❧ AMADEUS && CASTIEL

La nostalgie imprégnait ses pas. Il ne savait plus où aller pour fuir ses vieux démons. Pourtant, il y avait sûrement au moins un endroit dans ce maudit château qui était dépourvu de l’empreinte de sa sœur. Du moins, c’est ce qu’il voulait croire, sinon il risquait de devenir fou. À moins qu’il ne soit déjà trop tard pour s’inquiéter à ce sujet. En effet, le mal était déjà fait, et il suffisait de lui avoir déjà parlé une fois avant la mort de Katsa pour constater la différence. Et le mot était faible. Cependant, le passé n’était pas simplement entaché par les mauvais souvenirs. Au contraire, certains d’entre eux étaient même plutôt plaisants. Mais ces derniers se fondaient souvent en arrière-plan, étouffés par les ombres imposantes des drames qui prenaient toute la place. À croire que l’esprit humain avait des tendances masochistes à ne garder que le pire. Peut-être de peur de répéter les erreurs ou par peur d’être heureux. En tout cas, cette crainte Castiel la nourrissait secrètement. Parce qu’il était heureux avant et que la douleur n’en était que plus grande… À présent qu’il n’avait rien, il n’avait plus rien à perdre.

Il en était arrivé à cette conclusion lorsqu’il s’immobilisa soudain dans un couloir désert. À cette heure-ci, cette partie du château était presque à l’abandon. Les visiteurs se faisaient rares, puisqu’il fallait aspirer à la tranquillité pour se réfugier dans une salle vide. Mais ce n’était pas cette idée qui avait stoppé le serdaigle de cette façon. Non, c’était un souvenir qui avait refait surface. Et aussi étrange que cela puisse paraître, c’était un bon souvenir, qui ne réveillait aucun démon. Ici, il n’y avait pas de fantôme et pour cause, il n’avait jamais aperçu sa jumelle dans cette pièce. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Alors qu’il était souvent déchiré par la peur de perdre ce qui le raccrochait à sa sœur, il ressentait de plus en plus le besoin d’y échapper, ne supportant plus l’étau qui l’oppressait jour et nuit. C’était insupportable et il était épuisé. À trop se battre contre lui-même, il n’avançait plus, il était désorienté et au fond, il ne savait plus vraiment quoi faire de sa colère. Pouvait-il l’oublier, simplement quelques heures ? Elle reviendrait bien assez tôt.

Épuisé, il ouvrit la porte de la salle afin d’y pénétrer, sans un bruit. Elle était déserte, personne n’avait eu l’idée de s’y aventurer avant lui. Ce qui l’arrangeait en fin de compte, car s’il n’était pas vraiment solitaire, il aurait moyennement apprécié de tomber sur une scène privée ou encore sur quelqu’un qu’il ne désirait pas croiser. Ce qui était le cas de beaucoup de monde en fin de compte… Depuis qu’il avait changé, malgré lui, il avait beaucoup de mal à ne pas repousser tout le monde, voire à les provoquer juste pour les pousser à bout, pour tout détruire. Mais il ne s’adonnerait pas à cet étrange passe-temps ce soir-là. De toute façon, il n’était pas là pour ressasser les mauvais souvenirs, bien au contraire. La dernière fois qu’il s’était installé dans cette pièce, il n’était pas seul… Amadeus était avec lui. Tout avait commencé avec ce devoir qu’ils avaient dû faire ensemble, quelques années auparavant, alors que le serpentard ne lui parlait plus depuis qu’il avait décidé que son sang était trop impur pour qu’ils restent amis. Bien qu’excédé par le comportement du vert et argent, il avait accepté de jouer le jeu. Après tout, cela n’allait pas le tuer de faire une trêve. Et puis finalement, rien ne s’était passé comme prévu. Lui qui était certain qu’Amadeus ne pouvait plus le supporter, il n’aurait jamais pensé que tout basculerait à ce point entre eux, le temps de quelques nuits… Pour beaucoup, ce genre de souvenir laissait un goût amer et inachevé. Mais dans l’esprit de Castiel, tout avait été clair depuis le début, même dans l’euphorie de l’instant. Jamais il ne s’était imaginé que tout cela irait plus loin que cette liaison purement physique. Ainsi, il n’y eu aucune désillusion par la suite. Juste le souvenir impérissable de sa première fois.

Un soupir légèrement nostalgique s’échappa de ses lèvres alors qu’il s’asseyait sur le sol de pierre. Rien n’avait changé dans cette pièce et c’était presque rassurant. Comme s’ils avaient quitter les lieux hier, laissant une partie de leur innocence derrière eux. Ensemble, ils avaient partagé et découvert quelque chose de nouveau et encore étranger pour eux. Mais depuis, le temps s’était écoulé, de l’autre côté de cette porte. Pourtant ici, en fermant les yeux, il pouvait presque entendre leurs voix. Et contre toute attente, il n’avait rien oublié, chaque détail était gravé en lui… Sortant une cigarette, il l’alluma et s’allongea sur le sol… Comme il était doux de se laisser bercer un souvenir à la fois insouciant et empreint de sensualité. S’il avait pu, il serait resté ici durant plusieurs jours, coupé du monde, déconnecté d’une réalité terrifiante.

❧ AMADEUS && CASTIEL

Je croyais qu'une fois marié avec Izer, je serais tranquille, que tout redeviendrait comme avant. En réalité, les choses n'étaient pas si simple, au non bien au contraire. Maintenant que j'étais marié avec Izer, je passais mon temps à l'éviter et j'essayais coute que coute de trouver Elias qui lui préférait joué avec moi au même jeu que je jouait avec Izer. Autrement dit rien ne se déroulait comme je l'avais prévu. Si seulement j'avais su qu' Izer était à ce point folle de moi, jamais je ne l'aurais épouser, encore moins si j'avais su que son père, seule pièce à conviction pour le mariage, se ferait tuer. Quel intérêt de l'épouser, si elle n'est plus la fille du ministre. Après tout, la fille d'un défunt ministre, cela reste un bon partie non? Quoi qu'il en soit, je ne cessait de penser à lui, son souvenir venait me hanter à chaque instant. Plus il m'évitait, plus je cherchais à le voir. Elias... qui aurait crû qu'un jour je pourrais l'aimer. Qui aurait crû qu'un jour j'aurais pu moi le coureur de jupon m'intéresser à un homme. En fait, si vous voulez tout savoir, Elias n'était pas le premier homme avec qui j'avais eu une liaison. Non bien au contraire, le premier était un ancien ami Castiel Vargas. Quoi, vous ne savez pas de qu'il s'agit? C'est un sale petit sang mélé de serdaigle. En fait lui et moi on se connait depuis 12 ans à présent. Ramsey, Cian,Georgie, Nott et moi nous étions retrouvez dans la même barque que lui et sa soeur jumelle Katsa lors de la traditionnelle traversée du lac noir. A ce moment là, je l'avais trouvé plutôt sympathique. Si je me souviens bien, je dirais que pendant a peu près 5 ans nous avons été de très bon amis. Mais lorsque je suis revenu à Poudlard à 16 ans, j'avais bien changé, ma tolérance envers les sangs de bourbes et même les sangs mélés c'était affaiblit et pour une histoire de position sur la pureté du sang, notre amitié a volé en fumé. Oui lui et moi, passions notre temps à nous disputer à ce sujet. Mais c'est lors de notre première année en cursus universitaire que tout a dérapé entre nous et que notre relation a pris un nouveau tournant.

♠ Flashback on ♠


- 4 years ago: Premier cours de Potions avancé, 8ème année Bienvenue à tous et à toute dans ce cours de potions avancé. Comme vous le savez les potions peuvent servir à tous. Leur utilisation principale est la médecine magique. En effet, les potions et les antidotes sont très utiles à la guérison. c'est par exemple le cas de la potion pousse os. Mais les potions on peut en trouver pour faire tous et n'importe quoi. C'est pourquoi ce cours est un enseignement obligatoire en première année de cursus universitaire et ce quelques soit votre section, si tant est que vous avez obtenu un ASPIC en potions évidemment. De ce fait j'attend de vous beaucoup de rigueur. Et voilà c'était parti pour un traditionnel speech de rentrée, comme si depuis toutes ces années on ne savait pas qu'il allait falloir travailler, que le programme n'était pas facile, que l'art des potions pouvait être dangereux, que si, que ça...j'étais assis entre Ramsey et Malefoy c'était l'un des seuls cours que l'on avait en commum. Dans l'amphithéâtre j'aperçut Nott et deux trois autres personnes que j'appréciais, mais à vrai dire l'amphitéatre étant pleins à craquer il était dur de trouver quelqu'un. Je n'arrivais même pas à voir Georgie. C'est bizzare, il me semblait qu'elle avait eu une très bonne note à son Aspic de potions. La voix du professeur Absolem me sortit vite de ma rêverie.Je vais donc vous repartir en duo, vous allez effectuer ensemble 4 potions. En plus vous aurez un travail théorique sur ses potions à me rendre. Les potions que je vais vous demander sont des potions utiles dans votre cursus, afin que vous maitrisiez un maximum de potions vous ne saurez pas avec quelqu'un de votre domaine. Un sourire illumina mon visage. C'était parfait, j'allais pouvoir me mettre avec Ramsey.C'est moi qui fait les binomes et les binomes valent pour deux mois. Vous aurez durant ce laps de temps quatre potions a réalisé Je n'avais plus qu'à prier pour être avec Ramsey ou Cian . Ou a défaut , pour être avec une jolie fille autant joindre l'utile à l 'agréable. Une chose était sur, je ne pourrais pas être avec Georgie ou Nott on était tout les trois en section recherches le professeur commença a répartir les groupes Duo n° 4 Ramsey Wikles,cursus sécurité magique je leva la tête espérant entendre mon nom Elenwë Kementari cursus faune et flaure magique je perdis quelque peu mon sourire et regarda mon ami se lever pour aller récupérer sa feuille de travaux pratiques et la jeune poufsouffle fit de même. Ba dis donc il avait pas hérité de la plus moche le petit. Les noms continuaient à défiler et ni moi, ni Cian n'avait été réparti encore, il resterait donc encore un espoirDuo 24:Georgie Blichwick , recherche & Lorcan Londubat,Securité magique je fis une grimace en entendant le nom de Londubat, la pauvre. Au moins, elle n'était pas avec son imbécile de meilleur ami Maxemilien Knight. Oui à la rigueur Lorcan ca passait mais l'imbécile qui lui servait d'amis quel horreur... puis le professeur appela Cian Duo 52 Cian Malefoy, médecine magique& Malachi Zoran Nott, Recherche quel chance ils avaient d'être ensemble. Je les détestait sur le moment. Et encore, ce n'était rien, si seulement je m'étais douté d'avec qui j'allais être reparti Duo 75: Amadeus Damon Eden Black, Recherche & Castiel Vargas, Faune et flaure Non, non , non. Ce n'était pas possible. je ne pouvais pas travailler avec lui, j'avais des envies de meurtres à chaque fois qu'on se parlait. Je descendit récupérer ma feuille et n'adressa pas un seul regard à Castiel, au contraire, lorsqu'il arriva lui aussi au bureau d'Absolem Slide, je me mis à me plaindre et demain à changer de coéquiper. La réponse de mon professeur fut catégorique Cessez ces enfantillages Black ou je retire 100 points à Serpentard. Vous travaillerez avec Vargas à point c'est tout dit il en nous tendant la feuille des potions à préparez. Je jeta un coup d'oeil dessus

Citation :

Citation:
Equipe 75: Amadeus Damon Eden Black & Castiel S Vargas
Potion numero 1: Amortentia
Potion numero 2: Veritaserum
Potion numero 3:Pousse os
Potion numero 4 Régénération sanguine.

Histoire, fabrication et legislation de ces potions.

Un philtre d'amour à préparez avec lui, voilà le bouquet tiens. La voilà de Castiel resona derrière mon oreille Black, rendez-vous demain 21 heures dans la salle vide, pour commencez à travailler super, en plus il me donnait des ordres.
♠ Flashback off ♠

C'était en préparant cette Amortensia dans la salle vide, qu'entre lui et mois tout avait dérrapé. Très vite nos rendez vous nocturnes dans la salle vide pour étudier se sont mis à se changez en rendez vous études suivis d'une nuit torrides. Aujourd'hui entre nous c'est bizzare. Parfois on s'entend à merveille, parfois on s'engueule, parfois on se laisse plonger dans la nostalgie des moments passés. Castiel est l'une des rares personnes à tout savoir pour Elias. Imaginez ce qui se passerais si je découvrais qu'ils sortent ensemble?

Alors que je marchais, j'arriva devant cette fameuse salle, je me décida d'y entrer, par curiosité? Pour me rappeler des souvenirs agréables? Aucune idée. J'ouvris la porte, il faisait complétement noir, mais une légère fumée se faisait sentir. Quelqu'un était entrain de fumer qui est là dis- je en continuant d'avancer tout en me saisant de ma baguette ou pour éclairer la salle Lumos Max....aaaaaaai je ne termina pas ma phrase car je trébuchais sur les jambes de quelqu'un, me retrouvant allongé sur elle ou sur lui...

Un bruit de pas semblait se rapprocher de la salle vide. Il était discret et ténu, au point que Castiel ne songea pas à s’en soucier. Après tout, s’il ne faisait pas de bruit, il n’attirerait pas l’attention et alors, l’intrus repartirait d’où il était venu. C’était aussi simple que ça. Du moins, il le croyait. Mais les choses ne se passèrent pas vraiment comme il l’avait bêtement imaginé. Car contre toute attente quelqu’un ouvrit la porte et pénétra tranquillement dans la pièce. Un instant, il crut que sa présence n’avait pas été détectée et que, croyant la salle déserte, la personne avait décidé d’y trouver refuge. Mais une fois encore, il avait tout faux, et sans même le voir, l’inconnu savait qu’il était là. Il l’avait sûrement senti… « qui est là » Les pas se rapprochèrent dangereusement et suivant son instinct, Castiel retira la clope de ses lèvres, le corps tendu, prêt à bondir. Cependant, c’était plutôt compliqué puisqu’il n’y voyait absolument rien. Et il ne fut pas le seul à être gêné par cette obscurité apparemment puisque la voix masculine s’exprima à nouveau dans le but d’y remédier. Ou du moins, d’essayer… « Lumos Max....aaaaaaai » Le serdaigle sentit alors les pieds de l’inconnu trébucher sur ses jambes et avant qu’il ne puisse faire le moindre mouvement, ce dernier bascula et chavira dans sa direction. Malgré lui, il amortit entièrement la chute du jeune homme, qui se retrouvait donc à présent allongé sur lui. Surpris, Castiel ne s’aperçut même pas qu’il avait lâché sa cigarette. À vrai dire, il était bien trop concentré sur ce corps masculin, collé lascivement contre le sien, pour se soucier d’un détail aussi futile. A cet instant, une seule question hantait son esprit : à qui appartenait ce corps, cette chaleur qui l’enveloppait ? Et au fond, il savait qu’il connaissait déjà la réponse, cette sensation qui l’habitait était bien trop familière pour être étrangère…

♠ FLASHBACK ON ♠

Dans la lueur vacillante des bougies, Castiel pressait son corps contre celui de son camarade, cherchant avidement sa chaleur dans l’air froid de la pièce. Après avoir travaillé pendant des heures, ce moment de détente sonnait comme une récompense, comme le réconfort après l’effort. En effet, à présent que la potion était réussie et terminée, il avait tout le loisir de se rapprocher d’Amadeus. Et ce dernier semblait tout aussi pressé que lui de consumer leur désir commun. À vrai dire, cette liaison qu’ils entretenaient était plutôt inattendue, jamais Castiel n’aurait imaginé que son ancien ami ne partage son attirance pour les hommes et encore moins qu’il accepterait de découvrir ce genre de plaisir avec lui. Après tout, cela faisait des années qu’il l’avait rejeté, le traitant comme un paria à cause de son sang. Mais au-delà de l’intolérance d’Amadeus, leur amitié était encore là et elle rejaillissait sans crier gare de temps à autre. Et c’était ce qui s’était passé lorsqu’ils s’étaient retrouvés enfermés dans la salle vide pour faire leurs devoirs pour le cours de potion. C’était parce qu’ils étaient devenus un binome par la force des choses qu’ils avaient découvert cette attirante sous-jacente et à présent, ils ne pouvaient pas l’ignorer… C’était impossible, ils passaient des heures seuls dans un endroit désert, hors du temps, comme coupés du reste du monde.

D’un geste maladroit, Castiel repoussa les parchemins éparpillés sur le sol, afin de s’allonger à l’endroit précis où ils étaient étalés une seconde plus tôt. Sa peau s’éveilla au contact du sol froid à travers la fine paroi de tissu et un frisson lui parcourut l’échine tandis qu’il attirant vivement Amadeus contre lui. La chaleur de son amant l’enveloppa à nouveau et malgré lui, un soupir de désir se glissa entre ses lèvres entrouvertes. Enivré, il perdait complètement pieds et il en avait conscience, mais c’était trop agréable pour y mettre fin. Même si cela n’avait aucun sens, même si cela ne durerait pas entre eux, parce qu’ils ne seraient jamais plus que des amants. Mais étrangement, cela lui convenait. Bien que le serpentard soit le premier homme qu’il laissait le toucher ainsi, il ne lui demandait rien de plus que ces instants volés, comme des rêves, des mirages, des souvenirs presque irréels…
Fiévreux, il captura les lèvres d’Amadeus avec fougue, abandonnant ainsi tout contrôle… son corps avait pris le relais, pour son plus grand plaisir. Dans un souffle, la lumière vacilla encore, mais il ne le remarqua même pas. Plus rien n’existait, enfermé dans une bulle ne contenant que leurs deux corps entrelacés et le feu ardant qui coulait dans ses veines…

♠ FLASHBACK OFF ♠

Encore un peu sonné par l’étrangeté de la situation, Castiel tapota le sol de sa main droite jusqu’à ce que ses doigts se referment sur sa baguette et prenant une inspiration, il décida de lever enfin le mystère. « Lumos ! » Au fond, il ne fut pas réellement surpris de voir le visage d’Amadeus apparaître au cœur de l’obscurité. Quel autre corps aurait pu lui sembler aussi familier ? Il l’aurait reconnu les yeux fermés et même son odeur était inchangée. Comme si le temps ne s’était pas écoulé depuis l’époque où ils avaient été amants. Pourtant, tout avait changé, même eux. Seule cette salle qui avait été leur sanctuaire était restée la même, du moins en apparence. « Amadeus ? Qu’est-ce que tu es venu faire ici ? » Cette question était vraiment stupide. Même lui ne savait pas ce qui l’avait poussé à se réfugier dans cette salle après tout ce temps. Enfin, peut-être qu’au fond, il se sentait nostalgique. Le passé lui semblait tellement plus agréable, plus facile… Mais il était bien loin à présent et le revivre ne lui rendrait pas ce qu’il avait perdu… « Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas retrouvé dans cette position… » Sa voix avait adopté un ton malicieux pour accompagner ce trait d’humour peut-être malvenu, mais qui avait l’avantage de chasser les démons du passé. Du moins, pendant un temps. Bien sûr, ils reviendraient à la charge, plus vite qu’il ne pouvait l’imaginer. Mais pour le moment, il ne voulait pas y penser. Seuls de bons souvenirs planaient dans cette pièce et il se délectait de ce sentiment de liberté.

❧ AMADEUS && CASTIEL

« qui est là » avais-je lancé en sentant une présence  et surtout en remarquant la fumée qui s'échappait de la cigarette de l'inconnu. Bien que méfiant, je n'avais pas peur. Après tout pourquoi aurais-je peur, j'avais ma baguette pour me défendre. Tiens en parlant de baguette, si je m'en servais pour éclairer cette pièce. « Lumos Max....aaaaaaai » je n'eus pas le temps de terminer ma phrase que je m'effondra sur quelqu'un. Qui était-ce ? Je n'en avais aucune idée. Du moins je devinais que c'était un homme du fait de la musculature de ses bras et puis je sentais ses parties génitales contre moi., ce qui je l'avoue ne m'étais pas désagréable mais me donnait quelques idées mal placées. Ce qui me surpris surtout et vint de fait chasser toute idée obsècne c'était le parfum de cette personne. Il m'était familier. Je l'aurais reconnu entre mil. Castiel. Il avait été l'un de mes premiers amis à poudlard mais aussi l'un de mes pires ennemis. Mais surtout il avait été mon premier amant. C'est avec lui que pour la première fois de ma vie, moi Amadeus Damon Eden Black, le séducteur, l'homme à femme, le Don Juan comme on m'appelait, j'avais pour la première fois offert mes lèvres à un homme. Je me souviens comme si c'était hier de ce que j'avais ressenti au moment ou mes lèvres avaient touché les siennes, ou ses mains caressaient mon torse. Un feu d'artifice avait envahi tout mon corps, des papillons volaient dans mon ventre et des étoiles brillaient dans mes yeux. J'avais embrassé beaucoup de filles de ma vie mais jamais je n'avais ressenti ce plaisir. Embrasser un homme me faisait tellement plus de sensation que d'embrasser une fille. Alors que je me remettais à penser à notre premier baiser, laissant ainsi mon corps trahir l'excitation que ce moment éveillait en moi, j'entendis la voix de mon ex amant retintir. « Lumos ! ». Au son de sa voix, j'en étais sur c'était lui. Je l'avais tant de fois auparavant entendu me susurrer dans l'oreille. « Amadeus ? Qu’est-ce que tu es venu faire ici ? » En voilà une question intéressante. Qu'est-ce que je faisais là. Je le savais même plus. Etait-ce parce que me retrouver dans cette position avec lui m'avait perturbé ou bien était-ce tout simplement parce que je ne l'avais jamais su ? Je serais incapable de le dire. « Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas retrouvé dans cette position… » me dit il d'une voix malicieuse. Ou voulait il en venir ? Je ne savais pas mais une chose était sur, on ne pouvait pas rester dans cette position. Pas içi. Il y'avait tellement de souvenirs. « Tu as raison mon beau, ça fait longtemps...beaucoup trop longtemps » lui dis-je avant que mes lèvres se posent sur les siennes une fois de plus comme au bon vieux temps. Ma langue caressait sensuellement la sienne alors que mes mains faisait de même sur son torse si musclé. Je sentais mon alliance frotté contre ses vêtements, je n'en avait que faire de cette bague. Je n'aimais pas Izer Rosier. Je ne l'avais jamais aimé et je l'aimerais jamais. Elle n'était rien d'autre que ma femme. La pour me servir, enfanter un Black et assurer ma promotion sociale. Je n'avais aucun scrupule par rapport à elle à embrasser Castiel. Une seule chose me derangerait. Qu' Elias nous surprenne. Et en plus j'étais loin d'imaginer ce qui se jouait entre eux...

Étrangement, ça m’avait manqué. Son odeur, sa voix, sa présence. Tout son être que j’avais appris à connaître dans cette pièce et que j’avais perdu de vue depuis si longtemps. Et jusqu’à cet instant, je n’avais pas réalisé que j’avais perdu ce souvenir du passé. À présent, je retrouvais des sensations oubliées, des moments volés aux côtés de mon premier amant. C’était avec lui que j’avais appris à me découvrir, à jouir de plaisirs encore inconnus. Cependant, je n’étais pas certain que remuer le passé soit vraiment judicieux alors que je me rapprochais d’Elias… « Tu as raison mon beau, ça fait longtemps...beaucoup trop longtemps » Malgré moi, j’étais d’accord avec lui. Pourtant, j’avais conscience que c’était dangereux, que nous pouvions à nouveau basculer dans un jeu que nous avions abandonné depuis longtemps et pour une bonne raison. Du moins, c’était ce que je me disais, peut-être pour me convaincre moi-même que ce n’était vraiment pas une bonne idée. Je ne pouvais ignorer qu’Elias se trouvait entre nous, bien que je ne sois encore jamais sorti avec lui. Il restait l’ex d’Amadaeus et la situation était déjà bien compliquée à mon goût. D’un côté un ex, d’un autre un lien naissant. Cependant, le serpentard mit brusquement fin à mes réflexions, en posant ses lèvres sur les miennes afin de m’embrasser comme il l’avait si souvent fait autrefois. Et la caresse lascive de sa langue me ramenait bien des années en arrière, alors qu’une douce chaleur se déversait en moi. C’était toujours aussi bon. Chaque sensation était identique à celle de mes souvenirs et lorsque ses mains se glissèrent sur mon torse, je perdis totalement le contrôle, répondant au baiser avec une passion que je croyais endormie depuis des lustres. Mais comment résister ? Tout en lui me semblait si familier, si rassurant, je ne pouvais pas faire la part des choses. Bien que cette lâcheté ne me laisserait aucun répit, lorsque je réaliserais la limite que j’avais franchie.

Néanmoins, pour l’instant, j’étais transporté par ses caresses et instinctivement, je laissai mes doigts trouver leur place le long de son dos, l’effleurant savoureusement jusqu’au creux de ses reins. Sans en avoir conscience, je cherchai à redécouvrir son corps, à me l’approprier à nouveau. Alors que je n’en avais plus le droit, plus maintenant. Pour une raison qui m’échappait, je sentais bien que j’étais en train de me retrouver à une place si inconfortable que je ne tarderais pas à en payer le prix. C’était inévitable. Pourtant, j’étais incapable de détacher mes lèvres des siennes, pas tout de suite… Glissant un instant mes doigts sous son haut, afin de caresser sa peau, je sentis une multitude de frissons m’envahir alors que je soupirai contre ses lèvres. Ce petit jeu allait beaucoup trop loin. Et au moment même où cette vérité s’insinuait dans mon esprit, j’écartai brusquement mes doigts de son corps chaud, avant de mettre fin au baiser. « Non, il ne faut pas… » Bien sûr, je savais pertinemment que c’était idiot de ma part. Comment allais-je pouvoir lui expliquer mon comportement sans qu’il ne me déteste encore une fois ? J’étais las de le perdre, de le voir s’éloigner pour mieux revenir et me posséder comme au premier jour. Je devais me reprendre, c’était nocif. Autant pour lui que pour moi. Non pas parce qu’il était marié, mais parce que tout était bien plus compliqué à présent. « Désolé, ce n’est pas que ça ne me plait pas… Mais tout est différent maintenant, non ? Ce lieu n’as pas changé, mais nous… c’est une autre histoire. » Une histoire tellement longue que je n’en connaissais pas tous les chapitres, et lui non plus. J’avais beau me dire que c’était sûrement mieux comme ça, je ne parvenais pas à m’en convaincre totalement. Même s’il avait été aussi souvent mon ennemi que mon ami, il avait une place particulière à mes yeux. Non seulement parce qu’il avait été mon premier amant, mais pas uniquement. En réalité, c’était bien plus complexe que ça et même moi, j’étais bien incapable de l’expliquer.

HJ - Désolée pour le retard éè comme tu peux le voir, j'ai changé de personne, j'espère que ça ne te dérange pas, comme ça m'a aidé à surmonter le blocage