ϟ Parle-moi de ton caractère tel que tu le vois toi, parles sans détours, et je t’écouterais mon enfant,
Si je devais me décrire ? Mmh, eh bien, je suis quelqu’un d’assez exubérant de nature, je n’ai jamais eu de mal à me mettre en avant. Sociable, lorsque j’entre dans une fête, j’en ressors généralement avec une dizaine de nouveaux « amis ». Je suis plutôt bavarde, et c’est quand je ne dis rien qu’il faut commencer à s’inquiéter pour moi. J’aime rire, sortir, rêver, et surtout voler.
Je suis plutôt fière, un brin orgueilleuse, je l’admets, mais surtout, je suis têtue et déterminée. Coûte que coûte, je fais en sorte d’arriver à mes fins et d’obtenir ce que je désire. C’est une notion que m’ont inculqué mes parents très tôt.
Je ne suis pas raciste, mais butée. Je m’explique : je me fiche de la nature du sang des gens, en revanche je suis persuadée que la société magique devrait se débarrasser de ses poids morts, style cracmols ou incapables. Et ça, je n’en démordrai pas.
Je peux paraître un peu hautaine aux yeux de certains, mais c’est faux, je suis simplement très difficile d’accès… Bon, ok, je suis peut-être un peu hautaine sur les bords…

ϟ Bien, que penses-tu de la création de la maison Grindlemonk, et quelle importance accordes tu à la nature du sang de tes camarades,
Je n’en pense pas grand-chose. A mon avis, séparer les nés-moldus des autres ne réglera rien au problème, bien au contraire, ça risque d’aggraver le conflit. Mais une fois de plus, ça m’est bien égal, tôt ou tard ils finiront par comprendre à quel point cette guerre du sang est futile. J’ai connu des sorciers nés-moldus bien plus doués que des sang-purs, et c’est ça, au final, qui devrait compter.

ϟ Le futur a toujours intéressé les sorciers, ceux-ci essayent même de lire l’avenir. Mais, toi, qu’espère tu de l’avenir, quels sont tes buts, tes espérances, mais également tes peurs et tes craintes ? Je veux tout savoir,
Je n’ai aucune crainte quant à mon avenir. Parce que je sais que je percerai dans le monde du Quidditch. Mes performances sur un balai sont exceptionnelles, on ne cesse de me le répéter, et je n’hésiterai devant rien pour écraser la concurrence. Si malgré tout, je ne peux intégrer une équipe qui me convient, le poste d’entraîneuse me conviendrait également. Tant que je peux faire de ma passion un métier, ça me va.

ϟ Un de tes camarades se fait rouer de coups dans un couloir, et se fait menacer d’une baguette. Vous ne connaissez cette personne que de vu, ou simplement parce que vous êtes en cours avec elle. Que faites-vous ?
Tout dépend de mon état d’esprit du moment et de la personne menacée en question. Je suppose que si vraiment, la situation me paraît injuste ou si je ne peux pas piffrer celui qui terrorise mon ‘camarade’, j’interviendrais… D’un autre côté, si un élève de douzième année – c’est-à-dire en fin de cursus – ne sait pas se défendre, que ce soit avec ses poings ou avec sa baguette, contre un égal, c’est qu’il est faible. Et un faible mérite-t-il vraiment d’être aidé ? C’est ça, la véritable question.

ϟ Cancre, élève moyen, élève fainéant, élève doué ? Il est temps pour toi de me dire ce que les professeurs meurent envie de savoir : es-tu un bon élève, ou le fauteur de trouble de la classe ?
Mon niveau scolaire est parfait. Je me suis toujours maintenue dans la moyenne, jusqu’à l’obtention de mes ASPICS, et maintenant que je suis le cursus de spécialisation que j’ai choisi, j’excelle dans ce que je fais et ne recule devant rien pour être dans les bonnes grâces de mes professeurs. Ça peut toujours servir !

ϟ Si c'était à vous de choisi votre maison, quelle serait-elle ? Et surtout, pourquoi penseriez-vous êtes digne d'être membre de cette maison ? J'aime avoir les avis de tout le monde.
Honnêtement peu m’importe, puisqu’aucune maison ne m’apportera du prestige. C’est moi qui l’apporterai à la maison qui me sera désignée, j’en fais la promesse. En revanche, s’il y a une maison dans laquelle je ne devrais pas être, je pense qu’il s’agit que Poufsouffle.

ϟ Vous vous souvenez le jour où vous êtes allé chercher votre baguette sur le chemin de traverse ? C’est Ollivander qui vous l’as vendue, mais savez vous seulement ce qu’elle contient, et de quoi est-elle composée ?
Evidemment ! Longue de 26 centimètres, ma baguette est faite en acajou et contient une plume de phénix. Souple, légère, rapide, elle est parfaite pour les duels.

« Cette petite ira loin, je le sens », souffla Edward Murray, un sourire attendri accroché aux lèvres. Il berçait avec douceur sa fille, âgée d’à peine trois mois. « Elle a tes yeux », ajouta-t-il en relevant la tête vers sa femme.

Celle-ci se tenait à quelques pas de là, et observait le tableau touchant qu’ils formaient avec amour. Personne n’aurait pu deviner, à sa silhouette, qu’elle sortait d’une grossesse. Annyä Murray était aussi belle, si ce n’est plus, qu’elle l’avait toujours été.

« Tu n’as répété ça qu’un million de fois depuis que nous sommes rentrés de Sainte Mangouste », se moqua-t-elle gentiment.
Il déposa délicatement l’enfant dans son berceau avant de rejoindre sa femme dans l’embrasure de la porte.

« Elle est notre plus belle réussite, Ann. J’ai de grands espoirs pour notre fille, et pour les autres de sa génération », fit-il, des étoiles dans les yeux.

Le couple Murray était parfait. Ils étaient faits l’un pour l’autre. Avides de pouvoir, de vengeance et de gloire, tous deux avaient été élevés dans le respect le plus total de la tradition du Cercle et, tombés amoureux à Poudlard, ils n’avaient pas tardé à officialiser leur relation par un mariage. Depuis, ils ne vivaient que pour la mise au monde de cet enfant, arrivé après presque deux ans d’efforts infructueux. Cet enfant, à leurs yeux, serait l’assurance d’être en mesure de continuer ce que leurs familles avaient toujours fait : trouver la clé à la revanche de Morgana la Dragonne.

Et alors que leur fille, leur trésor grandissait, il s’avéra qu’ils avaient raison de parier sur elle. Sa magie se déclara très tôt, et dès qu’on lui refusait quelque chose, un événement inexpliqué le lui apportait. Elle rendait ses parents on ne peut plus fiers.

Avec l’âge, Charly se découvrit un don de persuasion assez intéressant. Sur les hommes, son meilleur atout était son physique, alors que sur les moldus, elle préférait un petit coup de baguette discret. Vous l’aurez compris, Charly Murray n’est pas la fille la plus réglo du coin. Déterminée comme personne, elle obtient généralement tout ce qu’elle veut, d’une façon ou d’une autre. Enfant gâtée, il lui arrive fréquemment de faire des caprices lorsque les choses ne vont pas dans son sens. Têtue, elle ne lâche pas facilement prise. Voire pas du tout. Manipulatrice, elle n’hésitera devant rien pour vous faire faire ce qu’elle désire. Joueuse, plus c’est tordu, plus elle aime. Fêtarde, sociable, bavarde, souriante, malgré tous ses défauts, elle reste une jeune femme agréable à vivre. Il suffit de ne pas se trouver sur sa route au mauvais moment, et vous trouverez en elle un vrai feu follet, quelqu’un de drôle, enjoué et toujours énergique. C’est d’ailleurs une grande sportive et il n’est pas rare de l’apercevoir courir dans le parc du château, tôt le matin, ou en train de s’entraîner au Quidditch sur son balai, tard le soir. Elle sait s’amuser et mettre ses charmes en avant. Elle sait, et aime ça.

Le côté le plus adorablement attachant de la jeune femme est réservé à ses trois meilleurs amis, Willow, Thomas et Duncan. Tous les quatre sont issus de familles du Cercle et ont grandi dans un village situés non loin de Poudlard, sur les collines écossaises qui jadis abritaient le village de Morgana.
Ils ont tous été élevés dans le même but, et ils le savent. C’est certainement pour cela qu’ils sont si proches, encore aujourd’hui, et se disent plus ou moins tout.

Cela fait maintenant bientôt deux ans que Charly et Tom, incontestablement son meilleur ami, ont appris une nouvelle qui a bouleversé leurs futurs… C’était au mois de juin.

« Hey, voisin », lança-t-elle avec un sourire chaleureux. C’était certainement le seul de ses sourires qui n’avait pas une double signification, et elle le réservait généralement à ses amis. Tom enjamba la fenêtre de sa chambre, par laquelle il passait sans cesse. Non pas que les Murray l’empêcheraient d’entrer, bien au contraire, ils l’adoraient, mais il avait cette habitude de grimper à l’arbre qui poussait près de la fenêtre de la chambre de sa voisine.

« Remballe le sourire Char, on a un problème », exposa le jeune homme, sans préambule.

La jeune femme ne s’inquiéta pas outre mesure, elle connaissait Tom par cœur, et il avait tendance à dramatiser les choses, à les rendre plus noires qu’elles ne l’étaient vraiment.

« Charly ? » Résonna la voix de sa mère dans sa chambre.

La principale concernée sursauta. « Gosh, maman, tu sais que je déteste quand tu utilises la magie pour me parler. Pourquoi est-ce que tu ne montes pas simplement les escaliers si tu veux me dire quelque chose ? »

Elle ne put s’empêcher d’avoir l’air excédé, et elle leva les yeux au ciel.

« Désolée ma puce, mais n’étant pas une moldue, je ne vais pas perdre mon temps et mon énergie à monter des marches pour te dire quelque chose si un simple sort peut m’y aider. Peu importe, là n’est pas la question. Thomas est avec toi ? » Interrogea la voix de sa mère, qui ne semblait venir de nulle part.

Inconsciente des gestes de son ami qui lui signifiait clairement de répondre par le négatif, elle lâcha un simple « oui » avant de se pencher à nouveau sur le magazine de Quidditch qu’elle venait de recevoir.

« Très bien, ne bougez pas, on arrive. » La connexion fut coupée suite à un léger grésillement. Thomas soupira bruyamment, ce qui lui fit lever les yeux.

« Qu’est-ce qui t’arrive ? » s’enquit-elle.
« Oh, ne t’en fais pas, tu le sauras bien assez vite. »

Et en effet, des bruits de pas se firent entendre dans le couloir à cet instant précis, et quelqu’un frappa à la porte. Tom se laissa lourdement tomber en travers du grand lit de la jeune femme alors qu’elle signifiait à sa mère d’entrer. Mais sa mère n’était pas seule. Son père, ainsi que les deux infâmes parents de Thomas étaient présents. La curiosité de Charly fut piquée au vif. Elle se redressa légèrement dans son fauteuil de bureau.

« Wow, qu’est-ce qui se passe ici ? J’ai l’impression de rater quelque chose. »
« Thomas ne t’a encore rien dit ? » Demanda la mère du jeune homme, de sa voix irritante. Charly n’avait jamais aimé le couple Hewitt, pour la façon dont ils traitaient leur fils – transparente rien que dans la manière dont elle prononçait son prénom –, mais pas seulement… Elle s’apprêtait à répondre quelque chose de méchant, mais Tom la prit de court.

« Ce n’est pas vraiment le genre de chose qui s’annonce facilement », répondit-il, à la fois amer et méprisant.
Le regard de Charly passait de l’un à l’autre, à la recherche d’un indice.
« Quelqu’un va-t-il se décider à me dire de quoi il est question ou on continue de tous se regarder dans le blanc des yeux ? » S’impatienta-t-elle.

« Ecoute, chérie », commença son père, « nous avons remarqué que Tom et toi passiez beaucoup de temps tous les deux – non pas que ce soit une mauvaise chose, tu sais à quel point on aime Tom – et ça nous a fait penser à quelque chose… »

Elle devait afficher une mine plus que perplexe, puisque Annya vint au secours de son mari : « Ce que papa essaie de te dire, Char, c’est que les Hewitt et nous-même, on s’est dit que… Que Tom et toi, vous… Que vous pourriez vous marier. » La déclaration fut suivie d’un silence inconfortable, avant qu’elle ne se reprenne, parlant à toute vitesse : « Pas tout de suite, bien sûr, il faudrait d’abord que vous finissiez tous les deux Poudlard, mais… Après. Le Cercle a besoin de couples comme vous. » Termina-t-elle.

Les yeux de Charly étaient ronds comme des soucoupes.
« Pa-pardon ? Nous quoi ?! »
« Oh, tu as très bien entendu, "chérie" », intervint Tom, le ton emprunt d'ironie. « La vérité, c’est que tout est arrangé depuis longtemps entre nos chers géniteurs. Je n’ai plus qu’à trouver le moment parfait pour te faire officiellement ma demande. »

Son ton ne laissait présager rien de bon. S’il était venu à elle, c’est qu’il avait déjà tout essayé pour échapper à la situation… Il jeta un regard chargé de dégoût à ses deux parents, avant de leur tourner le dos, comme s’il n’y avait eu personne d’autre dans la pièce que Charly et lui.


« Vous êtes QUOI ? » s’écria Willow.
« Fiancés. Oui, tu as bien entendu. » Répéta Charly, éloignant sa main baguée de la vue de sa meilleure amie. Elles se trouvaient toutes les deux dans une cabane insalubre qu’ils avaient aménagée des années auparavant et qui leur servait de refuge, lorsqu’ils n’étaient pas à Poudlard. L’extérieur était totalement repoussant, mais, avec l’aide de la magie, ils avaient fait de l’intérieur un lieu coquet et réconfortant.

« C’est complètement… Woaw. J’arrive pas à y croire. »
« Rassure-toi, moi non plus. Mais on a tourné la situation dans tous les sens. C’était la seule solution pour que nos parents de soient pas sur notre dos. Et puis entre nous, si je ne trouve personne avec qui me marier, c’est plutôt rassurant de savoir que j’ai Tom », dit Charly dans un sourire.

« Tu te fous de moi, j’espère ? Toi, Charly Murray, ne trouver personne ? Ça ne va pas dans la même phrase », lui assura la jolie blonde d'un air entendu.
« Tu dis ça parce que tu es ma meilleure amie, Will, mais je me dis souvent qu’à part avec quelqu’un du Cercle, je n’ai aucune chance d’avenir… On est piégés dans ce truc… » Formula-t-elle, mettant enfin des mots sur ses doutes.
« Ne compte pas sur moi pour t’épouser, Murray, même si tu es la dernière femelle du Cercle encore célibataire. » Interrompit Duncan, en faisant irruption dans la Cabane.

Toujours cet air de défi, ce sourire ironique. Charly ne prit même pas la peine de répondre et s’installa dans le sofa trop mou qui faisait angle. Tom entra à la suite du jeune Nicolls, les bras chargés de sacs en papier.

« Provisions en direct de Pré-Au-Lard, on n’a plus qu’à se remplir la panse. » S’enthousiasma Duncan qui s’installait près de Willow.
« Comme si tu n’étais pas assez gros comme ça », rigola Charly. Elle ne tarda pas à recevoir un coussin en plein visage.

Elle entreprit de riposter lorsque Thomas s’interposa entre eux.
« Du calme les copains, on reste tranquille. J’ai une bonne nouvelle pour vous. Pour nous tous, en fait. »

Un sourire mystérieux flottait sur son visage, chose inhabituelle lorsqu’on connaissait Thomas. Il ne lui arrivait pas souvent d’être de bonne humeur…

« Qu’est-ce que c’est, vieux ? »
« Si tu t’apprêtes à faire une blague qui implique le sexe, toi, moi et nos récentes fiançailles, je t’en prie, abstiens-toi. » Précisa Charly, avec un sourire en coin.
« Mieux que ça ! Mes parents m’ont laissé ça, sur la table de la cuisine. » Expliqua-t-il, tirant un trousseau de clés de la poche arrière de son jeans. « Il y avait un mot, avec, qui disait que maintenant que j’étais sur le point de ‘‘fonder une famille’’ – oui je sais, beurk – ils étaient plus que ravis de me donner un espace rien qu’à moi où je pourrais être indépendant. Ceci, mes amis, ce sont les clés de mon, que dis-je, NOTRE appartement, en plein Londres. »

« C’est une blague ? » S’écria Charly, ravie au possible. « Y’a combien de chambres ? J’aurai mon propre dressing ? Bon dieu, Tom, tu es le meilleur fiancé de tous les temps ! »
« A ce mariage, et à notre nouveau départ Londonien », déclara Willow, faussement solennelle, levant sa bièraubeurre pour porter un toast.
« A notre nouveau départ Londonien », reprirent les trois autres en cœur avant de boire une longue gorgée de la boisson sucrée…

ϟ PSEUDO/PRENOM, lau./lauriane
ϟ AVATAR CHOISI, jessica stroup
ϟ UN COMMENTAIRE,
ϟ PRESENCE, je serai autant présente que possible, entre la fac et les activités extrascolaires, mais normalement je passe au moins une fois tous les deux jours
ϟ PARRAINAGE, Oui [x] / Non [...] ça m'aiderait bien je pense, pour répondre à quelques questions (a)
ϟ LE MOT MAGIQUE, poudre de perlimpinpin, poudre d’escampette et poudre à cheminette