Nom : Shakespeare. Je suis issue d'une famille moyennement connue, mais pourtant très puissante et appréciée dans le monde de la sorcellerie.
Prénom : Bliss Lily.
Surnom : Essaye donc de faire plus court que Bliss : mes proches m'appellent souvent Lily.
Âge : Vingt ans. Je n'ai que quelques mois de différence avec mon petit frère, Severus.
Curus, option(s) : Sécurité magique.
Année scolaire : Dixième.
Nature du sang : Sang mêlé. Ca pose problème à quelqu'un, ici ?

« Severus ! Eh, Severus ! ». Année 2000 : une nouvelle année scolaire marquait son commencement entre les murs de Poudlard. A l'instar des années précédentes, la Grande Salle venait à être bondée. Professeurs et élèves s'y trouvaient sans exception : la répartition ayant ainsi pris fin plus tôt. Dès lors le discours du directeur clos, le brouhaha incessant avait reprit : l'enthousiasme des jeunes sorciers se faisant grand depuis les vacances dernières. On y racontait les deux mois précédents, des futurs matchs de Quidditch ou même encore des examens de fin d'année tels que les BUSES, ASPIC et licences pour les plus âgés d'entre eux. A la table des Gryffondor régnait une ambiance des plus chaleureuses, à laquelle était issu un groupe de garçons de deuxième année : plus espiègles que travailleurs, ce qui leur avait par de trop nombreuses fois attiré des ennuis auprès du membre professoral. Severus Shakespeare en était le leadeur : sa fougue ayant fait de lui l'une des mascottes de sa maison, car très apprécié de par son espièglerie. Son interpellation n'avait ainsi pas suscité son attention dans l'instant, dévorant pleinement Honor Sheffield du regard, une sorcière de sixième année étudiant chez les Serdaigles. Bien qu'ayant essuyé de nombreux refus auprès de la demoiselle, le jeune garçon n'avait pas perdu une seule once d'espoir : tôt ou tard, elle finirait à ses pieds. Il en était persuadé. « Eh, Roméo » pouffait son voisin de table. « Tu devrais la laisser tranquille. Elle sort avec un septième année des Serpentards : regarde-moi, ça.. ». La bouche à demie-ouverte, Tim Peterson paraissait ahuri devant l’apparition nouvelle d'une jolie brunette. Elle n'était pas très grande du haut de ses onze ans, mais son visage était des plus angéliques, apprivoisant quiconque s'y laissait prendre. « Je ne te conseille pas. Vraiment. Si tu touches à ma sœur, Peterson.. Je te tue »


Dans les environs de Londres vivait depuis de nombreuses générations, l'une des plus anciennes familles de sorciers, dont le sang n'avait jamais été mêlé à celui d'un Moldu.. jusqu'à récemment. De faible renommée même si puissante et appréciée par quiconque venait à prendre conscience de son existence, le clan Shakespeare restait un modèle pour toute personne dotée de pouvoirs magiques. D'une fidélité absolue et d'une sagesse certaine, chacun avait transmis les valeurs de la fratrie au fil des générations : courage, loyauté, travail, respect et persévérance. C'est avec ces mêmes symboles que Severus et sa jeune sœur vinrent à grandir. Si même garçon restait ardant, la jeune fille n'en était pas plus sage. Certes, Bliss Lily Shakespeare avait toujours attiré moins d'ennuis que son ainé : faisant les quatre cent coups dans la plus grande des discrétions. Qui donc avait tué le chat noir de la voisine ? Ce n'était autre que la sorcière, alors tout juste âgé de dix petites années. Non qu'elle avait emprunté la formule du sortilège le plus impardonnable, mais son inconscience et sa cruauté ne l'avait nullement refréner dans ses actes de barbaries. On ne pouvait cependant rien lui réprimander : souveraine d'une beauté que peu connaissait, pure et innocente. Les jeunes filles - sorcières ou Moldus - la jalousaient très fréquemment : ce qui ne pouvait que plus l'enchantée. « Elle est d'une telle beauté : si son niveau de sorcellerie à Poudlard devient suffisamment haut, notre fille fera une sorcière redoutable » répétait sans cesse son paternel, un sorcier de grande taille auquel certains aimaient penser un penchant pour les forces obscures. C'était par ailleurs, une chose à laquelle Rodolphus Shakespeare n'avait jamais daigné répondre / nier.

Les rumeurs allaient bon train au sujet de la belle Gryffondor. Sa beauté, au fur et à mesure du temps, n'avait que plus pris d'ampleur : d'une façon dangereuse. C'en était presque alarmant, captivant les retours et l'attention de la gente masculine lorsqu'elle balayait les couloirs de sa silhouette envoûtante. Beaucoup de ces apprentis sorciers avaient essuyé des échecs : la brunette ayant une net addiction pour quiconque venait à lui résister ou à dégager un charisme certain. Si Bliss pouvait dégager une net arrogance de par son charme fou, elle n'en restait pas moins une jeune sorcière à l'écoute, très attentionnée et disponible pour quiconque en ressentait le besoin. « Tu es un Sang de Bourbe, n'est-ce-pas ? » lançait non loin du terrain de Quidditch, une voix pleine d'arrogance, assaillante. « Hum. C'est donc vrai : Poudlard est tombé bien bas de nos tristes jours ». Les rires de Serpentards fusaient. « Si quelqu'un est tombé bien bas, Bella, c'est surtout toi » ripostait Bliss, alors alarmée par les dires de l'étudiante en dixième année. « Un troisième année.. Ta vie a-t-elle donc si peu d'intérêt qu'elle n'en a l'air ? ». Les messes basses vinrent à traverser la foule ambiante, les deux jeunes sorcières venant à se faire face, quelques mètres les réduisant à une faible promiscuité. « Shakespeare ! » s’exclamait la jeune femme aux longs cheveux noirs. « Où est donc William ? » raillait-elle, non sans laisser indifférent la bande d'élèves. Le petit sorcier vint ainsi à la rencontre de Bliss, effrayé par la bande universitaire. « Stupé.. ». La Serpentard n'eut guère le temps de lancer le frappant sortilège qu'elle se trouvait désarmée, sa rivale pointant sa baguette magique sur elle.

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