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Imparfaits, nous le sommes Ϟ TIMOTHY SWEETLOVE

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Imparfaits, nous le sommes Ϟ TIMOTHY SWEETLOVE Vide
MessageSujet: Imparfaits, nous le sommes Ϟ TIMOTHY SWEETLOVE   Imparfaits, nous le sommes Ϟ TIMOTHY SWEETLOVE EmptyMar 11 Oct - 20:36


ϟ CARTE MAGIQUE DU SORCIER
ϟ PRENOMS, C'est ma mère qui a choisi mon premier prénom. Pour elle c'était une évidence, je devais m'appeler Timothy. Mon père n'eut pas vraiment son mot à dire, même s'il avoue affectionner aussi ce prénom. Timothy vient du grec timotheos, signifiant "celui qui honore Dieu". Ma mère étant moldue et protestante, ce prénom avait du sens pour elle. Mon deuxième prénom est John et fut choisi par mon père. Il n'y a pas de grande histoire derrière ce prénom. Mon grand-père paternel s'appelait tout simplement John Leopold Sweetlove.
ϟ NOM, Les origines de la famille Sweetlove sont assez incertaines, peut-être parce que nous ne sommes pas très important dans l'Histoire. La branche Sweetlove est censée remonter au VIIème siècle (j'ai vérifié). Mais en réalité le patronyme Sweetlove est le résultat de plusieurs mélanges et mariages d'autres patronymes.
ϟ AGE ET INFORMATIONS SUR LA NAISSANCE, Je suis né un joli jour de mai, le 3 pour être précis. Il y a de cela 36 ans, c'est-à-dire en 1975. Oui, je sais, l'âge commence à avancer. Mais depuis un an, je ne me fais plus de soucis pour cela.
ϟ ANNEE ET CURSUS, Cela fait un certain temps que j'ai quitté les bancs de Poudlard. Enfin, j'ai seulement quitté ses bancs pour découvrir ses bureaux et ses estrades. Et oui, je suis aujourd'hui devenu professeur à l'école de Sorcellerie. J'y enseigne l'Histoire de la Magie à des petits érudits en herbe de second cycle depuis bientôt dix ans maintenant.
ϟ NATURE DU SANG, Mon père se nomme Gregory Archybald Sweetlove et est un sorcier au sang-mêlé depuis plusieurs générations. Il est employé au Ministère de la Magie au Département de contrôle et de régulation des créatures magiques. Il a principalement le rôle de négociateur et de porte-parole du Ministère. Il est régulièrement envoyé sur le terrain pour régler les affaires de vive-voix. Il a malheureusement été peu présent durant mon enfance. Quant à ma mère, qui se prénomme Annie Margaret Tyler, c'est une moldue. Mon père et elle se sont rencontrés à Londres dans un musée par le plus grand des hasards, comme quoi celui-ci fait bien les choses. Ma mère était alors fraichement diplômée du King's College de Londres et venait de commencer sa carrière d'institutrice dans une école maternelle du centre de la ville. Mon père et ma mère sont très vite tombés sous le charme l'un de l'autre et à peine un an plus tard se sont passés la bague au doigt. Lorsque ma mère a appris que mon père était un sorcier, elle l'a très bien pris. Ce n'est que quelques années plus tard qu'elle le regretta légèrement, se sentant exclu de ce monde si fabuleux qu'était la magie, elle qui n'était qu'une simple moldue. Voici en bref l'histoire de mes parents. Ceci étant dit, je suis évidement de sang-mêlé.

ϟ MA PREMIERE IMPRESSION VIS-A-VIS DE POUDLARD


Avant même d'arriver à Poudlard, j'avais déjà dévoré tout les livres et manuels qui en parlaient. La fondation, la construction du château, l'extension de son domaine, ses réformes, sa succession de directeur, etc. Je savais presque tout de Poudlard, sans même l'avoir vu. J'avais vu ses plans dans L'Histoire de Poudlard, j'avais vu ses représentations sur des fresques ou des dessins. Je savais quels sorciers ou sorcières célèbres y avaient étudié. Je connaissais les noms des différents fantômes, combien de fois telle maison avait gagné la coupe et en quelle année l'école avait reçut le trophée des Trois Sorciers. Je connaissais Poudlard sur le bout des doigts, mais je ne l'avais jamais vu de mes propres yeux avant de me retrouver dans cette barque. Comme pour tout le monde, il faisait nuit et le château était apparu devant nos yeux brillants de milles feux. Il était immense, bien plus immense que je ne l'aurais imaginé. J'avais traversé le lac noir les yeux ébahis, en oubliant quelques temps les créatures funestes qui vivaient dans ses profondeurs. Mon père ne m'avait pas menti, c'est magnifique, magique, éblouissant, étincelant...

ϟ JE SUIS LE CHOIXPEAU ET JE SAIS TOUT !
Bonjour à toi, nouvel arrivant à Poudlard, je souhaite de poser des questions auxquels tu répondras franchement, et si tu mens, je le saurai. Cela restera entre toi, et moi, cela m’aidera à trouver quelle maison est faite pour toi mon enfant !
ϟ Parle moi de ton caractère tel que tu le vois toi, parles sans détours, et je t’écouterais mon enfant,
Parlez de moi, voilà bien une chose que je déteste faire. Peu importe, cela ne va pas me tuer de parler de moi cinq minutes, mais cela risque sûrement de vous ennuyer. Oh misère, par où commencer ? Je suis un homme relativement calme et posé. Au premier contact, je suis un homme pourvu d'une timidité enfantine. Je peux paraître solitaire à certain et je ne renie pas ce trait de ma personnalité. J'aime être seul par moment, pour me poser dans un coin et lire un livre en buvant une tasse de thé. Une vraie petite anglaise vous savez. J'étais élevé dans un monde de femmes, elles m'ont instruit et aidé à grandir. Quant à mon père, que je voyais peu souvent, il m'a appris à être un gentleman, une éducation que j'essaie de garder. Malgré ma timidité maladive, je suis quelqu'un de très ouvert et de très souriant. Peu importe l'heure de la journée à laquelle vous me croisez, j'aurais toujours un sourire à vous adresser. Je serais toujours prêt à vous aider. L'altruisme démesuré est un trait de caractère héréditaire dans ma famille. Les Sweetlove et les Tyler aiment aider les autres. Je crois que c'est pour cela que je suis devenu professeur. Ma mère m'a transmit la passion pour la pédagogie. J'aime aider les autres, j'aime partager des choses avec eux et leur transmettre ma passion pour certaines choses (comme par exemple l'Histoire de la Magie). J'ai souvent un rapport très privilégié avec les gens. Je m'attache très vite et donne ma confiance tout aussi facilement. Je suis un homme loyal et très protecteur. Je dois même avouer que je suis trop protecteur. Ma famille, mes amis, mes élèves c'est toute ma richesse. Je ne peux m'empêcher de les surprotéger et d'être indulgent avec eux. Certains me reprochent d'ailleurs de les étouffer, mais je ne peux rien faire contre cela. C'est ma nature de me préoccuper des gens et de m'inquiéter pour eux. Je crois que je me prends un peu trop pour un chevalier blanc parfois. Un chevalier blanc qui tombe parfois de sa monture et qui heurte les gens avec sa curiosité. Oui, la curiosité est un vilain défaut. Voilà bien mon principal défaut. Je suis trop curieux. Je déteste lorsque les gens me cachent des choses, cela me met hors de moi. C'est mon revers de la médaille pour être protecteur. Les gens veulent garder leur jardin secret ou me protéger, alors ils se taisent, une chose que je déteste. Je suis têtu par moment, mais lorsque mon entêtement se transforme en conflit ou en colère, je sais céder. Je me mets rarement en colère, mais je sais tenir tête à des élèves ou des confrères qui se moquent de moi. Rare sont les personnes qui ont eu le malheur de me voir en colère. Je veux dire une vraie colère, entière, celle qui amène de la haine et vous détruit de l'intérieur. Je suis rarement comme cela. Je m'irrite parfois, mais je pardonne facilement. Mais lorsque je suis réellement en colère, n'espérez pas avoir ma clémence et mon pardon par la suite. Je pourrais dans le meilleur des cas oublier ce que vous avez fait, mais je ne vous pardonnerais jamais. N'ayez pas peur, la colère est un sentiment que je déteste et cet état m'habite rarement. Normalement, je suis quelqu'un de calme et de doux. Oh, j'allais presque oublier ! Je suis extrêmement maladroit. Un verre de vin, une marche d'escalier, un livre en équilibre et dès que je passe, c'est la catastrophe. Autant vous dire que ma vie est parfois un enfer, pour moi comme pour mon entourage. Ce ne sont pas simplement des objets que je casse, mais également des parties de mon corps. Heureusement que la magie est là pour tout réparer.

ϟ Bien, que penses-tu de la création de la maison Grindlemonk, et quelle importance accordes-tu à la nature du sang de tes collègues et élèves ?
La deuxième guerre mondiale, la Shoah, le nazisme, l'antisémitisme, toutes ces choses vous parlent ? Même si vous êtes nés dans une famille de sorciers sang-pur, vous en avez obligatoirement entendu parler. Durant plus de 6 ans, 5.185.000 juifs ont été déporté et/ou tué dans des camps de travail. Pourquoi ? Parce qu'un homme du nom d'Adolf Hitler, devenu chancelier d'Allemagne élu par le peuple, avait décidé que les juifs appartenaient à une race dite « inférieure ». Les juifs étaient un fléau, une vermine à exterminer, indigne de vivre sur Terre et responsable de tout les maux du monde. Les juifs n'étaient pas des hommes, seulement des voleurs et des profiteurs. Cet homme politique, connu sous le nom de Führer avait pour projet de "purifier" la race humaine. Cet épisode de l'Histoire Moldue est l'un des plus atroces et des plus sombres. Cela vous horrifie en tant que sorcier ? Et bien pourtant c'est exactement ce qu'il se passe dans notre monde actuellement. La création de cette nouvelle maison pour les élèves nés de parents moldus est le début d'une immense machine raciste qui ne va qu'empirer. Dans les années 1939-1945 on forçait les juifs à porter une étoile sur leurs vêtements et aujourd'hui on force des nés-moldus à porter l'uniforme de Grindelmonk...

ϟ Le futur a toujours intéressé les sorciers, ceux-ci essayent même de lire l’avenir. Mais toi, qu’espères-tu de l’avenir, quels sont tes buts, tes espérances, mais également tes peurs et tes craintes ? Je veux tout savoir,
Depuis mes plus jeunes années, j'avais le souhait de devenir professeur d'Histoire de la Magie. A trente sept ans aujourd'hui, j'ai réussi à réaliser ce rêve. Je dois avouer que je suis assez fière d'y être arrivé. Enseigner est vraiment une chose qui me passion et dans lequel je me sen bien. J'ai réellement l'impression de servir à quelque chose et de laisser une trace sur cette Terre. Lorsque je vois les résultats de mes élèves aux examens et la carrière brillante que certains empruntent, je ne peux m'empêcher de me sentir satisfait et heureux. Transmettre mon savoir et participer à la réussite de mes élèves c'est vraiment tout ce qui compte pour moi. Pour ce qui est de ma vie personnelle, je dois dire qu'en l'espace d'une année mon idée sur la question a changé du tout au tout. Il y a encore un an de cela, je vous aurais dit que ma vie était parfaite, mais que mon statut de célibataire me pesait un peu sur les épaules. Passer trente cinq ans, seul sans enfants, l'avenir vous semble bien vide par moment et vous fait peur. Mais cela, c'était il y a un an, ma vie a pris un virage à 360 degrés. Au jour d'aujourd'hui je suis marié à la plus fabuleuse femme du monde : Sofia Luna Sweetlove, professeure d'Anatomie à Poudlard. Nous avons emménagé tout les deux dans un magnifique cottage à Londres et dans quelques temps notre petit cocon s'agrandira. Que pourrais-je dire et désirer de plus ? Je suis un mari comblé et dans quelques temps je serais père. Je ne vois ce que je pourrais ajouter à mon bonheur. C'est sûrement incroyablement égoïste, mais je peux dire que j'ai enfin réussi ma vie.

ϟ Un de tes collègues ou de tes élèves se fait rouer de coups dans un couloir et se fait menacer d’une baguette. Tu ne connais cette personne que de vue. Que fais-tu ?
Etant enfant et ensuite adolescent, je n'essayais pas trop de me mêler de ce genre d'histoire. Bien sûr , je n'approuvais pas les bagarres. Mais me retrouvant parfois (malgré moi) dans le rôle de la personne sur laquelle on frappait, si je pouvais éviter un ou deux coups, j'étais heureux. Si c'était mes amis, je n'hésite pas à me jeter dans la bataille et j'en ressortais souvent perdant par ailleurs, mais j'avais défendu mes amis. Si c'était quelqu'un d'autre que je ne connaissais que "de vue", je passais mon chemin en baissant les yeux. Lâche n'est-ce pas ? Je vous l'accorde. Mais en grandissant cette manie m'est passée et j'ai fini par prendre un peu d'assurance et de confiance en moi. Ainsi, lorsque j'ai entamé le cursus universitaire et que je suis devenu préfet, j'ai pris mes responsabilités. Lorsqu'une bagarre se produisait, je séparais les élèves et les renvoyais chacun de leur côté, avec ou sans points ôté à leur maison. Aujourd'hui, en tant que professeur, je fais exactement la même chose. C'est d'autant plus mon rôle, que je suis actuellement le Directeur de la maison Serdaigle. C'est mon devoir de faire respecter l'ordre à Poudlard.

ϟ Cancre, élève moyen, élève fainéant, élève doué ? Il est temps pour toi de me dire ce que tes élèves meurent envie de savoir : étais-tu un bon élève ou le fauteur de trouble de la classe ?
La grande question que certains de mes élèves doivent se poser effectivement. Pour faire simple, disons que je faisais partie de la catégorie "rat de bibliothèque". J'étais le garçon, très timide, un peu bizarre, toujours avec des vieux pulls à maman qui passait son temps la tête dans les bouquins. Je crois que cela me résumait bien. Je passais mon temps à travailler et lire à la bibliothèque. Autant dire que ce genre de comportement n'attire pas la sympathie des camarades. J'ai eu le droit à de nombreuses moqueries, de nombreux sobriquets tous aussi vide de sens les uns que les autres. Généralement on m'appelait "Sweetie" d'une manière langoureuse. Je n'ai jamais compris comment les enfants et les adolescents pouvaient autant s'intéresser ou se désintéresser d'un patronyme. J'étais et je suis toujours fière de m'appeler Sweetlove même si mon nom prête à rire. Peu importe, les critiques et les moqueries je m'en fichais. Je n'avais pas le temps pour ça. D'ailleurs, je n'avais pas le temps pour grand chose, tellement je passais mon temps à dévorer des livres. C'était Beatrice ou Julian qui venaient me chercher à la bibliothèque pour me sortir un peu de mes livres et que je communique avec le monde extérieur. Avec le recul, je leur en suis très reconnaissant. Cela m'a permis de profiter de ma vie de garçon et de voir un peu de monde. D'ailleurs, lorsque j'étais avec mon meilleur ami Julian, je n'étais plus Sweetie le rat de bibliothèque, mais Sweetlove le farceur. Aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai fait de nombreuses bêtises et frôlé plusieurs fois les heures de retenus. Je dis seulement frôler, parce que Julian et moi avons toujours réussi à nous en sortir et faire nos coups sans que personne ne s'en rendent compte. Vous ne me croyez pas ? Dommage pour vous.

ϟ Voilà maintenant quelques temps que tu as quitter les bancs de Poudlard. Du temps où tu étais élève à quelle maison appartenais-tu ? En quoi pensais-tu être digne d'être membre de cette maison ? J'aime avoir les avis de tout le monde.
Dans ma famille, la plus part des sorciers avaient été envoyé dans la maison de Rowena Serdaigle. Mais certains avaient dérogé à la règle et étaient allé à Poufsouffle ou Serpentard. Avant de rentrer à Poudlard, je n'avais aucune idée de la maison dans laquelle j'allais être répartie. Mon père avait été à Serdaigle avant moi, mais il disait que j'avais certaines qualités de Poufsouffle. Je ne savais donc pas le moins du monde laquelle des quatre maisons j'allais rejoindre. Comme à peu près la plus part des élèves sorciers qui rentent à Poudlard, la maison Serpentard me faisait peur et je ne voulais en aucuns cas y être répartie. Finalement, lorsque la cérémonie de début d'année commença et que se fut à mon tour de passer sous le choixpeau, celui-ci m'envoya sans hésiter à Serdaigle. Je rejoignis alors la maison des bleus, celle de Rowena Serdaigle. J'ai toujours affectionné ma maison et ait tout tenté pour en être digne. La patience et la réflexion sont peut-être finalement deux traits de caractères qui me correspondent. Je n'en suis pas toujours persuadé, mais j'essaie de m'en convaincre. Durant ma scolarité, j'ai eu le plaisir d'être nommé préfet de Serdaigle et aujourd'hui j'en suis le Directeur de maison. Dire que je ne suis pas digne de cette maison serait peut-être insensé vous ne trouvez pas ?

ϟ Tu te souviens le jour où tu es allé chercher ta baguette sur le chemin de traverse ? C’est Ollivander qui te l'a vendu, mais sais-tu seulement ce qu’elle contient, et de quoi est-elle composée ?
L'achat de ma baguette chez Ollivander était réellement un événement. J'étais tellement excité et angoissé ce jour-là. J'avais observé celle de mon père et de plusieurs membres de ma famille, j'avais tellement hâte d'en avoir une. Et d'un autre côté, j'avais peur d'avoir cette objet entre mes mains, connaissant ma maladresse. Je me souviens avoir essayé deux baguettes ce jour-là, simplement deux. Lorsque j'utilisais la première, je fis un trou dans le comptoir du sage Ollivander. Je me souviens m'être confondu en excuses jusqu'à temps que le célèbre vendeur répare son comptoir d'un coup de baguette magique. La deuxième qu'il me présenta était une des plus récentes baguettes qu'il avait confectionné. Elle était en bois de frêne, 36,25 centimètres contenant un crin de licorne, malléable. Dès lors que Monsieur Ollivander me l'a remis, il se passa ce magnifique événement que chaque sorcier à vécu. La magie qui se trouvait en moi passa dans la baguette pour se manifester. La baguette m'avait choisi. Depuis ce jour, je possède la même baguette qui ne sait jamais cassée (aussi incroyable que cela puisse paraitre) et que je n'ai jamais perdu.

ϟ REPELLO MOLDUM
ϟ PSEUDO/PRENOM, Juice et pour les intimes Clara-Belle ^^
ϟ AVATAR CHOISI, Le magnifique et talentueux Benedict Cumberbatch
ϟ UN COMMENTAIRE, Ais-je encore besoin de prouvez mon amour à ce forum ? Oui, Salvio Hexia est mon meilleur ami Imparfaits, nous le sommes Ϟ TIMOTHY SWEETLOVE 81441
ϟ PRESENCE, Accro un jour, accro tout les jours !
ϟ PARRAINAGE,Souhaites-tu un parrain pour t'aider à t'intégrer ? Oui [...] / Non [X]
ϟ LE MOT MAGIQUE, Poudre de perlimpinpin, poudre d’escampette et poudre à cheminette


Dernière édition par Timothy John Sweetlove le Lun 18 Juin - 13:01, édité 27 fois
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MessageSujet: Re: Imparfaits, nous le sommes Ϟ TIMOTHY SWEETLOVE   Imparfaits, nous le sommes Ϟ TIMOTHY SWEETLOVE EmptyMar 11 Oct - 20:37


ϟ L'HISTOIRE FORGE LE CARACTERE


Aurora Lucy Sweetlove
«On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux.»
[ Antoine de Saint-Exupéry ] - Le Petit Prince

Dimanche 23 octobre 1996
Je venais de commencer ma onzième année d'études à Poudlard. En cursus "Enseignement Magique", je me préparais au métier de professeur d'Histoire de la Magie. Si j'étais chanceux, dans quelques années je pourrais succéder au brave Monsieur Hermisen qui m'avait tant appris. Après plusieurs semaines de travail, les courtes vacances d'automne étaient arrivés et j'étais revenu au Pays de Galles dans la maison familiale. Mon père, ma mère et surtout mon adorable petite soeur m'avaient terriblement manqué. Même si j'avais mes amis de toujours à Poudlard, j'étais parfois nostalgique des soirées simples et chaleureuses entre Sweetlove. Voir la tendresse toujours intacte dans les yeux de mon père lorsqu'il regarde ma mère, même après toutes ses années de mariages. Boire un thé avec ma mère pour parler durant des heures de tout et de rien, des sujets qui plaisent comme des sujets qui fâchent. Entendre le rire d'Aurora raisonner dans toute la maison et voir son sourire aussi rayonnant qu'un levé de soleil à travers ses cheveux bouclés flamboyant comme la braise. Tout cela me manquait parfois. Il faut dire que j'avais un certain talent pour me mettre la pression et ma famille était le meilleur des anti-stress. Les avoir à mes côtés par moment me serait bien utile. J'avais besoin d'eux et les vacances arrivaient à pique. J'étais rentré la veille dans l'après-midi par le Poudlard Express. Beatrice et Julian n'étaient pas rentrés alors j'avais fait le voyage seul en compagnie d'un livre et de Bulles Baveuses. J'en avais gardé quelques unes de côté pour Aurora qui adorait cela. Je m'étais empressé de lui donner en arrivant à la gare de King's Cross sans que notre mère le voit. Les friandises abiment les dents c'est bien connu. Ce dimanche là, le vent soufflait violemment dehors, comme souvent au bord des falaises galloises. J'avais passé la plus grande partie de la matinée à travailler. Je devais commencer à rédiger un court mémoire sur les différentes révoltes gobelines et la tache n'avait rien de facile. Juste après le déjeuné, ma mère profitant de ma présence m'avait demandé de garder Aurora pour lui permettre à elle et à mon père de sortir un peu durant l'après-midi. Comme tout garçon bien élevé j'avais accepté avec joie et souhaité une bonne après-midi à mes parents. « Veille à ce qu'elle ne fasse pas trop de bêtises, nous devrions rentrer sur le coup des dix huit heures tout au plus » m'avait indiqué ma mère sur le pas de la porte avant de monter dans la voiture (elle détestait le transplanage). Dehors, le ciel semblait se découvrir et un rayon de soleil apparut à travers les nuages. Quelques minutes plus tard, un soleil radieux s'affichait. Aurora, le nez collé à la fenêtre, regardait le ciel d'un air envieux. Je n'avais pas besoin de lui demander de me parler, je savais exactement ce qu'elle pensait. « Vas mettre tes chaussures, ton manteau et ton bonnet, je prépare les vélos » lui murmurais-je à l'oreille. Je n'eus pas besoin de le répéter deux fois que ma petite soeur avait déjà déposé un baiser sur ma joue et avait traversé la maison en poussant un cri de joie. Deux minutes plus tard, elle sortait de la maison avec ses chaussures et son manteau. Lui donnant son vélo, j'esquissais un sourire. « Aurora, je t'avais dit autre chose non ? » lui dis-je en montrant le haut de sa tête brune. Elle fronça les sourcils. « Mais il est moche ce bonnet ! » rouspéta-t-elle en tapant du pied. Je levais un sourcil pour lui montrer que je n'étais pas d'accord. « Et puis, d'abord je l'ai perdu ! » ajouta-t-elle en signe de triomphe pour se disculper. Je plongeais alors la main dans la poche de mon manteau pour en ressortir un bonnet péruvien orange et rouge. Aurora perdit alors son sourire et baissa les yeux, honteuse de s'être fait avoir par son mensonge. Je lui enfonçais alors le bonnet sur la tête et souris à pleines dents. « Tu es ravissante avec » dis-je d'un ton légèrement moqueur. Aurora releva les yeux et me fusilla du regard avant de me montrer une petite langue d'enfant. Je fis les gros yeux. Aurora se mit à rire et avant que je n'eus le temps de dire quoique ce soit, elle grimpa sur son vélo et s'élança déjà sur les chemins verdoyants de notre falaise. Je sautais sur mon vélo et me lançais à sa poursuite avec le sourire qui m'avait toujours accompagné à chaque fois que j'étais avec elle. Cette après-midi-ci, nous avions roulé pendant deux longues heures le long de la côte. Nous nous avions grimpé une colline avant de redescendre sur la plage de Rhossili où Aurora avait voulu faire du cerf-volant (celui que j'avais fait apparaître). Après une demi-heure à se battre contre le vent et courir partout au son des vagues, Aurora était exténuée. Elle avait donc passé la moitié du retour sur mon dos, pendant que je trainais les vélos à côté de moi. En arrivant à la maison, j'avais rangé les vélos et déposé Aurora sur le canapé où elle s'était endormie très vite profondément. J'étais allé déposé nos affaires et portemanteau et avait esquissé un sourire. Elle avait gardé son bonnet toute l'après-midi...


«Les enfants doivent être indulgents envers les grandes personnes.»
[ Antoine de Saint-Exupéry ] - Le Petit Prince

Mercredi 15 juin 2010
Merci de faire un RP de minium 20 lignes pour présenter votre personnage. Il faut donc parlez de plusieurs choses, sa famille, son histoire, son attitude, son physique etc. Vous pouvez le faire sous forme de journal intime, de témoignages d'une tiers personnages, de petite anecdote, de façon classique, ou bien un simple rp.



Dernière édition par Timothy John Sweetlove le Dim 22 Avr - 10:59, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Imparfaits, nous le sommes Ϟ TIMOTHY SWEETLOVE   Imparfaits, nous le sommes Ϟ TIMOTHY SWEETLOVE EmptyMar 11 Oct - 20:37


ϟ L'HISTOIRE FORGE LE CARACTERE


Beatrice Elizabeth Mary Windsor
«Goodbye England's rose. May you ever grow in our hearts.»
[ Elton John ] - Candle In The Wind

Lundi 1er septembre 1997
C'était le matin de la rentrée. Cette année j'allais entrer en douzième année. Dans un an, je serais au même endroit et prendrait le Poudlard Express pour la dernière fois en tant qu'élève. Cela me faisait un petit pincement au coeur, même si je savais que dans deux ans, ce ne serait plus Aurora qui m'accompagnerait à la gare de King's Cross pour monter dans le train, mais l'inverse. Elle était déjà tellement pressée et avait même fabriqué un calendrier où elle comptait les mois qui l'a séparait du fameux grand jour où elle irait à Poudlard. Ce matin, je m'étais réveillé aux aurores comme à chaque rentrée. Le départ du portoloin avait beau être à dix heures vingt et celui du train à onze heures précises, j'étais déjà réveillé sur les coups de sept heures trop impatient. Une heure plus tard, lavé, habillé et préparé, je prenais mon petit déjeuné sur la table de la cuisine familiale. Dehors, le jour venait de se lever timidement sur les côtes galloises. Je plongeais mon nez dans mon bol de lait lorsque j'entendis toqué à la fenêtre de la cuisine. Je me retournais et vis Vanaheim le hibou au plumage marron de mon père qui apportait la Gazette du Sorcier du jour. Je lui ouvris la fenêtre et alla récupérer le journal avant de donner à boire à l'animal. Je me rassis ensuite sur ma chaise et dépliais le journal sur la table. « Déjà debout Tim ? » s'étonna mon père qui venait de descendre des escaliers, en tenue pour partir au travail. Je relevais les yeux et lui adressais un sourire. « Comme toujours » acquiesçais-je avant de me replonger dans ma lecture. Mon père sourit et passa derrière moi en m'ébouriffant les cheveux d'un geste paternel. Il n'était pas quelqu'un de très démonstratif, mais je savais qu'il n'en pensait pas moins que ma mère lorsque je partais une année pour Poudlard. Cette dernière justement venait de faire son entrée dans la cuisine, une robe de chambre rose foncé sur le dos. « Bonjour maman » lui dis-je dans un sourire. Elle vint déposer un baiser sur ma joue ainsi qu'un sur les lèvres de mon père. « Bonjour mes amours. Comment allez-vous ? » demanda-t-elle de façon rhétorique. Elle s'empara d'un verre dans un placard puis posa son regard sur la pendule. « Tu n'es pas en avance chéri » fit-elle remarqué à mon père en fronçant légèrement les sourcils. Mon père acquiesça de la tête. « Je sais, je pars dans cinq minutes » dit-il avant de se diriger vers le salon pour finir de se préparer. Ma mère le suivit et bifurqua jusqu'à la salle de bain. Pendant ce temps, je tournais les pages de la Gazette regardant les gros titres à la recherche d'un article intéressant. Je tournais une nouvelle page et m'arrêtais sur la rubrique "Actualité Moldue". « Décès de la Princesse Diana dans un accident de voiture... ». Je renversais mon bol et me levais de ma chaise en laissant le journal sur la table. Je me précipitais à l'étage et courus jusqu'à ma chambre. Je m'emparais à toute vitesse de ma baguette, mon manteau et empoignais ma valise. « Tim je m'en vais, bonne rentrée ! » hurla mon père de l'étage inférieur. Je traversais le couloir en trombe et dévala l'escalier, me jetant juste à temps sur mon père pour lui attraper le bras. Mon estomac se retourna et je sentis mon corps être tirer de tout les côtés. Un quart de secondes plus tard je me retrouvais dans le centre de Londres en compagnie de mon père. Je venais de transplaner avec lui. « Timothy, mais est-ce que tu es complètement fou ! » s'insurgea mon père, stupéfait. Je ne l'écoutais pas, une vive douleur venait de me prendre dans la main gauche. Le transplanage avait été trop incertain et j'étouffais une plainte de douleur. « Mais qu'est-ce qui t'as pris enfin ? » s'énerva une nouvelle fois mon père. Il me fusillait du regard, mais je ne baissais pas les yeux. « Je suis désolé papa, il faut que je vois quelqu'un. Excuse-moi auprès de maman et d'Aurora, je vous enverrais un hibou pour tout expliquer. Fais-moi confiance, c'est important » concluais-je en lui lançant un regard qui se voulait suppliant. Il ne répondit rien, il se contenta d'un geste de la main et me souhaita une bonne rentrée. Je le remercie et me dirigeais vers une cabine téléphonique. J'entrais à l'intérieur et commençais à composer un numéro. C'était un numéro rouge, très rouge car royal, à m'utiliser qu'en cas d'extrême urgence. « Buckingham Palace, Robert à votre écoute ? » dit une voix très guindée à l'autre bout du fil. « Bonjour, pourrais-je parler à Beatrice Windsor s'il vous plait ? C'est de la part de Timothy Sweetlove » dis-je en articulant plus qu'à l'habitude. « Je suis désolé jeune homme, Lady Beatrice est sortie il y a de cela quelques minutes » répondit le major d'homme. Je raccrochais alors le combiné après avoir remercié l'homme et sortais de la cabine. Je hélais une cab et montais à l'intérieur avec une seule pensée en tête. Quelques minutes plus tard, le taxi me déposa à l'entrée du Green Park de Londres. Mon manteau sous le bras et ma malle à roulette à la main, je me dirigeais vers un endroit bien précis. Après quelques pas, j'aperçus enfin la chevelure rouge sang de Beatrice. Elle était là, assise sur un banc, sa malle à ses genoux et le visage baissé. Je m'approchais doucement d'elle et cette dernière releva des yeux larmoyants vers moi. « Tim ? » dit-elle surprise. Elle avait le teint rosé et les yeux injectés de sang d'avoir trop pleurés. « Je savais que je te trouverais ici » dis-je alors avec la plus grande simplicité du monde. Je m'assis à côté d'elle, posant ma malle à mes pieds. Beatrice tenta de retenir quelques instants ses larmes. « Comment tu es arrivé ici, il est tôt ? » demanda-t-elle d'un air inquiet. Je lui montrais alors ma main gauche endolorie. Un doigt était retourné, la cause d'un transplanage imprévu. Beatrice sortit sa baguette de l'intérieur de son manteau et la pointa sur ma main. Elle lança un maléfice et mon doigt reprit sa position normale. « Merci » dis-je en osant poser un regard sur elle en coin. Elle ne disait rien, elle fixait l'horizon d'un air perdu. J'entremêlais mes doigts aux siens et Beatrice posa sa tête sur mon épaule. « Je hais Paris, Tim » dit-elle avec un arrière goût amer dans la bouche. « Je hais Paris » répéta-t-elle avant de fondre en larmes dans le plus grand des silences. Je passais mon bras autour de ses épaules et la serrais contre moi. Je savais que cette rentrée à Poudlard était la pire de toute pour elle.


«Loveliness we've lost. These empty days without your smile.»
[ Elton John ] - Candle In The Wind

Vendredi 17 mars 2007
Merci de faire un RP de minium 20 lignes pour présenter votre personnage. Il faut donc parlez de plusieurs choses, sa famille, son histoire, son attitude, son physique etc. Vous pouvez le faire sous forme de journal intime, de témoignages d'une tiers personnages, de petite anecdote, de façon classique, ou bien un simple rp.



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MessageSujet: Re: Imparfaits, nous le sommes Ϟ TIMOTHY SWEETLOVE   Imparfaits, nous le sommes Ϟ TIMOTHY SWEETLOVE EmptyMar 11 Oct - 20:37


ϟ L'HISTOIRE FORGE LE CARACTERE
Imparfaits, nous le sommes Ϟ TIMOTHY SWEETLOVE 477812tumblrlspiy1jfAL1qzj4jso2400

Sofia Luna Ilithyia Caecilia Morgana Manccini
épouse Sweetlove
«Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon.»
[ William Shakespeare ] - Roméo et Juliette

Vendredi 15 décembre 2009
C'était bientôt les vacances de Noël. Dans quelques jours le château allait se vider de quasiment tout élève pour passer les fêtes en famille. La température avait gravement chuté et dehors la neige faisait déjà voir le bout de son nez, recouvrant le domaine d'un voile blanc et scintillant. Cette année le Ministère avait encore réformé l'éducation et les droits des élèves de la maison Grindelmonks avaient encore diminué. C'était de plus en plus révoltant, même si montrer son opposition à ses décrets, c'était montrer son opposition au Ministère lui-même. Heureusement pour ses braves élèves, le droit de retourner chez eux pour les vacances leurs étaient encore permis (et surtout le droit de revenir après celles-ci). Ces deux semaines de fêtes allaient pouvoir leur permettre de souffler un peu. Le Ministère était constamment sur leur dos et apparemment le Professeur Snicklepitch recevait de nombreux hiboux pour savoir si les professeurs faisaient bien leur travail et que tout le monde respectait les décrets. Nous étions épiés de toutes parts. J'avais parfois l'impression d'être aussi surveillé que dans ce livre de Georges Orwell, 1984. C'était un roman moldu qui décrivait un monde régit par le totalitarisme. C'était assez effrayant à lire, mais aussi extrêmement instructif. A Poudlard, il n'y avait pas de Ministère de la Vérité, ni de Big Brother, mais seulement un Ministère corrompu et un Ministre de la Magie au sang un peu trop pur à mon goût. Quoiqu'il en soit cette année, comme toutes les autres d'ailleurs, j'allais rentré au Pays de Galles avec Aurora par le Poudlard Express pour fêter les fêtes de fin d'année en famille. Ma famille était tout ce qui comptait pour moi. Je n'avais jamais manqué un Noël en la compagnie de mon père, ma mère et ma petite soeur. Ses trois personnes étaient toute ma vie, même si je rêvais parfois de créer ma "propre" famille. Malheureusement, je n'avais pas encore trouvé LA femme de ma vie, celle avec qui j'allais fonder une famille. Peut-être que je l'avais déjà rencontré, mais en tout cas pour l'instant j'étais toujours un professeur célibataire. Mais ce n'était pas vraiment le sujet en ces jours de décembre. La nuit venait de tomber sur Poudlard et je m'étais réfugié à la bibliothèque pour trouver un peu de chaleur et de réconfort au milieu des livres. Je voulais renflouer mon stock de livres avant de partir en vacances et je savais que je devais m'y prendre une semaine à l'avance plutôt qu'en catastrophe le dernier jour. Je parcourrais donc les allées de la bibliothèque à la recherche de quelques trésors que je n'avais pas encore lu. Oui, cette idée était assez amusante vu que je lisais très très souvent et que la plus part des livres de la bibliothèque ou de la réserve m'étaient déjà connu, mais je ne perdais pas espoir qu'un où deux ouvrages m'ait échappé. J'entrais dans l'allée "Sciences humaines moldues" lorsque j'aperçus alors la chevelure noire ébène et la silhouette élancée de Sofia. Elle était debout, me tournant le dos, mais même dans cette position elle était magnifique. Je ne voyais pas son visage, mais ses vêtements décrivaient avec perfection les courbes de ses formes harmonieuses. Sofia était vraiment l'une des plus femmes que j'avais rencontré. Ses yeux bleus perçants, son sourire aussi blanc et étincelant qu'un diamant, son accent italien irrésistible... « Sweetlove, arrête de mater et prends donc un bouquin si tu veux faire semblant de lire » dit une voix d'homme à côté de moi. Je sortais de ma rêverie et me retournais sur le visage de Thomas, le bibliothécaire. Je baissais les yeux, gêné de m'être fait avoir aussi facilement. Le brun passa devant moi pour se diriger vers Sofia, les bras chargés de livres. « Bon écoute Sofia, voici les livres que j'ai trouvé qui pourrait t'aider, mais je n'ai pas l'article de l'Hebdo Sorcier de Médicomagie Française n°1200 et des poussières... » dit Thomas d'un ton exaspéré en posant violemment la pile de livres sur la table. Sofia souffla et se retourna pour lui lancer un regard noir. « Hum...incapace... » siffla-t-elle entre ses dents en prenant le premier livre sur la pile. « Je ne comprends pas, je l'ai vu dans un livre, je suis sûr que tu l'as. C'est ta bibliothèque, tu devrais le savoir non ? » s'énerva-t-elle en haussant la voix et en feuilletant le livre d'un geste vif. « Oui et bien si tu étais capable de retrouver le titre de l'ouvrage ça sera beaucoup plus facile ! » fini par dire Thomas en la laissant toute seule avec ses livres. Sofia souffla de rage et se mit à marmonner en italien en continuant de tourner les pages des livres à une cadence folle. Après avoir inspecté plusieurs des ouvrages que lui avait donné le bibliothécaire, elle s'en saisit de deux et alla les reposer dans les allées. Je me dérobais devant elle pour aller chercher un livre de mon côté. Quelques instants plus tard elle revint à la table qui lui servait de point de repère et se stoppa net. Sur la table était posé l'ouvrage du médicomage Charles de Médicis, ouvert à la page 243 sur l'article de l'Hebdo Sorcier de Médicomagie Française n°1247, une rose blanche dans la creux de la reliure en guise de marque page... Sofia ouvrait de grands yeux ébahis de stupeur et de joie. Sa main caressa quelques instants la rose, puis elle leva les yeux pour regarder tout autour d'elle dans l'espoir d'apercevoir quelqu'un. Mais elle ne voyait personne, à part Thomas qui revenait la voir des livres à la main, visiblement peu rancunier. « Ah bah voilà, tu l'as enfin trouvé, c'était bien la peine de me faire vider toute la réserve » dit-il en se penchant sur le livre pour regarder son contenu. « Mais non, c'est toi qui... » bafouilla-t-elle d'une voix devenue douce et enfantine. Thomas s'empara alors de la rose et la porta à son nez pour en sortir le parfum. « Ah non, ce n'est pas moi. Je préfère les roses rouges personnellement » dit-il avant de lui remettre la rose blanche entre les mains. Il sourit en coin. « On dirait qu'un ange gardien veille sur toi » ajouta-t-il d'un ton légèrement amusé avant de repartir dans les allées de la bibliothèque. Caché derrière une étagère, invisible aux yeux de Sofia, j'affichais un sourire tendre, satisfait et sûrement amoureux. Sofia porta la rose à son nez et en respira le parfum. Un sourire se dessina quelques instants sur son visage, juste le temps de quelques secondes. C'était un de ses sourires béats et spontanés que l'on refoulait très vite, parce qu'on ne savait pas pourquoi on l'avait. Un de ses sourires que nous avons et qui nous fait nous sentir amoureux alors que l'on en a pas le droit ou qu'il n'y a pas de raisons de l'être. C'était ce sourire honteux et incroyablement rassurant que j'avais aperçu sur le visage de Sofia. Elle caressa une dernière fois les pétales de la rose puis la posa sur la table à côté de l'ouvrage de médicomagie. Elle prit une chaise et commença sa lecture, ses yeux se déposant inconsciemment sur la rose entre deux lignes. Seul dans mon coin, je reprenais ma chasse aux livres dans les allées de la bibliothèque, un sourire aux coins des lèvres.


« Un peu de chagrin prouve beaucoup d'amour, mais beaucoup de chagrin montre trop peu d'esprit.»
[ William Shakespeare ] - Roméo et Juliette


Mardi 24 juillet 2010
Merci de faire un RP de minium 20 lignes pour présenter votre personnage. Il faut donc parlez de plusieurs choses, sa famille, son histoire, son attitude, son physique etc. Vous pouvez le faire sous forme de journal intime, de témoignages d'une tiers personnages, de petite anecdote, de façon classique, ou bien un simple rp.

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