Ils étaient dans la Cabane Hurlante, un endroit lugubre où cette dernière aime se réfugier, elle sait qu'ici, au moins, elle pourra être seule, libre d'une certaine façon, car personne ne pourra la déranger. « Je ne refuserais pas ce plaisir ma belle. » répondit-il au creux de l'oreille de la jeune fille. Cela faisait deux ans qu'ils se connaissent, deux ans d'amour cacher. A vrai dire, Sloane a toujours sur mentir comme une déesse. Manipuler les autres c'est une de ses passions favorites, mais depuis qu'elle a rencontré Luke elle a appris à être une personne moins froide, souriante et limite attachante. Il s'installa sur une sorte de fauteuil et elle, resta debout à le regarder de haut. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Le rire jaune du dernier n'accordait rien de bon, même si au final sa présence n'avait rien de 'mortel' car il avoua rapidement qu'il était là seulement pour être auprès d'elle. Un sourire de satisfaction et de fierté se dessinèrent sur le visage de Médée. « Luke.. » commença-t-elle une énorme boule au ventre. Le Serdaigle hocha la tête et l'écouta parler. « Je suis vierge..Et.. J’aimerais que tu sois mon premier. Comme tu as été mon premier amour, mon premier baiser, mon premier je t’aime. » avoua-t-elle en baissant la tête. Sauf qu’ils ne le firent pas, ni ce jour-là, ni un autre jour ne voulant simplement pas qu’elle la perde avec un né moldu comme lui.


« Non ! Ne te casses pas de ce foutu monde ! Tu as tant à apprendre mon homme, tant à faire avant de mourir. J'ai traversé tout Londres pour te retrouver, j'étais même prête à aller jusqu'à la Manche pour venir te retrouver. J'ai faillis être écraser une bonne dizaine de fois, douze en fait. Et grâce à toi, connard, j'ai plus peur des voitures. J'ai plus peur de mourir, la seule chose dont j'ai réellement peur c'est de te perdre et le pire dans tout ça c'est que t'en as rien à foutre. » lâcha-t-elle d'une voix saccadée à l'homme qui était debout au milieu de la route. On pouvait entendre les klaxonnes des voitures et aussi des cris, mais les deux sorciers restèrent là, sur cette terre moldue à s'expliquer. Il n'y avait rien de pire que de prédire une mort, de savoir à l'avance que l'être auquel tu tiens le plus veut mourir. « Je ne peux pas rester.. Tu le sais. Tu es une Greyback. » fit-il en fermant les yeux pour ne pas regarder le visage pâle de Médée qui pleurait. Elle se mordilla la joue intérieur et avança en avant de façon à ce que Luke et elle puissent s'installer dans une rue calme de Londres. « Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre d'être une Greyback ! Je peux être une Alfonse ou une marie-sainte-nitouche je m'en fous.. Peu importe mon nom, mon prénom, mon surnom, mon sang et ma maison. La seule chose que je veux c'est toi. Si tu savais tout ce que j'ai appris grâce à toi. Maintenant, c'est à mon tour de t'apprendre. Tu m'as appris à sourire, aimer. Je t'apprendrais à survivre même si ça me met l'éternité. Je t'apprendrais même à pleurer, à rire mauvais, à être hautain avec les autres et à décrocher de tes foutus bouquins si tu le veux.. Je pourrais même t'apprendre à manger comme les japonais si tu veux.. » ses yeux regardaient le fond de ceux de Luke sans grand succès, l'homme plaça ses mains chaudes sur les joues glaciales de la femme et lui dit, de sa voix douce. « J'en ai marre. Je ne veux plus me battre, je ne veux plus apprendre. Mais, je t'aime Pollux. Ma Pollux. Je pense qu'on gâche nos moments, qu'on ne prends plus la peine de se parler. Alors je vais te parler, tel un homme lâche.. Je m'excuse de croire en toi comme un Dieu, de poser sur tes épaules toutes mes larmes noires, je m'excuse d'avoir peur de l'avenir. Mais surtout je m'excuse de t'aimer, t'aimer plus que tout. » Et puis la tête de celui-ci tomba, les mains de l'homme tombèrent à terre ainsi que tout son corps mais se fut seulement lorsqu'il fut allonger sur la neige qu'elle vit, le couteau transpercer dans le cœur de ce dernier. Elle n'eut aucune réaction, ses mouvements s'étaient arrêtés, ses larmes ne tombaient plus, Sloane respirait seulement. Elle respirait la merde, la merde de vivre.