Je suis un Malefoy ! Tu me dois le respect ! La voix de mon père était comme une lame de rasoir. J'ai toujours eu cette image de mon père. Il m'a toujours dit que nous étions des Malefoy et que tout le monde nous devait le respect. Imaginer un gosse de cinq ans entendre ça tous les jours. Ce jours là ma mère lui avait répondu et comme elle n'était pas une Malefoy de naissance, mon père l'avait remise à sa place. Mon père, lui, est le vrai sang-pur, celui que tout le monde craint. D'ailleurs son job n'aide en rien ; il est le directeur du département de la Justice Magique. Ma mère, elle, est morte peu de temps après la naissance de ma petite soeur. C'est surement pour cela que je suis aussi protecteur avec elle... Enfin commençons par le commencement.
Flash BackJe suis né le dix-sept décembre, en plein hiver en somme. Ma mère avait déjà été enceinte. Alors qu'elle avait dit à mon père qu'il fallait qu'il reste à la maison au cas où elle accoucherait, il préféra aller au boulet. Ma mère c'était mon rayon de soleil. Elle était grande, blonde aux yeux bleus. La plus belle femme que j'ai vu de ma vie. C'est d'ailleurs d'elle que je tiens la couleur de mes yeux. Donc ce fameux dix-sept décembre, ma mère ressentit des contractions. J'allais venir au monde. Elle demanda alors à notre elfe de maison d'aller chercher mon futur père. Elle eut tout juste le temps d'aller le chercher et de le ramener à la maison. Mon père conduisit ma mère à l'hôpital pour qu'elle accouche. Il avait été un peu déçu au départ que son premier enfant ne fut pas un fils. Il voulait que le nom des Malfoy reste encore un siècle dans l'histoire de la magie. Heureusement pour lui, son vœu fut exaucé et je suis né. Caesar Cian Malfoy venait de voir le jour et j'étais censé devenir un vrai sang pur, le vrai de vrai, intolérant et égoïste...
Caesar, viens ici. Oui père. Je m'assis sur les genoux de mon père. C'est surement l'unique fois qu'il m'a prit sur ses genoux. Il m'a alors expliquer que nous étions une famille de grand sorcier et que je ne devais surtout pas déshonorer notre famille. Je devais absolument aller à Serpentard comme tous les membres de notre famille. J'avais manifesté mes premiers pouvoirs à l'âge de six ans et c'est à ce moment là qu'il m'expliqua la magie et quel grand sorcier je ferais. Sur le moment je l'ai cru. Je voulais devenir comme lui, comme mon père, mon modèle mais je déchantais très vite. Je compris qui il était vraiment quand ma mère est morte. Ma grande soeur Zeph et ma petite soeur étaient tout aussi anéanti que moi. Cependant, je restais fort pour elles. Mon père lui ne versa même pas une larme. Il ne vint pas à l'enterrement. Il était au bureau. Il est vrai que le travail est vraiment plus important que la famille. C'est une belle leçon de vie que Julian Malfoy donna à son unique héritier mâle.
Fin du Flash Back Caesar, je suis fier de toi. J'ai hâte de voir ce dont tu seras capable à Poudlard. J'avais onze ans et j'avais déjà la pression. J'étais accepté à Pourdlard, l'école des sorciers. Durant le voyage en train, je fis la connaissance d'Amadeus Black et d'un membre de la famille Goyle. Tous les trois, nous sommes sangs purs. Tous les trois, nous sommes les princes de Poudlard. Tout le monde nous craint, après tout, nous sommes des sangs purs. Je fronce souvent les sourcils quand je vois les sangs-de-bourbe. Tout le monde pense que je suis un sangs-purs raciste et orgueilleux. Si seulement il connaissait mon histoire, ils déchanteraient peut être.
Flash BackBienvenue à Poudlard. Nous allons procéder à la répartition. Commençons. Caesar Cian Malfoy. S'il-vous-plait faites que je sois autre part qu'à Serpentard.
Un esprit étrange. Jeune mais hardi... Hummmm.... GRYFFONDOR ! Je poussais un long soupire de soulagement. J'avais cru un instant qu'il m'enverrait à Serpentard bien que la maison vert et argent me plairait beaucoup. Je pense que je suis autant fait pour être Gryffondor que Serpentard. Ma première année, je me rendis compte que ça devenait du grand n'importe quoi. Pourquoi traiter les nés moldus avec autant de mépris surtout qu'ils sont plus fort que nous pour la plupart.
Arrête tu me fais mal ! Lâche la. Je fronçais les sourcils. Le jeune homme qui embêtait la jeune femme était bien plus âgé que moi. Il devait être en septième année alors que moi, je n'étais qu'en troisième année. Et pourtant je réussis à le faire fuir. J'ai bien entendu dû me battre mais tant pis. On ne peut pas forcer une femme à faire quoi que se soit. J'imaginais qu'on ose faire cela à une de mes soeurs. Je crois que je tuerais le garçon qui oserait les toucher. Depuis la mort de ma mère j'étais devenu très protecteur, surtout envers les femmes. Amadeus ne cesse de me dire que je suis un tombeur. Moi, je ne vois pas cela comme cela. Je préfère aider les gens quand ils en ont besoin... Et ce jour c'était une sang-de-bourbe. J'ai vu qu'elle avait peur de moi. Je ne pouvais pas lui en vouloir j'avais été un gros con avant.
Écoute c'est ridicule ! J'en ai marre, je me casse. Je me levais de la table des serpentards et traversais la grande salle d'un pas hâtif. Je détestais comment ils traitaient les sangs-de-bourbe. J'ai appris à les connaître. Ils sont mes amis, enfin certain et je ne les laisserais pas tomber ! Pourquoi faire une différence sur la nature du sang. C'est totalement hors de question. Je marchais alors dans les couloirs vides du château quand je sentis une main se saisir de mon bras et m'entraîner avec elle dans un coin sombre. Je savais de qui il s'agissait. Maria. Mon premier amour et une sang-de-bourbe en plus. Elle avait compris que je ne pouvais pas me montrer avec elle. Elle trouvait même cela excitant. Mais la création de la maison Grindelmonk à tout gâcher entre nous. Elle demanda à intégrer Beaubâton et elle fut acceptée. Je ne l'ai jamais revu mais je garde en mémoire la douceur de ses lèvres et sa beauté en toutes circonstances.
La suite est beaucoup moins drôle. Je joue un double jeu. Devant les serpentards j'assassine les sangs-de-bourbe, derrière eux, je les aide du mieux que je le peux. Je crois que si mon père apprenait cela il criserait. Quand à ma plus petite soeur, je me fais du soucis pour elle. Elle change. Je ne peux pas assez la surveiller. Il va falloir que je fasse beaucoup plus attention à elle. Elle me rappelle énormément maman et je ne supporterais pas de la perdre. Quand à ma grande soeur Zeph, j'ai bien compris qu'elle était la reine des serpentards et qu'elle est capable de se débrouiller toute seule. Mais attention, je reste quand même dans son ombre aux cas où. Je ne peux pas permettre qui lui arrive quelques choses. Je mourrais s'il leurs arrivait quelques choses et en plus de cela mon père m'en voudrait.
Mon plus beau trophée de chasse est sans aucun doute la délicate et fragile Lana Slater-Banes. Enfin, elle n'est pas vraiment un trophée. Elle n'a jamais couché avec moi ni m'embrasser. Je sais maintenant qu'elle est avec ce petit fouteur de trouble de poufsouffle mais ça ne m'empêchera pas de continuer à la considérer comme précieuse à mes yeux. D'ailleurs la prochaine fois, je la persécuterais devant son amoureux pour voir s'il est vraiment digne de ma petite Lana.. Je ne cherche pas à conquérir son coeur juste garder la place que j'y occupe déjà. Et il me semble bien qu'elle ne m'oubliera pas de si tôt... Oh je ne vous ai pas dit ? Elle est ma meilleure amie mais je la persécute encore plus que les autres. Notre amitié est un secret, personne ne doit savoir.
Fin du Flash BackAujourd'hui, je suis en onzième année et je poursuis des études de médicomagie option psychomagie. Je suis toujours en apparence le connard mais en faîtes je suis un homme gentil et même adorable. Je suis complètement fou d'une fille... Une sang-de-bourbe et cette fois-ci je ne compte pas toujours me cacher. Tant pis si je pers mon rang.... Enfin, je vais essayer d'être le plus discret possible avec ma petite amie... Il me faut encore le nom de Malfoy pour faire ma loi dans Poudlard et pour aider les grindelmonks à mon niveau.