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MY EYES ARE SCREAMING FOR A SIGHT OF YOU. (duncan)

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Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

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MessageSujet: MY EYES ARE SCREAMING FOR A SIGHT OF YOU. (duncan)   MY EYES ARE SCREAMING FOR A SIGHT OF YOU. (duncan) EmptyMer 24 Aoû - 20:39

' But something happened for the very first time with you My heart melts into the ground, found something true And everyone’s looking round, thinking I’m going crazy. '

Pour la première fois depuis des années, Duncan appréciait le temps qui passait à la vitesse de la lumière. Ça n’était plus comme son année d’enfer à Azkaban ou l’autre encore loin de sa famille qu’il avait passé dans le sud de la France. Cela faisait un mois que les étudiants avaient commencé les cours et jamais le brun n’avait vu le temps passer. C’était une bonne chose puisque les cours lui prenaient tout son temps, essayant de rattraper les leçons qu’il avait pût rater. Il avait tant de choses à apprendre, il avait plus l’air d’un serdaigle ces quatre dernières semaines qu’il ne l’avait été durant toute sa vie entière. S’enfuir dans la bibliothèque lui permettait d’ailleurs d’éviter un tant soit peu de rencontrer n’importe qui, à certaines heures particulières. Il n’y allait pas quand elle y était, c’était déjà assez difficile d’essayer de se regarder dans un miroir sans avoir à la regarder seule dans son coin. Parfois, il préférait même rester dans sa salle commune en recevant des milliers de regards effrayés que de l’affronter. Les gens parlaient toujours de lui où il allait, après tout qui ne connaissait pas Duncan Pevensie qui avait tué deux moldus et qui était allé a Azkaban durant une année entière? Les gens l’associaient tellement à la cause des non sorciers désormais qu’il pouvait passer pour le plus dur de l’école, pourtant il avait toujours été un faux conservateur. Seulement pour conserver les apparences de sa famille, mais désormais il ne s’en mêlait pas. Il n’avait pas envie de s’enfoncer encore plus et la vérité était qu’il n’avait jamais eut aussi de popularité dans la maison des serpentard depuis ce temps.

Duncan aurait très bien pût finir dans cette maison, mais heureusement son courage l’avait emporté sur tous ses défauts, aussi importants soient-ils. Un mois qu’il était dans l’école et il ne lui avait toujours pas dit un mot alors qu’il aurait pût lui écrire un livre en entier pour lui exprimer tout ce qu’il éprouvait pour elle. Il avait peut-être décidé de mettre fin à leur relation, mais jamais il n’avait cessé de l’aimer avec tout ce temps. Elle avait été sa princesse, d’ailleurs seuls les rares moments où il pensait à leur heureux passé lui permettait de ne pas virer complètement dans la démence dans la prison des sorciers. La journée s’annonçait tout à fait merveilleuse et le brun décida de sortir pour prendre l’air. Il avait terminé tous ses travaux si bien qu’il avait la fin de l’après-midi complètement libre. Il inspira l’air frais avec plaisir lorsqu’il fut à l’intérieur et se dirigea vers le Lac où il comptait observer les gens autour de lui. C’était quelque chose d’étrange chez lui depuis son séjour à Azkaban, les gens avaient peur de lui, et si normalement il préférait être seul, il aimait savoir ce que pouvait faire des gens normaux. C’est-à-dire, des êtres qui n’étaient pas totalement détruits et qui appréciaient tout simplement les petits bonheurs de la vie. Duncan n’était plus heureux, il n’était plus le grand bavard et blagueur qu’il avait toujours été. Une chevelure blonde attira automatiquement son attention, surtout les deux serpents qui tournaient autour. Ses sourcils froncés, il s’approcha de la scène et s’arrêta silencieusement derrière Ysolde pour lancer un regard d’avertissement aux deux garçons qui s’apprêtaient à retourner à la charge. Ils jaugèrent la situation un simple quart de seconde avant de se décider à aller jouer ailleurs. Il n’avait plus le choix maintenant, il s’asseya à ses côtés, sentant son poil levé d’un frisson de terreur. Ses salopards ne savent pas à qui ils s’attaquent. Il l’avait connu pratiquement par cœur, mais désormais elle n’était plus ce qu’elle avait été. Apparemment, les deux anciens amoureux avaient complètement changés depuis les années où ils étaient sortis ensemble. Ces paroles étaient réellement nulles pour les premières qu’il lui offrait depuis deux longues années.

650 mots.

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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: MY EYES ARE SCREAMING FOR A SIGHT OF YOU. (duncan)   MY EYES ARE SCREAMING FOR A SIGHT OF YOU. (duncan) EmptyJeu 25 Aoû - 11:03

Ysolde ignora alors les serpentards, et rangea chaque chose qui se trouvait dans son sac sans prêter attention au monde autours d’elle, elle avait appris à ne plus lui prêter attention. Ignorer le monde, et le monde vous ignorera, c’était ce qu’elle appliquait au pied de la lettre désormais, se faire oublier était la meilleure des solutions, elle qui avait toujours aimé être au centre des attentions, aujourd’hui détestait que l’on s’occupe d’elle, que l’on s’inquiète pour elle. Elle ne méritait pas que l’on s’inquiète pour elle, non, pas du tout même. Elle se replongea alors dans son carnet, son journal, à mesure qu’elle écrivait les lettres s’estompaient, elle ne supportait pas l’idée que quelqu’un puisse le lire. Elle leva alors les yeux vers le lac, songeuse, quand soudain elle senti quelqu’un s’asseoir près d’elle, et dire alors : Ses salopards ne savent pas à qui ils s’attaquent. Elle tressaillie. Duncan, elle aurait reconnu sa voix entre mille. Duncan le même qu’elle avait quitté le jour où il était entré à Azkaban pour le meurtre de moldu. Il avait été le véritable premier amour d’Ysolde, bien qu’aujourd’hui, elle ne ressente plus rien à son égard, le voir deux ans après débarqué comme une fleur la mettait hors d’elle. Et si, ces serpentards savaient exactement à qui ils s’en prenaient, à Ysolde Fayburn-Wilkes, la brebis blessé du troupeau des sang purs, ou du moins des conservateurs. Ysolde n’était plus ce qu’elle avait été. Avant elle avait été intouchable, une vraie princesse de serpentard, grande blonde, fière, forte, intrépide, froide, arrogante. Aujourd’hui, elle n’était plus rien, plus rien. la bâtarde d’Angus Wilkes, l’ex fiancée d’Ulysse Lestrange qui l’avait soit disant laissé tombé pour sa sœur, Bella, plus pure qu’elle. Ysolde était au fond, au fond. Elle dit alors, la voix neutre, sans le regarder : justement si, Ils savent exactement à qui ils s’en prennent. Ysolde n’était pas stupide, loin de là. Elle était la victime de Matthys Rowle, et d’Amadeus Black, des leaders chez les conservateurs, les autres faisaient pareil, ils s’en prenaient à la personne rejetée sur troupeau, faible, et abandonnée. Si Duncan l’avait plus que bien connu autrefois, aujourd’hui il ne restait plus grand-chose de cette Ysolde, autrefois drôle, souriante, aimante, arrogante, un peu sèche, mais toujours adorable. Aujourd’hui, elle n’était plus rien du tout, si, froide, renfermée, triste, peu sûre d’elle, la seule chose qui demeurait était qu’elle était forte, même si cela ne se voit pas forcément. Duncan, par Merlin il était bien la dernière personne qu’elle voulait voir en ce moment. En ce moment, elle voulait voir personne, elle supportait Alec parce que c’était sa meilleure amie, mais elle se refusait de parler d’histoire de cœur, tout était trop compliqué. Elle tourna alors son regard vert vers le jeune homme, il avait assez changé lui aussi. Ysolde avait les cheveux plus long, et avait grandi, il y a deux ans, elle avait encore l’air d’une enfant parfois. Elle dit alors froidement : Tu vois l’arbre là bas, pas le grand, le petit qui a l’air d’être un sapin de noël nain, et ben si tu pouvais aller là bas, ça serait bien, genre t’asseoir à plus de cent mètres de moi, ça serait très gentil de ta part. Elle ne le gratifia pas d’un sourire, mais d’un regard noir, et terriblement froid, puis elle attrapa de nouveau son stylo, écrivant sur son carnet, l’ignorant.

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MessageSujet: Re: MY EYES ARE SCREAMING FOR A SIGHT OF YOU. (duncan)   MY EYES ARE SCREAMING FOR A SIGHT OF YOU. (duncan) EmptyMer 21 Sep - 2:50

Duncan était tellement à cran sur tout ce qu’il faisait ces temps-ci que seule la vision d’Ysolde aurait pût lui amener un réel esprit de bonheur. Cependant, il savait que leur relation était terminée de façon si dramatique qu’il n’avait absolument rien à attendre après la blonde. Ils avaient été profondément déçus dans l’histoire et ce n’était pas parce qu’il avait toujours des sentiments pour elle qu’il saurait bien aligner les mots. Elle pourrait aussi bien l’envoyer promener, le gifler ou le menacer de sa baguette et ses trois choses ne seraient pas très effectifs sur Duncan car il ne partirait pas d’ici tôt. Deux années c’étaient écoulés depuis leur séparation, mais cela semblait plus récent que ses dernières plaies provoquées par son temps à Azkaban. Il était vrai qu’un homme ne pouvait y en sortir complètement conscient de ce qui l’entourait, tout ça n’avait été au final qu’un lavage de cerveau. Cette fille était la seule qu’il avait aimé autre que ces sœurs et c’est pourquoi il c’était accroché à cette image de leur ancien couple qui avait tout de parfait. Il avait surpassé toutes les rumeurs et tous les obstacles qu’elle avait alors mis devant lui. Il était clair que ses sentiments pour lui avaient fini par dépasser sa réputation et Duncan avait vu une Ysolde que très peu connaissaient. Tout comme les deux salopards qui s’acharnaient sur son cas alors qu’elle lisait bien tranquillement dans le parc. Ils n’avaient rien à lui reprocher juste de suivre les ordres des conservateurs que Duncan détestait rien qu’à y penser. Pourtant lui qui n’avait jamais eut de préférence de sang, surtout pas depuis ses derniers mois, ni d’aucun camp qui existait. Il s’était assis à ses côtés sans lui demander son avis et il aurait dût se douter que sa présence ne l’enchanterait pas. justement si, Ils savent exactement à qui ils s’en prennent. Le rouge et or avait entendu les ragots au sujet de son ancienne copine, mais rien ne l’empêchait de la porter d’une hauteur inatteignable dans son estime. Il avait mal au cœur de l’entendre parler de la sorte alors qu’elle était la fille la plus extraordinaire qu’il avait connu jusqu’à présent. Ne dit pas ça. Ils ne savent rien de la vraie Ysolde, de ce que tu es au fond. Son nez était retroussé, comme à toutes les fois où il était directement contrarié. Elle avait changé, mais rien ne l’empêchait de succomber à ses charmes à la seconde où ses prunelles avaient plongées dans les siennes. Tu vois l’arbre là bas, pas le grand, le petit qui a l’air d’être un sapin de noël nain, et ben si tu pouvais aller là bas, ça serait bien, genre t’asseoir à plus de cent mètres de moi, ça serait très gentil de ta part. Tiens donc, une mouche l’avait piquée? Bon d’accord, tout était la faute de Duncan et il en prenait entière responsabilité. Il digéra son regard froid de son impassibilité et leva les mains en l’air en signe de paix. . Non merci, je me fais honneur de refuser ton offre. J’ai passé deux années à plus de 100 kilomètres de toi, j’aimerais m’en passer. Puis, il accota sa tête sur sa main qui était reposée sur son genou, de sorte qu’il ne pouvait plus la lâcher du regard. Bon sang, ils étaient tous les deux royalement détruits et au moins l’un d’entre eux avait l’estime de s’en rendre compte et de se sentir encore plus fautif. Il était plus salopard que tous les mecs qui avaient pût faire du mal à Ysolde ses deux dernières années, ça il n’y avait aucun doute là-dessus.
620 mots.

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MessageSujet: Re: MY EYES ARE SCREAMING FOR A SIGHT OF YOU. (duncan)   MY EYES ARE SCREAMING FOR A SIGHT OF YOU. (duncan) EmptyJeu 22 Sep - 19:51

Ysolde était une fille… bizarre et surtout franche. Avant elle était un serpent, elle ondulait avant d’arriver droit au but de façon sournoise. Aujourd’hui, elle était sournoise, mais elle était avant tout franche. Elle ne se privait plus pour dire ce qu’elle pensait. Elle avait dit ce qu’elle pensait à son père, dans une entrevue éclaire fin août mais… elle ne tenait pas à faire de nouveau face à son père, non. Son père lui avait toujours fait peur, et ça ne s’arrêterait de sitôt. Son père était un… monstre, quelqu’un de sang froid, sans moral, et avec des fichus valeurs moyenâgeuse. Ysolde avait passé ces deux dernières années cerné de monstre : son père et Ulysse, quel tableau. D’ailleurs ce dernier avait « disparu » lors de la fête des fondateurs, ce qui ne lui ressemblait pas du tout. Elle avait un pressentiment, comme si la vision de sa mort qu’elle avait eut c’était réalisé ce jour là. Assister à la mort de quelqu’un c’est… étrange. Depuis sa première année à Poudlard Ysolde voyait les sombrals, elle avait vu mourir plusieurs personnes, dont sa mère. Elle avait peur de la mort, elle ne comprenait pas comment on pouvait tuer quelqu’un, le simple fait d’être spectatrice dans ses visions lui donnait la nausée. Ys était entouré de psychopathe, de personne non saine d’esprit, de personne ayant un casier judiciaire, des personnes indignes de confiance. En parlant de personne indigne de confiance : Duncan. Elle le trouvait indigne de confiance, totalement parce qu’il avait été à Azkaban, ce qui prouvait qu’il n’était pas… honnête. Les gens sincères, honnêtes, et normaux ne finissent pas à Azkaban, il n’y a que des coupables là bas. Ne dit pas ça. Ils ne savent rien de la vraie Ysolde, de ce que tu es au fond. Pitié pensa-t-elle alors. Comme s’il la connaissait. Il avait connu, Ysolde la fille un peu beaucoup garce, qui crachait sur les gens comme elle respirait, la Ysolde dont les gens se poussait de son chemin dans le couloir car ils avaient peur de la croiser, parce qu’ils avaient peur de sa réaction. Ysolde était une fille froide à l’époque, avec lui elle avait été le plus humaine possible mais aujourd’hui, elle était tellement différente. il ne l’avait pas connu comme ça, drôle, souriante, espiègle, travailleuse, fragile, vulnérable, franche. Elle était elle-même maintenant, mais lui, il ne la connaissait pas. Elle rétorqua alors : Toi non plus tu ne sais pas qui je suis au fond Duncan, tu n’as pas idée de qui je suis. Une voix sèche, franche, et cassante. Ce ton était la seule chose qui soit totalement identique chez Ysolde. Avant, Ysolde avait les cheveux très très long, elle les attachait toujours en chignon plus ou moins rangé, aujourd’hui, ils étaient plus courts, mais tout de même assez long, et nouveauté, elle les lâchait presque en permanence, alors qu’avant, elle les attachait toujours se donnant un air plus « stricte », « méchant ». Duncan commençait à lui taper sur le système. Il fit un geste, une sorte de signe de reddition, ou de je ne sais quoi ; ysolde leva les yeux au ciel, discrètement. Puis poussa un soupire quasiment muet et invisible, quand il lui dit alors : Non merci, je me fais honneur de refuser ton offre. J’ai passé deux années à plus de 100 kilomètres de toi, j’aimerais m’en passer. Oh, par Merlin. Il était… collant. Elle avait passé deux ans loin de lui, elle avait fini par « guérir » de leur relation, et elle ne s’en portait pas plus mal du tout, elle s’en portait même très bien. Elle avait su rebondir avec Ulysse, même si elle considérait cet épisode de sa vie comme une… erreur de parcourt remarquable. Aujourd’hui, elle se portait bien, même très bien, elle était « heureuse » enfin façon de parler. Sa vie était sans dessus dessous, un vrai bordel. Elle ne supportait pas qu’il la fixe de la sorte, elle poussa un soupire et rétorqua alors froidement : Si tu ne bouge pas je vais devoir bouger moi-même, être à plus de 100km de toi était tellement merveilleux. C’était à la fois froid, et … cynique. Elle était profondément cynique. Elle lui jeta un regard noir, et poussa un soupire. Elle attrapa son carnet qu’elle avait posé sur l’herbe, et le rangea alors dans son sac.
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MessageSujet: Re: MY EYES ARE SCREAMING FOR A SIGHT OF YOU. (duncan)   MY EYES ARE SCREAMING FOR A SIGHT OF YOU. (duncan) EmptyDim 25 Sep - 20:50

Au fond, Ysolde ne connaissait même pas la réelle raison qui avait envoyé Duncan à Azkaban. Elle avait été omise également dans les journaux et son père avait toujours soupçonné cette erreur comme un plan. En effet, si tout le monde avait appris que Duncan n’avait que protéger ces jeunes sœurs qui auraient pût en rafler, la populace aurait peut-être réagit. De ce fait, le ministère pouvait également accusé le fils Pevensie d’être un anti-moldu. Les gens l’associaient carrément à un sang-pur en prison de la façon froide qu’il agissait et par son désintérêt face à ce mensonge. Il aurait put dire la vérité à Ysolde puisqu’il l’aimait plus que tout, mais elle n’aurait pas put faire son deuil complètement. Du moins, c’était ce qu’il croyait. C’était bien plus facile d’oublier un monstre meurtrier qu’un défendeur un peu trop emporté. Encore aujourd’hui il ne voulait pas lui dire la vérité, car elle serait encore plus fâchée d’apprendre qu’il le lui avait caché On appelait sans doute tout ça un sacré cercle vicieux et Duncan n’était pas capable de s’en sortir. C’était une belle journée pour la fin de l’automne et le soleil réchauffait les deux jeunes qui avaient bien des choses à se dire, et pourtant l’une d’entre eux n’avait pas l’intention d’ouvrir la bouche. Duncan voulait la rassurer, lui dire que ces salopards n’avaient rien à faire auprès de la belle blonde. Cependant, ce n’est pas de cette façon que la vipère le pris et elle lui cracha son venin aussitôt. Toi non plus tu ne sais pas qui je suis au fond Duncan, tu n’as pas idée de qui je suis. Ses sourcils se froncèrent, sans doute seul signe autre que ses faux sourires qu’elle saurait lui tirer. Bon sang, elle avait réellement changé depuis le temps parce que le lion croyait toujours qu’il saurait l’amadouer. Alors tu devrais t’ouvrir à moi au lieu d’agir comme une vipère dans son trou. Elle n’aima pas la référence, il le vit tout de suite et il ne s’attendit pas à ce qu’elle lui répondre pour le moment. Il voulait réellement qu’ils parlent de leurs problèmes parce que Duncan voulait les régler. Il aurait dût se douter qu’Ysolde serait fâchée et qu’elle ne laisserait pas tomber le morceau aussi facilement, mais lui éprouvait toujours des sentiments pour elle et il n’arrivait pas à songer une minute de plus sans l’avoir près de lui. Il lui dit qu’il ne voulait plus s’éloigner d’elle et ça ne fonctionna pas plus. Il avait plus mal au cœur que des années auparavant, il songeait à leur séparation qui avait faillit le détruire en mille miettes. Si tu ne bouges pas je vais devoir bouger moi-même, être à plus de 100km de toi était tellement merveilleux. Voilà, c’était vrai qu’elle était relativement méchante, mais jamais il n’aurait cru que de telles paroles pouvaient sortir de sa bouche. Ne l’avait-elle jamais réellement aimé? Une fille normale ce serait ennuyée ne serait-ce que plusieurs jours après son départ pourtant ça ne semblait pas le cas de la blonde. Son visage se baissé jusqu’à ce qu’il puisse fixer le sol. Son cœur semblait battre à intervalles irréguliers, comme s’il allait cesser de pomper d’un moment à l’autre. Il sentit presque les larmes lui monter aux yeux, si seulement Duncan savait pleurer comme il ne l’avait plus fait depuis des onze ans. Je vais te laisser tranquille, m’enfuir à 100km s’il le faut, mais avant il faut que tu saches que tu étais mon seul rempart à Azkaban. Parce que même après ses deux années je t’aime encore, ma princesse. Sa voix devait être beaucoup moins forte et certaine qu’auparavant et il tenta un dernier regard avant de décider de prendre congé, préférant lui laisser penser à tout ça que de l’affronter une seconde de plus.

642 mots.

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