La journée s'annonçait réellement mauvaise si elle continuait d'être merdique comme elle était depuis la matinée. Déjà, il s'était réveillé en retard pour son premier cours du matin et aucun de ses copains de chambré ne c'était donné la peine de lui tirer ne serait-ce qu'un oreiller. Il n'avait pas eut le temps de prendre sa douche et sans cet aide pour ne pas s'endormir tout le reste de la journée, il n'allait réellement pas aimé les professeurs. C'était difficile pour lui de s'intégrer depuis son retour, il n'avait réellement pas besoin d'être de mauvaise humeur. Les seules fois où il avait sourit depuis son arrivée ici c'était lorsqu'il était avec ses soeurs. Loin de lui l'idée de leur montrer à quel point il était toujours aussi mal, il ne voulait pas que le père pevensie décide de l'envoyer une année de plus en France. Ce séjour ne lui avait servi à rien, seulement peut-être à rencontrer Alice. La française était devenue son ami plus rapidement qu’il ne l’aurait cru et c’était comme si elle avait directement visé son cœur. Le pire c’était qu’elle était venue à Poudlard elle aussi en début d’année. Alice connaissait bien trop les secrets de Duncan pour qu’il ne soit pas totalement terrifié à l’idée qu’elle ouvre la bouche. Il avait ensuite reçu dix parchemins sur les aurors qui avaient développé une soit disant super technique contre les géants. Frustré au possible, c’était sous cette énergie négative qu’il était sortit du pavillon universitaire pour se rendre à la grande salle. Ce n’est que lorsque ses orteils se heurtèrent contre quelque chose qu’il daigna porter attention à ce qui l’entourait. Il se pencha pour prendre un livre à la reliure mauve et déjà il pouvait sentir toute l’essence de ce qui y trouvait. Une pointe d’énergie s’insinua en lui et il tint le livre fermement entre ses doigts pour se rendre sur une chaise un peu à part dans le hall d’entrée. Il s’agissait d’un journal intime comme Duncan s’en était douté. Il débuta au début, puisqu’il avait du temps à tuer autant s’amuser un tant soit peu. Il concernait une jeune fille assez troublée qui s’évertuait à faire croire à tout le monde qu’elle était conservatrice alors qu’elle ne l’était pas. C’était assez drôle, tout comme Duncan qui prétextait haïr les moldus. La façon qu’elle utilisait les mots lui permettait de se l’imaginer carrément devant lui. Plus jeune que lui, il en doutait de par ses expressions et son innocence. Cette nouvelle fraicheur lui plaisait déjà. Très probablement dans la maison des serdaigle, étant donné qu’elle semblait donner sa vie pour les livres. Il se disait qu’elle devait être mignonne, mais également beaucoup trop sage pour avoir ne serait-ce que côtoyer le lion. Il ne connaissait pas ce genre de filles, mise à part sa sœur. Tiens, peut-être qu’elle connaissait Bonnie et il se mit à sourire vaguement à cette idée, loin de savoir qu’une brunette s’approchait de lui dans le seul but de reprendre ce qui était le plus secret.

Ma journée avait été extraordinaire. Enfin, c'était une bonne journée. Les cours s'étaient très bien passés. Pour une fois depuis les attentats, je me sentais bien. En plus avec une amie on avait encore fait un raid au cuisine comme chaque jour ou presque d'ailleurs mais aujourd'hui on s'était surpassé. Enfin, ça ne doit pas vous intéresser alors on va parler d'autre chose. A la fin de notre dernier cours, nous sommes sortis dans le parc. Nous avons retrouvé deux autres amies. Ce jour là, il faisait très très chaud ce qui était bizarre en début d'automne mais en même temps, cela faisait énormément de bien. J'avais enlevé ma veste quand je suis sortie. La chaleur du soleil sur ma peau me faisait un bien fou. Avec les filles nous nous sommes mises à discuter et bien entendu à rire. On se fichait de gêner les autres surtout que quand on nous connaissait, on savait qu'ensemble nous étions incontrôlable. Je regardais alors dans mon sac pour voir si je n'avais rien oublié. Merde où était mon journal intime ! La dernière fois que je l'avais avec moi c'était à la bibliothèque. Si quelqu'un tombait dessus s'en était fini de moi. Je me précipitais dans le château à la recherche de mon bouquin. Il ne fallait pas que quelqu'un le voit. Sinon s'en était fini de ma couverture et ma famille pourrait être en danger. Je remontais et je passais devant le bibliothécaire qui me lançait un regard étrange. Oui en général je prenais le temps de lui parler mais là je n'avais vraiment pas le temps. Je me dirigeais vers la table où j'étais auparavant mais voilà il n'y avait rien absolument rien. Je me sentais mal, j'étais vraiment une fille inconsciente. Pourquoi avais-je écrit tout cela dans mon journal intime ! Stupide ! Je ne suis qu'une fille stupide ! Je m'asseyais un instant pour réfléchir. J'essayais de me rappeler de l'endroit où je l'avais laissé mais j'en avais aucune idée. Je descendais alors dans les cuisines pour voir si les elfes de maison ne l'avaient pas retrouvé. Vous avez trouvé un carnet violet ? Des centaines de non s'élevèrent dans la cuisine. Je me retournais et je frappais contre le mur. Une vive douleur traversa ma main et bien entendu je dû me rendre à l'infirmerie pour me faire soigner. Franchement je n'avais pas besoin de cela pour le moment. Il fallait que je sois une fille forte et je devais retourner à mes investigations. Après avoir été soignée, je redescendais dans le grand hall. Je tournais la tête machinalement pour savoir qui était assis sur le banc où je me trouvais quelques heures auparavant. Et là je vis un jeune homme, assez bel homme, je crois même qu'il pourrait me plaire mais... MAIS ! Il était en possession de mon journal intime et il était en train de le lire en plus ! Merde et re merde ! Ce n'était pas que ça m'ennuyait il n'y avait rien le concernant mais je ne voulais pas que quelqu'un sache que je jouais un jeu ! Je m'avançais vers lui et je lui arrachais le journal de ses mains. De quel droit tu lis mon journal intime ! D'accord ce n'était pas la plus belle des approches mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être tranchante pour le coup. Pourtant il était vraiment mignon et … Non Enora non ! Ce n'était pas le moment de penser à cela !