ϟ PRENOM, Je possède trois prénoms. Trois prénoms, c'est complètement inutile, nous sommes tous d'accord. Le premier est Gauvin, prénom vieillot et qui appartenait à un de mes nombreux ancêtres. Mes parents et mes professeurs l'utilisent constamment, ce qui m'horripile à souhait. Le second est Iule, pour ne pas dire Jules en gros. Comment mes parents pouvait-ils être aussi vieux jeux ? Un prénom se porte pour toute la vie, ce n'est pas comme si je pouvais en changer tous les quatre matins. Bref, celui-ci, je le déteste cordialement. Le premier qui me nommera ainsi se verra recevoir un magnifique crochet du gauche. Et enfin le dernier est Maxence, c'est sans hésiter le prénom que j'aime le plus. Je préfère qu'on l'utilise, plutôt que les autres. Je n'accepte les raccourcis du genre Max, que de la part de mes amis les plus proches. Les autres n'ont pas à détruire mon prénom, nous n'avons pas gardé les hippogriffes ensemble par Merlin !
ϟ NOM, Je suis un membre de l'illustre famille Gaunt. Neveux de Lord Voldemort, j'en suis fier. Même si mon sang a été mêlé de très nombreuses fois, savoir que le ministre de la magie est très proche de nous et qu'il nous soutient est toujours plaisant à savoir. De plus mes parents sont très proches des mangemorts. Qu'est-ce qu'ils ne feraient pas pour voir leur sang purifier, je peux vous dire qu'ils seraient prêts à tuer !
ϟ AGE ET INFORMATIONS SUR LA NAISSANCE, Actuellement, j'ai dix-neuf ans. Je suis né en 1992. Le premier Juillet très exactement donc, j'aurais vingt ans dans quelques semaines maintenant.
ϟ ANNÉE ET CURSUS, Je suis le cursus de la justice magique. Je ne sais pas encore dans quoi me spécialiser après, mais une chose est certaine, c'est surement le cursus le plus prestigieux et qui peut le mieux convenir à une personne de mon rang - comment ça mon rang est inférieur aux sangs purs ? Sachez que moi, je suis très proche du ministre, mon ami -.
ϟ NATURE DU SANG,Mon sang est mêlé ? Et alors ! Ça ne vous plaît pas ? Vous voulez tâter de ma baguette pour voir ce que je pense de votre opinion ? Non ? Alors passez votre chemin manant !

Toute l’histoire à commencer il y a bientôt vingt ans. Dans un célèbre hôpital de Londres. Silvia était entrain de donner la vie à son deuxième enfant. Le premier était né trois ans avant. Lorsque l’enfant vit le jour, les parents donnèrent les différents prénoms sans hésitation. « Il se nommera Gauvin Iule, c’est ainsi. » Marvolo regardait la sage-femme qui tenait le nouveau-né. « Son troisième prénom sera Maxence. » Silvia avait parlé d’une voix douce et faible. Elle était épuisée et si elle aimait terriblement son mari, elle ne voulait pas le laisser choisir complètement le prénom de leur fils. Elle savait qu’il avait des goûts qui étaient passé un peu de mode et que leur fils ne pourrait vivre avec des prénoms qui dataient du siècle dernier. « Nous disons donc Gauvin, Iule, Maxence Gaunt. » Les époux hochèrent la tête simultanément. « Mère ? Je peux voir mon frère ? » L’aîné s’était dressé sur la pointe des pieds pour arriver à la hauteur du lit. Silvia s’assit sur le lit et le père pausa l’aîné sur le lit.

Plusieurs années s’étaient passées, le petit garçon grandissait, ses cheveux frisaient et ils étaient d’un noir d’ébène. Il jouait dans le jardin de la grande maison. « Les garçons ! Venez s’il vous plaît ! » Ils posèrent leurs minis balais et se ruèrent dans la cuisine. « J’ai quelques semaines de vacances les garçons, nous allons partir dans un autre pays, j’ai des amis que je n’ai pas vus depuis longtemps. » Les deux garçons étaient fous de joie, ils s’étaient mis à sauter partout dans la maison et hurlant leur joie. Finalement Maxence revint voir sa maman. « Mère ? Vous avez aussi des vacances vous ? » « Oui mon chéri, je vais venir avec vous, nous serons tous ensemble. » « Et on va où ? » « Au Mexique mon chéri. » « C’est ou mère ? » Elle prit son petit garçon de trois ans dans les bras « Tu vois l’océan pas loin de la maison ? » « Oui » « On va le traverser, il y a un autre pays de l’autre côté, c’est les États-Unis. » « C’est grand ? » « Oui très mon petit ange. Il y a un pays qui le touche, comme nous, le Royaume-Uni et l’Écosse. C’est le Mexique. » « Oh !! » Les yeux du petit Maxence brillaient. « Il pleut beaucoup comme ici ? » Le père entra dans la cuisine. « Non, il fait beau et chaud, maintenant arrête avec tes questions et va jouer, je dois parler à ta mère. » « Oui père. »

Quelques mois plus tard, ils firent ce voyage. Toute la petite famille transplana, laissant la maison au soin des elfes de maison. Arrivé sur place il faisait terriblement chaud et humide. Maxence dégoulinait de sueur alors qu’il n’était là que depuis quelques minutes. Il ne lui fallut pas longtemps pour enlever sa cape et mettre des habits tout légers. Il fit la connaissance d’autres enfants et il s’en alla jouer avec eux. Ils s’étaient éloignés et ils avaient un peu perdu la notion du temps. Tout d’un coup un feulement se fit entendre. Certains s’enfuirent en courant donc le frère de Maxence. Un autre enfant resta avec lui. Tous les deux étaient curieux de savoir ce que c’était. Rapidement ils virent un énorme félin. « Un Puma !! » L’autre garçon s’était écrié et il était maintenant figé. Il était plus âgé et il avait une baguette magique. À part celle de ses parents, le petit garçon âgé de quatre ans n’en avait pas vu d’aussi près. Il avait ouvert de grands yeux quand il vit un éclair vert jaillir de la baguette. Il avait étouffé son cri en voyant la bête s’écrouler au sol. Son père arriva peu de temps après, accompagné d’autres hommes du village. « Qu’est-ce qui se passe ! Gauvin !! Tu vas bien mon fils ? » Il le prit dans ses bras. Autant pour rassurer l’enfant qui tremblait que pour se rassurer lui-même. « Mr Gaunt ! Mr Gaunt ! » Un homme du village courait en descendant la petite colline. Il agitait les bras dans tous les sens. Le père de Maxence se releva, la main sur l’épaule de son fils. « Que se passe-t-il ? » L’homme finit par arriver tout essoufflé « Le puma ! Il est mort senior ! » L’anglais haussa un sourcil surpris. « Comment peut-il être mort ? » L’homme recula de deux pas en voyant les enfants. Il chuchota, mais suffisamment fort pour que les deux Gaunt puissent entendre. « Un sortilège de mort senior… » Se retournant doucement, le père de Maxence regarda autour de lui. « Mais qui … » et il avisa le morceau de bois au sol. Le petit garçon suivit son regard et vit la baguette de l’autre garçon au sol, à ses pieds. « Gauvin ! Tu n’as quand même pas… » « Non, père non ! Ce n’est pas moi ! » Mais il ne put se justifier davantage un cri se fit entendre. « Sacrilège ! Sacrilège ! La fureur des dieux s’abattra sur nous ! » Le père et le fils tournèrent la tête. Un autre homme arrivait, il portait quelque chose à bout de bras. Au bout d’un petit moment, il arriva à la hauteur du petit groupe. « C’était une femelle. » L’annonce tomba comme une sentence. Certains se mirent à prier, d’autres partirent en courant. Et un autre tomba à genoux en commençant à implorer ses dieux. Un homme s’approcha du père de Maxence et lui posa la main sur l’épaule. Le grand frère et la mère du jeune homme étaient arrivés. Il courut dans les bras de sa mère et entendit l’homme parler. « Le puma est l’emblème de notre village Marvolo, ils nous protègent. Mais maintenant nous sommes perdus. » « Que faire pour vous aider ? » L’homme regarda Maxence. « Il faut s’occuper du bébé, montré que nous regrettons en aidant la progéniture. » Ni une, ni deux, pas de concertation avec sa femme ou même de demande à son fils, le père répondit de suite. « C’est entendu. Gauvin ! Viens ici immédiatement ! » Il avançait, doucement, presque à reculons. « Mais père, je n’ai rien fais, ce n’était pas moi ! Je vous le jure ! » « Il suffit. » Il le prit par l’épaule et le tint devant lui. « Tu devras désormais t’occuper à vie de ce petit puma. S’il meurt, tu meurs, s’il est malade tu devras t’en occuper. Tu devras toujours rester avec lui, vous ne pouvez vous éloigner l’un de l’autre. » Il fit une pause. Pendant qu’il parlait, l’homme qui lui avait dit de s’occuper de l’animal agitait sa baguette qui était pointée sur l’enfant. « Non ! » Le cri venait de sa mère. L’enfant voulut se tourner pour la regarder, mais son père lui tenait fermement les épaules. « Me jures-tu de t’en occuper ? C’est très important Gauvin ! » Le petit garçon tremblait. « Je le jure père, mais… » « Chut ! » « Non ! Marvolo ! Il est trop jeune ! » Sa voix se brisa. Le petit garçon fut libre de ses mouvements et il se précipita vers sa mère. L’homme qui avait récupéré le petit puma le lui apporta. Il le tint dans ses bras pour la première fois.

Maxence dut apprendre à s’occuper de cette petite boule de poile. Il la nomma de suite Strom. Pourquoi ? Aucune idée, mais le nom lui plaisait. Le petit garçon avait quatre ans, il allait sur sa cinquième année et il vivait avec sa mère au Mexique. Le petit puma passait ses journées à dormir, jouer et manger. Parfois même il voulait aller se promener. Mais le garçon était obligé de l’accompagner. Il ne pouvait laisser l’animal partir sans ressentir une sorte de déchirement intérieur. Au début il pleura beaucoup, et le puma le griffait beaucoup. Mais plus les jours avançaient et plus les deux s’éduquaient mutuellement. Maxence avait compris que l’animal aimait se balader à certains moments de la journée, aussi qu’il cherchait la chaleur, mais pas trop. Il avait aussi retenu qu’il mangeait de la viande et non pas de l’herbe ou des fruits. Et le plus important, que ce n’était pas une peluche. Si parfois Storm acceptait des caresses et de se coucher sur le garçon, il ne fallait pas en abuser au risque de recevoir un coup de patte – au début avec les griffes, et depuis peu, sans -. L’animal avait aussi compris certaines choses. Il ne pouvait s’éloigner de l’enfant sans souffrir, que c’était l’enfant qui le nourrissait, que cet enfant disait le mot Strom en le désignant et également qu’il voulait tout le temps le caresser et l’avoir dans les bras.

Les deux grandissaient doucement et finissaient par se comprendre. Le lien qui les liait se détendait légèrement, permettant à l’animal d’aller plus loin en souffrant moins. Mais le déchirement était plus violent. Pendant ce temps, la mère qui était restée pour s’occuper de son fils avait longuement discuté avec l’homme qui avait jeté le sortilège. Elle avait fini par lui expliquer ce qui lui faisait le plus peur. « Mon fils grandira. L’animal vieillira. Il est bien connu que l’homme vit plus longtemps. Lorsque Storm mourra de vieillesse, mon fils sera aussi mort, alors qu’il aura pris soin de l’animal tout au long de sa vie, ce n’est pas juste. » Depuis que le sort avait été lancé, elle ne dormait que très peu, veillant sans cesse sur son fils. Aucun mal ne devait arriver à l’animal et à l’enfant, sans quoi tous les deux mourront et elle aussi, de chagrin. Plusieurs mois plus tard, l’homme vint la voir dans sa petite maison. Maxence et Storm étaient également présents. « J’ai discuté avec les hommes du village. Avec votre mari aussi et avec d’autres grands sorciers des villages voisins. Nous sommes arrivés à un accord. Un dernier sort sur votre fils et les dernières recommandations. Ensuite vous pourrez retourner dans votre pays. » Silvia crut qu’ils lèveraient le sortilège, elle se redressa et écouta très attentivement. « Ce sortilège permettra à l’animal de vieillir en même temps que l’enfant. C’est une chose qu’il n’a été fait qu’une seule fois de mémoire d’homme et aucun de nous n’a pu se rappeler s’il y a eu des problèmes. » La mère de Maxence s’affaissa. Elle était triste qu’ils n’aient pas songé une seule seconde à lever le sort et permettre à l’animal et à l’enfant de vivre normalement. « S’il n’y a pas d’autre choix… » L’homme leva sa baguette. Le puma feula, l’enfant se cacha derrière l’animal et le sors fut jeté. Non pas sur l’enfant, mais sur Storm.

Après ces derniers évènements, ils étaient rentrés en Angleterre. Maxence avait six ans. Ça faisait deux ans qu’il n’avait vu ni son père, ni son frère. Strom avait bien grandi. Maxence avait découvert que l’animal n’était pas un mal, mais une femelle. Il espérait secrètement qu’elle ne croise jamais de mâle, il n’avait pas envie d’élever tout pleins de bébé puma. Maxence dut reprendre les cours à la maison avec le précepteur, ils durent également changer de précepteur, l’ancien avait malencontreusement marché sur la queue de Storm et depuis, elle ne le laissait plus en paix, dès qu’il mettait un pied dans le terrain, elle lui courait après en feulant, prête à sortir les griffes. Quelle gardienne redoutable !

Depuis son retour en Angleterre, Maxence a bien grandi. Son frère est entré à Poudlard et à chaque vacance il rentre et lui dit tout ce qu’il y a à savoir sur le château, les maisons et tout le reste. Autant dire qu’il était terriblement impatient d’entrer à son tour. Mais une criante le torturait. Un jour il en fit part à sa mère. Il se rendit dans le salon où elle lisait un magazine. « Mère ? Je peux vous parler ? » Elle leva les yeux. « Bien sûr Gauvin, qu’y a-t-il ? » Il vint s’assoir dans un fauteuil en face d’elle. « Voilà, l’année prochaine j’entre à Poudlard et je me posais une question à propos de Storm. » Le puma s’était allongé à ses pieds. Elle avait pris l’habitude de le suivre dans la maison, prenant plus de liberté lorsqu’ils sortaient. Elle leva sa grosse tête et la posa sur la jambe de son maître à l’évocation de son nom. Il caressa alors doucement le pelage doux situé entre ses deux oreilles rondes. « Je t’écoute. » Il ne savait comment tourner sa question. Mais finalement il décida d’y aller sans détour. « Et si Storm n’est pas accepté ? Si je dois m’en séparer ? Ou si elle doit rester dans le parc ? Comment je vais faire ? » La question avait longuement interpelé Silvia également. Elle se faisait énormément de soucis pour son rejeton. « J’en ai parlé à ton père, j’avais les mêmes questions. Il m’a dit qu’il en parlerait au directeur. » Maxence se sentit soudain libéré d’un poids. Si son père en avait parlé, tout irait bien. Il resta assis là longtemps, jusqu’à ce que son père rentre du travail pour être exacte. « Bonsoir tout le monde. » Maxence se leva d’un bond, dérangeant Storm qui dormait paisiblement. « Bonsoir père. » Marvolo jeta un coup d’œil à son fils. Il se tenait de manière très raide. Il embrassa sa femme et questionna son fils. « Tu veux me dire quelque chose Gauvin ? » « Oui père. » Il le regarda dans les yeux. « Avez-vous pu faire quelque chose pour Storm pour l’année prochaine ? » Le père le regarda sans ciller. « J’en ai parlé au directeur actuel, après la décision lui appartient. » Le jeune homme remercia son père et s’en alla dans sa chambre.

Il repensa à la première fois qu’il avait fait de la magie. Storm s’était couchée sur son lit. À l’époque elle était un peu plus petite. Elle courait après le précepteur pour se venger de l’écrasement de sa queue. Mais rapidement le professeur s’était aventuré dans un cul-de-sac, le puma aux trousses, plus énervée que jamais. Heureusement Maxence n’était pas loin derrière et il fit léviter le puma plus loin, le temps de permettre au percepteur de prendre la fuite dans une autre direction. L’enfant adorait regarder son professeur courir partout pour échappé au fauve. Seul dans sa chambre, il rigolait en pensant aux feulements désemparés de Strom qui ne comprenait pas.

Il allait bientôt avoir onze ans. Et un matin il reçut une lettre. « Cher Gauvin Gaunt, Nous avons le plaisir de vous informer que … blablabla … Veuillez croire, cher Gauvin Gaunt, en l'expression de nos sentiments distingués. PS : Vous trouverez-ci-joint une solution à votre petit problème. » Ses yeux brillaient. Il regarda dans l’enveloppe et trouva un autre parchemin. Il le déplia et le parcourut rapidement. Mais il ne le comprit pas. « Père ? » Il l’avait trouvé dans son bureau et il ne voulait pas le déranger. Cependant son père leva les yeux de ce qu’il était en train de faire. « Oui Gauvain ? » Il pénétra dans le bureau et tendit les deux lettres à son père. Il lut rapidement la première qu’il lui rendît et regarda la deuxième. « Hé bien ? » « Je ne comprends pas ce qu’il souhaite que je fasse père. » « C’est très simple. Les animaux sont autorités dans Poudlard, cependant Storm est un peu trop grande. Il faut que tu lui jette un sort pour qu’elle soit plus petite. Je te montrerais lorsque tu auras ta baguette, tu devras être capable de le faire seul dans un sens et dans l’autre. » Il fit une pause et regarda l’animal. « Si au début elle arrivera difficilement à se faire à sa taille, ensuite ça ira tout seul. Elle aura la taille d'un petit chien, à peu près mi-mollet » Maxence acquiesça et attendit impatiemment d’avoir sa baguette pour jeter son premier sort, avec l’autorisation du directeur de l’école. Si une personne ne devait pas avoir hâte du tout, ça devait bien être Storm qui allait jouer les yoyos.

Le jour J était arrivé. Ils étaient devant le Poudlard express. Maxence était tout excité à l’idée de partir. Storm ne tenait pas en place et feulait à souhait, faisant fuir les personnes autour, leur dégageant un petit périmètre. « Tu feras attention mon chéri d’accord ? » « Oui mère, ne vous inquiétez pas. » « Gauvin, occupes-toi de Strom elle fait peur à tout le monde ! » « Oui père. » Il s’approcha de son animal et posa une main rassurante sur son dos. « Ne t’inquiète pas ma belle. » « Maxence tu viens ? On va partir. » « J’arrive. » Son frère l’attendait. « N’oublie pas le sortilège. » « Oui père, je le connais. » « Alors exécute-le maintenant. » Il sortit sa baguette, ferma les yeux pour se concentrer et s’exécuta. Un grognement se fit entendre, il ouvrit les yeux et vit Storm aussi grande qu’un gros chat. Il la prit dans les bras, autant éviter qu’on lui marche dessus. Il rangea sa baguette, prit sa valise et le puma sur l’épaule entra dans le train.

Il trouva un compartiment vide. Il s’y installa, prit soin de fermer la porte et posa Storm à terre. Il fit signe à ses parents qui lui répondirent. Quelques instants plus tard, le train siffla et s’ébranla. Au même moment la porte s’ouvrit. Storm feula. Un jeune garçon qui devait avoir son âge se figea à la porte. « Salut. » « Salut, Storm laisse le entrer. » Le puma se poussa et s’allongea au sol, sans quitter le nouveau des yeux. « Je peux m’installer là ? » « Pas de problème. » Il s’assit en face et regardait le puma au sol. « Qu’est-ce que c’est ? » Maxence le regarda et trouva sa question un peu stupide « Un puma. » L’autre ouvrit de grands yeux. « Mais…mais…c’est plus gros normalement non ? » Là, Maxence sourit. « Oui, mais le directeur veut que je lui jette un sors pour qu’elle soit petite. » « Oh ! C’est une femelle ? Tu fais de la magie ? » Maxence sourit sincèrement. « Oui, elle s’appelle Storm. Et c'est le seul sort que je sache faire. » Il fit une pause « Et moi c’est Maxence Gaunt. » Il lui tendit la main. « Regulus Goyle » Et à la suite de ça ils se mirent à parler de tout, de rien, de Poudlard, de leur enfance etc.

Arrivés en gare, ils durent aller vers les barques et là, ce fut le drame. « Je…Je ne sais pas nager. » Regulus rit. « T’inquiète, tu ne tomberas pas. » Maxence n’était pas super super convaincu. Il fit monter Strom et monta à son tour. Elle non plus elle n'aimait pas l'eau et tous les deux s’agrippaient l’un à l’autre de peur de tomber. Une fois la torture terminée, Maxence ne fut pas mécontent de poser les pieds sur le sol. Devant lui se dressait le château. Il était magnifique. Ils entrèrent et au bout d’un moment il y eut la répartition. La grande salle était majestueuse, rien à redire là-dessus. Elle était pleine à craquer surtout ! Ils s’arrêtèrent devant la table des professeurs. Et un professeur commença à appeler les gens et ce fut son tour. « Gauvin Gaunt ? » Maxence fit un pas en avant. Regulus posa sa main sur son bras, il ne comprenait pas, ce n’était pas le même prénom. Maxence lui dit qu’il lui expliquerait. Il s’assit sur le tabouret et posa le choixpeau sur la tête. Ils discutèrent longuement tous les deux, enfin ça parut une éternité à Maxence, mais ce fut très court et rapidement le verdict tomba. « Serpentard ! » Il y eut des acclamations dans une partie de la salle. Il posa le choixpeau et courut dans cette direction. Storm ne l’avait pas quitté d’une semelle. « Regulus Goyle ? » Ce fut au tour de son ami de s’avancer. Et rapidement il le rejoignit à la table. Ils suivirent la fin de la répartition et commencèrent à manger. Maxence n’avait pas oublié qu’il avait une explication à fournir à son ami, mais ça attendrait la fin du repas.

Les années passaient. Maxence grandissait et devenait de plus en plus un jeune homme plutôt joli. Mais son caractère se faisait aussi plus froid et vil. Lui qui, enfant, était doux, aimant et attentionné, côtoyer les Serpentard lui avait changé les idées et surtout avait affirmé le côté mauvais garçon et un peu traitre qu’il possédait déjà. Il rencontra une jeune femme, absolument charmante. Elle s’entendait à merveille avec Strom. Elle devait avoir un secret pour avoir une aussi belle entente avec les animaux, mais si c’était le cas, elle ne lui avait jamais rien dit. Parfois, lorsqu’il laissait Strom revenir à sa taille normale – de plus en plus imposante, vu qu’elle grandissait aussi – Il la voyait filer vers la forêt interdite ou ailleurs. Au début, il l’attendait à la grande porte, mais il avait souvent remarqué qu’elle revenait toujours vers les mêmes heures, aussi, au bout d’un moment, il partait faire autres choses et quand il oubliait son amie, il l’entendait feuler, longtemps et lorsqu’il arrivait, elle était là, assise devant la grande porte à l’attendre. Même si le temps passait, que le lien les liant leur permettait de s’éloigner un peu plus de l’autre, ils s’éduquaient toujours, prenant en compte les petites manies et habitudes de l’autre. Ils en devenaient limite un vieux couple.

Il fit la rencontre de nombreuses filles, toutes plus charmantes les unes que les autres, mais aucunes ne l’intéressaient particulièrement. Il y avait bien l’autre Serpentard qui lui prenait la tête toutes les quinze minutes, elle lui plaisait bien, elle avait du caractère et ne se laissait pas faire. De plus elle était jolie comme un cœur. Mais c’était une sang pur. Jamais elle ne s’intéresserait à un sang mêlé, il en était presque certain. Aussi laissait-il son cœur de côté, songeant plutôt à ses cours, aux coups tordus qu’il pouvait faire aux petits nouveaux, mais aussi à son oncle. Avait-il envie de le rejoindre ? Il ne savait pas trop, la politique l’intéressait, mais il avait peur de faire un choix.

Bien évidemment, il y avait bon nombre de boulets à Poudlard. Maxence, qui adorait se battre ne perdait jamais une occasion. Un jour cependant, les gens avaient décidé de l’emmerder ferme toute la journée. Le matin dès le réveil, un serpentard qui se croyait au-dessus de tout, de par son sang montra que cette journée serait spéciale. Il venait à peine de se lever. Et il arrivait dans la salle commune. « Oh Max ! Tu ne veux pas me filer ton devoir d’histoire de la magie ? » Il se mit à rire, avec les quelques crétins qui l’entouraient. Maxence s’arrêta et Storm lui rentra dedans. Elle feula et se frotta le museau sur une de ses pattes avant. « Ah ah ! Regardez cette cruche d’animal ! Même pas capable de regarder où elle met les pattes ! » Regulus descendait à ce moment précis. Et il dut remarquer que Maxence commençait à s’échauffer. Ce dernier c’était approcher du groupe. « Premièrement ? Tu m’appelles Maxence et pas Max, on n’a aucune affinité alors tes surnoms tu te les garde ! Deuxièmement ? Si t’tes trop cons pour faire tes devoirs, c’est ton problème. Demande aux crétins qui te servent d’ami de te filer les leurs. Oh ? Ils ne les ont pas faits ? C’est bête que tu ne sois entouré que d’idiots ! » Il fit une pause et s’approcha encore plus. « Et pour finir n’insulte plus jamais Storm ! Autrement je te jure que je la laisse te bouffer et que je te foutrais une raclée dont tu te souviendras. » L’autre s’était levé, il ne voulait pas se laisser insulter sans rien dire. Mais voilà. Il voulait jouer des poings, faire son petit malin et il attaqua. « J’en ferais une descente de lit de ta créature ! » Ni une, ni deux, Maxence lui retourna les coups et ce fut une magnifique bagarre qui éclata dans la salle commune. Les gros bras sans cervelle s’étant joints à la partie. « Maxence ! Maxence arrête ! » C’était Regulus. Il tirait son ami par le bras, essayant d’affermir sa prise et de l’éloigner. « Mais aidez-moi par Merlin ! » D’autres Serpentards intervinrent pour séparer les combattants. Maxence avait la lèvre du bas en sang. L’autre avait un joli cocard. « T’as de la chance enfoiré ! Mais tu ne seras pas toujours accompagné ! » « Viens, viens, allons-nous en Max. » Regulus l’entrainait hors de la salle commune. « T’es complètement fou ? Tu sais qu’il horripile tout le monde et qu’il insulte tout le monde, pourquoi t’es rentré dans son jeu ? » « Il faut que ça cesse. » « Mais il est plus vieux, plus gros et plus grand que toi ! Il te tuera ! » « Et alors, je vais encore grandir et lorsque je quitterai Poudlard je le tuerais. » « Tu racontes n’importe quoi, aller vient. » Le reste de la journée se passa à peu près bien. Regulus se débrouilla pour que Maxence ne croise pas la route de l’autre balourd. Mais après le repas du soir, un Gryffondor voulut faire le fier devant une fille. Maxence était dehors et était entrain de rendre la taille normale à Strom. « Hé Iule ! Tu promènes ta lionne ? » Maxence se retourna. Il n’aimait pas qu’on l’appelle Iule et il détestait qu’on dise que Storm était une lionne, un puma et un lion n’ont pas grand-chose en commun. « Et toi tu promènes ta pute ? » Ouch, un peu trop directe. Mais il n’était pas d’humeur. Il n’en fallut pas plus pour que le Gryffondor lui saute dessus. Là, Maxence mangea un peu plus de coups. Ce fut Storm qui les sépara. Elle leur sauta dessus et montrait les crocs face au Gryffondor. Celui-ci ne demanda pas son reste.

Il réussit ses BUSES et ses ASPICS. Il avait la possibilité d’aller dans l’université magique. Il devait choisir une voie. Il prit la justice magique. Il ne savait lui-même pas vraiment pourquoi, mais c’était ce qui le branchait le plus.