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MATTHYS&ARABELLA ϟ Will we ever say the words we're feeling...

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MessageSujet: MATTHYS&ARABELLA ϟ Will we ever say the words we're feeling...   MATTHYS&ARABELLA ϟ Will we ever say the words we're feeling... EmptyMer 3 Aoû - 22:15

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« Le langage réalise, en brisant le silence, ce que le silence voulait et n'altérait pas. » Maurice Merleau-Ponty

Dans un soupir, j’enfonçai frénétiquement les mains au fond de mes poches, entrainant dans mon élan mon jean vers le bas et révélant un peu plus encore les sous-vêtements que je portais à la vue des personnes présentes dans les couloirs. Le sac sur l’épaule, je traversai péniblement le château, imaginant une dégaine qui ne me ressemblait en aucun cas, trainant des pieds à la recherche d’un déambulateur. Il n’en était rien, je marchai d’un pas faussement assuré vers l’aile Nord du château où je devais, comme chaque semaine depuis un peu plus d’un mois, aller m’enfermer dans une salle où l’ambiance était plus pesante que le jour où mes parents m’avaient annoncé leur divorce. Pourtant, je m’œuvrais au fil des semaines à cette tâche déplaisante sans même prendre le temps de me demander si je devais ou non, renoncer à celle-ci. C’était comme un rituel, une passe obligatoire, incontournable dont il n’avait pas lieu de discuter. C’était ridicule mais, masochiste, je me plaisais presque à observer, tous les sept jours, le résultat décontenançant et profondément pathétique de préjugés et de fierté.

Deux petits fils pendaient de chacune de mes oreilles, révélant la présence à l’intérieur de celle-ci d’un appareil assez peu commun au sein d’une école comme celle que je fréquentais. La musique inondait délicieusement mes tympans malgré son volume parfois supérieur à celui qu’il m’était sans doute permis tandis que je réglai mes pas à son rythme. Ignorant certains regards habituellement méprisant à droite et à gauche, je n’accordais pas la moindre importance à ce que pouvaient dire certains élèves autour de moi. Je me plaisais à utiliser certains objets qualifiés de « Moldus », mon père et mon oncle étant les premiers à m’en faire profiter dès que j’avais le bonheur de rentrer chez moi. Jusqu’à mes onze ans, j’avais toujours vécu dans un autre monde, celui qui malheureusement, était assez méprisé du monde auquel j’appartenais réellement. Pourtant, je ne pouvais me résoudre à laisser derrière moi tant d’années d’intégration, préférant vivre à cheval entre deux vies dont aucune ne semblait malheureusement me correspondre parfaitement. Le cul entre deux chaises, diraient certains pour qualifier mon choix de couard, et ils auraient peut-être raison. Ou bien simplement n’ais-je pas réellement le choix. J’appartenais à un monde qui ne voulait pas de moi, où pouvais-je trouver la force de rejeter ce qui me permettait de me sentir chez moi quelque part ?

« Tu sais ce que ça signifie, le refus de coopérer, gamin ? »
« Ouais, qu’on est pas assez bête pour suivre le courant. »
« Je vois qu’on a affaire à un petit rigolo, que dirais-tu d’un séjour dans la tuyauterie ? »

« C’est toi qui vas te retrouver coincé la tête dans les toilettes avec pour seule compagnie celle de Mimi Geignarde. »
lâchai-je à voix haute, observant l’élève de première année vêtu aux couleurs de Grindelmonk qui avait répondu à un Serpentard de quatre, voire cinq années de plus que lui, accompagné d'un acolyte qui, de loin, paraissait si stupide que j'eus du mal à ne pas afficher un sourire. Je fronçai les sourcils, déglutissant tandis que le jeune homme, de 16 ans tout au plus, me transperçait de ses yeux dont la couleur oscillait entre le vert et le bleu.

« Tu veux pas aller faire ton fier ailleurs ? Les imbéciles dans ton genre ne se rendent-ils pas compte à quel point s’en prendre à des premières années est pathétique ? »
« Qui t’a permis d’en placer une, sale née moldue ? »

Je ne répondis pas, continuant mon chemin en m’attendant à ce qu’il me coure après, cherchant une bagarre que j’espérais ne pas avoir provoqué. Impulsive, j’étais du genre à parler plus que je ne le devrais sans doute. L’injustice, cependant, avait chaque fois raison de ma sagesse pratiquement inexistante. J’observai avec un sourire que cet idiot s’était résigné après seulement deux pas dans ma direction. Des mots, toujours des mots, les Serpentard étaient cependant toujours les mêmes. Que d’la gueule, comme dirait Atlance. L’élève de première année en avait profité pour s’éclipser, ce qui me ravit d’avantage. Trottinant, je parvins finalement à l’aile Nord du château et entrai dans la salle habituelle, vide évidemment. Qu’il soit à l’heure aujourd’hui m’aurait surprise, c’était loin d’être la coutume auprès du jeune Matthys Rowle. Car oui, c’était ce débile de conformiste que je venais rejoindre. Et d’avance, j’en avais mal au crâne.

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Dernière édition par A. Sally Plitwick le Jeu 4 Aoû - 17:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MATTHYS&ARABELLA ϟ Will we ever say the words we're feeling...   MATTHYS&ARABELLA ϟ Will we ever say the words we're feeling... EmptyJeu 4 Aoû - 10:49

“ Je n'en peux plus de vivre notre anéantissement „MATTHYS&ARABELLA ϟ Will we ever say the words we're feeling... Tumblr_lpdzh9fuGG1qbozt8o1_500

La salle commune des Gryffondor avait toujours été un lieu chaleureux, un antre où les lions aimaient se prélasser devant le feu qui crépitait dans la cheminée. Le rouge et l'or étaient les couleurs prédominantes, les sofas qui meublaient la pièce étaient d'un rouge sang, moelleux, confortable. Il faisait bon vivre chez les gryffons. Matthys Rowle avait toujours aimé la salle commune de sa maison. En quelques années, il en avait fait sa propriété, son royaume, son cocon, sa maison. L’endroit où il se sentait enfin chez lui, à sa place, était définitivement l’école de sorcellerie de Poudlard qu’il avait rejoint à ses onze ans. Il avait été anéanti à l'annonce de la destruction de la tour des Gryffondor, lors des attentats qui avaient eu lieu avant les grandes vacances d'été. Depuis la rentrée, les lions se retrouvaient obligés de vivre au fond du parc, dans un dortoir provisoire qui avait été emménagés spécialement pour eux. Matthys Caius Rowle était assis d'ailleurs sur l'un des nouveaux canapés de la salle commune, bien moins confortable que les anciens, fixant le foyer qui mourait doucement dans l'âtre. Il se souvenait parfaitement du jour de la répartition, de sa rencontre avec ses deux meilleurs amis, Karzan et Boyde. Il l'avouait avec le sourire aux lèvres, Poudlard était sans doute la meilleure chose qu'il lui soit arrivé au cours de sa vie, et cela n'était pas près de changer. Il fut rapidement sortit de ses pensées face à l'arrivée de ses amis. « Alors Rowlie encore là ?! On va faire un tour en balai, tu veux venir ? » demanda Boyde, son éclair de feu déjà dans la main. En règle générale, Matthys n'aurait pas hésité et aurait couru pour aller s'amuser avec ses meilleurs amis, mais aujourd’hui c'était samedi. Et comme tous les samedis depuis bientôt un mois, Matthys avait cours de tutorat avec Sally Plitwick.Il secoua lentement la tête de droite à gauche pour signaler à ses deux compères, qu’aujourd’hui il ne pourrait pas venir avec eux. Les deux jeunes hommes ne se posèrent pas plus de questions, et sortirent de leur salle commune par la porte en bois massif qui se referma dans un bruit mat derrière eux.

A nouveau seul, le Gryffondor soupira en se levant du canapé sur lequel il avait pris place. Il était déjà en retard de plusieurs minutes, mais ne se pressa pas pour sortir de la pièce, peu enclin à passer deux heures avec la née moldue. D'un pas las, il traversa le parc de l'école, pour enfin atteindre l'imposant château. Il faisait un temps lourd, pesant. Une chaleur moite et étouffante enveloppait tout sur son passage. Le ciel, quand à lui, était gris et chargé, promettant une averse. Les températures extrêmes et le beau temps qui s'étaient installés durant l'été avait vite laissé place à la météo grisâtre que l’Écosse connaissait si bien. Les couloirs menant à la tour Nord était plutôt calme. Certains élèves y avait élu domicile, lisant un livre à l’abri de l'orage qui semblait se rapprocher de plus en plus. On pouvait déjà entendre des grondements sourds au loin. Les murmures et les regards en coin suivaient le jeune gryffon dans son ascension vers la salle de cours. Plusieurs filles lui lançaient des regards noirs, alors que leur copine lui faisait les yeux doux. Oui ! Matthys était connu pour être un séducteur au cœur de pierre. Sa gueule d'ange en bernait plus d'une, il fallait l'avouer. Le fait qu’il ait renié sans scrupule sa famille pour affirmer ses valeurs conservatrice, avait été également aussi rapide qu’un vif d’or. Ni prêtant pas plus d'attention, le jeune homme entra sans plus attendre dans la salle de cours. La Grindelmonk était déjà assise à l'un des pupitres, tournant le dos à Matthys. Elle ne semblait pas l'avoir entendu rentrer, la tête plongée dans un livre. Il se racla la gorge pour signaler sa présence, sans pour autant prononcer un seul mot. Depuis qu'il avait été surpris par un professeur en essayant de faire rentrer quelques bouteilles de whisky pur feu dans l'enceinte de l'école, il devait, tous les samedis, suivre des cours de tutorats plutôt... silencieux. C'était devenu un rituel entre eux. Ils s'asseyaient chacun à un pupitre en attendant que les deux heures passent le plus vite possible. Leur passé commun n’aidant pas le rapprochement…


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MessageSujet: Re: MATTHYS&ARABELLA ϟ Will we ever say the words we're feeling...   MATTHYS&ARABELLA ϟ Will we ever say the words we're feeling... EmptyJeu 4 Aoû - 20:47

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We could have had dit all, Rolling in the Deep

Ce n’était pas une punition. C’était, selon certains professeurs, le meilleur moyen d’aider ceux qui le méritaient au détriment de ceux qui se donnaient les moyens pour réussir. Paradoxalement, beaucoup étaient d’accord avec le fait que les nés Moldus devaient transmettre leur savoir « volé » à ceux qui en avaient réellement besoin et qui, par ailleurs, méritaient cet amas de connaissances considérable concernant le monde auquel ils appartenaient par naissance. Autrement dit, tout le monde se moquait de faire perdre deux heures à une élève d’ascendances Moldues au profit d’un « véritable » sorcier faisant face à certaines difficultés dans l’apprentissage de la magie. Ce n’était pas la première fois que je m’étais vue contrainte de passer plusieurs heures chaque semaine en compagnie d’un autre élève à qui j’étais censée donner une séance de tutorat et pour tout avouer, jouer les miss je-sais-tout auprès d’un imbécile ou deux n’avait pas forcément été digne d’un calvaire, mais avec Matthys, c’était différent. C’était différent en le fait que je me moquais bien de ce que pensaient la plupart des autres élèves concernant mes ascendances Moldues et que les remettre à leur place était devenu pour moi un véritable rituel quotidien. La plupart, Matthys n’en faisant pas partie. Lui et moi avions un vécu, des souvenirs heureux que certaines révélations et cris avaient embrumé de sorte qu’il ne m’en reste plus qu’une douce amertume, me rongeant à petit feu chaque fois que j’avais le malheur de laisser mes pensées vagabonder en leur direction. J’avais en horreur le simple fait de me rendre compte que penser à lui réussissait encore à me blesser. Au fil des mois, des années qui avaient séparé les dernières répliques que nous avions échangées, j’étais parvenue à me forger une carapace plus ou moins solide m’empêchant de continuer à me faire stupidement du mal à cause d’une histoire dont j’aurais mieux fait de ne jamais me soucier. Bien entendu, si nous étions capables d’ignorer ce qui rend malheureux, il y aurait beaucoup moins de peine en ce monde. Ainsi, je parcourrai un chemin loin du sien, regrettant des moments qu’il n’avait pas lieu de regretter lorsqu’on s’attardait sur la manière dont il m’avait traité, me blâmant pour des choses ridicules dont lui et lui seul était le responsable.

Les heures passaient, chaque semaine. Lui et moi étions ensemble enfermés dans une salle de laquelle nous ne pouvions sortir, cherchant la moindre poussière visible se promenant parmi les molécules d’air susceptible d’attirer notre attention plus que la vue de celui avec qui nous partagions les lieux. Pourtant, je sentais parfois son regard peser sur moi et me fuir aussitôt que je levai les yeux vers lui, jouant au chat et à la souris. Ces regards fuyant ne faisaient qu’installer une atmosphère plus pesante encore que celle que nos seules présences engendraient. Alors, au bout de la troisième semaine, je m’étais simplement installée dos à lui afin de ne plus jamais être tentée d’observer son visage, de scruter ses traits à la recherche de ce que j’avais jadis aimé chez lui. Oui, je l’avais aimé. Matthys était la première personne dont j’étais tombée amoureuse et tel un bourreau, il m’avait brisé le cœur de la manière la plus sale du monde. Il m’avait rejeté comme si je n’avais été que la souris sur laquelle il s’était exercé en cours de métamorphose, ou la mandragore dont il avait coupé les racines… Je n’avais été qu’une passe, qu’une chaussette trouée dans sa valise désordonnée. Il m’avait jeté parce que j’étais souillée. Souillée d’un sang qu’il ne considérait pas à sa hauteur. Moi, je ne considérais comme souillure que la trace que ses lèvres avaient un jour laissé sur les miennes.

Je ne l’entendis pas entrer et ne pris conscience de sa présence que lorsqu’il se racla la gorge afin de la manifester. Je fixai alors le vide face à moi, laissant passer quelques secondes durant lesquelles je l’entendis s’installer. Alors, je fouillai dans mon sac à la recherche d’un rouleau de parchemin à l’intérieur duquel j’avais noté les dernières leçons théoriques de défense contre les forces du mal qu’il était censé avoir étudié la semaine passée. J’avais fait l’effort, cette semaine, de m’attarder sur les raisons pour lesquelles lui et moi étions véritablement obligés de passer deux heures chaque samedi dans cette salle. Rigoureusement, j’avais fait de nombreuses annotations où il m’était semblé nécessaire de le faire et avait finalement mis sur papier la totalité d’un cours que je lui aurais donné à l’oral, si seulement ma gorge n’était pas définitivement serrée chaque fois que je me retrouvais en sa présence. Lui et moi étions enfermés dans le monde du silence depuis près de six ans. Et aujourd’hui, il me semblait désespérément impossible d’en sortir. De toute façon, je n’en avais pas la moindre envie.

Le plus silencieusement possible, je me levai, m’approchai de son bureau et y déposai avec délicatesse le parchemin en prenant bien soin de ne pas croiser son regard qui de toute façon, me fuyait. Je revins simplement m’asseoir à ma place, reprenant ma lecture à l’endroit où je l’avais achevée lorsqu’il était arrivé et plongeai une nouvelle fois mes pensées loin de cet environnement où seuls les battements saccadés de mon cœur agacé rompait le silence infiniment accusateur.

Ha merci pour le code pour resserrer les lignes, je le trouvais plus ! XD

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MessageSujet: Re: MATTHYS&ARABELLA ϟ Will we ever say the words we're feeling...   MATTHYS&ARABELLA ϟ Will we ever say the words we're feeling... EmptyVen 5 Aoû - 15:10


Arabella Sally Plitwick. La seule évocation de ce nom pouvait lui faire hérisser ses cheveux bruns sur la tête, lui donné la nausée et faire monter en lui un doux sentiment de trahison et de honte. Il y a de cela six ans, les deux élèves étaient sortis ensemble, devenant l'un des couples réputé de la maison Gryffondor. Le jeune homme s'était laissé aller à enfin montrer à toute l'école que lui aussi pouvait sortir officiellement avec une fille. Néanmoins, leur histoire ne dura guère longtemps, quelques semaines tout au plus. En effet, peu de temps après, on découvrit que le sang de Sally n’était pas aussi pur que le croyait Matthys. Lui, le fier petit conservateur n’avait pas apprécié la nouvelle. Blessé dans son amour propre, il avait quitté la jeune fille, lui brisant le cœur. Il s’était senti trahit. D’une certaine façon, il avait appris à l’apprécier mais son omission avait rapidement fait passer sous silence les sentiments qu’il pouvait éprouver pour elle. Et depuis toutes ces années, ils n'avaient plus échangé aucun mot. Pas même un 'bonjour' ou un 'merci'. Rien. Le silence plat. Mettant à dur épreuve le calme gryffondiens des élèves de leur maison. Heureusement, Matthys pouvait compter sur ses deux meilleurs amis, qui, eux, n'avaient pas hésité une seule seconde à approuver le choix de leur ami. Depuis Matthys avait enchainé les conquêtes, ne se montrant plus aux yeux de tous au bras d'une fille. La création de la maison Grindelmonk pour les nés moldus n'avait pas non plus aidé à réconcilier les deux amants. Tout semblait jouer en leur défaveur, à la plus grande joie du gryffon, qui se trouvait bien heureux de ne plus supporter les regards de reproches et les silences lourds de sens qui naissait entre eux lorsqu'ils se retrouvaient dans la salle commune de la maison rouge et or.

Le jeune homme se maudit encore une fois pour s’être fait prendre aussi facilement par un professeur. Nom d’une gargouille ! D’habitude il ne se faisait jamais attraper. Était-ce le destin, le karma ou juste une chance plus que défaillante qui l’obligeait à passer deux heures avec elle ? Plusieurs heures de colles à récurer des chaudrons dans les cachots de l’école lui paraissaient comme un doux rêve en ce moment. Cela faisait déjà plusieurs minutes qu’il était entré dans la salle de cours de la tour Nord où le silence était roi. Arabella lui tournait volontairement le dos, laissant sa longue chevelure brune attachée en une queue de cheval haute qui se secouait au rythme des mouvements de la jeune fille. Brusquement, elle se leva, plusieurs mètres de parchemins dans une main avant de les déposer sur le pupitre où se trouvait Matthys. Ne prononçant toujours aucun mot, elle alla retrouver sa place à l’autre bout de la salle de cours. Le gryffondor déplia nonchalamment un des nombreux bouts de papiers, le lisant en diagonale, se rendant compte qu’elle venait de lui passer les derniers cours de Défense contres les forces du mal qu’ils avaient, apparemment, étudié en cours. Il pouvait également distinguer plusieurs annotations qu’elle avait rajoutées de son écriture ronde. Il soupira d’exaspération. L’école, ce n’était vraiment pas fait pour lui. Depuis sa première année il n’avait pas prit la peine de travailler, restant toujours moyen dans toutes les matières, assez néanmoins pour ne pas redoubler. A la surprise de la majorité de ses professeurs. A l’exception de ses professeurs de DCFM, la matière, et bien la seule, où il avait des prédispositions. Qui lui permettait d’avoir de très bonnes notes sans pour autant donner des efforts.

Il se leva à son tour, ses articulations craquant face à l’immobilité qu’elles avaient subits. Il traversa la pièce de sa démarche nonchalamment, se postant devant le bureau de Sally. Il déposa les parchemins qu'elle lui avait donné quelques minutes auparavant, avant de prononcer d'une voix rauque « Je n'ai pas besoin de ces cours. » Venait-il tout juste de lui adresser la parole après six ans de silence ?! Il en fut le premier surpris. Il soupira avant de craquer ses phalanges comme il faisait quand il était stressé. Il se retourna, près à retourner à sa place et faire comme si il ne s’était rien passé. Néanmoins, il s’arrêta brusquement, fixant le mur en pierre, froid qui se dressait devant lui. « Tout ça c’est de ta faute, tu le sais n’est-ce pas ? » fit-il la vois emplit de reproches avant de se retourner pour regarder la née moldue. En cet instant, si ses yeux auraient pu lancer des Avada Kedavra, Arabella Sally Plitwick griserait déjà, morte, sur le sol froid de la tour Nord.


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MessageSujet: Re: MATTHYS&ARABELLA ϟ Will we ever say the words we're feeling...   MATTHYS&ARABELLA ϟ Will we ever say the words we're feeling... Empty

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