Ysolde s’était mise sur son 31, elle avait même lâché ses cheveux ce qui pouvait sans doute relever de l’exploit. Elle était bien contente d’avoir trouvé Alecto, c’était la seule personne qu’elle avait envie de croiser, elle n’avait même pas envie de croiser Emrys, elle s’en voulait, et elle ne voulait ni croiser Schuyler le loup garou qui avait essayé de la manger. Quand Alecto la vit, celle-ci la prit dans ses bras, c’était tout le temps comme ca avec elle, et ça ne dérangeait pas ysolde. Qu’elles se tiennent la main, qu’elles soient dans les bras l’une de l’autre, elle s’en fichait. Alecto lui dit alors, tandis qu’Ysode la serrait tendrement dans ses bras : Wouaw ! T’es magnifique ma belle ! Tu vas bien ? Ta semaine c’est bien passé ? Je ne t’ennuie pas trop avec mes questions ? Ysolde se décolla alors doucement d’Alec, qui lui adressait un sourire. Elle aussi lui sourit alors et hocha la tête de gauche à droite, enfin, une seconde après elle hocha la tête de bas en haut et dit alors : enfin, oui, ça va, j'aurais des centaines de choses à te raconter, mais pas ici, on pourrait se voir demain pour en discuter, non ? Tout vas bien, j’ai repoussé Emrys alors que je n’en avais pas envie, j’ai failli me faire manger par un loup garou qui s’est ensuite présenté devant moi en tenu d’adam. Tout va bien, pensa-t-elle alors. Ysolde esquissa un sourire avant de dire : J’ai croisé le professeur Astorg dans un couloir, trèèès bien habillé, elle marqua une pause avant d'ajouter : Mais je sais bien que tu t’en fou qu’il porte un costume, qu’il soit habillé ou non, ça t’es égale. dit alors ysolde avait un sourire malicieux et une voix malicieuse. Elle ne cautionnait pas vraiment les sentiments d’Alec pour le professeur, mais elle pouvait toujours jouer avec ça pour se moquer de son amie, ou pour changer de conversation aussi. plus on parlait d’Alec moins on parlait d’elle. Ysolde aperçu au loin Emrys, et tourna doucement la tête, elle ne l’avait pas vu, c’est bon, il était bien loin désormais, dieu merci.

J'étais tout de même contente que Nolan soit venu me tenir compagnie. Certes, je lui en avais longtemps voulu mais il était tout de même attachant et parfois il fallait mettre ses différents de côtés, c'était inutile de se faire sans cesse la guerre pour des idioties... « Et toi donc? Samuel et Celimus sont entrain de se battre en duel pour savoir qui aura le droti de t'accompagner? » Je levais légèrement les yeux au ciel. A force de concocter de tels plans je finissais par passer pour une fille facile qui profite de sa popularité envers la gente masculine en flirtant à droite à gauche, ce qui était tout sauf vrai bien sûr... «Melle Mancini me feriez vous l'honneur de vous offrir un verre ? » Je haussais les sourcils, surprise par de telles galanteries. C'était loin d'être déplaisant, je devais l'avouer. « Et bien puisque c'est proposé si gen... » Je n'eus même pas le temps de finir que Samuel vint me couper la parole. « Je pense que Mademoiselle Manccini est assez grande pour aller se chercher un verre toute seule, Nolan. » Je fronçais les sourcils lorsqu'il se retourna vers moi. « Ou si jamais elle n'en est pas capable, elle peut appeler Groslimus à l'aide » Puis il partit sans même me laisser le temps de répliquer. Je me demandais si je n'avais pas fais une erreur en cherchant ainsi à le rendre jaloux, plus le temps passait et plus j'avais l'impression que cela l'éloignait de moi et non l'inverse. « Oui c'est ça va t'en, ça me fera des vacances... » Murmurais-je en le regardant s'éloigner. Je n'y pensais pas un mot mais hors de question de mettre ma fierté de côté. J'arrivais à la table et prenait une coupe de champagnartifice en le regardant discuter avec Nolan, un peu plus loin. Il était très beau dans son costume, s'il seulement il agissais différemment, j'aurais peut-être eu la chance de savourer cette petite fête à ses côtés...

Un grand jour pour lui, un très grand jour. Le jour où se terminaient trois longs mois d’études et de travail acharné. L’heure n’avait pas encore sonnée, l’heure était encore à la fête, les chasses au trésors n’étaient pas encore lancé, donc, il était trop tôt pour partir en mission avec ces mini mangemorts. Il était très bien habillé, comme toujours en fait, il n’était que très rarement mal habillé, il portait un smoking très élégant. Il se fraya un passage à travers la foule, les parents d’élèves étaient là, il n’avait pas très envie de croiser Clara, la mère de Lana et son imbécile de mari, il aurait peur de ne pas être courtois en ce jour de fête, il ne l’avait pas vu depuis deux ans, et cela lui était bien égal, mais le jour où il débarquerait chez eux en demandant des explications approchait. Il s’approcha d’un bar/buffet et entendit alors : Un autre verre s'il te plait. Emrys, un gamin de serdaigle, gamin parce qu’il avait en gros la moitié de son âge, il le regarda, demandant un verre à la serveuse, lui adressant un grand sourire, comme toujours, leva sa coupe, avec un sourire ravageur, et il se tourna alors vers l’élève et dit : Mr Reinhaart, l'alcool n'est pas une réponse à vos problèmes, quels qu'ils soient, surtout si c'est une histoire de coeur. Ca nous fait faire les pires conneries du monde. Croyez-moi. L’alcool, à vingt ans on croit que c’est la solution aux chagrins d’amour, aux mauvaises notes, au passage à vide, mais il n’en est rien, rien du tout. Ianto regarda alors le blondinet, et attendait une réponse de sa part. de l’alcool à Poudlard, décidément ce Snicklechose était moins crétin que Ian le pensait. Oui, il avait toujours eut un sérieux problème avec l’autorité, donc avec Snicklepitch, normal quoi.

Un simple pantalon, une chemise et une paire de chaussure, voici tout ce dont avait besoin Cayden pour venir à cette petite fête. S’habiller avait été plutôt rapide pour lui. Il avait paresser un bon moment dans la salle commune des Pouffsouffle avant de décider de descendre dans la cours pour allez à la petite fête organiser. Il s’ennuyait mortellement, et ça ne l’intéressait pas réellement de venir à cette petite fête mais il n’avait pas réellement le choix. De toute façon sa lui permettrait de se clarifier les idées un peut histoire de démêler une de ces histoires quoi. Aussitôt arriver aussitôt il avait remarquer une tête blonde que lui seul pouvait réellement reconnaître. C’était la tête de Natasha, une de ces bonnes amies. Bon elle avait été son ex petite amie avant d’être son ami. Disons que leur histoire était compliquée, ou plutôt elle était compliquée, mais il l’adorait. Il c’était donc approcher d’elle par derrière avec une sourire. « Vous êtes magnifique aujourd’hui miss Dragomir…. On dirait presque que vous êtes ici pour courtiser! » Oh il savait qu’il pouvait facilement la mettre en colère ou elle allait en rire. Avec elle on ne pouvait jamais trop savoir sur quel pied danser. Comment dire gentiment que cette nana était folle à lier quoi. « Salut Tasha! Tu te portes bien? » Il avait au moins tenter de minimiser les dégât maintenant il fallait juste attendre que la jeune femme réagisse quoi.

La fête des fondateurs avait lieu aujourd'hui et je n'arrivais pas à me décider sur la tenue que j'allais porter. En plus de cela, je commençais à avoir des rondeurs et je devais les cacher du moins pour le moment. Le corps enseignant était au courant mais il ne fallait pas non plus le crier sur tout les toits. Je demandais donc conseil sur le choix de ma robe mais mon époux ne me fut d'aucune aide à croire qu'il se fichait éperdumment que je sois belle ou non. Enfin, il partit de notre appartement pour se rendre à la fête et je devais le rejoindre à onze heures mais voilà je n'arrivais toujours pas à me décider et l'heure approchée de plus en plus. Et pour couronner le tout j'eus envie de vomir du coup je passais près d'une heure dans la salle de bain à essayer de me ressaisir. Quand je sortis de la salle de bain j'avais déjà dix minutes de retard. J'attrapais la première robe qui me vint sous la main soit une robe blanche avec des fleurs, je l'enfilais rapidement et je sortais de l'appartement tout aussi rapidement. Je descendais les escaliers quatre par quatre et si Timothy avait été avec moi j'étais certaine qu'il se serait mis très en colère après moi. J'arrivais enfin parmi la foule et je jouais des coudes pour retrouver mon amoureux. Je suis désolée du retard. Comment allez-vous ? Je souriais à tout le monde en prenant par le bras mon mari.

C’était le grand jour, le jour de la fête des Fondateurs à Poudlard. Cela faisait beaucoup d’années qu’il n’avait pas été célébré, 150 à ce que l’on dit. Mais c’était aussi une occasion pour laquelle les jeunes filles portaient de belles robes, les garçons des complets charmeurs et où tous prenaient soigneusement le temps de se rendre beau ou belle. C’est donc pourquoi je m’étais levée tôt ce matin, sachant qu’il y aurait surement beaucoup de gens qui voudraient les miroirs et les salles de bain et qui n’aurait aucune pitié avec les plus jeunes. Ainsi, ils n’avaient pas à les partager ! Mais me donnant plus de temps que ce dont j’avais besoin, j’étais certaine d’être correcte et de pouvoir me rendre présentable. Pour l’occasion, j’avais une belle robe rouge avec de la dentelle dessus et des paillettes blanches. Elle était longue, serrée jusqu’aux genoux environ et s’élargissait dans le bas. Lorsque je me rendis dans le dortoir pour la chercher, je vis Felicia qui dormait toujours, donc je la réveillai pour ne pas qu’elle passe tout droit. Je me frisai les cheveux en boudins, me maquillai et voilà j’étais prête! Toutes les filles paraissaient super excitées ! Je l’étais aussi, et j’avais prévu d’aller rejoindre ma meilleure amie à la fête. Je sortis dehors pour me rendre à la grande salle, et me rendis compte qu’il y avait beaucoup de monde. Ce serait toute une mission que de trouver Felicia dans cette foule ! Je partis à sa recherche, saluant quelques personnes au passage et la vis enfin, seule avec un jus de citrouille à la main. Je la saluai et alla vers elle.

« Wow, t’es sublime dit donc ! »

Je regardai alentour, tous semblaient très beaux et très joyeux, ça allait être amusant!

La fête des fondateurs. C’est tout à fait le genre d’événement que Scarlet apprécie et chérit réellement. Il est donc normal qu’elle soit de la meilleure humeur possible pour se rendre à cette fête si exceptionnelle. En se réveillant ce matin, elle eût une pensée pour tous les autres élèves de Poudlard des cent cinquante dernières années qui n’avait jamais eu l’occasion de célébrer cet événement. Elle était réellement une grande chanceuse de pouvoir y participer. Scarlet avait enfilé une robe de soie noire et des chaussures lui donnant un air classe. Elle se devait d’avoir l’air présentable pour cet événement et devait profiter du fait de pouvoir porter autre chose que l’uniforme de Poudlard, qui n’était pas vraiment très agréable à porter tous les jours. Alors que l’heure arrivait, Scarlet avait rejoint la cour intérieure où une bonne partie des élèves, professeurs et personnes extérieures était déjà présente. Il était difficile de trouver une connaissance dans la foule, c’est pourquoi elle préféra se poser seule dans un coin plutôt que de risquer sur quelconque personne qu’elle ne désirait pas voir. Elle ne voulait vraiment pas qu’un sang pur prétentieux vienne lui gâcher cette journée, c’est pourquoi elle préférait rester un tant soit peu à l’écart. Elle savait que parmi toutes les personnes présentes ici, il y en avait beaucoup plus à être contre elle, qu’avec elle. Lorsqu’elle vit que le ministre s’apprêtait à faire un discours, elle poussa un long soupir et commença à observer aux alentours. Elle n’appréciait pas le moins du monde cet homme et le voir ici n’était pas pour égayer sa journée, en fait.

« Arrêtes voyons ! Il n'y a pas de mal à ça. Par contre, il ne faudrait pas trop lui donner d'attention sinon il risque de s'enfler encore plus la tête. » Dahlia se sentait mal, la culpabilité la rongeait de plus en plus quand elle regardait Katniss, la jeune poufsouffle qu'elle appréciait énormément et qu'elle ne supportait pas de voir mal. De l'attention, elle n'en avait que trop pour le blond de sang pur et c'était bien cela le problème. Elle ne pourrait jamais avouer la vérité à son amie, alors que celle-ci était encore aigrie par le comportement de Théodore à son égard. « Tu n'as pas de cavaliers à ton bras ? Merci de tes compliments, mais personnellement si je te voyais seule et aussi joliment accoutrée je ne perdrais pas une seconde. » Dahlia rougit doucement, elle n'était pas friande de compliments et ne se considérait pas du tout comme un canon de beauté mais venant d'une vélane à la beauté époustouflante, elle ne pouvait qu'apprécier le compliment à sa juste valeur. Elle lui adressa un sourire franc, un peu gênée. « Pas de cavaliers non mais je pense que ta compagnie vaut tous les princes charmants du monde. J'avais prévu de venir avec d'autres Grindelmonk mais je les ai perdu en route. » fit-elle, tracassée. Elle scruta les environs du regard et se rendit compte que Théodore Wilkes avait disparu, elle s'agita un peu, le cherchant du regard puis aperçut sa chevelure blonde s'éloigner en direction du château. « Excuse-moi Kat, je vais chercher Samuel, j'en ai pas pour longtemps. » Mensonge encore. Elle pria pour que son meilleur ami n'apparaisse pas à ce moment précis et suivit le sang pur. Il traînait nonchalamment tandis que son ami hâtait le pas. Dahlia profita de l'inattention de ce dernier, s'élançant à sa poursuite tant bien que mal dans sa robe écume, s'approcha de lui et le rattrapa juste avant qu'il ne pénètre dans l'enceinte du château. « Théo, il faut qu'on parle. » murmura-t-elle, bien qu'ils soient isolés, à l'abri derrière l'un des kiosques. Elle savait qu'elle agissait de façon totalement irréfléchie et dangereuse mais il fallait qu'elle lui parle, absolument. Ils ne s'étaient pas revus depuis ce jour-là, dans l'infirmerie, jour fatidique où il avait enfin dévoilé ces sentiments avant de fuir. Le jeune homme avait d'abord l'air surpris, puis une expression de colère passa un instant sur son visage. L'avait-elle interrompue à un très mauvais moment ? Elle n'allait pas tarder à le savoir.

Dahlia portait une robe blanche vaporeuse qui soulignait sa taille et s’arrêtant au-dessus de ses genoux alors que ses cheveux étaient attachés dans un chignon mal coiffé. Leur regard s'accrochèrent quelques secondes avant que la jeune fille détourne les yeux, mal à l'aise, en lui tournant le dos. Il grogna, regardant le visage de son acolyte qui n'avait pas bougé d'un pouce. « Vas-y, je vous rejoins. » Ce dernier ne se fit pas prier et s'en retourna vers l'imposant château. Il attrapa une coupe de champagne posée sur l'une des nombreuses tables qui peuplaient la cours extérieure avant de la boire d'une traite. Weiser était en pleine discussion avec Katniss Withaker tandis que la blonde lui lançait des regards en biais emplis de mépris. Il soupira, elles s'étaient bien trouvé ces deux là, ne put-il s’empêcher de penser. Il aurait tellement aimé l'arracher de là, l'emmener loin d'ici, en foudroyant les malheureux qui osaient poser les yeux sur elle. Elle lui appartenait, nom d'une gargouille. Il esquissa un pas dans sa direction avant de se reprendre et de s'arrêter net, la Marque des Ténèbres lui rappelant la mission qu'il devait accomplir. Il regarda de droite à gauche, remarquant le regard entendu que sa mère lui lançant à l'autre bout de la cours. C'est d'un pas assuré qu'il se dirigea vers son destin. Le soleil était haut dans le ciel, narguant les nuages blancs qui osaient s'approcher de lui. Ces coéquipiers l'attendaient surement déjà dans les toilettes de Mimi, il ne fallait pas qu'il soit en retard. Il commença à gravir les marches en pierres du château quand il un murmure derrière lui le stoppa dans son ascension. « Théo, il faut qu'on parle. » il se retourna, faisant face à l'ancienne Gryffondor. Les souvenirs de l’infirmerie s'imposèrent alors dans son esprit, les mots qu'il avait osé prononcer résonnaient encore dans ses oreilles. Il lui lança un regard noir avant de lâcher d'une voix froide « Je pense qu'on s'est déjà tout dit. De toute façon je n'ai pas le temps ! » Il lui tourna le dos, gravissant encore quelques marches.

Citation :

L'heure était à la fête à Poudlard. Le château regorgeait de professeurs, d'élèves et de personnalités du monde sorcier. Tous s'étaient réunis dans la Cours Intérieure et l'ambiance était à la fête. Le Jour des Fondateurs n'avait pas été célébré depuis plusieurs années et Poudlard semblait en avoir manqué. De chaque côté que pouvait porter le regard, on ne voyait que des gens heureux et paisibles. Même les pires ennemis semblaient s'être réconciliés autour d'un verre de champargnartifice. Un air de tranquillité pesait sur Poudlard, le premier depuis un long moment. Les évènements troubles qui avait secoué l'école l'année passée semblaient être bien loin de tous. Qui l'aurait cru ? C'était peut-être les fondateurs eux-même qui remerciaient Poudlard de leurs rendre hommage, en leurs offrant une journée clémente. Tout semblait paisible, presque futile. Chacun s'occupait de ses affaires et les heures s'écoulaient sous un soleil rayonnant. Trop rayonnant d'ailleurs... Alors que le Directeur s'apprête à remettre les prix aux gagnants de la chasse au trésor, un nuage noir se forme au dessus de Poudlard, assombrissant le ciel. La météo aurait-elle décidé de jouer des tours à Poudlard ? Rien n'est moins sûr, le nuage se forme vite, très vite, devenant de plus en plus épais. Soudain une pluie glacée s'abat sur le château, refroidissant les invités d'un coup de baguette magique. Plusieurs personnes se réfugient déjà à l'abri, mais dans le ciel une forme noire est en train de se dessiner. La marque des ténèbres ? Non, c'est un dragon. Un immense dragon obscur et opaque. Sa face terrifiante et menaçante toise l'ensemble de l'assistance qui semble terrifiée. C'est alors que l'être sombre entrouvre sa gueule énorme pour souffler un râle sur le château. Ce dernier s'enveloppe d'un immense brouillard opaque et impénétrable. Tout le domaine est plongé dans le noir, aveuglé par le râle du dragon. Tout les sorciers ont alors sortis leur baguette pour le faire disparaître ou pour se repérer, mais aucuns sorts, ni aucunes baguettes ne semblent fonctionner. Il semblerait que ce mystérieux brouillard ait privé Poudlard de toute sa magie.... Mais pour combien de temps ?

NB: AUCUNE MAGIE ne fonctionne, merci !

Le début de la fête avait été donné depuis bientôt une demi-heure et je ne voyais aucune trace de mon épouse. J'espérais intérieurement qu'elle n'est pas été victime d'un nouveau malaise. Je lançais un regard inquiet à ma meilleure amie qui avait compris ce que j'avais en tête lorsque je sentis quelqu'un m'attraper le bras. « Je suis désolée du retard. Comment allez-vous ? » dit alors la voix de ma femme. Je souris ravie de la voir enfin et allais déposer un baiser sur ses lèvres avant de la détailler. « Très bon choix mon amour » la complimentais-je sur sa tenue. Je reportais alors mon attention sur le reste des convives et portais un toast en l'occasion de cette journée de fête. Les verres s'entrechoquèrent et une longue discussion autour de petits fours et canapés commença.

La chasse au trésor avait été éprouvante, mais je n'étais pas mécontent des gagnants, ils l'avaient mérité. Je m'apprêtais à aller saluer les heureux gagnants lorsque le ciel s'assombrit soudainement. Je levais les yeux au ciel et fronçais les sourcils en apercevant un étrange nuage noir se former. Un sentiment d'inquiétude m'envahissait soudain, le temps ne pouvait pas changer aussi vite, même en Ecosse. C'est alors qu'une pluie glaciale s'abattit sur le château. Autour de moi les gens se mirent à courir pour se mettre à l'abri, mais je ne bougeais pas. Je restais les yeux fixés au ciel, regardant d'un oeil noir la masse qui s'y formait. Ce n'était pas un nuage, c'était un dragon, un dragon noir et opaque. Je quittais alors le ciel des yeux pour chercher du regard Aurora ainsi que Sofia. Non, pas encore pensais-je dans ma tête. Le dragon se mit alors à cracher un râle de fumer qui vint envelopper tout le domaine. Je me jetais alors sur ma famille et attrapais la main d'Aurora ainsi que celle de Sofia. Non, cette fois-ci je n'allais pas les laisser toutes seules. Le brouillard s'abattit alors sur Poudlard, nous plongeant tous dans le noir complet.

« Très bon choix mon amour. » Je lui adressais un sourire satisfait en me retenant de lui dire qu'il ne m'avait pas aidé pour le choix de ma robe. Je préférais discuter avec mes amis, avec ma belle soeur, profiter tout simplement de cette journée qui j'espérais serait belle. Mais tout à coup le ciel changea d'allure. Je regardais mon époux regarder le ciel. Je relevais moi même mes yeux vers les nuages qui devenaient de plus en plus menaçant. La panique me prit tout à coup. Je regardais autour de moi pour voir s'il n'y avait pas des visages que je connaissais. Ysolde n'était pas là, Cassandre, je l’apercevais au loin et je voulais marcher pour la rejoindre quand je sentis une main me retenir. Je pris alors Aurora dans mes bras. Je ne pouvais pas la laisser là. Tim lui semblait pétrifier par le spectacle. Je ne savais pas ce que cela voulait dire mais ça ne présager rien de bon. Cassandre ! Va te mettre à l’abri! lui hurlais-je en espérant qu'elle m'avait entendu. Et puis le noir complet. Je sentais mon coeur qui battait à tout rompre. Merde qu'est-ce qu'il se passait encore. Je sentais la main de Tim me tenir et je la serrais très fort. Je ne voulais pas le lâcher. Soudain je me mis à angoisser non pas pour nous mais pour Béatrix et Aidan qui étaient juste à côté de nous il y a quelques minutes. Béa ! Aidan? J'espérais une réponse mais pour le moment rien. Je m'approchais alors de mon mari et je le serrais dans mes bras tout en serrant également Aurora. S'il leur arrivait malheur, je m'en voudrais toute ma vie.

Dahlia agissait de façon incohérente. Il y a peu encore, elle n'aurait jamais pris le risque d'être vu avec un sang pur, conservateur de surcroît, par pur respect pour tout ce pour quoi elle se battait mais là, elle se surprenait elle-même. Courir après Théodore, un jour de grande fête, alors que des centaines de personnes festoyaient à quelques mètres d'eux était plus qu'insensé. Était-ce la déclaration inattendu du jeune homme dans l'infirmerie qui la rendait ainsi ? « Je pense qu'on s'est déjà tout dit. De toute façon je n'ai pas le temps ! » répondit-il, clair et concis comme toujours. Il continuait son chemin sous le regard agacé de la rousse, essoufflée : « Tu ne peux pas me fuir éternellement, tu n'as pas le droit de te pointer, dire que tu m'aimes et t'enfuir, en un claquement de d... » Soudain un grondement sourd se fit entendre, rapidement suivi par des cris affolés venant de l'extérieur. La rousse sortit sa baguette d'un geste vif et rejoignit la cour intérieure sans regarder si son ancien amant la suivait et se stoppa net devant le chaos qui s'étalait devant ses yeux. Des gens paniqués courraient dans tous les sens comme des marionnettes déglinguées tandis qu'une pluie, une horrible pluie glacée s'abattait avec fracas sur les pavés. Dahlia leva les yeux au ciel, ceux-ci s'ouvrit comme deux soucoupes quand elle aperçut le gigantesque dragon noir au dessus d'eux crachant un épais brouillard sur le château. « J'ai un très, très mauvais pressentiment. » lâcha-t-elle en recouvrant ses esprits. Elle se mit à courir à grandes enjambées, en criant le nom de Samuel, Sienna, Katniss... Elle ne voulait pas perdre un autre ami, il en était hors de question quitte à se mettre en grand danger elle-même...

La fête battait son plein quand j'arrivais habiller d'une robe blanche élégante mais simple. Je vis au loin le professeur Astorg et je me dépêchais de passer pour qu'il ne me vit pas. Je ne connaissais presque personne et ça pourrait permettre de nouvelle rencontre. Je ne savais pas où était Reed et franchement j'aurais aimé qu'il soit avec moi pour la fête. Je n'aimais pas être toute seule surtout en ce moment. Je me doutais que si Ianto me voyait il voudrait qu'on parle et je ne voulais pas lui parler. Depuis que j'avais appris qu'il était mon père j'avais du mal à le voir. Je ne voulais plus le voir, du moins pour le moment. J'avais besoin de faire le point sur notre relation. Je restais alors dans mon coin sans rien dire. J'observais de loin. Je sentais que quelques chose se tramait. J'avais comme un sixième sens pour les catastrophe depuis le bal. Je regardais le ciel mais je n'osais pas bouger. Cette forme. Ce dragon. Je me souvenais d'une légende, tout à coup mon coeur rata des battements j'avais l'impression que j'allais mourir sur place comme si un étau me serrait le coeur sans que je ne puisse l'arrêter. Non, je ne voulais pas mourir pas maintenant. Pourquoi cette angoisse me prenait soudainement. Je ne pourrais vous le dire mais j'avais peur, et froid.

Je venais de me rendre à la fête des fondateurs. Bien enetendu, je ne m'étais pas mis sur mon trente et un. Je ne voulais pas ressembler à un pingouin. En même temps au vu de ma situation avec mes parents, leur faire affornt un peu plus ou un peu moins ne changerait pas beaucoup la donne. J'étais appuyer contre un poteau quand je vis mon ex meilleure amie Lana arriver. Elle était d'une beautée étincellante. Je m'avançais alors vers elle et je posais mes mais sur ses yeux pour lui faire peur. Alors poulette où se trouve ton protecteur ? Reed ? Je ne l'aimais pas du tout parce qu'il avait fait souffri ma Lana. La seule personne qui a le droit de la martiriser c'est moi et il était hors de quetion que je laisse se privilège à qui que se soit d'autre. Je sourais alors que j'enlevais mes mains de ses yeux. Soudain le ciel devient noir. Je me reculais pour me mettre à l'abris alors que mon amie elle restait sans bouger à la même place. Je lui attrapais la main et lui dit brutalement : Tu vas bouger imbécile ! Pourtant elle ne bougeait pas. Elle semblait complètement hypnotiser par le ciel et le brouillard qui nous engloutissait peu à peu.