cet été avait semblé aussi long qu’une année entière. le jeune londubat se faisait une joie de quitter l'atmosphère suffoquante qui régnait à poudlard, pourtant il déchanta rapidement quand il s'aperçut que l'atmosphère fût la même à la maison. Pesante, étouffante, voilà comment il aurait pu la qualifier. les ondes négatives se plaisaient à s'installer dans le cocon familial qui était pourtant si joyeux et accueillant autrefois. silas n'était plus en face de cette famille avec laquelle il a vécu ces vingt dernières années. le décés d'imogène avait tout changé. durant toutes les vacances d'été, silas avait fait en sorte de partir très tôt pour rentrer tard. c'était en quelque sorte sa technique pour ne pas avoir à affronter sa famille et à éviter le moins possible à discuter de son ressentiment face à la disparition de sa soeur aînée. oui, sa mère se plaisait à psychanalyser ses enfants. elle aimait jouer son rôle de psychologue. rôle qui exaspérait au plus haut point son fils cadet. alors pour éviter ce genre de discution la fuite était plus raisonnable. pendant ces vacances il n'avait que très peu adressé la parole à sa mère et au reste de sa famille. seule sa petite soeur avait encore le droit à quelques mots de son frère. il préfèrait de loin traîner dehors que de rester à maison regardant ses parents dans le blanc des yeux. il avait besoin de sortir, de s'aérer, d'essayer tant bien que mal d'arrêter de penser à imogène, à la plaie ouverte qu'elle avait causé dans son coeur. sa grande soeur lui manquait atrocement. progressivement depuis ses treize ans, il s'était confectionné une carapace, qu'il avait achevé depuis les derniers incidents. il se faisait bien plus dur qu'il ne l'était en réalité. silas n'avait plus qu'un seul besoin: avancer, ne plus se retourner, mais surtout ne plus jamais laisser réussir à l'atteindre et à le touche profondément. plus personne ne lui ferait aussi mal, il se l'était promis. pourtant derrière ce discours mental, il savait pertinemment qu'il ne laisserait plus jamais une telle chose se produire et qu'il protégerait ceux qu'il aime profondément du même sort qu'à subit imogène.
dans ce monde il existe deux types de personne: les leaders et les moutons. mais dans quelle catégorie pouvons-nous placer un jeune homme aussi marginal que l'est le beau londubat avec ses idéaux si personnel qui refuse obstinément de trouver son camp? silas n'a jamais voulu se restreindre à intégrer un camp. après tout, qu'est-ce que cela pouvait bien lui apporter? quel avantage pouvait-il en tirer? il est vrai que pour l'instant (mis à part le décès d'imogène) il n'a jamais eu de problème. de sang pur, il a toujours été épargné par les autres sang-purs et étant un londubat, il a aiguisé l'intérêt du feu ASDENEMO, de ces défenseurs de nés-moldus. il avait toujours été au milieu de cette guerre sans jamais y prendre part, jouant au dieu observateur, sentant le vent tourner en sa faveur pour passer à l'action pour pouvoir qui sait un jour renverser la situation. son coeur balançait entre les deux camps, bien qu'il prenait les serpents pour de parfaits abrutis. mais ce qui lui importait vraiment été d'être dans le camp des gagnants. opportuniste, il n'avait que faire d'être considéré comme un traître, son intérêt personnel passait toujours avant tout. en voulant les marches et les pierres de l'enceinte du château, il fût étonné de voir que la vie avait repris son cour comme si rien ne s'était passé, comme si les morts avaient déjà été oubliés. las de cette foule d'élèves pubères, il décida de se diriger en direction de son lieu de prédilection, là où il aimait se rendre pour se détendre, faire le point et se vider la tête: la serre. il appréciait énormément s'occuper des plantes. d'ailleurs, il faudrait voir sa chambre! alors que la plupart du temps la chambre des adolescents est plutôt comparé à un monticule de vêtements et de restes de nourritures, on pourrait plutôt comparer celle de silas à la forêt tropicale. à défaut d'avoir utilisé le jardin, le jeune londubat adore s'occuper de son petit jardin intérieur personnel. il adore aussi faire des expériences. c'est d'ailleurs grâce à cette passion farouche qu'il a décidé que plus tard il deviendrait alchimiste et découvrirait de nouveaux remède (ou virus, tiens, ce serait tellement plus drôle que de soigner les autres) assis sur un tabouret poussiéreux, le beau brun (lunette de protection sur le nez et tablier blanc sur le dos) s'afférait à reproduire l'expérience qu'il avait vu en classe. alors que l'opération était périlleuse et qu'il commençait à verser doucement le liquide dans un autre bocal. la porte s'ouvrit violemment dans un fracas incroyable. bruit qui fit sursauter silas et causa la destruction du bocal par terre et fit répandre le liquide sur le sol. silas serra sa mâchoire pour ne pas péter un plomb, mais là il était à deux doigts d'exploser. il se retourna, afficha un sourire plein de rage (montrant qu'il se contenait pour contrôler son impulsivité- et sourire qui était particulièrement effrayant) donne moi une bonne raison de ne pas t'assomer avec une mandragore, prunellie. il était furax. il était dessus depuis les vacances et alors qu'il allait mettre son apprentissage en pratique, il avait fallu qu'elle rentre pour bousiller des semaines d'entrainement. bien sûr il n'allait pas lui faire de mal, mais sortir une mandragore pour simplement l'assomer; ça il en était capable.
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Sujet: Re: SEEDS OF GOLD Jeu 7 Juil - 20:31
“ i cannot take your whispering, your whispering. „
Il lui manquait. Un caprice de la petite princesse qu'elle était. Elle avait envie de voir son sourire. Celui qui illuminait une pièce, aussi immense soit-elle. Il n'avait qu'à retrousser ses lèvres un peu pour faire de sa journée une merveille. Il lui manquait. Elle avait envie d'entendre le son de sa voix. Qu'il dise des trucs intéressants ou absolument inutile, le simple timbre de sa voix suffisait à la réconforter. Elle aurait été du genre à lui demander de lui raconter des histoires pour qu'elle s'endorme mieux le soir. Il lui manquait. Ses yeux qui la couvaient constamment ne se posaient plus sur elle. Plus de regard complices faute de son absence. Il lui manquait. Ses bras autours d'elle, peu importe la raison. Que ce soit pour la réconforter ou simplement pour ne pas qu'elle ait froid. Il lui manquait. Son rire, ses expressions faciles, sa démarche, ses lèvres, ses tics nerveux, son coeur qui battait beaucoup trop vite lorsqu'elle l'embrassait, la fossette dans sa joue droite, ses mains usées par la vie, ses caresses, son affection. Elle aimait tout de lui et plus ça allait, plus elle l'aimait. Ils c'étaient promis de se revoir, mais ils ne s'étaient pas donné de nouvelles. Nellie avait peur, elle lui avait envoyé un hibou pour lui dire qu'un rendez-vous à Pré-Au-Lard serait agréable et il n'avait pas répondu. Son hibou était revenu les mains vides et Nellie en avait le coeur brisé. Elle avait pleuré et s'était enfuie de la volière pour que personne ne la voie aussi faible. Elle s'était dirigée vers la serre botanique pour aller se cueillir elle-même des fleurs. Elle n'attendait plus la délicate attention d'un passionné qui lui en enverrait, elle abandonnait. Tant pis, qu'il aille au diable. Colère, violence. Elle n'était pas faible, elle ne se laisserait pas faire aussi facilement. Elle allait trouver un moyen de lui faire payer, de le faire revenir. Qu'importe, elle allait trouver. C'est en claquant la porte qu'elle pénétra dans la serre, prête à casser des dos et arracher avec fureur de pauvres fleurs sans défenses. Elle s'arrêtait brusquement en entendant un fracas de verre. Elle analysa rapidement la situation. Silas, son Silas à elle. Un truc en verre cassé, un truc bleuâtre qui gisait sur le sol, son regard qui se tournait vers elle. Un sourire colérique. Oh... Oh... Elle avait fait une gaffe. Elle passa une main dans ses cheveux et envoya sa frange vers l’arrière de sa tête, restant dans l’entrée de la serre le temps que Silas se calme. « Donne-moi une bonne raison de ne pas t'assommer avec une mandragore, Prunellie. » Lui demanda-il. Il était toujours hors de lui, mais Prunellie n’avait pas vraiment peur de lui. Elle savait qu’il tenait à elle et qu’il n’oserait jamais l’assommer avec une mandragore, comme il menaçait de le faire. Elle fit quelques pas en sa direction, lui adressant un sourire timide.
« Parce que j’suis jolie ? »
Habituellement, elle lui aurait sauté au coup avec la joie de le retrouver. Elle lui aurait couvert les joues de baisers baveux et aurait fait sa gamine pour passer la soirée dans ses bras tellement il lui avait manqué. Elle le ferait, mais un peu plus tard. Pour le moment elle tentait de la calmer. Encore inconsciente de ce qu’elle avait fait, de la gravité de son geste qui n’était pas entièrement de sa faute. Elle s’était appuyée doucement sur la table, lui faisant les yeux doux dans l’espoir qu’il lui pardonne rapidement et qu’ils fêtent leurs retrouvailles comme il se devait. Lui et elle. Ceux qui n’allaient pas bien du tout ensemble. Un sang pur et une née-moldue. Certains conservateurs en avaient les cheveux qui raidissaient sur la tête à les voir aller. Une gryffone et un serpent, les maisons opposés, où les élèves s’entendaient le moins bien. Enfin, ancienne gryffone. Elle avait peut-être perdu sa maison, mais pas son caractère et sa témérité. Elle s’approcha un peu plus de Silas, prenant sa main du bout de ses doigts. Beaucoup les croyaient en couple. Nellie trouvait cela parfait, ça empêchait les idiotes de tourner autours de SON Silas. Elle ne voulait pas le perdre, l’amour rendait con et elle n’avait pas envie que cela lui arrive. Qu’il délaisse tout et tout le monde, qu’il la délaisse, rien que pour une poufiasse qui resterait dans sa vie à peine une semaine.
« Tu m’as manqué Sily… » Ajouta-elle avec un sourire tendre.
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Sujet: Re: SEEDS OF GOLD Sam 9 Juil - 14:45
une main posée sur une hanche, le jeune londubat toisait la charmante demoiselle williams. il faisait tout pour garder son sérieux et essayer tant bien que mal de lui en vouloir, mais il n'attendait qu'un mot de sa part pour l'enlacer et la couvrir de baiser sur ses joues roses. prunellie était sa soeur de coeur, la personne qui comptait le plus à ses yeux. il n'était pas plus proche de quelqu'un. il était doux, câlin, avec elle. oui, auprès d'elle on pouvait apercevoir le silas d'autrefois. celui qui souriait constamment et qui était délicieusement espiègle. le silas que tout le monde aurait rêvé de compter parmi ses amis. mais ce silas là était bien loin. oui, il avait laissé la place à un jeune homme dur qui ne se laissait aller qu'avec un nombre très restreint de personne. ses yeux n'avaient toujours pas quitté la jolie brune. « parce que j’suis jolie ? » lui demanda-t-elle avec un exquis sourire emprunt d'une timidité nouvelle qu'il ne lui connaissait pas. le temps les avait changé. les derniers incidents avaient été douloureux pour les deux jeunes adolescents. pourtant silas ne l'aimait que plus tendrement. les malheurs et les souffrances rapprochaient les gens, c'était bien vrai. l'expression dure qu'il arborait sur son visage laissa place à un immense sourire. il était rayonnant, c'était incroyable à quel point sourire lui allait à merveille. c'était encore plus adorable parce qu'on savait qu'il était éphémère et rare de le voir sourire de la sorte. il n'y avait qu'avec la belle grindelmonk qu'il était ainsi. enfermé dans sa solitude, il s'ouvrait à peu de gens. « mouais, c'est vraiment pourrie comme raison » dit-il en ne pouvant s'empêcher de rire. naturellement elle était jolie, la plus jolie de toute aux yeux de silas. non, il n'était pas amoureux d'elle, bien que leur relation portait souvent à confusion, mais il l'aimait profondément et d'une manière très pure. il la regarda. les deux mois de vacances s'étaient écoulés lentement et c'est en la regardant qu'il réalisa à quel point elle lui avait manqué. il aurait aimé la voir, mais on pouvait dire que le climat familiale ne s'y prêtait pas. « tu m’as manqué sily… » dit-elle en lui adressant un sourire emprunt de douceur. il se leva enfin de son tabouret et se dirigea en direction de son amie. une fois qu'il fût près d'elle, il se laissa aller et la serra fort entre ses bras. comme si cette étreinte valait tous les mots du monde. comme si par ce câlin il lui exprimait à quel point elle lui avait manqué, son odeur floral, ses cheveux doux et bouclés et son affection. étrangement, silas avait beaucoup plus de facilité avec la gente féminine. inconsciemment il recherchait l'affection d'une mère. oh sa mère l'aime tendrement, mais être dans une fratrie de cinq enfants n'arrangeait pas les choses. soit, il avait toujours eu beaucoup de liberté, mais passait souvent inaperçu. prunellie, elle, lui donnait cette affection dont il avait tant besoin. il déposa un baiser sur la joue de son amie avant de se reculer et de dé-serrer l'étreinte. « les vacances m'ont semblé interminables » traduction: tu m'as manqué atrocement. un sourire triste se dessina sur son visage. il repensait au frère de prunellie, à sa propre soeur, à la séparation douloureuse des vacances.
hs: désolée c'est vraiment nul, mais je voulais tellement te répondre! je me rattrape à la prochaine!
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Sujet: Re: SEEDS OF GOLD Sam 9 Juil - 22:24
Sila avait depuis longtemps réservé sa place dans le coeur de la jolie née-moldue. Il avait été sa raison de continuer à se battre. Il était la seule personne à qui elle n'était pas capable de mentir, la seule personne qu'elle ne pourrait jamais trahir. Elle ne le remplacerait pas. Même son frère avait passé de nombreuses fois après Sila. Elle l'avait toujours aimé de façon indescriptible. A un moment, elle avait crut que c'était de l'amour. Oui, Prunellie c'était crut follement amoureuse de Sila. C'était lors de leurs septième année. Elle l'avait invité au bal et avait passé une soirée merveilleuse en sa compangie, ils avaient danser ensemble toute la nuit, il lui avait apporter des fleurs et ils s'étaient endormis dans le pare, l'un dans les bras de l'autre. Par principe, elle avait attendu qu'il l'embrasse, mais ce n'était jamais arrivé. Elle avait lentement perdu espoir et tout était retourné exactement en place. Dans ce non-dit, cet amour fraternel qu'on ne définissait pas. Son amour pour lui allait certainement grandir, surdimentionner. Elle avait perdu son vrai frère, il serait donc le meilleur remplacement. En ce moment plus que n'importe quand, elle avait besoin de lui. Besoin de sa chaleur, son réconfort, son sourire. « Mouais, c'est vraiment pourrie comme raison » Lui avait-il en rigolant. Son sourire, elle était si heureuse de le revoir. Elle en avait des papillons dans le ventre. Prunellie se retenait à deux mains de se jeter à son cou, le couvrir de baiser. Pauvre petit, elle allait l'harceler toute l'année. Il s'était levé et était venu l'enlacer. Un accolade qui signifait bien plus que ce que les gens extérieur pouvaient voir. Les bras de Prunellie allèrent machinalement remonter dans le dos de son ami. Sa tête se nicha au creux de son épaule. Elle serait restée la toute la soirée, dans la douceur et la familiarité de son odeur. Le parfum de Sila lui avait manqué, qu'il ne soit plus imprégné à sa peau ou à ses vêtements à force d'avoir trop trainer avec lui, ça l'avait presque tué. Il lui avait donné un t-shirt qu'elle avait porté la majorité de l'été, mais qui avait perdu l'odeur merveilleuse du serpentard. Il allait falloir qu'elle lui redonne et en exige un autre. Maintenant qu'il était redevenu l'homme de sa vie. L'homme présent, en chair et en os. Pas qu'un simple rêve, une promesse qui se réaliserait peut-être. Elle tentait de ne pas trop y penser. Il se sépara doucement d'elle alors que son visage restait assez près du sien. Elle le fixait alors qu'il vient déposer un baiser sur sa joue.« les vacances m'ont semblé interminables » Les mains de Nellie étaient descendues doucement jusqu'à celles du jeune homme. Elle ne le laisserait certainement pas filer avec une facilité quie en serait déroutante. La jeune femme jouait avec les doigts de son tendre ami. Ça lui faisait un bien fou. Rien que de tenir ses mains l'emplissait d'un bonheur qu'elle avait crut mort, comme celui à qui elle ne voulait plus penser. Plus jamais elle n'accepterait de passer un été sans lui. Il devrait venir endurer sa famille et les réunions mondaines barbantes. Il se ferait passer pour son petit ami, dans le pire ou le meilleur des cas. Elle ne s'imposerait pas chez-lui, mais elle avait la nette intuition qu'elle y serait la bienvenue. Elle leva l'une de ses mains pour aller la passer dans les très courts cheveux de Sila. Elle lui souriait affectueusement. De nature directe, elle ne passa pas par 300 chemins pour lui dire ce qu'elle pensait à cet instant.
« T'es vraiment mangifique. »
Effectivement, durant l'été, son copain avait encore embellis. Avec ses vingts années, il commençait à ressembler d'avantage à un homme qu'à un gamin. Il lui en restait pas mal à rattraper pour arriver à la cheville du mec qu'elle avait rencontré cette été, mais il était tout de même sur la bonne voix. La main de la donzelle termina sa course sur la joue de son amour. Elle ne bougeait que très lentement pour venir caresser sa joue. Il avait besoin d'affection autant qu'elle et elle en avait à donner à bras ouverts. Ils n'étaient que deux épaves qui s'accrochaient désespérément l'une à l'autre. Il était à elle et à personne d'autre. Elle ne suppporterait tout simplement pas qu'il soit à quelqu'un d'autre qu'à elle. Elle la casserait en morceaux, assurément.
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