J'avais passé une nuit affreuse. Je n'arrivais pas à dormir et pour cause, je ne me sentais pas du tout bien. J'avais mal au ventre, à la tête, j'étais affreusement blanche mais surtout j'étais souvent prise de bouffée de chaleur ou de frissons incontrôlable. J'étais donc restée dans ma chambre somnolant de temps à autre mais n'étant pas vraiment dans mon état normal. C'était surement l'alcool que j'avais bu la veille au Trois Balais qui m'avait fait autant de mal. Pourtant j'avais pris qu'une dizaine de verres vu que je sais que je ne supporte pas très bien ce genre de boisson surtout le whisky pur feu. Vous imaginez bien dans quel état je me trouvais le matin même. C'était comme si j'avais bu plus que de raison. Mais ne voulant pas trop attiré l'attention sur moi, j'ai fait comme à l'accoutumé et quand on me disait que j'avais une petite mine, je répondais simplement que je n'avais pas très bien dormi la nuit. Au petit déjeuner, je ne pu rien avaler, rien que l'odeur me donnait des nausées. Mais je ne me laissait pas abattre. Je ne voulais pas prendre du retard dans mon travail. Je passais donc la moitié de ma matinée à somnoler tout en m'occupant du potager de Poudlard qui avait été laissé à l'abandon pendant deux mois. Heureusement, j'étais bien trop invisible pour qu'on le remarque et pour une fois j'étais bien contente de faire cet effet sur les autres. Au repas du midi, je n'étais pas mieux, voir même mon état empiré. Je ne pu encore une fois rien avalé avant de retourner dehors, je devais aller dans la forêt. Cependant avant même d'avoir pu atteindre la l'aurée, je tombais à genoux, un vertiges me prenant. " Mademoiselle Crowbeel tout va bien ?" "Oui, Mary tout va bien..." Je tentais un sourire mais il ne semblait pas du tout convainquant puisque je l'entendis me dire qu'elle m'accompagnais à l'infirmerie. Quand je me levai, un vertige me prit mais je pu au moins atteindre l'infirmerie sans tomber dans les vapes.

"Caitleen que vous arrive-t-il ?" J'expliquais mon problème à Béatrix qui eut un petit sourire amusé quand je lui parlai du verre que j'avais pris la veille et qui ne manqua pas de me dire qu'il ne fallait pas que je bois si je ne tenais pas l'acool. Elle me dit que ça ne pouvait pas être cela ce n'était que très peu alcoolisé et il était franchement impossible que ça soit cela qui m'ait fait aussi mal. Elle pensa à une maladie dont je ne retiens pas le nom. Puis quand elle m'eut donner un médicament, elle me dit d'aller m'allonger un moment. Elle pensait que je pouvais sortir le soir même vu que ça n'était pas aussi grave que ça en avait l'air mais par mesure de précaution, elle voulu me garder en observation au moins pour le reste de l'après-midi. Je me dirigeais donc vers un des lits de l'infirmerie. "Là allongez-vous Caitleen et tâchez de vous reposer un peu si vous voulez pouvoir retourner toute seule chez vous ce soir." "Oui merci beaucoup." L'infirmière me laissa toute seule. Au final, je me sentais mieux et je voulais partir de suite. En plus j'avais rendez-vous avec Aldric. non franchement ce n'était pas le moment d'être malade. Je poussais un long soupire avant de me lever et de tenter de m'habiller en silence pour pouvoir m'éclipser mais un bruit dans mon dos me fit sursauter alors que je remettais mon bustier en place. Je n'osais pas bouger.

Ralala, les cours de premières années ! Les livres volaient dans tous les sens, les incendies et quelques explosions rythmaient les cours du Professeur Corback, alors qu'il tentait juste d'enseigner un des sortilèges d'attraction les plus utilisés, le passe-partout du sorcier, le sort Accio. Il était légèrement fatigué aujourd'hui, n'ayant que très peu dormis, il tapa sur son bureau avec ses mains afin de réclamer le silence jusqu'à la sonnerie. Il n'était pas du genre méchant et super autoritaire, mais les premières années étaient toujours difficile à gérer, les nouveaux nés de la magie. Il avait été aussi un jeune sorcier, mais il ne se souvenait pas d'avoir été aussi hyper actif. Les élèves quittèrent une salle de cour en désordre, Aldric contemplait le bordel, laissant échapper un soupir exaspéré. Il tendit sa baguette et d'un simple moulinet du poignet, les livres retournèrent dans la bibliothèque, tandis que lui rangeait son bureau lentement. L'heure était à la restauration, et le ventre de l’Écossais criait famine. Il verrouilla sa salle de classe d'un coup de baguette magique, et quitta le troisième étage pour rejoindre le Grand Hall, et donc par conséquent, l'endroit où se réunissaient élèves et membres du personnelles, la Grande Salle. Comme toujours, que ce soit le matin, le midi ou le soir, les tables étaient remplis de mets délicieux, qui mettaient l'eau à la bouche. Il se dirigea à la table des professeurs, où il fut déçu de ne pas y retrouver Caitleen, se doutant qu'elle devait avoir beaucoup de travail dans l'enceinte du domaine, après deux mois d’absences. Il s'installa à côté de son amie et collègue Sofia, lui adressant un de ses rares sourires, avant de reporter son attention sur l'assiette en face de lui remplis de nourriture, à l'abordage ! Tandis qu'il mangeait, il regardait la table des Serpentard, dont il était le Directeur de Maison actuel; tout semblait bien se passer, mais Aldric n'avait pas les élèves les plus calme à gérer ! Mais il avait l'esprit de compétition, et il voulait que cette année, ils remportent la Coupe des Quatre Maison. Après son repas, il reprenait le travail comme la plupart de ses collègues, retrouvant la salle des professeurs pour siroter un thé en compagnie d'adultes. L'après midi n'était pas trop chargé, beaucoup de pratique peu de théorie en début d'année pour les élèves de premier cycle. Il écrasa sa cigarette, salua ses collègues d'un geste de la tête, et le ténébreux professeur de sortilège retourna à son enseignement.

L'après-midi fut calme, les élèves attentifs et pas trop dissipés, une aubaine ! Alors que ses élèves quittaient la classe, son hiboux déposa une note sur son bureau, il le remercia en le gratifiant d'une petite caresse sur le bec. Cela venait de Beatrix qui lui indiquait que Caitleen était souffrante, sans trop savoir ce qu'elle avait, mais qu'il ne devait pas s'inquiéter ... Il rejoignit rapidement le premier étage qui logeait l'infirmerie, il entra doucement, remarquant assez rapidement la belle Caitleen en train de tenter de s'échapper, ça lui arracha un sourire amusé. Il se glissa derrière elle, l'embrassant tendrement dans la nuque, lui soufflant quelques mots dans son oreille. « Alors comme ça, tu tentes de t'échapper ? ... Suis pas d'accord. » Il l'attrapa dans ses bras afin de la porter, et de la reposer délicatement sur le lit. Lui adressant un petit sourire victorieux. Il passa une main sur son visage pour caresser sa joue avec douceur. « Alors ? ... Dis-moi ce qu'il t'arrive, ça va ? » Dit-il l'air inquiet.

FLASH BACK

Nous marchions main dans la main dans la petite ville d'Aberdeen quand j'avais décidé de tout lui expliquer sur ma vie si compliquée. Nous nous étions donc assis à un bar et j'avais parlé, parlé, parlé... Je préfère être honnête avec toi Aldric... J'ai une fille. Je l'ai eu lorsque j'avais dix sept ans. Mes parents lui ont toujours fait croire que je n'étais que sa soeur comme ils ne pensaient pas que je sois capable de lui offrir une vie digne de ce nom. Alors du coup, je rentre dans le jeu et je lui dis que je suis sa soeur. Ne t'inquiète pas son père est mort, tu te souviens de Paul, le joueur de Quidditch qui est mort à Poudlard et bien c'était lui. Je m'en suis remise depuis mais voilà je ne pouvais pas te cacher que j'ai une fille Je l'avais regardé un long moment droit dans les yeux pour voir ce qu'il pouvait penser. Puis j'avais repris pour lui avouer mon second secret. Et je t'avoue le dernier de mes secrets. J'ai une malformation cardiaque. Rien de bien inquiétant je t'assure mais il faut simplement que je fasse un peu attention à moi et tu me connais je suis assez tête en l'air et puis... Et je lui avais tout dit, absolument tout dit. Je pensais que j'allais le faire fuir mais non, bien au contraire. Il m'avait prouvé que je pouvais lui faire confiance. Nous avions passé un été magique. J'avais même le pré-sentiment que tout se passerait bien entre nous. C'était ce que je voulais le plus au monde croyez-moi.

FIN DU FLSH BACK

Quelqu'un venait de se glisser dans mon dos. Cela me surprit et j'aurais presque émis un cri de surprise si je n'avais pas reconnu le parfum d'Aldric. Il m'embrassant dans la nuque et me dit doucement : « Alors comme ça, tu tentes de t'échapper ? ... Suis pas d'accord. » Il m'attrapa dans ses bras avant de me reposer sur le lit. Il me regardait comme s'il venait de gagner une guerre. J'étais toujours aussi palote et j'en connaissais bien la raison. Hier soir j'avais trop bu lors de l'enterrement de vie de jeune fille d'une de mes amies qui allait se marier dans deux semaines. Et puis j'avais aussi beaucoup de soucis avec Sadélye. Ma fille se doutait que j'étais sa mère sauf qu'elle ne devait jamais le savoir. Elle avait toujours été calme et elle ne se rebellait jamais sauf en ce moment. Elle disait que je lui cachais quelques chose ce qui était vrai mais je ne pouvais pas lui dire qui j'étais vraiment pour elle. Surtout que je ne savais pas si je pourrais tenir le rôle de mère avec elle. Je ne l'ai jamais élevais alors ça serait vraiment trop dur pour moi surtout qu'elle ressemblait de plus en plus à Paul... N'allez pas vous dire que je suis encore amoureuse de mon premier amour non, non, non je suis vraiment amoureuse d'Aldric, je pense qu'il est vraiment fait pour moi. Je lui avais parlé pendant l'été de ma fille, de Sadélye. Je ne savais pas ce qu'il en avait pensé parce que j'avais changé de sujet très rapidement pour ne pas le faire fuir. C'est vrai que mon histoire familiale est un peu bizarre. J’espérais seulement que je ne perdrais ni ma fille ni l'homme que j'aimais parce que j'aimais Aldric. Je l'aimais vraiment. Depuis notre voyage en Ecosse j'avais beaucoup de mal à me dire qu'on ne pouvait plus être ensemble. Derrière l'homme froid et distant j'avais découvert un homme doux, tendre et attentionné comme là. Il était parfait. Tellement gentil et aimant. Je me disais que j'avais enfin un peu droit au bonheur. Il passa une main sur mon visage et me caressa la joue tendrement. « Alors ? ... Dis-moi ce qu'il t'arrive, ça va ? » Je posais ma main sur sa joue avant de lui sourire tendrement. Je vais bien ne t'inquiète pas Aldric.... Je lui souriais. Oui j'avais des problèmes mais je n'allais pas en mourir. J'avais une santé de fer depuis que je prenais mon traitement pour le coeur. Donc je ne voyais pas ce qui pourrait m'arriver. Voyant que je n'arrivais pas à le convaincre je lui fis un sourire et me redressais doucement pour aller lui voler un baiser. Alors hier soir quand je t'ai lâchement abandonné c'était pour aller à un enterrement de vie de jeune fille et j'ai un peu trop bu et avec les médicaments que j'ai tu sais ça ne fait pas bon ménage entre eux. En tout cas ne t'inquiète pas tout va bien mon chéri... Je m'asseyais sur le lit pour le regarder droit dans les yeux. Je voulais vraiment qu'il voit que j'allais bien parce que c'était le cas. C'était toujours le cas quand il était avec moi.