Le hibou est vraiment une invention du diable ! Voilà comment Cian pensait aujourd'hui. Son père l'avait contacté pour lui demander de venir à Londres. Il avait soit disant des tableaux d'art à lui donner et il avait aussi prétexté qu'il ne se sentait pas très bien ces derniers jours. Or Cian déteste vraiment son père puisqu'il n'adhère pas du tout, mais alors pas du tout, aux tromperies qu'il fait. Mais cela n'était pas son problème, ni avant ni maintenant. Alors il avait simplement dit à son père qu'elle serait à Londres dans deux jours, le temps de faire le trajet en voiture. Pourtant, le brun ne se sentait pas très bien. Il aimait énormément ce petit village d'Ecosse où il avait emménagé avec constance après leur mariage. De plus il se voyait mal dire à sa toute jeune femme qu'il fallait qu'il aille voir son père. Alors il avait menti. Il avait simplement dit, qu'il devait aller dans leur ville natale, donc Londres, pour faire leur achat de rentrer pour Poudlard. Bien entendu, Constance avait été emballée par l'idée. Elle avait soit disant beaucoup de chose à faire depuis qu'elle était marié avec lui. Si seulement elle savait que son époux lui avait menti... Enfin cela n'est pas le propos. Cian s'était donc levé aux aurores pour pouvoir partir tôt. Pour une fois, il avait résisté à l'envie irrésistible de réveiller sa femme pour l'embrasser avant de partir. Il s'était exilé dans la chambre d'ami et l'avait presque mis à la porte de cette fameuse chambre la veille et ce matin, il n'en n'était pas trop fière bien au contraire ! Enfin, bref, il sortit de son lit à cinq heures du matin, enfila une chemise blanche et un jean simple, elle se coiffa rapidement, puis il prit un paquet de gâteaux, son porte-feuille et les clés de sa voiture. Il laissa sur la table de la cuisine, un petit mot pour sa femme, puis il sortit enfin de son manoir et démarra la voiture, en route pour Londres.

Sept heures trente, la musique à fond, et les cheveux dans le vent. Voilà comment était Cian. Il avait une jolie 308 couper cabriolet, qu'il avait acheté durant un de ses voyage en France et qu'il avait transporté grâce à la magie. La voiture était décapotée et les cheveux du brun allaient et venaient comme bon leur semblaient. Mais il ne s'attendait pas à ce que trouver quelqu'un sur la route en panne. Il ne pouvait pas laisser la personne comme cela après tout il aimerait qu'on l'aide s'il était en panne surtout qu'il ne connait absolument rien aux voiture. Et donc, ce qui devait arriver arriva et le jeune homme allait jouer les chevaliers servants. Cian sortit avec un sourire aux lèvres. Il avait besoin de faire ce sourire surtout quand il était en compagnie d'une jolie fille. Blonde, apparemment très belle et avec une voiture en très mauvais état. Elle avait essayé d'ouvrir le capot, sans grand succès d'après ce qu'il avait vu. Elle donna un grand coup de pied dans le par-choc et elle regarda autour d'elle. Quand elle me vit elle semblait surprise mais pas plus que moi. Bordel ! Qu'est-ce que tu fiches ici Constance ! Lui jaloux ? Pas du tout.

«Je pourrais te retourner la même question.» Premièrement ma femme me prenait de haut et deuxièmement elle était calme. Deux choses qui étaient vraiment étrange avec elle. Elle s'était aventurée dans le monde moldu toute seule. Vraiment étrange. Mais ce qui m'énervait le plus c'était qu'elle était toute seule au bord de la route et qu'elle était magnifique. Il y a aussi des fous dans le monde moldu ! Il ne faut pas se trimbaler seule surtout quand on est une fille. Je suis peut être vieux jeu mais c'est comme cela. En plus je lui avais dit que je revenais sur mon mot mais non Madame Malfoy a voulu en faire qu'à sa tête. Qu'est-ce qu'elle voulait faire vraiment ? Les boutiques ? Voir sa famille ? A vrai dire, je pouvais comprendre le dernier point. C'est ce que j'allais faire et en plus je ne le lui avais pas dit. Je n'étais pas un bon Malfoy. Je suis un mauvais fils d'une soit disant bonne famille. Je suis le paria, celui qui n'aurait jamais dû naître mais le pire c'est que je suis fier d'être comme cela. Je ne veux pas être catalogué comme le fils Malfoy, serpentard, bête et méchant. Je ne dis pas que tous les Serpentards sont mauvais. Ma femme sort de cette maison et je l'aime plus que tout. D'ailleurs, je me demande comme elle a réussi à me séduire alors que je l'ai toujours considéré comme une serpentard superficielle et méchante. Au final elle n'était pas du tout comme cela. Mais elle était rusée, affreusement rusée et je me doutais qu'elle avait utilisé ce talent pour me séduire. Je la regardais de bas en haut. Elle était belle mais un peu trop à mon goût. Surtout qu'elle était toute seule sur le bord d'une route pas vraiment passagère. J'enlevais ma veste et je la lui mettais sur les épaules en lui faisant comprendre d'un regard qu'elle avait intérêt à la garder sur elle. Je t'ai laissé un mot ce matin en te disant que je revenais ! Pourquoi tu es sortie? Elle n'était pas ma prisonnière mais j'aimais savoir où elle allait et surtout ce qu'elle faisait. J'avais toujours peur que son père ne vienne me la reprendre. Elle m'avait rendu accro à elle mais j'étais bien trop fier pour le lui avouer. Si elle le savait j'avais peur qu'elle ne me trouve plus intéressant. Et puis je suis moi aussi un sang pur. J'ai aussi ma fierté. Alors de temps en temps je lui dis que je l'aime pour ne pas non plus qu'elle pense que je joue avec elle mais je ne m'étale pas tout le temps sur mes sentiments. Je ne disais pas un mot et je passais à côté d'elle puis me pencher pour voir l'état de sa roue. Bien elle avait crevé. J'allais lui changer sa roue et elle allait rentrer chez nous tout de suite sans discuter sinon j'allais me mettre en colère. Je dirais même que je suis un homme macho surtout dans cette situation mais c'est pour son bien. Donne moi le crique et la clef pour que je puisse te changer ta roue. Je la regardais avant de sourire en coin. Elle était toute seule dans un trou pommé et j'étais tombé sur elle. C'était vraiment notre « destin » d'être ensemble. Tu m'expliques pourquoi tu es ici au lieu d'être chez nous ? Je levais un regard sur elle tout en commençant à réparer sa voiture et en se mettant du cambouis partout sur son tee-shirt blanc.