Enfance.
Je m'appelle Lysianna Gabriella Heatherfield, je suis née à Glasgow en Ecosse. Je suis là fille d'une humaine et peintre : Margaret et d'un sorcier, employé de l'hôpital Ste Mangouste, Gregorian. Ils se sont rencontrés comme par magie. Ma mère avait couru afin de rattraper son bus et était complètement trempée. Au final, son bus était partie sans elle. Elle avait hurlé comme une folle et frustrée, s'était retournée et paf s'était prit un homme en pleine poire : mon père. Il venait de transplaner, alors que la rue était déserte … enfin sauf qu'il y avait elle, cette humaine. Mon père et ma mère se sont aimés dès le premier regard et après plusieurs rendez-vous, mon père lui a dit la vérité. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle s'en fichait complètement. Ma mère était amoureuse et c'était tout ce qui compter pour elle. Elle qui avait perdu son frère aîné et son père dans un accident de voiture, puis avait perdu sa mère quelques années plus tard, d'un cancer général. Ils se sont mariés et mon père avait offert un mariage de princesse pour ma mère qui en avait les larmes aux yeux. Elle lui annonça qu'elle était enceinte de moi quelques mois après le mariage et je suis née … dans la maison de mes parents. Hurlant comme une folle, je poussais des cris à vous déchirer les tympans. Mes parents étaient fous de joies, ma mère quant à elle pleurait. Elle me portait en larmes, elle qui aurait voulu avoir sa famille auprès d'elle, m'aimait et aimait mon père encore plus. Elle me donna le prénom que mon père et elle avaient choisis et me donna le comme deuxième prénom, celui de sa mère, Gabriella.
Et puis, j'ai grandit comme toutes les petites filles de mon âge, tout en manifestant mes capacités de sorcières très jeune. Mon père s'en fichait que je sois Moldue ou Cracmolle ou Sorcière. Lui m'aimait en raison de l'union de lui et de ma mère, l'amour. Aaaah l'amour, c'est bon n'est-ce-pas ? C'est à cause d'eux que je crois encore et toujours au prince charmant … mais bon, continuons avant de nous éparpiller …
Petite, je suis allée dans une école pour enfants moldus. Mon père m'a demandé d'essayer de ne pas utiliser de magie au sein de la classe, de retenir cette force invisible en moi qui me permettait de faire pleins de choses inouïes. Au début, je ne comprenais pas ce qu'il disait, avant de casser un tube de gouache devint un enfant qui m'avait trop énervé. Tout ceci était normalement, complètement absurde. Mais moi, je savais que c'était moi, puisque ce n'était pas naturel. Lorsque j'ai raconté à mon père, il m'avait grondé puis expliqué comment me contrôler. Trop dur à faire pour une petite enfant que j'étais, mais j'étais forcée à le faire. Pour protéger notre monde. Pour me protéger … et protéger ma famille. Alors, j'ai écouté mon père. J'étais une fillette sage, souriante et un peu plus effacée qu'avant.
J'étais quand même très heureuse de rentrer à la maison. Je préférais mon « chez moi » aux endroits moldus où je ne pouvais pas faire ce que je voulais, ni même de parler de magie et de « Gazette du Sorcier ». J'aimais quand même sortir avec ma mère et faire des courses afin de prendre des sucreries ou gâteaux, ce qui rendait dingue mon père ne supportant pas voir ma mère me laisser rentrer avec des jouets ou des trucs à manger. Mais, il en riait en me regardant avec une belle moustache de chocolat. Nous étions une famille simple avec une touche de magie. J'aimais et j'aime encore mes parents aujourd'hui.
Poudlard.
Quelle joie de recevoir à vos onze ans une lettre de Poudlard ? Parmi les cadeaux de ma famille, c'était le plus beau. On me voyait sauter de partout, crier comme une folle et me laisser tomber comme un sac de patates sur le divan. J'étais heureuse et ça se voyait. Je suis donc partir pour le Chemin de Traverse avec mon père. Nous nous sommes arrêtés chez Ollivander qui su, va savoir comment et ça m'a toujours étonnée, quelle baguette irait avec une fille de mon envergure. J'avais eu droit à une baguette de quatre vingt centimètres en bois de saule pleureur donc l'intérieur était un crin de licorne. Je l'ai donc acheté avec mon père et gardé précieusement la petite boite que j'avais pour ma baguette. Nous nous dirigés vers la boutique de vêtements pour mon uniforme, mon père m'a ensuite offert mon hibou. Il était si beau et si doux, un Grand Duc mouchetés, tellement majestueux que je l'ai appelé Majesté. J'étais une gamine de onze ans je vous le rappelle et les prénoms quand vous êtes gosses, sont des prénoms innocents … mais ça allait bien à mon hibou. Enfin, nous nous sommes attardés pour prendre mes livres. Je voulais tous les prendre. J'ai toujours aimé lire, du coup, mon père m'a prit les livres pour les cours ainsi qu'un petit sur plus. J'étais ainsi fin prête pour ma rentrée.
J'étais si surexcitée que le jour de ma rentrée, j'étais réveillée avant mes parents et que j'avais refait ma valise de fond en comble pour voir si rien ne manquait. Je me suis ensuite préparée à la perfection. J'ai mis mes habits moldus et attachés ma tignasse blonde, longue et bouclée. Puis, mes parents se sont réveillés. Ma mère avait beaucoup pleuré, elle aurait tellement voulu me voir partir en train. Elle était si triste à l'idée de me savoir si loin d'elle que ça m'avait fendu mon petit cœur de fillette. Nous nous sommes longuement enlacés, puis, je suis partie avec mon père. Par magie, nous sommes arrivés dans Londres puis nous sommes allés prendre la voie 9 3/4. Arrivés de l'autre côté, j'ai eu cette surprise de voir un train qui nous attendait ainsi que d'autres enfants. Mon aventure allait commencer et je suis partie avec mes nouveaux camarades de classes, vers l'école de magie : Poudlard.
Ma première année fut stressante pour moi. J'avais été admise chez Poufsoufle. J'étais effroyablement stressée chaque jour de l'année qui passait. Sans cesse rabrouée par les élèves de la maison Serpentard en raison de mon sang mêlé, je les ignorais du mieux que je pouvais. J'avais tellement envie de leur jeter des sorts ou de leur casser la figure, mais mon éducation fit que je préférais penser dans ma tête « la bave de la limace bleu gluante n'atteint pas la blanche hibou que je suis ». Une fois je me le suis tellement répétée dans ma tête que je l'ai finalement sorti, mais en hurlant littéralement sur ces personnages aux couleurs vert. Mettant ma mains sur ma bouche, j'ai émis un léger « oups » et me suis enfuie en courant vers ma salle commune, tout en prenant des raccourcis ainsi que les escaliers qui bougeaient, où je les avais enfin semé. Cette première année à été celle qui m'avait lancé dans la vie magique et aussi qui m'avait appris beaucoup de choses. J'aimais les cours et j'aimais les profs' que j'avais. Le directeur était … je l'admirais, tout simplement. J'allais souvent dans la bibliothèque pour apprendre les cours et faire mes devoirs jusque la fermeture. Je continuais d'apprendre dans ma salle commune et même dans mon lit. J'avais des amis, c'est vrai, mais les cours étaient important pour moi et j'aimais énormément ce que j'apprenais.
De ma deuxième au début de ma quatrième année, j'étais souvent plongée dans mes livres, m'intéressant peu voire pas du tout aux histoires d'amour qu'ils pouvaient y avoir au sein de l'école. Mais à partir de ma quatrième année, voire même en plein milieu, alors que j'étais avec des amies, j'avais remarqué le beau Yann qui était à cette époque à Serdaigle. C'était un beau et grand brun, un des gars les plus beaux de Serdaigle, cinquième année et attrapeur chez Serdaigle, en clair, de quoi faire baver les nanas. Je suis sortie avec lui jusqu'à la fin de ma cinquième année. Nous avions eu une belle idylle, mais le fait que les autres filles m'en voulaient d'être avec et aussi parce qu'il se vantait que je sois avec : « le plus beau gosse de Poudlard » me tapait un peu sur les nerfs. Certes, nous étions un beau couple, certes je l'aimais, certes il était sublime et à la limite du mec parfait qui était appréciait par mes parents, mais ses côtés légèrement prétentieux me gênaient. Il était doux, je ne pouvait le nier, aussi de sang mêlé comme moi, il était compréhensif sur les attaques des Serpentards à mon égard. Mais, je suppose que nous n'étions pas fait l'un pour l'autre. Cependant, nous nous sommes quittés en de bons termes.
Et puis de ma cinquième à ma septième année, j'ai eu des petites relations courtes de quelques mois, avant de finalement rester célibataire. Je sais que j'ai changé, ma mère me la dit. J'étais passée de la petite fille naïve, mais tellement à fond dans ses études, à celle qui lève un peu le pieds sur ses devoirs et essaie de s'amuser avec ses amis. J'étais plus ouverte qu'avant, car avant mon premier petit ami, je ne pensais qu'avoir de bonnes notes et m'enfermer dans mes livres. J'ai toujours été une personne sociable, ça s'est sûr, mais je préférais les cours à mes amis, c'est tout. Jusqu'à ce que je préférais mes amis au cours, même si mes notes étaient toujours aussi bonnes. Physiquement, j'étais plus féminine et m'intéressais plus à mon apparence qu'avant. Je voulais plaire et me savoir belle. Je voulais voir si je pouvais être capable de plaire à un homme.
A l'université.
Poudlard m'avait changé du tout au tout. J'étais devenue une jeune femme. Poudlard m'avait vu me métamorphoser et m'avait vu grandir dans tous les sens du terme. Poudlard était ma deuxième maison que j'avais laissé, mais dont je m'étais faite la promesse d'y retourner en étant professeur d'études de moldus. J'ai toujours voulu apprendre aux sorciers les us et coutumes des moldus. Et je suis allée donc en cycle universitaire afin d'e devenir professeur d'études des moldus. Il fallait que l'on me prépare non ? J'ai donc travailler encore plus. J'étais près des moldus pour noter beaucoup de choses. Je les ai réappris, vu que j'étais souvent désormais, contrairement à lorsque j'étais plus petit, dans le monde des sorciers. D'ailleurs, un peu pour marquer mon état adulte, je me suis teinte en brune et je trouve que cette couleur me va à ravir. Durant ma formation et lorsque j'ai eu mon diplôme, je suis devenue un peu plus sage. J'étais cette femme avec son grain de folie, toujours aussi souriante et toujours avide de savoir. J'aimais sourire et rire. Etre avec des personnes, moldus ou sorcières.
Le temps passait, j'avais rapidement atteinte mes vingt trois ans. Je suis allée sur le terrain afin d'étudier de plus près les moldus et de mieux les comprendre. Je mettais donc en pratique se que j'avais appris. Et c'est dans les alentours de vingt six ans j'ai rencontré mon futur ancien fiancé. Il s'appelait Ethan, il était professeur d'anglais au collège et était là lors de mon « stage ». Nous sommes tombés amoureux l'un de l'autre. Il était si bon et doux avec moi. Nous avions eu une belle histoire d'amour, sauf que j'avais peur, terriblement peur de lui annoncer ma réelle nature. Si bien qu'il en avait marre de me voir me défiler dès qu'une once de magie s'échappait de moi. Et puis un jour, je lui ai avoué ma réelle nature. Il a prit peur et s'est enfui. M'ayant planté là, alors que nous étions seuls chez lui (je vivais toujours chez mes parents), je me suis sentie … abandonnée, pour la première fois de ma vie et j'ai beaucoup pleuré. L'ironie du sort avait fait que j'étais enceinte. D'une fille. Lorsque j'ai recontacté mon ancien fiancé, il m'a clairement demandé que je fasse en sorte de l'oublier. Il ne voulait pas reconnaître mon enfant, notre enfant. Il se disait en quelque sorte « trahi » voire même il était choqué par cela et ne voulait pas gérer tout ceci … qui étaient si « magique ». C'était trop pour lui. Il ne voulait pas rentrer dans mon monde. De ce fait, j'ai donc été contrainte de prendre ma baguette, les larmes me sortaient des yeux, je pleurais, je ne voulais pas faire cela. Il m'y obligea. Me hurla de le faire avant qu'il ne me prenne ou photo ou qu'il raconte à tout le monde que j'étais une sorcière. Certes il ne serait pas pris au sérieux, mais au sein du monde des sorciers, ça serait mal perçu. Alors, j'ai pointé ma baguette sur lui, murmurant un « je suis désolée » à peine audible puis d'un « je t'aime » avant de dire « oubliette ». Ethan m'avait donc oublié et je suis partie de son appartement pour ensuite retourner chez moi, en me transplanant, bien sûr dans un endroit où aucuns moldus ne pouvaient me voir. J'avais vingt huit ans … Et durant deux ans, nous avions vécus comme un couple presque heureux.
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Maintenant ? J'ai trente et un et ma fille de trois ans s'appelle maintenant Peyton Angela Heatherfield. Peyton, car j'aime ce prénom et Angela pour honorer le prénom de ma grand-mère. Je suis actuellement professeur d'étude de moldu depuis près de deux ans, j'y suis allée après mon trentième anniversaire. Et c'est avec un sourire aux lèvres que je reviens dans ma deuxième maison, Poudlard. Un endroit magique qui me réconforte mon cœur encore blessé de ma rupture qui m'a été si violente. Cependant, je sais qu'un jour ma fille, Peyton, va venir dans cette école et va s'y épanouir, comme je l'ai fait quelques années plus tôt ...
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