Kelly-Anne a huit ans, elle a la curieuse impression de ne pas être à sa place, elle ne sait pas réellement qui elle est, elle écrit pour s'évader, elle s'est construit un fort dans sa chambre et rêve de Poudlard.

A la lueur des guirlandes de Noël, j’effaçais mes larmes d'un revers de la main pour qu'il n'en reste aucune trace. Ce n'était qu'un jour de plus dans une famille où je ne trouvais pas ma place. J'avais l'impression d'être une étrangère, de ne pas appartenir au même monde qu'eux. Je m'installais dans mon fort de fortune, serrant mon plus vieille ami contre moi. Ce n'était qu'un vulgaire ours en peluche abimé, usé et dépareillé tant il était vieux. Un vulgaire ours en peluche auquel je tenais énormément. J'ouvrais l'Histoire de Poudlard, je buvais les mots de l'ouvrage pour mieux me laisser transporter. De temps à autres, je fermais les yeux, j'avais l'impression d'y être, je laissais mes sens me berner, pourvu qu'il n’emmène loin de cette maison. Paf. Je sursautais, le voile de chair se soulevaient, laissant mon regard inspecter furtivement les lieux. Rien. Paf. c'était la fenêtre. Peu assurée, je quittais ma tanière pour s'approcher de ma fenêtre, une baguette en réglisse pour seule protection. De loin, je pouvais espérer faire peur à quiconque me voudrait du mal. J'essayais de discerné une ombre, mais cette pénombre masquait les silhouettes si bien que je ne pouvais rien voir. Je pinçais les lèvres. Paf. Un nouveau cailloux. Je sursautais, ne m'attendant nullement à ce que mon visiteur recommencerait quand je serais près de la fenêtre. Pourquoi ne se montrait-il pas? Curieuse, j'ouvrais ma fenêtre et me penchais pour scruter le sol avec un peu plus d'attention. Le vent s’engouffra dans ma chambre, se heurtant contre les divers bibelots qui ornaient mon antre, il provoqua un tintamarre qui alerterait probablement ma famille. Je n'avais aucune envie de les voir débarquer dans ma chambre. Je m’apprêtais à refermer la fenêtre quand la frimousse de Lance m’apparus, un sourire malicieux pendu à ses lèvres.

« - Qu'est ce que tu fiches là?
- J'ai vu de la lumière.
- Et tu t'es dis que tu pourrais escalader à ma fenêtre !!!?
- Non, que tu pourrais descendre.
- Je crois pas non !!!
- Allez, c'est bon Kiki, lance ta chevelure et on en parle plus. »

J'avais peur de tout, mais lui, il m'illuminait, il brillait d'une lueur chaleureuse et réconfortante. Je ne pouvais m'expliquer ce besoin que j'éprouvais à son égard, parce que oui, ce n'était pas qu'une profonde affection, non, c'était un besoin. D'un mouvement de la tête je l'invitais à monter, par la gouttière, comme il le faisait d'habitude. Une fois à l'intérieur, je refermais la fenêtre et allait prendre place sous ma cabane de fortune où il me rejoignait sans plus attendre. Nous parlions ainsi pendant longtemps, dans mon entre, nous étions à l'abri, oubliant le temps qui filait sans nous attendre, nous nous rendions compte que le jour pointait le bout de son nez et il partait Aussi loin que je m'en souvienne, il a toujours été là pour moi, plus que je ne l'étais pour lui. J'étais persuadée qu'il me donnait plus que ce que moi je pouvais lui donner, mais égoïstement, cela me plaisait de l'avoir pour moi.

Kelly-Anne a onze ans, elle entre à Poudlard, elle veut tirer un trait sur sa vie et sur sa famille, même si elle doit mentir.

Je me hissais sur le tabouret, me retrouvant sur l'avant de la scène, les regards des autres élèves rivés sur ma personne. Je sentais le malaise s'emparer de moi, je cherchais un regard auquel me raccrocher pour ne pas perdre le pied, je tombais naturellement sur Atlance et son sourire dissipa les doutes qui m'avaient assaillis. Je pris une inspiration profonde, laissant le Choixpeau se poser sur ma tête, priant pour ne pas finir, comme toute ma famille avant moi, dans la maison des Serdaigles.

« - Gryffondor, Gryffondor, Gryffondor.
- Tu es certaine ?
- Oui.
- Gryffondor... Hm. A moins que ce ne soit Serdaigle.
- NON, Gryffondor, s'il vous plait. PAS Serdaigle.
- Hm. Très bien, Gryffondor. »

Pendant une fraction de seconde, je croisais le regard de ma sœur ainée. Elle s'attendait certainement à ce que je la rejoigne et fut stupéfaite par mon expression réjouie à l'annonce de ma répartition. Je me laissais glisser du tabouret pour rejoindre la table de ma nouvelle maison, ma nouvelle famille, ma nouvelle vie. Au passage, je tendais les doigts pour effleuré ceux d'Atlance, un sourire, un regard complice, j'avais la certitude de le retrouver, il ne pouvait pas en être autrement. Nerveuse, j'attendais impatiemment la répartition des "W", j'attendais qu'il vienne me rejoindre, mes doigts se nouant et s'agitant sous la table. Finalement, le moment fatidique arriva et sans trop attendre, le Choixpeau l'envoya me rejoindre. Je ne pu m'empêcher de sauter du banc pour frapper joyeusement dans mes mains. Je prenais sur moi pour ne pas lui sauter au cou, pourtant, ce n'était pas l'envie qui me manquait, mais je n'étais pas du genre à me montrer en spectacle. La fin du festin se passa sans encombre, je sortais de la salle commune sans lui, puisqu'il parlait avec des connaissances à lui. Tranquillement, je quittais la Grande Salle, sans me douter une seule seconde que l'ombre de mon ainée planait au dessus de moi.

« - A quoi tu joues petite sœur?
- Chut. Tais toi.
- Pardon? Tu essayes de faire quoi là?
- Tais-toi je te dis, tais-toi. Je ne veux rien avoir affaire avec toi.
- Tu es une St-James, tu ne peux pas le cacher.
- TAIS-TOI. »

Je venais plaquer ma main contre sa bouche pour la faire taire de force, puisqu'elle ne semblait pas vouloir lâcher prise. Je la poussais dans un coin sombre après avoir jeté un coup d’œil rapide autour de moi pour ne pas être surprise en sa compagnie. Les gens ferraient forcément le rapprochement entre nous, ou du moins, entre nos noms de famille, mais lorsque ce moment viendrait, je nierais, je mentirais, je me reconstruirais une vie, loin d'elle, loin de mes parents. Je n'étais pas comme eux et je ne voulais que personne en doute.

Kelly-Anne a 15 ans, elle a eut ses premières désillusions, ses premiers amours, elle se confond dans ses mensonges, elle ne sait plus comment en sortir.

Installée dans la salle commune de notre maison, j'écoutais d'une oreille peu attentive ma meilleure amie tout en découpant et collant des bouts de papiers et des photos à l'intérieur d'un album photo. J'y ajoutais quelques notes à l'aide d'une plume et d'encre colorée. De temps à autre, je relevais mon regard et le laissais vagabonder sur les lieux. Je croisais le regard de Sid et lui adressais un sourire et un léger signe de la main. Évidemment, cela n'échappa pas à Taranee qui ne pu s'empêcher de glapir joyeusement. J'haussais un sourcil, perplexe de la voir réagir ainsi.

« - Tu l'aimes ?
- Tu saurais me filer la boite, s'il te plait.
- Kiki.
- Quoi ?
- Tu l'aimes ?
- Tsss. Arrête ça.
- Que j'arrête quoi? C'est simple pourtant, soit tu l'aimes, soit tu ne l'aimes pas.
- C'est pas de l'amour... C'est... Compliqué.
- Qu'est ce qui est compliqué ?
- Kiki et Sid.
- Tu sors avec Sid ?
- Merde vous faites chier, je vous dis que c'est compliqué. »

Dans un claquement sonore, je refermais l'album photo que j'étais en train de confectionner. Je rassemblais rapidement les photos et les différents souvenirs que j'avais étalé sur la table basse de la salle commune et les remettre dans la fameuse boite. Je me redressais ensuite, emportant le tout avec moi. Je sentais les regards de Taranee et d'Atlance se poser sur moi, suivant mon avancée jusqu'au dortoir. Je devinais leurs regards posés sur moi, se posant mille et une question à mon sujet. Comment aurais-je pu leur répondre alors que je ne le savais pas moi même ? Si j'aimais Sid. Peut-être. Oui, je l'aimais peut-être, mais l'ombre d'Atlance planait au dessus de nous, au dessus de lui. Sans pour autant que ce soit de l'amour. Je ne savais plus. C'était étrange. C'était complexe, je ne mentais pas en leur donnant cette réponse, je ne cherchais pas à gagné du temps, je ne savais vraiment pas. Sid était un gentil garçon, on s'entendait bien et il me faisait ressentir des choses que je ne connaissais pas. Pourtant, Atlance était le seul qui parvenait à me souffler des airs de libertés, il était une évidence, un pilier, un élément essentiel à ma vie, une stabilité que je me refusais de perdre. Je gravissais les marche pour rejoindre mon lit sur lequel je m'installais. Je sortais les photos et ré-ouvrais l'album pour poursuivre mon ouvrage. Mes doigts effleuraient les photos, les bouts de souvenirs que je gardais depuis des années sans jamais pouvoir m'en défaire. Je prenais ma baguette, murmurant quelques mots, j'assemblais les souvenirs comme on assemblait les pièces d'un puzzle, je reconstituais des instants emprisonnés dans le passé.

Kelly-Anne a seize ans, elle se perd dans ses mensonges, elle veut devenir écrivain, elle, elle a des insomnies fréquentes, elle collectionne les bouchons de bièreaubeurre, elle raffole des bulles baveuses.

Posée au Trois Balais, je sirotais mon verre de bièraubeure chaude et lisais un livre, annotant quelques passages qui me semblaient intéressant. Je me laissais parfois attendrir par ses éclats de rire qui s'élevait ici et là, dans la taverne bondée et agitée par les élèves de Poudlard, excitée par cette première sortie de l'année.Moi, j'étais seule, j'avais laissé filé Atlance, il avait d'autre chose à faire. Quant à Taranee, elle avait un rendez-vous mystérieux. Je n'étais pas du genre à me privé d'une sortie sous prétexte que j'étais seule, la solitude ne m'avait jamais effrayée, j'y étais même plutôt habituée.Au file des années, Poudlard était devenu une maison et les Gryffondor étaient sans nulle doute la famille que je n'avais eut, enfin, officiellement, parce que officieusement, j'avais une famille, mais nulle ne se risquait à m'en parler. J'avais alimenté ce secret de mystère, je l'avais épicé, je lui avais donné plus de couleur qu'il n'en avait, si bien qu'on ne pouvait se douter que les deux St-James appartenait à la même famille. Je n'avais plus parlé à ma sœur depuis plus de deux ans, même lorsque nous étions à la maison, nous nous évitions soigneusement et ce n'est pas mes parents qui s'en inquiétaient, je ne suis même pas certaine qu'ils se soient rendu compte de quoi que ce soit, bien trop occupé à des quêtes plus folles et farfelues les unes que les autres. Mon ainée les suivaient joyeusement dans cet entrain, alors que moi, j'en étais imperméable, je restais de marbre face à leur engouement pour toutes choses. Soudain, une main vint se plaquer sur mes yeux, m'obstruant la vue. Un sourire vint fendre mes lèvres alors que ma propre main venait se poser contre celle d'une personne inconnue. L'espace d'un instinct, j'avais cru reconnaître Atlance, mais la bouille réjouie de Sid m’apparus, brandissant joyeusement un sachet de Bulles Baveuses provenant de chez HoneyDukes.

« - Si tu lâchais tes livres et que tu m'accompagnais chez Derviche et Bang!?
- C'est une idée comme une autre.
- Et tu en as d'autre?
- Non, je te suis, mais je dois passer chez Scribenpenne avant de rentrer à Poudlard.
- Pas de problème, allez on bouge. »

Il s'empara de mon livre et l'embarqua avec lui vers la sortie, passant par le comptoir pour déposer quelques pièce à la serveuse. Je le regardais quelques instant avant de rassembler ses affaire et le suivre dans son sillage. A peine arrivée à l'extérieur, je sautais sur son dos, encerclant son cou de mes bras, je déposais un baiser sur sa joue et lui murmurais un "merci". Il me répondit en un sourire et se mit en marche, me portant sur son dos en zigzaguant légèrement. Je laissais échapper un rire franchement amusée, je venais même pimentée le jeu, plaquant mes mains contre ses yeux. Sid et moi ne sortions pas réellement ensemble, enfin je n'en savais trop rien, je savais juste que c'était simple et facile. Avec lui, je ne me posais pas de questions. Je n'étais pas jalouse, je ne boudais pas s'il s'avérait qu'on ne se voit pas pendant quelques jours, non, tout était simple. Ce n'était pas Atlance, personne ne pourrait être Atlance, mais c'était plus simple et cela me suffisait, puisqu'Atlance ne me voyait que comme sa meilleure amie. J'avais tendance à me montrer distante voir agressive avec lui, peut-être parce qu'il savait ce que j'étais et que, d'une certaine manière, il menaçait ce terrible secret que je protégeais si bien. Elle ne savait pas pourquoi il restait auprès d'elle, aussi fidèlement. L'assurance de l'avoir toujours à ses côté lui donnait le droit de se montrer détestable, de reporter tout son malêtre sur lui et de l'en tenir pour responsable. C'était plus facile.

Kelly-Anne a 17 ans, elle se découvre un nouveau souffle, pour la première fois, elle s'autorise à être heureuse, elle s'autorise à être elle même, elle apprend à croire en l'avenir.

Sa silhouette se dessinait à la sortie des vestiaires Gryffondors. Un sourire se glissa sur mes lippes, illuminant mon visage. Je courrais vers lui et une fois que je fus suffisamment près, je lui sautais en coup, enroulant mes jambes autour de ses hanches pour venir m'emparer de ses lèvres. Ses bras refermèrent leur étreinte autour de mon corps. C'était encore le début, c'était encore simple, il n'y avait rien pour venir entaché notre bonheur. Nous nous aimions et c'est tout ce qui comptais. Nous étions ensemble et cela suffisait.J'affrontais mes peurs et mes démons, profitant de la lumière qu'il dégageait et de l'assurance qui m'insufflait. Avec lui, toute mes incertitude s'envolait.

« - N'oubliez pas de respirer.
- Si jamais, il y a la salle sur demande.
- N'oubliez pas de vous protéger
- C'est bon, c'est bon on a compris. »

Je quittais se bras pour rejoindre le sol, non sans lui avoir voler un dernier baiser. Je me tournais vers le petit groupe, un sourire planant sur mes lèvres. L'un d'eux me gratifia d'une grimace entendue, je laissais échapper un rire, secouant ma frimousse à la négative. Ils étaient impossible. Je lançais un rapide coup d'oeil à Atlance, m'emparant de sa main. C'était étrange de sortir avec son meilleur ami, mais c'était étrange dans le bon sens. Nous nous connaissions depuis tellement longtemps que nous n'avions aucunement besoin de parler pour se comprendre, parfois, un seul regard suffisait. Nous nous connaissions par cœur, nous savions pratiquement tout l'un de l'autre et de notre fonctionnement. Nous étions complice et fusionnel, nous étions presque complémentaire, comme si l'un était la partie qui manquait à l'autre. C'était parfait, presque trop parfait pour être réelle. Je craignais cette dépendance que j'éprouvais à son égard, mais je ne voulais pas y penser, je voulais simplement profiter de ce que nous avions et de ce que le future augurait pour nous.

Kelly-Anne a dix neuf ans, elle est amoureuse, elle a peur de tout, particulièrement de ce que lui réserve l'avenir.

L'heure du soupé approchait. Je me rendais à la Grande Salle, d'un pas légé, satisfaite à l'idée de rejoindre Atlance. Malheureusement, ma hâte fut réfrénée lorsque mon regard se posa sur lui et Tasha. Je ne supportais plus les voir ensemble. J'avais l'impression de recevoir un coup de poignard en plein cœur à chaque fois que leurs regards se croisaient, à chaque fois que leurs s’effleuraient, ça me rendait malade, je me laissais gagné par la panique, laissant mon corps tout entier au main de la peur. C'est vraie, j'ai peur de tout, surtout lorsque cela le concerne. J'essayais de combattre cette peur qui me brulait les entrailles et attisait ma jalousie. J'en avais mal la tête. J'en devenais nerveuse. Je ne savais comment réagir. Elle était tellement belle, comment pouvais-je faire le poids face à cela? Le moindre de leurs gestes étaient mal interprétée, je ne pouvais pas être objective, je ne pouvais pas être raisonnable. J'étais insupportable, je m'en rendais bien compte et je me détestais pour cela. je savais qu'un jour ou l'autre, je finirais par étouffer, il se lasserait de mes inquiétudes et s'éloigneraient de moi, peut-être pour se rapprocher d'elle. J'étais trop dépendante de lui. Je ne savais plus comment vivre sans lui. Il avait toujours été mon évidence, ma stabilité, ma seule raison de croire en l'avenir. Je pris une inspiration profonde, prenant mon courage à deux mains, je traversais la salle pour rejoindre notre table où il me rejoignit quelques instants plus tard, déposant un baiser rapide sur mes lèvres.

« - Ça va ?
- J'en peux plus...
- De quoi tu parles ? De toi, d'elle, de la résistance, de tout.
- Tu vas en crever et moi, je ne le supporterais pas.
- Arrêtes, Kelly-Anne.
- Arrêtez? Combien vont devoir mourir pour que tu comprennes ?
Atlance soupirait pour toute réponse. Je n'en pouvais plus, les larmes envahissaient mes yeux.
- Peut-être que tu l'écouteras Elle. »

Je me levais désignant d'un mouvement de menton Tasha à l'autre bout de la salle. Je ne lui laissais pas l'occasion de me retenir, quittant la Grande Salle. Rien qu'en imaginant que je puisse le perdre, j'en perdais mes moyens, j'éprouvais des difficultés à respirer, une boule nouait ma gorge sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. La résistance le mettait en danger, mais Tasha nous mettait en danger. Si je pouvais tenter de l'éloigner de la résistance, je ne pouvais malheureusement rien faire contre cette magnifique blonde. J'étais pied et point liés. J'avais peur que mes réactions de l'éloigne de moi. Le pire, c'est que je me perdais moi même.

Gryffondor

Kiki, c'est une fille a part. C'est vraie qu'au premier abord, elle peut paraître bizarre, toujours fourrées dans ses livres, mais il y a quelques choses chez elle qui fascine, quelques choses qu'elle cache dans les profondeurs de son regard. C'est une grande trouillarde, mais elle affronte ses peurs, elle vit avec, elle se bat avec ses propres démons, elle est forte et courageuse, bien que personne ne semble s'en rendre compte. Il fut un temps où elle profitait simplement de la vie, mais plus le temps file, plus elle se referme. Ses peurs l'enchaîne au sol, mais elle se bat pour sortir la tête hors de l'eau, elle se bat pour poursuivre. Elle n'affiche pas ce qu'elle pense, elle préfère rester en retrait, certains vous dirons qu'elle est indécise, qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut et qu'elle est une opportuniste, mais en vérité, elle se protège simplement. I

Pouffsouffle

Je ne la connais pas bien. Non, en fait, je ne vois même pas de qui vous parlez... Hm. Ah, d'accord, la blondinette. Oui, non, c'est bon, je vois. Elle est drôle en fait, on ne dirait pas, mais elle est drôle. C'est bizarre, on dirait qu'elle n'assume pas le grain de folie qui est en elle... Pourtant, elle serait beaucoup plus intéressante, là, elle est juste... Fade, sans saveur. Trop douce, trop fragile, trop TOUT.

Serdaigle

Elle aurait fait une merveilleuse Serdaigle, c'est à se demander ce qu'elle fiche chez les Rouges et Ors. Dans notre maison, il y a qui murmure qu'elle est la sœur de l'autre St-James. Je ne sais pas si je dois y croire, elles sont complètement différentes l'une de l'autre et pour être franche, je ne crois pas me souvenir de les avoir vu se parler ou même se regarder. Depuis quelques temps, Kelly-Anne ne semble pas heureuse, même son sourire semble triste, comme si elle était torturé de l’intérieur par un de ces vieux démon. Je pense qu'elle se pose trop de question.

Serpentard

Qui? A la sang mêlée qui se tape Atlance Weasley? Elle est banal, elle est invisible, franchement, qui s’intéresserait à une fille comme elle, sans historie. Elle devrait peut-être s’inquiéter pour son précieux copain, c'est un secret pour personne qu'il est très engagé dans la résistance, un jour où l'autre, il lui arrivera des bricoles et faudra pas qu'il s'en étonne. Si elle est suffisamment intelligente, elle lui ferra entendre raison avant qu'il ne soit trop tard.