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Damn that fucking moon - kat&heli

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MessageSujet: Damn that fucking moon - kat&heli   Damn that fucking moon - kat&heli EmptyDim 17 Juil - 21:04


    Foutue lune. Chaque soir, je levais les yeux au ciel pour la voir un peu plus pleine. Cela me décourageais amèrement. Parfois, je réussissais à oublier ma condition. Je vivais tout simplement ma vie de gamin. Je faisais mes devoirs, je passais le plus clair de mon temps sur le terrain de Quidditch à voler et me pratiquer pour être toujours meilleur. Puis il y avait ce fichu soir où je levais les yeux au ciel et où ma vie s'arrêtait. Je remarquais la lune qui était presque pleine. Merde. Je vennais de comprendre que j'avais oublier de prendre ma potion tue-lue pendant plusieurs soir. Merde. La lune était presque pleine. D'ici deux jours, dans le château ou pas, j'allais me transformer et tout dértuire sur mon passage. Je devenais distant avec tous les gens à qui je tennaient, parce que je savais que j'allais disparait pour au moins 4 jours. Georgie plus particulièrment. S'il avait quelqu'un que je ne voulais absolument pas blessée, c'était elle. Ma mère, s'avait été bien assez, pas besoin d'en rajouter une sur le compte des femmes que je ne pouvaient plus regarder sans m'en vouloir. Mes profs étaient avertis et je m'enfuis dans la nuit juste avant la pleine lune. Je m'enfermais dans la cabanr hurlante et je n'arriverais pas à dormir de la nuit. Avec un peu de chance, je serais épuisé au lendemain et je ne ferais pas trop de dégats.

    La nuit tombait enfin et je perdais la carte. Je perdais tout contrôle. Je devenais quelqu'un d'autre. Le mec gentil et doux et timide disparaissait pour laisser place à un homme tout autre. Non, pas une homme. Une bête, un monstre. Quelque chose de sombre et à l'âme affreusement souillé. Tout devenait sombre, tout devenait effrayan. Le vent soufflait et on entendit le premier hurlement de douleur mélangé à la rage fendre la nuit plus bleue que noire. Mes vêtements se déchiraient, mon coeur aussi. Je devenais cette bête. Mes bras et tout mon gros enflait. Je devenais surdimentionné. J'étais plus grand, j'avais de longs poils, des dents énormes et destructrices. J'étais puissant et je risquais de tuer les gens sur mon passage. Ma nuit se passait en dehors ma toute conscience humain, j'aurais pu tuer un gamin et ne pas le savoir. Je m'étais approché du château, bien malgré moi. La forêt interdite était tentante pour un loup et pleine de proies plus alléchantes les unes que les autres.

    Tout cela allait bientôt se terminé, la nuit achevait, la lune allait s'enfuir. Pourtant, la bête, à l'orée de la forêt mystérieuse, remarqua une proie encore plus alléchante que toutes les autres. Une jolie blonde maigrichonne dont il n'aurait fait qu'une bouchée. Elle était plantée là et ne bougeait pas. La bête s'élança sur elle et la fit basculer, comme il allait la dévorer, tout s'arrêta brusquement. Je n'étais plus une bête, j'étais redevenu un être humain. J'étais nu, par dessus elle et la contemplait en revenant brutalement à moi. Je ressentais de la colère, mais elle était encore plus grande car je ne savais pas ce qui c'était passé.

    « QU'EST-CE QUE TU FICHE ICI ? JE T'AURAIS TUÉE ! »

    Je me laissais tomber à côté d'elle, aletant. Ma peau était encore bouillante et je ne ressentais donc pas l'orrible froid du mois de septembre et de l'automne qui s'annonçait bien moins chaud que l'été que nous avions eut. Ce n'était pas la première fois qu'une chose pareille m'arrivait. Au bout de ma nuit, il y avait souvent cette poufsouffle affreusement belle. Je la regardais, sans trop comprendre. J'avais envie de l'embrasser, de la toucher, mais je ne pouvais pas. Je ne savais pas comment. Je lui aurais fait mal. Je n'avais plus les dents et la cruauté, mais j'avais encore et toujours ce côté bestial qui ne connaissait nullement la douceur. Je respirais l'air à grandes goulées, pas tout à fait conscient. Mon corps se refroidissait doucement et mes idées devenaient plus claires. Je fermais les yeux alors que je commençais à sentir la bruine du matin contre mes avants-bras dans l'herbe fraiche.
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MessageSujet: Re: Damn that fucking moon - kat&heli   Damn that fucking moon - kat&heli EmptyDim 17 Juil - 23:13

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Heliot O. Jackson a écrit:
EXPÉDITEUR : Heliot O. Jackson
DESTINATAIRE : Katniss "Ivy" Withaker
SUJET : Oh ma belle.
Je vais disparaitre pour les cinqs prochains jours.
Je t'en pris, ne me cherche pas et ne t'inquiète pas et ne sort surtout pas le soir, c'est dangereux.

Bien à toi ma belle, Jack.

Je chiffonnai la lettre que Suzy, le hibou d’Heliot, venait de m’apporter. Je savais que ça ne servait à rien de lui répondre, d’essayer de le raisonner et de se faire à l’idée qu’il ne pouvait pas se débarrasser de moi aussi facilement. Il devait avoir oublié sa potion tue-loup, comme c’était arrivé quelques fois dans l’histoire de notre amitié que je n’arrivais toujours pas à comprendre aujourd’hui. Les rumeurs étaient nombreuses à son sujet, si bien que j’avais dû les vérifier par moi-même. Ça avait tout de suite cliqué entre nous deux, les amis qui ressemblaient en tout point à la belle et la bête. Mais encore, ce n’était pas la partie de notre amitié qui était la plus intéressante. Mes pouvoirs de vélane ne fonctionnaient pas sur lui, je présumais que c’était dû à son sang de loup. C’était différent de ne pas avoir à me retenir, de pouvoir sourire et rire aussi fort que je le veux, de pouvoir laisser aller ma voix et de chanter si je le souhaitais. Il était d’ailleurs le seul à réellement savoir à quel point ma voix était mélodieuse, comme beaucoup d’autres choses à mon sujet d’ailleurs. J’étais moi, et le fais que je l’acceptais entièrement malgré son côté bestial le mettait souvent mal à l’aise. Cependant, je ne me laissais jamais abattre, Heliot comptait beaucoup pour moi et ça ne changerait pas de si tôt. Mes prunelles rejoignirent celle de Morgana qui ne manqua pas cet échange pour se foutre de moi. Je ne relevai pas son insulte, lui demandant gentiment : « Blaise, si tu le veux bien je pourrais te remplacer pour ta ronde ce soir, je n’ai rien à faire. » Elle ne me remercia pas, se contentant de partir la tête haute comme si son sujet venait de lui alourdir les épaules. Mais moi, je jubilais. Je venais de trouver une nouvelle fois la chance de rester près d’Heliot, peu importe les dangers que j’encourais.

Il était maintenant cinq heures du matin et je n’avais pas dormi de la nuit. J’avais commencé par faire la ronde du château pour m’assurer que mon ami n’y avait pas pénétré. Je dus m’excuser auprès de Timothy quand il me surprit en essayant d’aller dans le parc. Il avait dût être au courant de la transformation du serdaigle, de ce fait je ne devais absolument pas sortir. C’est pourquoi je rodais toute la nuit jusqu’aux petites heures, moment où j’étais certaine de ne pas me faire repérer. Même les tableaux dormaient, empêchant l’un d’entre eux d’aller rejoindre le directeur. La brise me fit frissonner et je m’agrippai à mon manteau, observant un instant la brume qui s’élevait de la gigantesque pelouse. Le soleil allait bientôt pointer le bout de son nez et je me croyais totalement sauve. Je courrai jusqu’aux abords de la forêt interdite, m’arrêtant pour essayer d’entendre quoi que ce soit à l’intérieur des bois. Mon souffle était saccadé, la fumée sortait doucement de ma bouche tandis que plissai les yeux, comme pour essayer d’éclaircir ma vue. Un bruit rapide attira mon attention vers ma gauche et la seule chose que j’eus le temps de voir fut une grande mâchoire qui allait se refermer sur mon frêle visage. Crier ne servait à rien, de toute façon il était déjà trop tard. Je tombai à la renverse, certaine que j’étais tout simplement morte. C’était une mauvaise idée, je n’aurais pas dû sortir tout de suite, maintenant j’étais morte!

Oh non, attendez... Les yeux fermés, je sentais une chaleur sur mon corps et qu’une légère douleur derrière ma tête. J’ouvris les yeux, surprise de retrouver Heliot face à moi, évidemment complètement nu. J’étais donc vivante? Le premier rayon de soleil toucha enfin mon visage, l’éclairant de toute part. « QU'EST-CE QUE TU FICHE ICI ? JE T'AURAIS TUÉE ! » » Haletants tous les deux, il se tassa de moi pour s’assoir à mes côtés, essayant très probablement de cacher ce qui lui restait d’humilité. J’étais encore sous le choc, si bien qu’il me fallu plusieurs secondes avant de retrouver l’usage de ma parole. « Je croyais être morte! » Mon rythme cardiaque reprit le cours de la normale et malgré le frisson qui parcourut mon échine, j’enlevai mon manteau pour le couvrir. Bon, on s’entend que ça ne faisait pas vraiment le travail, étant donné sa carrure importante. « Désolée Heliot! Je croyais qu’il était assez tard… Je faisais ma ronde! …» Comment avoir l’air totalement incohérente dans ses propos? Soyez comme moi, c’est facile! Il était clair qu’il était fâché, mais je n’y pouvais rien je tenais trop à lui!

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MessageSujet: Re: Damn that fucking moon - kat&heli   Damn that fucking moon - kat&heli EmptyLun 18 Juil - 2:19


    « Je croyais être morte ! » S'était-elle exclamée. Moi aussi, je l'avais crut morte. J'avais été affreusement surpris de sentir encore son souffle contre mon visage alors qu'elle aurait du être morte. Quelques secondes avant et il en aurait été fini d'elle. J'étais réellement en colère contre elle. Je l'avais prevenu et pourtant elle m'avait encore ignoré. Maintenant, je crois qu'elle avait tout compris et qu'elle comprendrait enfin pourquoi je prétendais être un monstre. Dans une situation pareille, j'avais ouvert le visage de ma mère. Une énorme cicatrice passait dans son oeil gauche maintenant aveugle et descendait jusqu'à son épaule droite. La même chose aurait pu être au programme pour Kat. Elle me lança son manteau que je sentis contre ma peau. Je reprennais conscience et j'avais effectivement très froid. Pire encore, j'étais nu. Mes joues s'empourpraient de par ma timidité revenue. Je ne voulais pas qu'elle me voit nu. Déjà qu'elle m'avais vu en bête immonde, je ne voulait pas qu'elle en sache autant sur moi. Je gardais sa veste sur mes cuisses alors que je passais une main sur mon front pour chasser mes cheveux. Ma main passant devant mes yeux, je me décris couvert de sang. Sang de qui, sang de quoi, je n'en avait aucune idée. « Désolée Heliot! Je croyais qu’il était assez tard… Je faisais ma ronde! … » Je me rassied brutalement. Je ne voulais pas lui crier après, mais c'était plus fort que moi. Je panniquais.

    « ASSEZ TARD POUR QUOI ? POUR QUE LE SPÉCIMEN DE FOIRE NE T'AVALE PAS TOUTE RONDE ? »

    Crachais-je, ma respirant s'accélérant de nouveau sous l'effet de sa colère. Je ne savais pas ce qui c'était passé du tout avant. Je savais simplement que j'étais épuisé et que j'étais revenu à moi alors que j'étais au dessus d'elle sur le sol. Est-ce que je l'avait poursuivit, blessée, mordue sans la tuer ? Par pitiée, non. Je fis un geste impulsif vers elle pour regarder dans son cou ou sur ses bras, mais mes mains se stoppaient à quelques centimètres de sa peau alors que je reculais brusquement. Je ne m'étais jamais permis de la toucher et je ne commençerais certainement pas ce soir. Un bête comme moi n'avais pas le droit de toucher à une chose aussi belle que cette demoiselle. En fait, je crois que ses pouvoirs de Vélane avaient bel et bien un effet sur moi, j'avais simplement plus de contrôle que la majorité de ses idiots remplis d'hormones. Peut-être était-ce également de la peur. De la peur de ne pas être parfait. La peur de ne pas être assez doux, comme les amoureux que je voyaient souvent s'embrasser dans les couloirs. Je ne connaissais pas cela et je ne l'avais jamais connu. Cette pensée m'amena à fixer ses lèvres dans un moment de quiétude intérieur. Je me penchais doucement vers elle, puis m'arrêtait de nouveau. Ce n'était définivement pas une bonne idée. Je baissais la tête pour lui demander tout doucement.

    « Je t'ai fait mal ? Tu n'as pas recu mon hiboux ? Tu devrais apprendre à écouter les conseils, c'est plus prudent. Surtout que je ne suis pas la chose la plus dangereuse de cette forêt la belle, faut faire gaffe. »
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MessageSujet: Re: Damn that fucking moon - kat&heli   Damn that fucking moon - kat&heli EmptyMer 20 Juil - 2:27

Il me rejetait sans cesse, si bien que je ne savais même plus si ça valait la peine d’essayer. Alors que je rencontrais son regard il y a quelques instants, songeant tout à coup que j’étais morte je me suis dit que je devais essayer une dernière fois. J’aurais pu mourir, de la bouche animale d’Heliott et je m’en voulais probablement autant que lui, car je savais que s’il m’était arrivé quoi que ce soit, il ne s’en serait jamais pardonné. Je me posais tellement de questions sur notre amitié que j’en étais maitenant venue à songer si je n’étais pas justement la seule à croire que nous étions amis. Je tenais à lui plus que jamais, surtout alors qu’il m’avait envoyé un foutu message pour me dire qu’il partait durant cinq jours. Ma mort oui! J’étais au courant de ses transformations et du cycle lunaire si bien que je comptais les nuits avant de devoir faire attention. En venant ici cette nuit, peut-être avais-je simplement décidée que c’était tout? Que je devais tenter notre amitié en mettant ma vie en danger. Tant que le soleil n’était pas levé j’avais toujours la chance de mourir de ses propres crocs, pourtant je m’étais aventurée jusqu’ici. Pourtant, j’avais voulu lui cacher la vérité, si bien que mes mots avaient été mal compris. Je m’en rendais compte à mesure où j’avais vu ses traits se tirés et sa voix retentir d’une façon beaucoup trop forte que la normale. Le serdaigle était un homme gentil et timide, pourtant je connaissais un autre côté de sa personnalité qui se manifestait beaucoup plus qu’une fois par mois. « ASSEZ TARD POUR QUOI ? POUR QUE LE SPÉCIMEN DE FOIRE NE T'AVALE PAS TOUTE RONDE ? » Mes paupières se rétrécirent à nouveau, sauf que cette fois j’étais choquée. Il avait honte, plus que jamais et je le savais très bien. Pourtant, il n’aurait pas dut sauter autant sur ses grands chevaux. J’étais loin de m’imaginer qu’il me criait dessus parce qu’il avait eut peur de me faire mal, et non pour se traiter une énième fois d’une sale monstre. « Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, Heliot… Je… » Je me retins de parler d’avantage pour ne pas me révéler. Pour ne pas lui avouer que j’étais ici simplement pour lui et rien d’autre, pas sans savoir si j’étais également son amie. La situation était très tendue, si bien que je ne remarquai même pas son manège quand il essaya de se rapprocher de moi pour m’embrasser. Comment aurais-je put? J’étais loin d’imaginer à quel point il tenait à moi, alors de là à vouloir m’embrasser j’étais vraiment loin du compte. Et pourtant… J’aurais tout donné pour poser mes lèvres sur les siennes dans ce dur moment pour lui montrer qu’au moins, moi j’étais là. J’étais au bord des larmes, me mordant la lèvre inférieure pour essayer de retenir ce qui me restait de dignité. « Je t'ai fait mal ? Tu n'as pas recu mon hiboux ? Tu devrais apprendre à écouter les conseils, c'est plus prudent. Surtout que je ne suis pas la chose la plus dangereuse de cette forêt ma belle, faut faire gaffe. » Mes sourcils se froncèrent automatiquement, parlait-il de la sorte pour me réconforter car il avait faillit m’éviscérer? Ou tenait-il vraiment à moi? Je ne put me retenir plus longtemps, m’ajustant pour pouvoir croiser son regard qui me semblait réellement doux. « Je vais bien. Si tu veux dire ce message pour m’éloigner encore de toi… Oui. Je t’en pris je dois te demander une chose, ne m’en veux pas… Pourquoi est-ce que tu te forces autant à ce que je ne sois pas près de toi ? Dis-le moi une fois pour toute si tu ne veux pas de moi comme amie. » J’étais sérieuse, même si mes yeux se remplissaient d’eau à nouveau. J’allais pleurer s’il m’envoyait promener, j’en étais certaine.
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