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"Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment."

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MessageSujet: "Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment."   "Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment." EmptyMer 6 Juil - 21:56

Georgie&Amadeus

"Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment." 1775ti

Qui néglige les marques de l'amitié finit par en perdre le sentiment.



Ramsey.... tout avait commencé avec lui. Oui, mon meilleur ami avait été le premier à être tué à Poudlard l'an dernier et malheureusement, il n'avait pas été le dernier. Pourquoi lui? Je m'étais posé la question pendant des mois. J'avais même été jusqu'à chercher à interroger cette sale petite sang de bourbe de mimi Geniarde pour savoir comment on devenait un fantôme. Pour comprendre pourquoi, il ne revenait pas hanter la grande salle ou il avait été tué comme elle revenait hanter les toilettes des filles. J'avais mis des mois a comprendre qu'il ne reviendrait jamais, des mois à comprendre que notre promesse de rester «  amis pour la vie » avait pris fin le jour ou sa vie avait pris fin. Ramsey et moi nous connaissions depuis toujours. Nos parents étaient amis et on a un peu grandis ensemble, avant que je parte habiter en France, on était voisin. C'est le jour ou je suis parti pour la France qu'on a fait la promesse d'être amis pour la vie. Ce jour la, on était devenu frère de sang. Je ne suis rentré en Angleterre que le jour de mes onze ans pour aller pour la première fois à Poudlard. Imaginez un petit blondinet. Oui petit c'est le cas de le dire. J'étais bien plus petit que la plus part des gens de mon âge. Logan et ses amis m'appelaient le nabot. Riddicule. En tout cas, je me souviens comme si c'était hier de mon premier voyage dans le train de Poudlard. Sur la voix 9 ¾ j'avais retrouvé les deux personnes qui comptaient le plus pour moi. Deux personnes que je n'avaient pas vus depuis des années. Un petit mec aux cheveux châtain...vous l'aurez devinez il s'agissait bien sur de mon meilleur ami Ramsey Wikles. L'autre personne une jolie petite brune aux yeux si brun qu'ils en étaient presque noir: Georgie Blishwick. Dans le train on avait retrouvé d'autres amis à nous Malachi Nott et Cian Malefoy et bien sur celui qui était comme mon jumeau, mon cousin Asher. Comme mon frère et ma soeur il portait fièrement les couleurs vert et argent de la maison de Salazard Serpentard. J'étais sur que tous les 5 nous les rejoindrons à Serpentards. Enfin j'allais retrouver tout mes amis pour 7 années de folies. Entre nous 5, c'est moi que le choixpeau appela en premier. Le professeur en charge de la répartition ce jour là, n'eu même pas le temps de poser le choixpeau sur ma tête que celui-ci hurla «  Serpentard » sous les applaudissement des élèves de ma nouvelle maison et surtout sous le regard fier de Logan, Azalea et Asher je partis les rejoindre à table avec tout aussi de fierté. Comme tous les membres de ma famille sans exception. Je rejoignais ma maison que mon arrière-arrière grand père Phineas Nigellus Black avait dirigé avant d'être directeur de Poudlard. Juste après moi on appela Georgie.Tout comme moi sa famille, noble famille de sang pur avait toujours été à Serpentard. Mais lorsque le choixpeau se posa sur sa tête il s'écria «  Serdaigle. » Au début j'avais été très choqué de ce choix. Pourquoi ne l'envoyait il pas à Serpentard. En classe je me rendis vite compte qu'elle avait parfaitement sa place à Serdaigle, elle était tout simplement brillante. D'ailleurs si j'ai toujours eu des si bonnes notes c'est en partie grâce à elle. Elle m'a toujours aidé à réviser et pratiquer. Je me souviens lorsqu'on voulait sortir avec Ramsey, elle nous faisait la morale. Et puis dès qu'on jetait un sortilège dans un couloir, elle trouvait toujours un reproche à faire. Mais c'est pour ça que je l'aime ma G. Lorsqu'arriva le tour de Malefoy, c'est sans surprise qu'il me rejoignit à Serpentard. C'est d'ailleurs en partageant le même dortoir qu'on c'est rapproché lui et moi. A la base bien que nos familles soient toutes deux de grandes familles de sang purs, on ne se connaissait pas trop en raison de la grande partie de mon enfance que j'ai passé en France. Aujourd’hui on est juste inséparable. Heureusement, qu'il était là pour moi après la mort de Ramsey. Et pourtant, si seulement je savais qu'il me cache quelque chose. Si je savais qu'il était un espion pour l'asdenemo. Qu'il n'est qu'un traire, qu'il a fraterniser avec l'ennemi, avec ceux qui sont à l'origine de la mort de Ramsey. Si je le savais, c'est sur je le haïrais. Si j'avais épouser Zephaniah, comme cela fut prévu un instant. Lui et moi on aurait été beaux-frères. Imaginez un peu la situation. Je ne pouvais rêver meilleur beaux-frère que lui. Mais non il faut à présent que je me tape cet imbécile de meilleur ami de mon frère pour beau frère Phineas Rosier. Et dire qu'il va épouser G. La pauvre... Bon revenons à nos moutons, ou plutôt à nos élèves. Lorsque ce fut le tour de Nott, a ma grande surprise, il fut lui aussi envoyer chez les Serdaigle. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi. Enfin heureusement qu'il n'a pas été envoyé chez les poufsouffle, la maison des bons à rien. Imaginez la honte pour sa famille. Déjà qu'il s'agit d'une famille de sang pur de deuxième classe. Mais le véritable drame concerna Ramsey. Jamais au grand jamais je n'aurais pensé qu'il finirais dans la maison de Godric Gryffondor. Cet imbécile qui se prenait pour le justicer à défendre les sangs de bourbes. Et pourtant c'est la qu'il fut envoyé et pire encore il finit comme Godric Gryffondor à défendre les sangs de bourbes. A croire qu'il y'a un sortilège dans la salle commune, oui quand on y pense avec du recul... Madeline Rosier et Samuel Macnair sont tous les deux à Gryffondor et ils défendent tous les deux ces vermines... enfin d'après certains ragots Macnair serait revenu à la raison d'après les événements de la fin de l'été dernier. Quoi qu'il en soit malgré son envoie à Gryffondor; malgré ses positions, malgré son statut de traitre. Malgré le fait qu'on osait le comparer à un Londubat ou à un Weasley, jamais au grand jamais je n'ai oublié la promesse qu'on c'était fait avant que je parte en france: Frère de sang, amis pour la vie. Rien de tout ça est venu changer quoi que ce soit à notre amitié . Ramsey, avait toujours été mon meilleur ami. Le fait qu'il soit envoyé à Gryffondor, le fait qu'il n'est pas toujours été digne de son rang, n'ont rien changé. Est-ce par ce qu'il est à Gryffondor que j'aurais du renier onze ans d'amitié. Est-ce parce qu'ils ne partagent pas mes convictions qu'il n'est plus celui qui a toujours été là pour moi? Non! Ramsey était toujours Ramsey, c'était pour moi toujours ce mec que j'avais connu depuis ma naissance et avec qui j'ai passé les meilleurs moments de toute ma vie.

Cela faisait maintenant 9 mois que Ramsey était mort, assassiné par des sangs de bourbe lors du bal de noël. 9 mois le temps qu'il faut pour qu'une vie commence. Mais la vie, elle commence comme elle s'est arrêté, d'un coup. 9 mois avant sa naissance, il n'était rien. 9 mois après sa mort, il n'est pas rien. Il est toujours mon meilleur ami, mon frère de sang. Je me suis toujours dis que ma vie ne serait plus rien si je perdais quelqu'un de ma famille, à savoir mes parents, mon frère Logan, ma soeur Azalea, ou l'un de mes meilleur amis: Georgie, Ramsey, Nott et Malefoy. Et que je le veuille ou non, il en serait de même si je perdais Elias. En tout cas une chose était certaine, ma vie n'était pas plus rien depuis sa mort mais elle a beaucoup moins de sens. Aujourd'hui encore, lorsque je marche dans ces couloirs, j'ai l'impression de sentir sa présence et j'ai qu'une envie, le venger. Ce qui s'est passé à ce bal me répugne, cela me rend hors de moi et me fait encore plus penser que les sangs de bourbes ne mérite pas, non ne mérite aucunement d'être dans notre monde. En les laissant pratiquer on leur donne une arme, une arme qui pourrait tous nous tuer comme elle à tuer Ramsey. La mort de Ramsey ma plus que jamais determiner à rejoindre le seigneur des ténèbres. Aujourd'hui c'est avec fierté que je porte cette marque sur mon bras et que je prendrais la vie de ceux qui ont pris mon meilleur amis et donc une partie de moi, une partie de ma vie.

Une rentrée de plus à Poudlard et il n'était plus là. Cela faisait bizarre de ne pas prendre le train avec lui, de ne pas rire avec Malefoy, Nott, G. et lui. A vrai aujourd'hui je n'avais pas pris le train avec eux. J'avais pris le train avec ma femme Izer. Elle avait besoin de moi dans ce moment difficile, son père avait été assassiné et même si je n'aime pas cette fille je me devais d'être à ses côtés. A table, assis en face d'Izer et entre Asher et Cian, je n'arrêtais pas de jeter des regards à la table des serdaigle. J'observais deux personnes la bas. Premièrement Elias. Deuxièmement Goergie. Goergie avait été la petite amie de Ramsey et c'était aussi ma meilleure amie. Elle et moi on se disait tout. Je savais qu'elle trompait Ramsey je l'avais toujours su, mais je n'avais jamais su avec qui. Je l'ai découvert après la mort de Ramsey. Ou plutôt je l'ai compris, lorsqu'elle s'est affichée au bras de Maxemilien Knight. Ce jour là, j'ai fermé la porte de notre amitié. Knight était le pire ennemi que je puisse avoir. Comment pouvait elle trompé Ramsey avec ce connard. Et surtout comment quelques semaines après sa mort avait elle pu se consoler dans ses bras? N'aurait elle pas du pleurer Ramsey. G. et moi suivons les mêmes cours mais du jour au lendemain, j'ai arrêté de m'assoir à côté d'elle j'ai arrêté de lui adresser la parole. Je l'ai tout simplement ignoré. Vous savez, il n'y a rien de plus dur qu'ignorez sa meilleure amie. Oui, on dit que «  Les blessures d'amitié sont inconsolables. » Je pense que c'est vrai. J'ai vécu la réaction de G. comme la plus grande des trahisons. Cela me faisait tout aussi mal que la mort de mon ami. C'est pour ça que je l'ai tout simplement ignoré. J'ai finis par négligé les marques d'amitié, par ignoré celle qui était le seul double de moi or « qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment. » Je crois que je n'aurais jamais été près à pardonner à Georgie, si je ne l'avais pas aperçu dans la foule le jour de mon Mariage avec Izer. Oui j'avais été odieux avec elle depuis la mort de Ramsey, moi qui aurait du être la pour elle et malgré tout elle était venu pour ce jour qui aurait dû être le plus beau jour de ma vie, même si pour moi il n'avait aucune importance. Mais sa présence avait su réchauffer mon coeur. J'ai voulu lui parler lors du mariage mais je n'ai pas réussi à pouvoir me retrouver seul à seul avec elle. Tant de monde, tant de choses à s'occuper. Lorsque le repas fut terminé je me précipita à la sortie de la grande salle, ou plus précisément contre l'escalier de marbre. Nott,G, Ramsey, Cian et moi avions l'habitudes de nous retrouvez içi quelques instants après les repas pour parler un peu avant de regagner nos dortoirs. Une tradition à laquelle j'avais mis fin lors de la mort de Ramsey. Je regardais les gens passé un a un. Asher s'arrêta devant moi pour savoir ce que je faisais, pourquoi je ne rejoignais pas le dortoir. Il me demanda si j'attendais Elias et commença à me faire la morale, me disant que c'était une très mauvaise idée. Que j'étais marié et que je ne devais plus jamais le revoir. Mais ce n'était pas lui que j'attendais, lorsque Goergie, passa devant moi, je posa quelques instants mon regard bleue azul dans la noirceur du sien puis l'attrapa par le poignet. «  G. Attends, s'il te plait, ne part pas.... il faut que je te parle... » Asher esquissa un sourire avant de partir en direction des dortoirs. A tout à l'heure Damon me lâcha t'il, cela faisait dès mois qu'il me disait d'aller parler à Goergie, mais j'étais bien trop fier pour faire le premier pas. D'ailleurs, je ne le faisais pas aujourd'hui. Non, c'est elle qui l'avais fait en venant à mon mariage. Je lui adressa un immense sourire, avant de me jeter dans ses bras et de la serrer fort contre moi. « Tu m'as manqué... tu m'as terriblement manqué.... G. Pardonne moi, je t'en supplie. »d'accord c'était pathétique comme excuse. Mais je suis Damon Black. Je suis un bad boy, un salaud. Je suis pas le genre de mec à jouer les sentimentales ni à faire des excuses. Donc venant de moi c'était bien. Et puis je vous rappelle que si j'ai agit comme j'ai agit. C'est de sa faute. Elle n'avais qu'à pas salir la mémoire de Ramsey, elle n'avais qu'à pas le trahir avec cette bouse de dragon.

2204 mots...; je me suis vraiment laissé emporter
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MessageSujet: Re: "Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment."   "Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment." EmptyJeu 7 Juil - 15:17

“ i really feel like I'm losing my best friend. „
C’était curieux comme le retour chez-soi ravivait des sentiments négligés, qu’on avait ardemment tenté d’oublier alors qu’on était parti, dans un autre endroit, pour un certain temps. Dans le cas de Georgie, le retour chez-soi, c’était son retour à Poudlard. Poudlard était sa réelle maison et elle l’avait été dès sa première année, c’était son réel chez-soi, là où elle se sentait bien. Des sentiments négligés avaient fait partie de son quotidien tout au long des vacances. Si elle avait su mettre de côté tous les souvenirs de Poudlard pour un été, ou du moins prétende qu’elle ne pensait à rien de tout ça, il en était tout autrement depuis son retour à l’école de sorcellerie. Elle s’était dit qu’elle repartirait sur de bonnes bases, favorisant le moment présent et qu’elle cesserait de vivre dans le passé. Elle s’était fait la promesse qu’elle arrêterait de se raccrocher comme à une bouée aux événements tragiques du passé. Si les choses étaient aussi faciles à faire qu’à dire, sans doute aurait-elle arpenté les couloirs de Poudlard, le sourire aux lèvres, sautant avec joie dans les bras de ses amis qui lui avaient manqué pendant les vacances. Sans doute aurait-elle légère et souriante. Mais inopportunément, ce n’était pas le cas : généralement, les choses étaient toujours largement plus simples à dire qu’à faire. C’était ce qui expliquait son regard profond et triste, son sourire pâle, presqu’effacé et l’air mélancolique de ses traits. Le menton au creux de la main, le coude posé sur la table, elle fixait droit devant elle, ce même regard mélancolique agglutiné au visage. Si elle ne sortait pas de sa torpeur, l’année serait longue.

Son regard se posa sur Amadeus, puis elle détourna vivement le regard, pour répondre vaguement à son amie assise près d’elle, qui lui racontait avec un peu trop d’entrain ses vacances. Georgie avait la tête ailleurs. Elle se surprit à regarder une fois de plus dans la direction de son meilleur ami. Elle poussa un soupir, elle ne savait même plus si elle pouvait le qualifier de meilleur ami. Voilà des mois qu’elle n’avait pas fait le moindre effort pour se rapprocher d’Amadeus. Bien sûr, au début, quand il avait du jour au lendemain coupé les ponts avec elle, sans la moindre explication, elle avait été dévastée et avait tenté avec ardeur de lui parler, de se rapprocher de lui, mais elle se frappait contre un mur, à tout coup. Si au début elle avait tenté de comprendre et essayé de renouer des liens avec son meilleur ami, elle avait fini par abandonner la bataille, laisse le temps passer. Ainsi, ils n’avaient échangé ne serait-ce qu’un mot depuis de nombreux mois. C’était pour cette raison que Georgie avait longuement hésité avant de se rendre au mariage de son ancien ami. Évidemment, elle n’avait pas été invitée, mais elle s’y serait attendue. Mais les mariages de sang pur faisaient toujours jaser, et l’union d’Amadeus et d’Izer lui était parvenue aux oreilles. Ainsi, elle avait décidé de s’y rendre, mais de se montrer des plus discrètes. Il y avait ce côté d’elle qui voulait à tout prix renouer avec Amadeus, alors que l’autre partie d’elle lui en voulait. Elle avait laissé de côté leurs différents pour célébrer ce grand jour, mais était restée dissimulée, une grande partie du temps et n’avait pas été lui parler, persuader qu’il n’en aurait rien eut à faire. Il lui arrivait de se demander si un jour, ils retrouveraient leur ancienne amitié, mais elle en doutait. Les choses avaient tellement changées, et les tragédies laissaient rarement les survivants indemnes.

Ramsey. Il lui arrivait souvent de penser à lui et à toutes les fois elle se demandait la même chose, l’avait-elle réellement aimé? Elle osait croire que oui. Il n’avait jamais été son premier choix et elle n’avait jamais vu en lui l’homme de sa vie. Elle savait maintenant que l’homme de sa vie, c’était Phinéas Rosier. Elle savait qu’il serait à jamais le seul homme pour elle, elle en était persuadée. Et si Ramsey avait été à la base un moyen de rendre Finn jaloux, elle s’était rapidement prise à son propre jeu et avait développé de réels sentiments pour le Gryffondor. Ce qu’ils avaient vécu avait été basé sur un mensonge, mais ses sentiments pour lui étaient réels et elle avait été heureuse avec lui. Il avait un don particulier pour la faire rire. Elle adorait être dans ses bras, elle se sentait bien quand il lui jouait dans les cheveux, quand elle humait son parfum. Oui, elle pouvait dire qu’elle l’avait aimé. Encore à ce jour elle ne savait pourquoi elle l’avait trompé. Elle était perdue, facilement manipulable, mais ce n’étais pas excusable. Son histoire avec Maximilien était bien différente, elle ne l’avait jamais réellement aimé. Pendant qu’elle était avec Ramsey, Max était un jeu, c’était l’attirance pour l’interdit, sans doute. Et suite à la mort de Ramsey, Max était devenu pour elle une sorte de bouée de sauvetage. Elle avait déversé sa peine sur son épaule et s’était consolée dans ses bras, mais jamais elle ne l’avait aimé. Alors que pour Ramsey, ses sentiments avaient été sincères. C’est pourquoi sa mort l’avait à un tel point affectée. Le remord de l’avoir trompé, la honte d’avoir été à la base avec lui pour rendre Finn jaloux, mais surtout, la tristesse déchirante d’avoir perdu celui qui la rendait si heureuse. Celui qu’elle aimait. Elle pensait souvent à lui, et à chaque fois, l’envie de pleurer remontait en elle, alors elle chassait ses pensées du revers de la main et passait à autre chose. Il lui faudrait tôt ou tard faire son deuil, et ce n’était pas en le chassant de ses pensées dès qu’elle songeait à lui qu’elle y arriverait.

Georgie poussa un léger soupir, se rendant compte qu’elle pensait à lui, à Ramsey, le regard de nouveau rivé sur Amadeus. Elle détourna le regard, tentant de se changer les idées, se concentrant une nouvelle fois sur son amie, près d’elle, et sur le repas. Ce dernier terminé, Georgie s’excusa auprès de ses compères, qui désiraient qu’elle passe la soirée avec elles, puis quitta la grande salle dans un pas rapide. Elle n’avait qu’une envie, s’enfermer dans la bibliothèque. Être seule.

Elle ne se serait pas attendue à arriver face à face avec lui. Amadeus. Pas dès la rentrée, comme ça. Leurs regards se croisèrent pour une fraction de seconde, et elle baissa les yeux, prête à passer son chemin comme il l’avait fait d’innombrables fois en la croisant auparavant. Elle se serait attendue à un pareil scénario, elle ne put donc masquer sa surprise quand elle sentit la main du Serpentard se refermer sur son poignet. « G. Attends, s'il te plait, ne part pas.... il faut que je te parle... » Elle avait attendu ce moment des mois durant. Elle avait passé des semaines à espérer qu’il l’intercepterait dans un couloir, pour lui parler, pour s’expliquer. Quand s’était enfin rendue à l’évidence qu’il ne le ferait pas, elle avait cessé d’espérer. Et maintenant qu’il le faisait, elle avait envie de se défaire de son étreinte et passer son chemin, comme il le lui avait fait endurer tant de fois. La Serdaigle resta pourtant figée, à le regarder, sans rien dire, chamboulée. Elle voulait écouter ce qu’il avait à lui dire, mais voulait aussi lui dire tout ce qu’elle ressentait. Cette dualité en elle était insupportable et lui donnait la nausée. Contre toutes attentes, il lui adressa un large sourire et la serra dans ses bras, comme il l’avait tant de fois fait avant la mort de Ramsey, avant le drame de l’année dernière. « Tu m'as manqué... tu m'as terriblement manqué.... G. Pardonne moi, je t'en supplie. » Elle détourna la tête. Elle ne pouvait pas accepter, elle ne pouvait pas faire comme si rien ne c’était passé. Elle se défit de son étreinte pour plonger son regard sombre dans le sien, les sourcils légèrement froncés, la lèvre tremblotante. « Ama… T’as pas le droit d’arriver comme ça et de me dire ça. » Elle marqua une pause, puis inspira un bon coup. « Tu crois que tu ne m’as pas manqué? Tu m’as manqué. À tous les jours. Tu m’as tellement manqué. Si seulement tu savais! » Elle pesait tous ses mots, d’une voix presque implorante. Elle sentait la colère monter en elle, se mêlant à la tristesse et à l’incompréhension. Toutes ses émotions qu’elle avait gardées pendant de longs mois bouillonnaient en elle. Elle serra les lèvres, et lâcha enfin, d’une voix brisée. « J’avais besoin de mon meilleur ami. J’avais besoin de toi, et tu n’étais pas là pour moi, Ama. Tu n’étais pas là au moment où j’avais le plus besoin de toi. Tu m’as complètement délaissée et oubliée, comme si je n’avais jamais existée. Tu veux que je te pardonne pourquoi? Pour m’avoir complètement rayée de ta vie, sans explications? Je croyais que nous étions amis. Tu as bien su me prouver le contraire! » Elle avait élevé la voix, si bien que quelques élèves interrompirent leur marche pour regarder la scène, ce que la Serdaigle ignora complètement. Sa lèvre tremblait, et encore une fois, elle sentait les lui monter aux yeux. Sa sensibilité avait augmentée au cours des derniers mois, si bien qu’elle pleurait énormément. De colère, de tristesse et même de joie, elle était à fleur de peau et gérait avec difficulté ses émotions. Bien évidemment, elle n’était pas innocente dans l’histoire, elle avait ses torts et Amadeus avait autant de lui reproches à lui faire, mais Georgie n’avait jamais vraiment su pourquoi Amadeus l’avait coupée de sa vie. Ce n’était peut-être ni l’endroit ni le moment pour une telle scène, mais ils avaient des explications à se faire. Même si la conversation s’annonçait animée, il n’y avait rien de mieux que la vérité pour renouer des liens brisés. Il était temps qu’ils se disent les vraies choses, pour pouvoir enfin, qui sait, tourner la page.

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MessageSujet: Re: "Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment."   "Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment." EmptyJeu 14 Juil - 18:23

Georgie&Amadeus

"Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment." 1775ti

Qui néglige les marques de l'amitié finit par en perdre le sentiment.



Vous avez déjà vu un éclair? D'un coup d'un seul, il apparaît devant vous et en une fraction de seconde il disparaît et laisse derrière lui un bruit énorme...le tonnerre qui gronde. Ce face à face était comparable à un éclair. Oui en moins d'une seconde,sans m'en rendre compte j'avais attrapé le bras de ma meilleure amie et maintenant il était temps pour nous de s'affronter. Il était temps que le tonnerre gronde.« G. Attends, s'il te plait, ne part pas.... il faut que je te parle... » la suppliais-je d'une voix qui se voulait à la fois amicale et implorante. Au son de ma voix, le « s'il te plait, ne part pas » voulait presque dire, «  s'il te plais, pardonne moi ». Mais me pardonnerait-elle? Je la fixais du bleue de mes yeux, quant à elle, elle restait là, sans dire un mot, sans bouger d'un cil. La seule chose, qu'elle avait fait, c'était poser son regard sur le mien comme pour dire, vas-y exprimes toi. Je n'attendis pas d'avantage et arrêta de faire semblant comme je le faisais depuis des mois. J'arrêta de prétendre que je me moquais d'elle, qu'elle pouvait crever la bouche ouverte. Sans réfléchir, j'écouta mon coeur et après un magnifique sourire amical, je me jeta dans ses bras, la serrant contre ma poitrine. « Tu m'as manqué... tu m'as terriblement manqué.... G. Pardonne moi, je t'en supplie. »Voilà, je l'avais fait, pour une des premières fois de ma vie, peut être même pour la première fois de ma vie si on y réfléchis bien, je m'étais excusé. Je vis sa tête se retourner. Pourquoi esquivait elle mon regard? Elle se libera de mon étreinte et me regarda avec froideur . « Ama… T’as pas le droit d’arriver comme ça et de me dire ça. » Ces mots résonnèrent dans ma tête. Je n'ai pas le droit?Comment- ça je n'ai pas le droit? J'avais toujours été trop orgueilleux pour m'excuser auprès de quelqu'un, même auprès d'Elias alors que ce mec je l'aime plus que tout. Pourtant aujourd'hui, je me rabaissais en m'excusant et tout ce qu'elle trouvait à me dire c'était «  t'as pas le droit. » Si elle n'avait pas été Georgie Blishwick, je lui aurais déjà jeter un sortilège impardonnable pour lui faire regretter ce qu'elle venait de dire. Quoi que, si elle n'avait pas été Georgie Blishwick, je ne me serais jamais excusé. Je fronça les sourcils et serra les dents en signe de protestations. Mes poings se serraient aussi, je sentais la colère monté en moi, mais lorsque sa voix se vit entendre, lorsqu'elle me dit que je lui avais manqué aussi, je lâcha un soupire de soulagement et respira un bon coup, et tout redevint calme en moi. « Tu crois que tu ne m’as pas manqué? Tu m’as manqué. À tous les jours. Tu m’as tellement manqué. Si seulement tu savais! » Un sourire, illumina mon visage. C'est qu'elle m'avait presque fait peur, à me dire que j'avais pas le droit. Une sacrée farceuse cette Georgie, la je la reconnaissais bien. A moi aussi, elle m'avais manqué chaque jour, c'était dur de prétendre la détester. Mais je ne pouvais pas oublier Ramsey, faire mon deuil en la regardant être avec notre pire ennemi. Je savais que cela n'aurait pas plus à Ramsey, je ne pouvais pas cautionner cela. En quelque sorte, j'avais donc choisi entre elle et Ramsey et j'avais choisi Ramsey. Solidarité masculine? Non je ne pense pas, c'est juste que le lien qui m'unissait à lui était plus fort que tout. C'était mon frère de sang. Soudainement sa voix se brisa. Elle était émue, sa voix était celle d'une fille hystérique, au bord des larmes. « J’avais besoin de mon meilleur ami. J’avais besoin de toi, et tu n’étais pas là pour moi, Ama. Tu n’étais pas là au moment où j’avais le plus besoin de toi. Tu m’as complètement délaissée et oubliée, comme si je n’avais jamais existée. Tu veux que je te pardonne pourquoi? Pour m’avoir complètement rayée de ta vie, sans explications? Je croyais que nous étions amis. Tu as bien su me prouver le contraire! »[/b] me criait elle dessus. Je restais sous le choc. Comment pouvait elle me reprocher ma réaction. Biensur j'avais mes tords. Biensur j'aurais peut être dû m'expliquer plutôt que de l'ignorer, mais si j'avais agit comme ça c'était de sa faute et pas de la mienne. Je sentis des regards posé sur nous. Sans la moindre douceur je sortis ma baguette et envoya valser un élève, avant de ligoter un autre et le frapper contre le sol. Lorsque je le libéra, il parti en courant, prenant ses jambes à son coup. Puis je me tourna vers tous les autres le regard noir. A cet instant je n'étais plus le gentil Amadeus que j'étais quand j'étais avec Georgie ou Elias, j'étais l'impitoyable Damon Black, votre pire cauchemar, le mangemort sans coeur. « Degagez tout de suite, si vous voulez pas subir le même sort » je marqua une petite pause, puis regarda une araignée qui passait sur les marches...« Ou pire.... » marquant une brève pause, je fixa l'araignée du regard comme de la baguette, avant d'ajouter d'une voix pleine de haine « Endoloris » quelques secondes plus tard, tout les élèves qui s'était arrêté pour assister au spectacle qu'étaient nos retrouvailles-disputes avaient disparu. Je m'asseya alors sur les marches des escaliers de marbres et pris ma tête entre mes mains et me mit à respirer calmement. Par où commencer? Je réfléchissais et après quelques minutes, je me tourna à nouveau vers mon ex-meilleure amie
« Je t'ai complètement oubliée, comme si tu n'avais jamais existé? » je laissa échapper un rire narquois, cruellement ironique « Laisse moi rire. C'est toi qui dit ça? », je plongea alors mon regard au plus profond du sien. « Parce que toi tu l'as pas oublié? T'as pas fait comme s'IL avait jamais existé? Tu n'as pas sali SA mémoire en sortant avec cette bouse de dragon de KNIGT.... comment as-tu pu le trahir comme ça » hurlais-je. J'entendais ma voix résonner dans les couloirs mais si elle voulait savoir pourquoi je l'avais chassé de ma vie, elle allait tout savoir. Elle allait savoir que je n'avais pas accepté sa trahison. « Je n'ai pas trahis notre amitié G. J'ai refusé d'être l'ami d'une traitre. » C'était dur à dire et je sentais les larmes me monter aux yeux. Pas parce que je me disputais avec elle, mais parce que c'était dur pour moi de parler de Ramsey. Dur de se tenir ici dans ce château où j'avais eu mes meilleurs souvenirs avec lui et ne plus le voir ici. Il me manquait terriblement, à chaque instant. « POURQUOI? POURQUOI GEORGIE... pourquoi tu lui as fait ça? T'avais pas le droit. Il t'aimait.... il t'aimait plus que tout» Peut être ne lui avait il jamais dit à quel point il l'aimait. Mais il me l'avait dit tellement de fois. A chaque fois qu'on se voyait après qu'il est passé du temps seul avec elle, Ramsey me disait à quel point il était fou de Georgie, qu'il l'aimait comme un fou et qu'il serait prêt à tout sacrifier pour elle. Elle, elle avait tout gâché, elle l'avait trahis en s'affichant avec un autre et pas n'importe quel autre juste après sa mort et ça, jamais je n'aurais pu l'accepter.
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"Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment." Vide
MessageSujet: Re: "Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment."   "Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment." EmptyJeu 1 Sep - 16:01

Amadeus semblait abasourdi devant la pluie de reproches que Georgie bombardait sur lui. Il faut dire qu’il avait raison de l’être, car elle n’était pas l’ange de l’histoire. Des murmures s’accentuaient autour d’eux, marquant la présence d'une foule d’élèves qui s’attroupaient autour des anciens amis. S’il y avait quelque chose que Georgie détestait, c’était se donner en spectacle. D’un coup, Amadeus brandit sa baguette, avant de la braquer sur un élève qu’il envoya valser contre un mur, le regard furieux. Georgie, prise par surprise, sursauta violement. Tout comme certains des élèves qu’Amadeus venait de menacer, la Serdaigle avait la soudaine envie de prendre la fuite. Elle en eut d’autant plus envie quand le Serpentard tortura une araignée, sans la moindre pitié, sous le regard des élèves. Georgie posa sur lui un regard horrifié, ses lèvres tremblantes tordues en une grimace de dégoût. Ce n’était pas le Amadeus qu’elle connaissait. Ce n’était pas son meilleur ami, il n’était pas comme ça. C’était une version effrayante et impitoyable de lui, une version qu’elle n’avait jamais eu le malheur de voir. Il semblait avoir perdu la tête. Il la regarda, avant de cracher, dans un rire ironique : « Je t'ai complètement oubliée, comme si tu n'avais jamais existée? Laisse-moi rire. C'est toi qui dit ça? » Il avait un regard froid, presque cruel, et la voix sèche. Jamais il ne l’avait regardée comme ça. Elle ne pouvait placer aucun mot, clouée sur place. Voir Amadeus dans un tel état la déboussolait. Elle était complètement terrifiée.

Georgie entrouvrit légèrement les lèvres, sans la moindre intention de répliquer. Elle n’aurait su quoi dire, et par ailleurs, il ne lui en laissa pas la chance, reprenant de plus bel : « Parce que toi tu l'as pas oublié? T'as pas fait comme s'IL avait jamais existé? Tu n'as pas sali SA mémoire en sortant avec cette bouse de dragon de KNIGT.... comment as-tu pu le trahir comme ça? » Il criait. Il criait beaucoup plus fort qu’elle ne l’avait fait précédemment. Sa voix forte résonnait entre les murs du hall. Georgie ferma les yeux, accusant le coup. À chaque nouvelle question d’Amadeus, c’était comme une violente gifle au visage. Elle savait qu’il avait raison. Elle le savait et pourtant, elle se refusait à l’admettre. Elle ouvrit la bouche à plusieurs reprises, avant de répondre, bégayant : « Ama, arrêtes, s’il te pl... », mais sa voix fut enterrée par celle d'Amadeus qui venait de crier de nouveau. «Je n'ai pas trahis notre amitié G. J'ai refusé d'être l'ami d'une traitre. » Elle ne put retenir ses larmes plus longtemps, celles-ci glissant librement le long de ses joues rougies par la honte et la colère. Alors c’est comme ça qu’il la voyait. La vérité sortait enfin : il la voyait comme une traître. Quelque chose se brisa en elle, elle avait l’impression de se noyer, l’impression que ses poumons s’emplissaient d’eau, qu’elle se battait contre le violent tumulte de l’eau secouée par la tempête. Une douleur insoutenable lui lacérait la poitrine. Comment avaient-ils bien pu en arriver là, eux qui étaient pourtant de si bons amis. Ce bal avait fait plus de dommages qu’elle ne l’aurait cru. C’était à partir de cette soirée que son monde, et le monde de tous ceux qu’elle aimait, s’était écroulé. Alors que certains s’en étaient remis, d’autres, dont elle, cherchaient encore avec désespoir l’issus et le moyen de s’en sortir sans trop de blessures. Tout avait changé, et parfois, réparer les pots cassés était une bataille harassante à livrer…

Elle leva les yeux pour regarder autour d’elle. Ils étaient seuls, les élèves ayant désertés les lieux. Seule la voix d’Amadeus résonnait dans le couloir, la pénétrant comme le froid pénètre douloureusement vos os. Elle ne fit plus le moindre effort pour contrôler le tremblement de sa lèvre inférieure. Elle évitait par contre soigneusement son regard, honteuse, blessée et déchirée. Jamais elle ne se serait douté qu’Amadeus avait pris les choses comme ça et jamais elle n’avait même vu la situation sous cet angle. Elle déglutit difficilement, croisant les bras contre sa poitrine, comme pour se protéger. Elle se mordit la lèvre, envahie d’un oppressant sentiment de remords. Juste comme elle relevait les yeux vers Amadeus, ce dernier l’acheva, la voix toujours élevée : « POURQUOI? POURQUOI GEORGIE... pourquoi tu lui as fait ça? T'avais pas le droit. Il t'aimait.... il t'aimait plus que tout. » C’en était trop. Elle ne pouvait plus supporter ce flot de reproches. Elle se jeta sur lui, criblant sa poitrine de coups de poing, à deux mains, comme pour passer sa colère contre lui. Elle n’avait pourtant aucune force dans les bras, et abandonna, s'éloignant de lui. Elle aurait voulu se blottir dans ses bras et pleurer contre sa poitrine, qu'il la rassure, mais c'était impossible.

La vue brouillée par les larmes, la voix saccadée, quoique forte, elle laissa enfin libre cours à ce qu’elle avait sur le cœur. « ET TU CROIS QUE JE NE L’AIMAIS PAS?! Je l’aimais Amadeus, je l’aimais. Mais c’est plus compliqué que tu le penses. Tu ne sais rien de cette histoire, tu ne sais rien, alors arrêtes! J’ai fait une erreur, j’étais perdue, j’ai fait une erreur!! J’aimerais pouvoir retourner dans le passé, changer les choses, faire les choses différemment, mais je ne peux pas! Ce qui est fait est fait! », essoufflée, elle marqua une pause, avant de reprendre, élevant d’un cran la voix. « J’aimais Ramsey. Max ne signifiait rien pour moi, RIEN! C’était une erreur et je regrette. Quand Ramsey est… mort, je ne savais plus quoi faire, j’ai pris des mauvais choix. Je n’ai jamais voulu le trahir. » Elle avait baissé la voix. Elle se rendait compte qu’elle s’en voulait plus à elle qu’à quiconque d’autre et que malgré le mal qu’elle avait à se rendre à l’évidence, Amadeus n’avait pas tort. Elle se passa une main sur la joue, pour essuyer les larmes qui y glissaient, puis repris de nouveau son souffle. Le flot de larmes ne l’aidait pas à se clamer. Elle regarda Amadeus, le regard presqu’implorant, et elle baissa enfin la voix pour dire : «Tu crois que je n’ai pas honte? Que je ne ressens aucun remords? Je m’en veux, Ama, je m’en veux tellement. À tous les jours, je pense à lui et je m’en veux. » Une autre pause. Elle baissa les yeux, elle n’en pouvait plus de supporter son regard. Elle s’était calmée, mais sa voix restait dure et pleine de reproches. « Tu aurais dû être là pour moi. Tu aurais dû être là pour me guider, pour m’aider. J’ai peut-être fait une erreur en te trahissant, mais tu étais mon ami et tu aurais dû être là pour me guider, me remettre dans le droit chemin. » Encore une fois, elle lui reprochait son absence et son abandon. Elle comprenait à présent qu’il avait vu ses agissements comme une trahison, mais continuait de croire qu’il aurait dû être là pour elle, au lieu de l’abandonner à ses erreurs. « Tu as préféré me rayer de ta vie, et ça aussi c’est une trahison, c’est une trahison à notre amitié. » Elle n'osait pas le regarder, elle savait très bien qu'il ne serait pas d'accord et qu'il ne lui pardonnerait pas si facilement. Mais elle n'avait plus rien à dire pour sa défense, elle venait de se vider le cœur, et même si elle répétait qu'elle regrettait ses actes des centaines de fois, ça n'effacerait pas le passé.

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MessageSujet: Re: "Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment."   "Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment." EmptyJeu 6 Oct - 21:21

Georgie&Amadeus

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Qui néglige les marques de l'amitié finit par en perdre le sentiment.




On dit que l'amitié est la plus belle forme d'amour qui soit mais si cela est vrai cela signifie aussi que c'est la plus grande tragédie qui soit. Vous vous demandez peut être ce qui peut m'emmener, moi un gamin de 21 ans à penser quelque chose d'aussi pessimiste? Peut être la conviction que j'ai que l'amour est une tragédie? Et comment pourrais-je penser autrement lorsque celui que j'aime m'est interdit? Comment pourrais-je penser autrement lorsqu'on m'a forcé à épouser une fille dont je n'ai que faire pour continuer l'honneur de ma famille? Et puis l'amour ça fait mal, l'amour ça fait suffire et ça c'est tragique. Conclusion de l'histoire? Si l'amitié c'est de l'amour et si l'amour c'est tragique, pas besoin d'être fort en arithmétique pour comprendre que l'amitié c'est tragique. Mais si vous me croyez toujours pas et que vous avez besoin d'une démonstration, alors ouvrez les yeux et regardez nous G et moi entrain de se déchirer alors qu'on devrait tout simplement s'aimer.

« Parce que toi tu l'as pas oublié? T'as pas fait comme s'IL avait jamais existé? Tu n'as pas sali SA mémoire en sortant avec cette bouse de dragon de KNIGT.... comment as-tu pu le trahir comme ça? » hurlais-je avec haine. J'étais tellement en colère que ma voix résonnait dans les châteaux. Je n'avais que faire de ces excuses, je ne voulais pas discuter actuellement, je ne voulais pas l'écouter. Je voulais juste qu'elle entende ce que j'ai à lui dire « Ama, arrêtes, s’il te pl... » Me demandait elle sérieusement d'arrêter? Tabarnak, je nageais en plein rêve, comment osait-elle me demander une chose pareil. J'étais bien décider à ignorer son intervention, je n'arrêterais, je n'arrêterais pas tant que j'aurais pas vidé mon sac. Je n'arrêterais tant pas que je lui aurais pas dit à quel point elle était une garce. Alors je continua de parler, c'était facile je n'avais qu'à crier plus fort qu'elle. [color:77e8=seagreeb«Je n'ai pas trahis notre amitié G. J'ai refusé d'être l'ami d'une traitre. » Et voilà prends toi ça dans les dents ma petite. Apparemment, elle avait compris le message car les larmes coulèrent sous ses joues. D'un côté j'avais envie de la prendre dans mes bras et de la consoler mais d'un autre, j'en avais pas envie. J'avais besoin qu'elle entende clairement ce que j'avais à lui. J'avais besoin qu'elle sache que jamais je ne lui pardonnerais ce qu'elle avait fait à Ramsey. [color:77e8=seagreen« POURQUOI? POURQUOI GEORGIE... pourquoi tu lui as fait ça? T'avais pas le droit. Il t'aimait.... il t'aimait plus que tout. » lui lançais avec autant de violence que lorsque je lançais un doloris à quelqu'un. Apparemment cela ne lui fit pas plaisir et elle commença à me frapper. Qu'elle frappe, j'avais assez de muscles pour ne rien sentir. Elle finit par s'arrêter et s'écarter de moi avant de continuer « ET TU CROIS QUE JE NE L’AIMAIS PAS?! Je l’aimais Amadeus, je l’aimais. Mais c’est plus compliqué que tu le penses. Tu ne sais rien de cette histoire, tu ne sais rien, alors arrêtes! J’ai fait une erreur, j’étais perdue, j’ai fait une erreur!! J’aimerais pouvoir retourner dans le passé, changer les choses, faire les choses différemment, mais je ne peux pas! Ce qui est fait est fait! » C'était compliqué? Qu'est-ce qui était compliqué? Pourquoi est ce qu'elle le trompait si elle l'aimait? Pourquoi avec Knight? Et pourquoi elle est sortie avec lui après sa mort? « J’aimais Ramsey. Max ne signifiait rien pour moi, RIEN! C’était une erreur et je regrette. Quand Ramsey est… mort, je ne savais plus quoi faire, j’ai pris des mauvais choix. Je n’ai jamais voulu le trahir. » Oui c'est ça ma belle, tu voulais pas le trahir mais tu l'as fait pensais-je. «Tu crois que je n’ai pas honte? Que je ne ressens aucun remords? Je m’en veux, Ama, je m’en veux tellement. À tous les jours, je pense à lui et je m’en veux. » Une autre pause. Elle baissa les yeux, elle n’en pouvait plus de supporter son regard. Elle s’était calmée, mais sa voix restait dure et pleine de reproches. « Tu aurais dû être là pour moi. Tu aurais dû être là pour me guider, pour m’aider. J’ai peut-être fait une erreur en te trahissant, mais tu étais mon ami et tu aurais dû être là pour me guider, me remettre dans le droit chemin. » Je laissa échapper un de ses sourires narquois dont j'avais le secret prêt à répondre à cela mais elle fut plus rapide. « Tu as préféré me rayer de ta vie, et ça aussi c’est une trahison, c’est une trahison à notre amitié. »

A mon tour je croisa les bras sur ma poitrine et pris une grande inspiration pour me calmer. « Oh pardon, c'est vrai c'est de ma faute. J'aurais du penser empêcher l'infidèle amie de mon défunt meilleur ami de devenir une trainée.» d'accord j'aurais jamais du dire ça. J'aurais jamais du traiter Georgie de trainer. Premièrement parce qu'on ne traite pas une fille de trainée, deuxièmement parce que c'était loin d'en être une et troisièmement parce que c'était ma meilleure amie. Mais ce qu'elle a fait était pour moi le plus grand des crimes. On ne peut pas sortir avec le pire ennemi de son ex petit ami juste après sa mort. Les défunts on le droit au respect non. « Oui j'étais ton ami mais lui aussi était mon ami. J'ai jamais cru que j'aurais du avoir à choisir un jour entre lui ou toi mais sache le bien G. après ce que tu lui as fait je n'ai aucun scrupule à l'avoir choisi lui. » Je me leva des escalier et tenta de m'approcher d'elle en espérant qu'elle ne parte pas. « Mais c'est du passé tout ça. Tu l'as dit toi même l'autre bouse de dragon était une erreur. Et je l'admet te tourner le dos était une erreur. J'ai envie qu'on oublie tout ça, qu'on redevienne ami comme avant; mais comprends le bien. Ce que t'as fait à Ramsey je te le pardonerrais jamais parce que je sais que lui ne te l'aurais jamais pardonné»

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