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billie&atlance ϟ can't stop this feeling

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MessageSujet: billie&atlance ϟ can't stop this feeling   billie&atlance ϟ can't stop this feeling EmptySam 23 Juil - 21:03

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Je n'avais jamais cru aux vœux. Les vœux d'anniversaires, d'étoiles filantes, de pièces d'or lancées au petit bonheur la chance. J'avais beau être un jeune homme extrêmement naïf et influençable, les vœux ne m'avaient jamais charmé de leur mystère. Et de toute manière, lorsque j'avais l'opportunité d'en produire un, je ne savais jamais quoi quémander. Un vœu, l'idée est tellement large. Techniquement, nous pouvions demander n'importe quoi. Avoir un chat, la paix dans le monde, gagner le prochain match de Quidditch, l'éradication des moldus. En somme, formuler un désir qui peut être aussi déraisonnable que sensé. Un leurre, sans doute. Mais dans tous les cas, je ne savais jamais quoi demander. Je n'avais jamais été un garçon qui demandait des choses non plus. Je me satisfaisais de ce que j'avais en ma possession. Et puis, être désenchanté d'illusions si fragiles n'est jamais très bon pour le moral.

Je m'accoudais au bord du puits, les yeux aussi vides que celui-ci. Le puits aux vœux. Un élève avait-il déjà vu son souhait exaucé au prix d'une pièce ? Dans tous les cas, le seul mystère qui m'intriguait quant à ce puits demeurait en le fait que l'on entendait jamais la pièce résonner au fond du dit puits. C'était comme s'il était sans fond, ou que son fond coupait tout son. Assez étrangement, je m'interrogeais sur ce que je pourrais voir si un jour j'y sautais. Mais cela pouvait légèrement friser des idées suicidaires, en fin de compte. Même si l'idée de se plonger dans l'inconnu était assez séduisante. Y aller, comme cela, découvrir ou mourir. La fatalité du jeu refroidissait les téméraires. Seule la folie pouvait conduire les élèves à effectuer une telle idée.

Quelques étudiants quittèrent la salle afin de se rendre à leur prochain cours. Le mardi, ma journée était courte. Je finissais vers les 15h, ce qui faisait que j'avais toujours du temps à tuer. Généralement, je me rendais dans une salle d'étude, à la bibliothèque ou encore à la salle commune des Gryffondor pour faire mes devoirs, mais aujourd'hui, l'ambition ou la motivation n'était pas au rendez-vous, même si ces heures d'études ne seraient pas du luxe. Des Weasley, je n'étais franchement pas le plus « doué » niveau scolaire. Selon ma mère, cela dénotait de mon manque cruel de concentration. Le fait que je frôle l'état hyperactif n'aidait en effet pas réellement à rester des heures entières penché sur un devoir. Pourtant, j'étais déterminé. Lorsque je voulais quelque chose, je faisais en sorte de l'obtenir. Je menais toujours à bien tous mes projets. Le soucis était que lorsque je regardais les autres Weasley avec leur facilité déconcertante avec les études ou alors le fait qu'ils aient une mémoire bien meilleure que la mienne, ce n'était franchement pas encourageant. Avec, par-dessus le marché, une mère qui juge qu'avoir des résultats plus mauvais que les autres de sa fratrie vient tout bonnement du fait que je ne travaille pas, n'est pas très réjouissant. En fait, c'était le genre de critiques qui me touche le plus. S'il faut que je sois susceptible, c'était sur ce côté-là. J'étais ami avec des Serdaigle, et par la notoriété des Bleus et Argent, c'était presque comme si je ne servais dans le groupe que pour le courage et jamais pour le côté « malin ». Eux étaient le cerveau, et moi le bête et discipliné qui s'exécutait. La plupart du temps, je laissais faire car je n'étais pas quelqu'un de contraignant. J'évitais les conflits, j'estimais à une perte d'énergie le fait de me disputer sur cela. Mais disons que s'il fallait que j'ai une corde sensible, voire la seule corde sensible, c'était bien celle-ci. Dire que je suis stupide alors que ce n'est pas forcément le cas, ça me vexe. Dire que je ne travaille pas alors que cela vient simplement du fait qu'il faut que j'étudie le double de mes pairs pour arriver dans mes études, ça me vexe tout autant.

J'avais peut-être était injuste avec Billie sur ce côté-là. Billie, cette jeune femme de la même maison que moi que j'avais fréquenté pendant des années et des années. On s'était découvert un tas de similitudes, et on s'entendait à merveille. On s'amusait ensemble, elle tenait aussi bien la fête que moi, elle tenait mieux la fête que n'importe qui d'autre. Billie était une jeune femme qui savait s'amuser, qui savait vivre, ou du moins, qui le faisait comme je le faisais, et cela me ravissait. Mais il n'avait fallut qu'une nuit pour que toute cette amitié « tombe à l'eau ». On avait couché ensemble, ce qui n'était franchement pas un drame de mon point de vue, mais pour l'adolescente, cela n'avait été qu'erreur. Une dispute avait plus ou moins pointé le bout de son nez, à laquelle je n'avais pas voulu participer, jusqu'à ce qu'Elias entre en jeu. Billie et Elias avaient formé un petit couple exemplaire pendant un certain temps. Jusqu'à ce qu'ils mettent fin à leur relation pour diverses divergences. Mais cette soirée-là, c'était comme si la rupture n'avait pas eu lieue. Billie voulait encore d'Elias, de toute évidence, et pas de ma personne. Je n'étais qu'une erreur. Un idiot. Un abruti. Encore une fois. Ça m'avait vexé. Profondément vexé de me faire rabaisser à quelqu'un d'imbécile de cette manière. Peut-être l'avais-je mal interprété, mais depuis ce jour, j'avais imposé une distance entre Billie et moi. Je n'arrivais pas à m'y faire, ça me restait en travers de la gorge. Je lui en voulais, j'en voulais à toute cette histoire, même s'il n'y avait rien à y faire. On ne pouvait redessiner le passé, il était révolu. Accessoirement, on pourrait réparer les choses et voir vers le présent et le futur. Mais encore là, même si trois années séparaient cette dispute, j'étais aussi vexé que la première journée.

Mais il fallait avouer que j'avais parfois été nostalgique de ces moments avec elle. Ceux seulement amicaux, où on se rejoignait avec dynamisme sur nos idées. Ces soirées dans la Salle Commune à rire et organiser des soirées ou sorties déjantées. Cette partie-là qui était unique à la jeune femme me manquait. Mais tellement de chose me manquait en ce moment. Ma sœur me manquait. L'ambiance de mes premières années d'étude me manquait. L'innocence de l'enfance qui nous berce et nous fait croire qu'il y a une justice dans ce monde me manquait. Mais à cela, même une poignée de gallions lancée dans ce puits ne pourrait y remédier.
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MessageSujet: Re: billie&atlance ϟ can't stop this feeling   billie&atlance ϟ can't stop this feeling EmptyDim 24 Juil - 13:46

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Billie n’a jamais réussi à être modérée. C’est bête… Pourtant c’est facile de s’arrêter au bon moment, c’est facile d’aimer un peu mais pas trop pour ne pas souffrir. C’est facile de manger à sa faim, mais pas plus. C’est facile de s’arrêter de parler avant de faire une gaffe. Billie avait beau être intelligente et pleine de bon sens, elle n’arrivait pas à s’arrêter à temps. La jeune gryffondor n’a jamais supporté qu’une personne lui dise « peut-être ». Une expression qu’elle détestait. Ce peut être qu’est-ce que cela veut dire ? Quand quelqu’un utilise cette expression, ça veut dire qu’elle ne sait pas, ou qu’elle n’a pas écouté ou enfin qu’elle ne veut pas répondre non pour ne pas nous blesser. Billie c’était soit noir soit blanc, elle ne connaissait pas le nuancé de gris qui pouvait avoir dans la palette.

L’entourage de Billie savait à quoi s’attendre avec elle. Il savait comment réagir quand Billie fait une crise de nerf. C’était fréquent chez Billie ça. Etant donné que la gryffondor était une hyperactive, il y avait de grande chance pour qu’elle soit nerveuse, ça n’a pas raté. Si c’était juste très lourd comme comportement ça pourrait aller, mais non, ça lui faisait faire aussi des bêtises. Bien sûr il faut creuser un peu, mais on va y arriver ne vous inquiétez pas. Billie est une hyperactive née, alors elle a besoin d’activités pour se vider, alors elle fait tout et n’importe quoi alors forcément elle fait des bêtises.

Un des plus grosse gaffes qu’elle a fait, c’était avec Atlance. Tout allait très bien, les deux gryffondor a toujours été dans la même longueur d’onde. De plus c’était le meilleure ami d’Elias, alors forcément Billie et lui se croisait souvent aux premiers années de Poudlard. Billie eut un petit sourire en se rappelant de ces années. Qu’est-ce qu’elle aimait passer du temps avec Atlance, à trouver des plans totalement loufoques et les faire après. Billie aimait les fêtes qu’ils organisaient quand ils étaient plus vieux. Et par-dessus tout, la gryffondor aimait tous les moments passer avec lui sauf un. Elle le regrette affreusement. Elle avait fait l’amour avec lui, enfin couché. Billie n’a jamais su si sa première fois était basé sur l’amitié ou si c’était juste l’alcool qui avait fait ça. Si on pouvait dire qu’ils sont faits l’amour alors qu’ils sont qu’amis ? Est-ce qu’on a le droit de dire ça ? Ou il fallait employer le terme « coucher » ? Cette erreur avait affolée Billie, le lendemain, elle était vite partie, voulant retourner dans son lit de son dortoir, s’allonger sous la couette, faire comme si elle n’avait pas quitté ce lit depuis hier soir. Oublier ce moment. Oublier le regard perdu d’Atlance lui avait lancé quand elle partit comme une furie. Oublier juste la soirée. Pouvoir regarder Elias sans culpabiliser. Et puis pourquoi il fallait qu’elle se sente coupable hein ? Après tout c’est Elias qui avait rompu avec elle pour des excuses bidons ! Tout ça était du passé. Elle avait 19 ans, tout cela c’était passé quand la jeune gryffondor avait 16 ans.

Atlance aussi était du passé. Depuis cette nuit, il a mis des distances. Peut-être que c’est Elias qui lui avait demandé… Peut-être que Atlance lui avait parlé de cette nuit, et que Elias l’avait mal pris et lui avait donné un ultimatum. Billie ne savais pas. Et puis si c’était ça, Elias lui en aurait voulu aussi non ? Et puis Billie secoua la tête, elle s’était promis de ne plus y repenser, c’était en 6 ème année après tout. Ce n’était pas comme si il y avait encore une trace de sentiments entre Billie et Elias, c’était de l’affection qu’ils avaient, et puis Atlance c’était juste un… dérapage, il n’y avait rien de grave.

*Super, Billie, c’est ça ! Plus tard, quand tu auras des enfants qui te demanderont comment était ta première fois, tu vas dire « c’était un dérapage » mais vous il faut que vous le faîte avec un homme que vous aimez, super crédible…*

La sonnerie sonna, la jeune blonde sursauta, elle était tellement dans ses pensées qu’elle n’avait pas vu l’heure passé. La gryffondor avait fini les cours, elle décida d’aller déposer ses affaires dans son dortoir et d’aller rejoindre des amis près du lac. Après avoir planifié son après-midi, elle se mit en direction de la salle commune. Elle fut arrêtée plusieurs fois par des personnes qu’elle n’avait pas vues le matin. Quand elle arriva près du puits des vœux car c’était un des nombreux lieux de passage du château, Billie vit Atlance. Elle hésita beaucoup, soit la gryffondor fait demie tour et trouve un autre passage, ou aller lui parler pour enfin savoir pourquoi il a mis des distances avec elle. Mais Billie ne savait pas si elle voulait vraiment le savoir. La blonde déglutit, elle était une gryffondor, il fallait montrer son courage. Billie s’approcha alors lentement près du puits puis regarda dans le trou de puits, posa son coude contre la paroi et se concentra sur le trou

« -Qu’est-ce que tu crois qui y a dedans ? »

Super comme technique d’approche, je te félicite ! Tu ne connais pas la politesse ? Je ne sais pas dire bonjour, comment tu vas depuis le temps ? Ou aller carrément à l’essentiel, pourquoi tu m’évite depuis 2 ans alors qu’on était super amis avant ?
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MessageSujet: Re: billie&atlance ϟ can't stop this feeling   billie&atlance ϟ can't stop this feeling EmptyDim 24 Juil - 23:18

« - Qu’est-ce que tu crois qui y a dedans ? »

Je sursautais légèrement, ne m'attendant pas à ce que quelqu'un me parle de si près. Pour une fois, j'étais tellement plongé dans mes pensées que je ne m'étais pas vraiment rendu compte de ce qui se passait dans le monde m'environnant. Je contemplais sans le regarder vraiment le fond énigmatique de ce puits, qui me renvoyait inéluctablement au propre vide de ma vie. Je n'étais pas pessimiste, bien au contraire. Je savais que tôt ou tard, je parviendrais à ressentir ce vide de moins en moins imposant. Pas le remplacer, ce genre de choses ne pouvaient trouver de remplacement, mais apprendre à vivre avec, à s'y faire. Il fallait simplement que je m'y fasse, que je trouve un moyen de ne plus y penser, de vivre avec. Ca ne devrait pas être très compliqué, beaucoup de gens y étaient parvenus avant moi. Il n'y avait pas de raison pour que je n'y parvienne pas également.

Je gardais le silence pendant quelques instants. J'avais bien entendu Billie, malgré que j'agissais comme si ce n'était pas le cas. Entre la jeune femme et moi, rien n'était comme avant. Je n'aimais pas la croiser, parce qu'à chaque fois qu'elle me regardait, il y avait cette matinée qui repassait devant mes yeux. C'était comme si tout s'était envolé et transformé en mauvais après son départ. Comme si tout n'était que défaut et erreur. Alors que ces moments avaient composés des moments excellents pour ma part. Des moments inoubliables, que j'aimais particulièrement. Je ne voulais pas qu'elle m'enlève cela. Je ne voulais pas que tout s'envole à cause d'une dispute, de son avis sur ma personne. Même si le mal était fait, et que je savais pertinemment ce qu'elle pensait de tout ce qu'il y avait entre nous. En tout cas, dans les grandes lignes. J'inspirais profondément, loin d'être enclin à débuter une conversation avec la jeune Gryffondor. Depuis cela, elle avait tenté plusieurs fois de nous rabibocher, ou en tout cas, elle semblait tenter d'améliorer les choses entre nous. J'ignorais si elle éprouvait des regrets ou... en fait, j'ignorais tout de son comportement. Je ne la comprenais pas. Je n'assimilais pas comment elle pouvait vouloir m'oublier, ou en tout cas, regretter qu'on ait couché ensemble, mais vouloir tant me parler, tant faire comme si de rien n'était, ou que sais-je. Je ne comprenais pas les femmes, c'était évident. Je baissais les yeux sur le fond du puits. De quoi pensais-je qu'il était composé ? Je finissais par répondre, d'une voix dénuée de toutes émotions notables :

« Des illusions. »

Je levais les yeux, sans accorder néanmoins le moindre regard à Billie. C'était quelque chose que je faisais depuis notre dispute, je ne la regardais pas. Ou du moins, jamais dans les yeux. J'avais toujours trouvé que la Gryffondor était une jeune femme magnifique. Je ne l'avais jamais crié sur tous les toits, bien au contraire, mais sincèrement, pour moi elle était dans les femmes les plus belles de Poudlard. Je n'avais pas essayé de la charmer ou quoi que ce soit cependant, bien que j'eus été attiré par elle. Comment ne pas l'être ? Son visage fin, ses cheveux blonds, ses lèvres rosées, son teint de craie et ses yeux océan. Billie avait tout de la poupée de porcelaine, de la perfection. J'avais beau chercher, je ne lui trouvais aucun défaut physiquement. Elle était sublime, tout simplement. Était-ce sans doute pour cela qu'elle avait finit avec Elias. Lui aussi était plus ou moins considéré comme un bel homme par la gente féminine. Personnellement, je n'avais jamais été un coureur de jupons ou autre. Je me fichais d'avoir une relation amoureuse. Je ne recherchais pas les aventures, ni la séduction. Je n'étais pas un dragueur. J'étais simplement un fêtard, un joueur, un ami. Et ça m'allait parfaitement, je ne voulais rien de plus. Mis à part peut-être du respect de la part des autres. Sans doute que si Billie m'avait quitté d'une autre manière il n'y aurait jamais eu de malaise entre nous. Mais peu importait, le passé était chose faite.

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MessageSujet: Re: billie&atlance ϟ can't stop this feeling   billie&atlance ϟ can't stop this feeling EmptyLun 25 Juil - 13:54

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Atlance sursauta, ce qui faisait légèrement sourire Billie. En fin de compte, la rouge et or arrivait à être discrète quand elle le veut. Voilà ce qui est rassurant, Billie n’était pas un groll démuni de délicatesse et de légèreté. Mais Atlance était tellement dans ses pensées qu’il n’aurait même pas pu entendre un groll venir vers lui. Tu parles d’un exploit. Il ne semblait pas vouloir lui répondre, il restait là à fixer le trou, comme si il réfléchissait à sa réponse, comme si d’un coup dans ce trou, il y aurait une réponse. Alors Billie regardait aussi le vide dans ce puits. Certes, la rouge et or n’avait jamais cru à tout ce qui est vœux ou porte bonheur. Mais pour ceux qui faisaient confiance en toutes ces choses, Billie les admirait. Cela voulait dire qu’il avait une grande ouverture d’esprit. Pourquoi ne pas le croire après tout ? Ce n’est pas comme si c’était irréaliste. On était dans un château magique, avec des baguettes pour outil de travail et une plume pour remplacer les stylos. Si un sorcier parlerait de ça à un moldu, il appellerait l’asile immédiatement. Puis Atlance lui répondit enfin

« - Des illusions »

Puis il leva les yeux, Billie croyait qu’il allait enfin la regarder, faire un contact pour la prévenir qu’il était content de la voir, ou quelque chose. La rouge et or voulait un signe de vie hors de la parole. Elle avait besoin de voir un sourire sur les lèvres de ses amis, un regard, pour deviner ce qu’ils pensent, mais là rien Atlance laissait rien paraître. Ce qui gêna énormément à Billie. Ou était le Weasley qu’elle connaissait, débordant de joie de vivre ? Certes il avait perdu un membre de sa famille, ce qui devait être horrible. Billie avait son exemple, Ange, c’était son protégé, depuis la 1 er année de ce dernier, la rouge et or l’a pris sous son aile. Elle avait échoué dans sa mission. Billie mordit sa lèvre. Pourquoi elle avait pensé à cela. La jeune fille secoua légèrement la tête, comme si elle voulait jeter sa pensée à jamais hors de sa tête. Des illusions, non c’était bien trop triste comme réponse. Des illusions, c’était des moments traîtres, c’était pour nous tromper. Billie ne pouvait pas penser que les élèves qui jetaient des gallions dans ce puits faisaient en même temps des illusions.

« -Des illusions ? répète-t-elle Ce mot est bien trop triste. Je dirais plutôt de l’espoir. Ce puits est rempli d’espoir ! »

En somme, les personnes censées diront que cela veut dire la même chose, l’espoir n’empêche pas l’échec. Mais pour Billie l’espoir peut permettre de nous pousser en plus loin. Elle avait espoir un jour d’organiser un match de quidditch international, c’est pour cela qu’elle travaille toujours plus. Atlance refusait toujours de la regarder. Billie qui pouvait plus supporter ça un seul instant, décida de réagir et lui toucha son poignée pour attirer l’attention. Le toucher…Cela faisait 2 ans qu’elle n’avait pas osé le faire. Billie ne savait pas comment il allait réagir mais maintenant c’était fait. Billie soupira

« -Atlance, je m’inquiète pour toi. Avec tout ce qui s’est passé l’année dernière, je n’ai pas arrêté de penser à toi pendant les vacances. Mais comme tu as mis des distances que je ne comprends pas, je n’ai pas osé t’envoyer de lettre. »

Billie ouvra un des livres qu’elle tenait dans ses bras, fouilla dans toutes les pages. Bordélique comme elle était, si elle le retrouve ça serait un miracle

« Attends, je dois bien l’avoir quelque part ! »

Après quelques pages, elle trouva enfin la lettre pliée en quatre fois. Billie posa ses livres par terre et déplia la feuille avec énergie. La rouge et or toussota avant de prendre la lecture, bien qu’elle connaissait par cœur la lette en la lisant des milliers et des milliers de fois pendant les vacances

Citation :
« Salut.

C'est nul comme début. En fait, je ne sais pas comment commencer ma lettre. Avant je le savais toujours avec toi. Je savais ce qu’il fallait que je te dise, mais maintenant, maintenant que tu me traites comme une inconnue, je ne sais plus. Ça doit bien faire le dixième bout de parchemin que je recommence, je pense que j’ai assez fait de massacre d’arbres comme ça.

Avant les vacances, il s’est vraiment passé beaucoup de chose, je voudrais être là pour toi pendant l’été. Je voudrais me confier à toi, je voudrais t’écouter, te prendre dans mes bras quand tu pleures, faire la fête pour oublier tous nos soucis, au moins pour une nuit. Pourquoi tu as mis des distances sans me le dire? Sans essayer de nous expliquer ? Atlance, j’ai vraiment besoin de toi, tu me manques terriblement, toi et tes farces.
Je ne sais pas encore si j’aurai le courage de te l’envoyer, mais si c’est le cas, ne m’ignore pas, pas cette fois s’il te plait.

Affectueusement
Billie »

Pendant la lecture, des fois, la voix de Billie déraillait, à cause des larmes qui remontaient. Après avoir inspirée longuement, elle replia la lettre sans rien dire de plus.
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MessageSujet: Re: billie&atlance ϟ can't stop this feeling   billie&atlance ϟ can't stop this feeling EmptyLun 8 Aoû - 16:58

« - Des illusions ? Ce mot est bien trop triste. Je dirais plutôt de l’espoir. Ce puits est rempli d’espoir ! »

J’aurais aimé sourire, sincèrement. Mais ma mâchoire demeurait si serrée qu’elle en scellait mes lèvres de toute preuve de positivité. J’aurais aimé sourire parce que ce genre de réplique, c’était le rare genre que nous nous accordions, Billie et moi, ou plutôt, qui nous était naturel. C’était le genre de pensée naïve, un peu trop optimiste pour nos camarades de classe qui voyaient irrévocablement les choses d’un regard qu’ils qualifiaient d’un peu plus « adulte », mais que je voyais surtout plus « noir ». Nous, nous étions en quelque sorte encore de grands enfants à leurs yeux quand nous disions de pareilles choses, quand nous inspirons l’innocence et voyons les choses d’un œil bon, peu importe la chose en question.

Mais d’une certaine manière, je me demandais si ce genre de réplique aurait toujours lieu d’être. Et je savais pertinemment que ce genre d’interrogation de ma part dénotait de milliers d’interrogations que je me posais déjà sur ma situation actuelle. J’accumulais les problèmes, et ignorais si je possédais une quelconque bouée de sauvetage si je finissais par crouler sous leur poids. Plus rien ne semblait simple, alors qu’il n’y avait même pas une année, je clamais que s’il n’y avait pas de solution, il s’agissait simplement qu’il n’y avait pas de problème. Mais aujourd’hui, c’était différent, et ça me tuait. Je ne voyais plus de solution, mais persistais à penser que les problèmes restaient. Là, insolubles, s’entassant les uns sur les autres. Tout n’était plus qu’une question de temps avant que j’implose sous la pression de ces soucis récalcitrants.

Mais au final, tout cela, sentir Billie à mes côtés, avec sa réplique qui me replongeait inévitablement dans le passé, parmi ces beaux moments auxquels j’avais tant voulu me rattacher, tellement que j’avais préféré conserver mes souvenirs à elle. Ma rancune au futur. Peut-être avais-je fauté, cependant, je me connaissais. J’en voulais quasiment jamais à quelqu’un, mais lorsque c’était le cas, je ne l’oubliais jamais. Je pouvais pardonner très facilement, des choses que beaucoup n’auraient jamais pardonnées ni envisager de passer par-dessus. Mais pour cette histoire-là, bien que les mois, les années, eurent passés, j’avais encore du mal. Sans doute parce que, paradoxalement, j’adorais encore Billie. Et que cette grande affection pour elle m’aidait à propager ma rancœur. En effet, si je ne l’aimais pas autant, j’en serais indifférent, à l’heure qu’il est, et cela depuis sans doute bien longtemps. L’amitié constituait réellement une arme à double tranchant. Je l’entendais soupirer, et le partageais bien intérieurement, tandis qu’elle reprenait la parole.

« - Atlance, je m’inquiète pour toi. Avec tout ce qui s’est passé l’année dernière, je n’ai pas arrêté de penser à toi pendant les vacances. Mais comme tu as mis des distances que je ne comprends pas, je n’ai pas osé t’envoyer de lettre. »

Je levais les yeux sur le mur qui me faisait face, rapprochant un peu plus mes bras de mon corps. De la compassion, c’était certain qu’on ne pouvait pas réellement s’en montrer indifférent. Ou dans tous les cas, ça ne m’avait jamais vraiment laissé de marbre. Rapidement, je l’entendais farfouiller dans son sac, jusqu’à ce qu’elle en extirpe ce qui semblait être la dite missive. Je baissais les yeux sur le morceau de parchemin, à la fois surpris, curieux et touché. A mesure de la lecture de son écrit, sa voix semblait dérailler par l’émotion, jusqu’à ce que le silence s’installe devant nous.

J’avais beau être quelqu’un d’assez brusque dans ses mouvements, qui ne parvenait jamais à tenir en place et n’avait pas une délicatesse très aiguisée physiquement, mentalement, j’étais aussi doux qu’un agneau. J’avais un tempérament de bon vivant, frisant celui de la bonne poire sans aucun doute. En somme, j’étais une « crème », comme se plaisait à dire mes oncles et tantes de ma famille. Ce que je reflétais extérieurement était différent du calme et de la douceur que je pouvais conserver intérieurement. Et peut-être d’ailleurs n’était-ce pas une mauvaise chose, vu déjà comment les choses tournaient bizarrement autour de moi. L’image que je renvoyais me protégeait un minimum, en quelque sorte. J’inspirais finalement profondément. Je ne savais pas quoi lui dire, mon cerveau était embrumé par toutes les actions et événements précédents. Mais d’une certaine manière, je n’avais jamais vraiment à réfléchir lorsqu’il s’agissait d’une conversation avec Billie, en temps normal. Le naturel devrait suffire.

« T’aurais dû l’envoyer. »

Un nouveau silence s’installait, s’allongeant de quelques lourdes secondes. Je finissais par me retourner brusquement vers la jeune Gryffondor, la regardant dans les yeux pour la première fois depuis plus de deux ans.

« T’étais une de mes meilleures amies, Billie. Avec toi, clairement, je pouvais tout être. On pouvait tout faire. On se rejoignait sur tellement de choses, et y’a qu’avec toi que j’ai pu autant rire. Je suis certain qu’une grande partie de mes plus beaux souvenirs de Poudlard se sont crées en ta compagnie. »

Je m’arrêtais quelques secondes, ne cillant pas. Je ne démontrais pas vraiment d’expression particulière, si ce n’était que de la sincérité.

« Tu n’avais pas besoin de réagir comme ça. Tu n’avais pas besoin de tout rejeter pour un seul faux pas. Au risque de te surprendre, je ne suis pas si bête que tu as pu le clamer. J’aurais compris, de beaucoup d’autres manières. Tu n’avais pas besoin de partir comme si tu avais commis un ignoble crime ou provoqué une infamie. »

Je l’observais quelques secondes, ajoutant :

« Même si tu avais raison en disant ce que tu as dit. De toute façon, si ce n’était pas vrai, ça ne m’aurait pas autant atteint. »

Je reprenais ma position initiale, des fantômes du passé recommençant à me hanter. En effet, si je n’étais pas aussi stupide, j’aurais pu deviner ce qui se tramait au sein même de l’association que j’avais fondé. J’aurais pu anticiper les attentats. J’aurais pu éviter le décès de ces élèves innocents. Celui de ma propre sœur, de deux de mes amis proches. Mon imbécilité coûtait cher. Elle me faisait même monter au grade criminel pour Emrys, mon ancien meilleur ami. Je n’étais pas directement coupable, j’en avais conscience, mais j’étais certain qu’indirectement, j’avais faillit. Et ça me tuait, de plus en plus. Je prononçais d’une voix vide, presque serrée :

« Et tu n’aurais pas eu besoin d’écrire cette lettre parce que rien de tout ça n’aurait eu lieu avec tant d’ampleur. »
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MessageSujet: Re: billie&atlance ϟ can't stop this feeling   billie&atlance ϟ can't stop this feeling EmptySam 15 Oct - 17:35

Après de Billie eut fini de lire sa lettre, un long silence s’installa sur ce passage du château. Puis la voix d’Atlance raisonna

« Tu aurais dû l’envoyer »

L’envoyer ? Oui… mais rien ne serait comme avant. Billie avait beau vouloir lui reparler, faire des fêtes digne d’Atlance et d’elle, mais non. Ce n’était plus possible. Il y avait des gestes qui ne pardonnent pas. Il y a des mots qu’on ne peut pas oublier. Et ça, les deux gryffondors l’ont appris à leurs dépens. Billie baissa les yeux. Puis par un geste brusque, Atlance se retourna vers la gryffondor pour la regarder dans les yeux. Surprise, Billie releva la tête. C’était une sensation bizarre… Ce contact visuel était juste indescriptible. Billie était heureuse car cela faisait deux ans qu’il n’avait plus osé la regarder, comme si elle était la peste mais elle avait peur de cette confrontation.

« -T’étais une de mes meilleures amies, Billie. Avec toi, clairement, je pouvais tout être. On pouvait tout faire. On se rejoignait sur tellement de choses, et y’a qu’avec toi que j’ai pu autant rire. Je suis certain qu’une grande partie de mes plus beaux souvenirs de Poudlard se sont créés en ta compagnie. »

Billie l’écouta en silence, le regardant dans les yeux. Il était sincère. Il allait enfin déballer tout son sac qu’il portait depuis deux ans.

« -Tu n’avais pas besoin de réagir comme ça. Tu n’avais pas besoin de tout rejeter pour un seul faux pas. Au risque de te surprendre, je ne suis pas si bête que tu as pu le clamer. J’aurais compris, de beaucoup d’autres manières. Tu n’avais pas besoin de partir comme si tu avais commis un ignoble crime ou provoqué une infamie. »

Billie fronça les sourcils et fait une mine vexée. Jamais elle n’avait dit qu’il était bête ou idiot. Jamais elle ne l’avait vu comme cela. Bien au contraire, c’était l’une des personnes les plus intéressants qu’elle connaissait. Ils avaient passé des heures et des heures à parler de tout et de rien, d’un sujet drôle à un sujet grave. Il avait une culture folle. Billie n’aurait jamais osé le voir comme un idiot fini, naïf oui, mais pas idiot. Billie s’apprêta à parler mais Atlance reprit. Billie pensa qu’il se pressait de dire tout ce qu’il pense par peur qu’il n’ait plus de courage après. Billie était la même chose.

« Même si tu avais raison en disant ce que tu as dit. De toute façon, si ce n’était pas vrai, ça ne m’aurait pas autant atteint. »

Billie secoua la tête. Il avait mal saisi ce qu’elle avait dit. Elle était affolée le matin-là. Et c’est Billie, il savait comment elle était, comment elle se comportait. Elle exagérée toujours tout, tout le temps, comme si elle était une héroïne d’un livre. Oui peut être que ce n’était pas gentil tout ce que la gryffondor a dit au Weasley. Qui aurait aimé entendre «Merde ! Merde !Merde. Bon écoute Atlance, cette nuit, tu l’oublies, elle ne représentait rien pour moi, c’était une erreur. Comment j’ai pu faire ça à Elias» en partant comme une furie après s’être rhabillée. Super comme réveil. Billie marmonna un

« -Je n’ai jamais dit que tu étais bête Atlance .»

Puis Billie replongea dans le passé

Flash-back
Billie était blottie dans son lit, sous sa couette, en pleure. Elle avait tiré les rideaux. Elle était en train d’écrire dans son journal intime.

Cher journal intime
Oh, et tant pis pour les formalités. Ce n’ai pas le moment. L’heure est grave. Et je réussis encore à faire de l’humour… Je vais mal… Tu sais la fête sensationnelle que je t’ai parlée. Je devais l’organiser avec Atlance. Elle s’est super bien passée…Enfin … au début. C’est à la fin de ça s’est corsée. Quand Atlance et moi, satisfaits de la fête a décidé, quand tout le monde était partis de rallonger la fête que pour nous deux. C’était bien, on était sur le lit qu’on a demandé à la salle de demande, à écouter des musiques, à parler de tout et de rien, et ça a dérapé. Je l’ai embrassé. Ce n’était même pas lui qui a commencé, non c’est moi ! Et ça s’est empiré. On s’aidait à se déshabiller et… et voilà, je ne vais pas te faire un dessin. Je suis perdue. Je ne sais pas si c’est à cause de l’alcool qu’on a fait ça ou si on en avait réellement envie. Ça me plaît de croire que c’est l’alcool. Ce n’est pas parce que ce n’était pas bien. Bien au contraire, c’était tendre…et plein de complicité. Mais ce n’était pas ce que j’imaginais pour ma première fois. C’était mon meilleur ami, pas le prince charmant. Du coup le matin quand je me suis réveillée, il me regardait, perdu. Ça m’a fait peur, alors je n’ai pas réfléchis, j’ai bondis hors du lit, en disant que ce n’était qu’une erreur et que cette nuit n’était rien pour moi. En y pensant, ça pouvait être vexant. Je n’ai même pas pris le temps d’écouter ce que lui il pensait. Mais je ne sais pas si j’aurais le courage. Mince une fille m’a entendu. Je croyais que j’avais bien envoyé le sort pour que personne ne m’entende…


En effet…. C’était une des filles du dortoir de Billie appréciait beaucoup qui est venue la voir

« -Billie ? Tout va bien ? On ne t’a pas entendu rentrer »

Billie ravala ses sanglots
« -O…oui, ça va…J’ai…été discrète pour une fois. »
« -Pour une fois. » Billie entendit un petit rire « On va manger…Tu veux qu’on t’attend ?
- Non… Je…. Je n’ai pas faim.
-Billie, t’es sûre que ça va ?
-Va manger ! »

La fille est partie silencieusement. Billie l’avait envoyé boulet. Mais elle savait que cette fille allait revenir. Ce n’était pas celle qui laissait tomber. Curieuse, l’amie à Billie allait tout faire pour savoir ce qui n’allait pas.

Fin du flash-back.

Atlance avait repris sa position d’avant, puis s’est remis à parler. Cela avait interrompu Billie dans ses souvenirs.

« Et tu n’aurais pas eu besoin d’écrire cette lettre parce que rien de tout ça n’aurait eu lieu avec tant d’ampleur. »

Billie joua avec ses bracelets, passa sa main dans ses cheveux. Tous ces gestes pouvaient montrer que la gryffondor était gênée. La situation l’échappait, et en la connaissant, elle allait encore faire une gaffe.

« -Atlance… Ce n’était pas contre toi. Tout ce que j’ai dit ce matin-là. Je m’en voulais à moi-même et non à toi. Et je suis vraiment désolé que cela t’a vexé. »

Billie ferma les yeux, pour remettre tous ses idées dans l’ordre. Le plus gros défaut de Billie ? Etre bordélique. Tout se mélangeait dans sa tête, et il fallait qu’elle les range. Billie était dans un sujet glissant, et elle ne voulait pas empirer la chose. Puis lasse de prendre des baguettes pour parler à Atlance, Billie lança

« - Bordel, tu me connaissais Atlance ! Tu me comprenais comme personne. Comment tu as pu penser que j’allais réagir autrement. Depuis toute petite, j’avais prévu ma première fois. Ça peut paraître idiot, mais pour moi c’était un cap. Je voulais le faire avec l’homme que j’aimais. Or, toi tu étais mon meilleur ami, celui que j’aurais raconté comment ça s’était passé, celui qui m’aurait emmené dans un bar en me disant que ça y est, j’étais devenue une femme. Alors oui, j’ai paniqué, j'ai dis des trucs blessante et que je ne pensais pas forcément et oui, ça aurait pu paraître exagérer. Et toi, ce n'est pas éxagéré de m'éviter pendant deux ans peut être? »

Billie s’arrêta un instant. La gryffondor reprit ses esprits puis reprit avec une voix plus douce.

« - Mais c’est moi, Billie, la fille qui exagère toujours tout. Celle qui prend toujours tout à cœur. Et avec un peu de recul, cette nuit… Elle a été bien. Et si j’avais le pouvoir de mettre une autre personne dans mon lit à ta place, je n’aurais rien fait. »

Billie le fixa. Elle voulait lui faire comprendre que certes, elle se sentait coupable vis-à-vis d’Elias. Mais ce n’était pas parce que Billie aurait voulu faire cette nuit avec lui, non, c’était parce que Atlance était son frère, et rien que ça, c’était déjà beaucoup pour Billie.

« -Quand ma fille deviendra adolescente, il sera inévitable qu’elle va me demander de raconter ma première fois. Je lui dirait que ça ne s’était pas passé avec son père mais avec mon meilleure ami que j’aimais énormément. Je lui dirai que sa première fois ne sera peut-être pas avec l’homme de sa vie, mais qu’il fallait que la personne compte pour elle. Car oui Atlance, tu comptais beaucoup pour moi, même peut-être plus d’Elias. »

Billie se tut un instant et repris

« - Et tu comptes toujours pour moi. Et ce qui s’est passé avant l’été ne change absolument rien à ce que je pense de toi. Ce n’était pas de ta faute. »
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