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SHADES OF PAST (georgie+reed)

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Reed Magnus-Wexforth
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Nous avons fait de l'enseignement notre devoir, et nous enseignons aux jeunes la magie.

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MessageSujet: SHADES OF PAST (georgie+reed)   SHADES OF PAST (georgie+reed) EmptyMar 28 Fév - 15:53

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Vous savez, pas mal de choses étaient arrivées dans la vie de Reed, et tout avait basculé le jour où il s’était fait tabasser par Herondales et ses amis la congrégation du conservateur attardé. Il avait passé un sale quart d’heure et avait passé pas mal de temps à l’infirmerie, il en avait même perdu la mémoire pendant quelques temps, le temps d’oublier sa petite amie. Le temps avait passé, et il avait finit par retrouver de façon progressive sa mémoire. Il avait compris qu’il devait passer à autre chose, Reed n’aimait pas se retourner vers le passé, son histoire avec Lana arrivait à un terme, il se disait qu’il était temps qu’elle passe à autre chose, après tout il n’avait pas été le petit ami exemplaire, notamment lors de l’épisode avec Katniss, et Reed n’était pas forcément un type bien au fond. Elle méritait mieux que lui, finalement. Il décidait de tourner la page sur le passé, sauf qu’une autre partie de son passé, beaucoup moins glorieuse arrivait de nulle part pour lui rafraichir la mémoire. Cette lettre qu’Ysölde Wilkes lui avait transmise, elle l’avait transmise à chacun d’entre eux, à Salvadore, Samwell, Perceval, Georgie, Alecto, Avalon et Amaryllis, et le contenu de cette lettre avait franchement de quoi foutre la trouille, non ? Cette personne savait exactement ce qui c’était passé, et connaissait la nature exacte du secret qui les liaient. Ce secret, Reed n’était pas fier du tout, et il le pensait bien loin derrière lui, mais c’était trop demander. Reed n’avait pas conservé cette lettre, il l’avait cramé, purement et simplement, personne ne devrait avoir à tomber dessus, non c’était secret, et c’était fait pour le rester. Il savait qu’un jour viendrait où ils devraient tous en parler, mais… il ne voulait pas voir ce jour venir, il n’avait jamais reparlé à des gens comme Samwell, ou Salvadore, ou même à Ysölde, Avalon, Amaryllis, percy et Alecto. C’était lourd à porter, mais ils avaient conclu un pacte visant à ne plus jamais en parler. Il avait reparlé à Georgie, simplement pour lui dire qu’elle était stupide de se laisser dicter sa vie par sa famille. Elle s’était fiancée au plus crétin de la terre, Rosier, et il avait inévitablement fini par lui faire du mal, et ce cinglé était en taule, bonne nouvelle. Le jeune homme n’avait jamais adresser un mot ou un regard à la jeune sang pur, car il trouvait inconcevable l’idée que lui puisse nous dire qui aimer, etc. pourtant Georgie n’était pas une sang pure méchante, plutôt une suiveuse, elle faisait ce que ses parents semblaient bien vouloir faire d’elle, après tout c’étai la devise des sangs purs « obéir à la famille », ou quelque chose du genre.

Reed était du genre à errer dans les couloirs pour passer le temps. Oui, il était totalement du genre à se faire chier, il ne pouvait plus passer de temps avec Mattie depuis les fichues lois dictées par Ombrage, donc il fallait s’occuper, l’Ordre avait décidé de passer en mode discret. Donc reed n’avait plus grand-chose à faire… il passait donc du temps à errer dans les couloirs. Il poussa la porte de la salle des tableaux, il aimait beaucoup cet endroit, il y avait quelques choses de magique ici, et puis si on voulait de la compagnie ces tableaux animés étaient parfois de très bonne compagnie. Cependant, il ne semblait pas être le seul a vouloir trouvé du calme dans ce coin perdu du château. Une jeune femme brune était là devant un tableau qui représentait un paysage de Poudlard peint, aucun personnage à l’intérieur. Georgie Blishwick, une jolie fille. Il s’approcha d’elle et dit alors : « Je ne savais pas que tu aimais l'art. » Oui, Reed n’était pas forcément doué pour engager des conversations, mais après tout il ne savait rien sur cette fille alors comment engager la conversation, lui et Georgie n’avaient jamais vraiment parlé, jamais. Pourtant, malgré qu’elle soit sang pur, cela ne révulsait pas le jeune homme, il ne méprisait pas les sangs purs, il méprisait les gens qui se croyait supérieur par leur sang, et visiblement, Georgie n’était pas comme ça. Il regarda alors la jolie brune, elle avait l’air inquiète, c’était peut être à cause de cette lettre qu’ils avaient tous reçu, il dit alors, brisant de nouveau le silence : « T'as une drôle de mine, on dirait que tu as bu du jus de citrouille pas frais, ça va ? » Reed n’était pas un salopard sans cœur, il pouvait même être adorable parfois, même si pendant des années il n’avait jamais compris Georgie, ce n’était pas une raison pour être odieux, il valait mieux que tous ces cons de raciste, tellement mieux. Il adressa un demi-sourire à la jeune femme.
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MessageSujet: Re: SHADES OF PAST (georgie+reed)   SHADES OF PAST (georgie+reed) EmptyMar 28 Fév - 20:01


pretty girl is suffering, she's beautiful
as usual with bruises on her ego.

Quand on lui reprochait d’être invivable, indéchiffrable et dure à suivre, on n’avait pas nécessairement tort. Non, en fait cette affirmation avait un sens, et avait raison d’être, même que Georgie en était très consciente, sans pour autant faire quoi que ce soit pour changer la situation. À vrai dire, elle n’en avait rien à faire, elle était plutôt détachée depuis quelques temps, et plus souvent qu’autre chose elle n’accordait pas d’importance à ce que les autres pouvaient bien penser. Ce qui était en soit inhabituel. Inhabituel parce que la Serdaigle avait toujours été du genre à se soucier des opinions des autres. Plus maintenant, elle n’y voyait plus le moindre intérêt, à la force, c’était épuisant. Son humeur était de plus en plus changeante, de plus en plus versatile et surtout très instable, au point où personne ne savait à quoi s’en tenir avec elle. Certains pourraient même dire qu’elle s’apparentait à une bombe à retardement, restait plus qu’à attendre qu’elle craque. La vérité était simple, c’était peut-être pas évident pour l’œil de tous, mais c’était bien simple. Elle n’en pouvait plus de la pression. La pression d’être parfaite. Parfaite, à croire que c’était son second prénom. Elle ne pouvait plus se plier à tout ce qu’on attendait d’elle et se sentait défaillir sous la pression. Entre ses parents qui voulaient faire d’elle la parfaite héritière de Blishwick, ils la trimbalaient ici et là, selon leurs envies, sans jamais se soucier de ce qu’elle voulait réellement. Ils prenaient toutes ses décisions pour elle, s’attendant à ce qu’elle exécute absolument tout au pied et à la lettre, avec raison il faut dire, parce que jusqu’à maintenant, Georgie n’avait jamais réellement montré forme de résistance. Mais ça s’arrêtait-là, il était grand temps qu’elle s’affirme, ça ne pouvait plus durer. Elle était évidemment misérable, elle se savait promise à un nouveau prétendant, les fiançailles allaient sous peu être annoncées si elle ne faisait rien pour les empêcher. Elle avait beau vouloir se tirer de l’emprise que ses parents avaient sur sa vie et fuir son nouveau promis, elle ne savait pas comment s’y prendre. Toute sa vie elle s’était sentie comme emprisonnée, mais c’était la première fois qu’elle s’acharnait vraiment à chercher la sortie de sa prison. Et s’ajoutait à cet incessant tourment une crainte, une crainte intarissable. Crainte engendrée par une simple lettre. Lettre anonyme « leur » étant adressée. Cette lettre, Georgie ne pouvait se la sortir de la tête, elle était complètement terrifiée, elle avait d’ailleurs détruit le parchemin, pour ne plus jamais avoir à le voir. Mais elle en connaissait les mots par cœur. Des menaces, à son égard, ainsi qu’à l’égard d’Ysölde, Reed, Samwell et tous les autres. Des menaces parce que quelqu’un savait. En savait beaucoup trop, et ça, ça effrayait vraiment la jeune femme, qui ne pouvait plus vivre avec un tel secret. Mais ils avaient fait un pacte. Un pacte de silence. Elle sentait pourtant qu’elle allait craquer, ne pouvant endure toute cette pression plus longtemps. C’en était trop, il fallait qu’elle en parle à quelqu’un.

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« Je ne savais pas que tu aimais l'art. » Elle sursauta légèrement, mais ne se retourna pas. Ce n’était pas nécessaire, elle reconnaîtrait cette voix parmi mille, c’était celle de Reed. Reed, un autre de ses tourments, mais ça, c’était une autre histoire, une histoire bien compliquée dont elle n’arrivait pas à démêler le sens. Reed avec qui elle entretenait une relation indéfinissable, elle ne saurait dire, c’était une relation inexistante, et pourtant, elle sentait qu’elle était bien là. Ils étaient de parfaits étrangers, sans complètement l’être, c’était plutôt paradoxal. Elle n’était que trop consciente de ce qu’il pensait d’elle et de sa famille, de sa façon de se laisser dicter sa vie par eux, il ne s’était même jamais gardé de le lui faire savoir. C’était d’ailleurs l’une des seules conversations qu’ils avaient eue, avant qu’il cesse complètement de même considérer son existence. C’était une bien curieuse coïncidence qu’ils se retrouvent tous les deux, et qu’il l’aborde, alors qu’elle pensait justement à lui. Ou du moins, pas nécessairement à lui, mais à la lettre, à son contenu, et surtout, à la petite mention stipulant qu’elle s’était amourachée de lui. Mais ça, il n’avait pas dû faire le lien, comment aurait-il pu? Elle fixait impassiblement le tableau qui lui faisait face, une légère moue aux lèvres. Elle jeta un regard furtif à Reed, mais ne répondit pas, se contentant d’hocher faiblement la tête. Elle se garda bien de lui rétorquer qu’il y avait beaucoup de choses qu’il ne savait pas sur elle. Elle n’avait pas envie de se prendre la tête avec lui, bien au contraire, elle trouvait sa présence presque rassurante, ce qui était bien curieux. « T'as une drôle de mine, on dirait que tu as bu du jus de citrouille pas frais, ça va ? » Un léger sourire, imperceptible, frôla ses lèvres. Elle se surprit à penser qu’elle s’était faite une mauvaise idée de lui, elle s’était plu à croire qu’il était insensible, ce qui n’était visiblement pas le cas. Elle resserra ses bras contre elle, comme si elle cherchait à se protéger. De quoi, sans doute d’elle-même. « Si seulement c’était dû à ça. », rétorqua-t-elle d’une voix douce, presque feutrée, faisant référence au jus de citrouille. Elle releva son regard sur Reed. Ses yeux bleu-gris étaient ensorcelants, presque énigmatiques. « J’ai l’impression de perdre le contrôle... et ne de plus savoir où donner de la tête. », poursuivit-elle, pesant chaque mot, toujours d’une voix presqu’effacée. Elle s’était confiée le plus simplement du monde, sans pourtant rien dévoiler, elle se demandait d'ailleurs pourquoi elle avait dit ça. Elle n'avait jamais été proche de Reed, alors pourquoi lui avait-elle parlé si ouvertement de ses états d'âmes ? Regrettant ses mots, elle espérait que Reed ignorerait tout simplement sa remarque et ne dirait rien, sans poser de question. Elle ouvrit une nouvelle fois la bouche, puis la referma. Elle voulait lui parler de la lettre, elle avait besoin d’en parler à quelqu’un, mais elle n’osait pas. Elle tenta d’aborder vaguement le sujet, baissant les yeux. « Disons simplement qu’on a tous de quoi être... tourmentés, non ? Toi, moi. Et les autres. » Elle était très énigmatique, ne montrant pas le fond de sa pensée, mais elle espérait que Reed comprenne de quoi elle parlait. Après tout, c’était l’une des seules choses qui les liait, alors l’allusion était évidente. Par ‘tous’ elle entendant bien évidemment Ysölde, Samwell, Amaryllis, Percy, Avalon, Salvador et Alecto. Ainsi qu’elle et lui. Elle osa le regarder une nouvelle fois. Une partie d’elle espérait qu’il la rassure, mais elle n’y comptait pas trop.
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MessageSujet: Re: SHADES OF PAST (georgie+reed)   SHADES OF PAST (georgie+reed) EmptyMar 28 Fév - 21:37

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Reed n’était pas quelqu’un de sang cœur, au contraire, il avait un cœur gros comme ça. Il avait toujours été quelqu’un de très généreux, quand on savait ce qui s’était passé dans sa vie, on se demandait parfois même comment il avait pu devenir ainsi. Ses parents étaient décédés, mais il n’en avait aucun souvenir, étrangement, il n’en souffrait pas, ils étaient morts pour avoir essayé de voyager comme les moldus, et leur avion s’était finalement crashé. Contrairement à sa sœur aîné, lui n’en avait pas souffert, mais celle-ci en avait tellement souffert. Clary, son aîné avait eut beaucoup de mal dans sa vie, elle avait eut une adolescence difficile, où elle avait subi de nombreuse moquerie, et elle ne les avait plus supporté, au point de mettre fin à sa vie sous les yeux de son petit frère. C’était une chose dure pour le jeune homme, la seule épreuve de sa vie, même si l’année dernière il avait faillit perdre sa tante, il aurait eut du mal à s’en remettre. Mais ce n’était pas arrivé. Reed était fondamentalement quelqu’un de bien, il se donnait beaucoup aux autres, il n’était pas qu’un pauvre con arrogant et sûr de lui, il était tellement plus que cela au fond. Depuis son plus jeune âge, le jeune homme n’avait jamais supporté l’injustice, jamais, et donc il était toujours venu en aide aux gens, même si la plupart le prenait pour un connard. Il était tellement arrogant quand il s’y mettait, surtout avec les sangs purs qui avaient tendance à ne pas lui faire de cadeau. Reed pouvait être adorable, et très méchant l’instant d’après, il pouvait être méchant moralement, et violent physiquement, même si depuis qu’il s’était fait passé à tabac… il avait un peu mal dans l’épaule, vraiment. C’était une toute autre histoire. A Georgie, il n’avait jamais montré sa facette gentille, ils avaient partagé si peu, à part des remontrances de la part du jeune homme. Ils avaient peut être échangé durant la fameuse soirée que tout le monde avait envie d’oublier, et justement, Reed avait comme tout oublié, oui, il n’y pensait plus, il ne voulait plus y penser du tout.

« Si seulement c’était dû à ça. » Il ne la connaissait pas assez pour savoir ce qui pouvait préoccuper la jeune femme. Elle et Reed n’avaient absolument rien en commun, absolument rien, ils ne s’étaient jamais vraiment parlé, et bizarrement il allait vers elle. Il se disait que peut être ils se faisaient du mauvais sang pour la même chose, qui sait. La voix de la jeune femme était doucement feutrée. La jeune femme leva ses yeux noisette vers le jeune homme qui était pus grand qu’elle. La jeune femme ajouta alors à mi-voix : « J’ai l’impression de perdre le contrôle... et ne de plus savoir où donner de la tête. » Ça lui arrivait aussi, de ne plus savoir ou donner de la tête, de perdre le contrôle de la personne que l’on est. Reed avait déconné pas mal de fois cette année, mais il ne le niait pas, non, il ne niait pas, il reconnaissait ses erreurs, et ne connaissait que trop bien la sensation de n’être qu’un spectateur dans sa propre vie, et de ne plus être capable de garder le contrôle. Etrangement, c’était comme si Georgie Blishwick la sang pur lui faisait une confidence voilée. Ils n’avaient rien en commun, et paradoxalement, il se sentait apaisé de sa présence, pourtant lui et les sangs purs ce n’étaient pas une grande histoire d’amour. Malgré tout, Reed n’avait pas une aversion pour les sangs purs, le jeune homme était quand même sorti avec Morgana Malfoy, donc il n’était pas totalement contre ces gens là. Georgie n’était pas une fille méchante, au contraire. Il vit la jeune femme baisser les yeux, et dire alors : « Disons simplement qu’on a tous de quoi être... tourmentés, non ? Toi, moi. Et les autres. » Il avait raison, cette lettre faisait vivre un enfer à tout le monde. Elle, les autres, lui, ils avaient tous des raisons d’avoir peur, cette personne savait trop de chose sur eux, et visiblement, même si c’était de façon voilée celle-ci savait ce qui s’était passé dans cette soirée que tout le monde aurait préféré ne jamais vivre. Quand il y pensait, c’était la faute de ce petit con de Davy, s’il n’avait jamais été là, ces choses ne seraient jamais arrivé. Reed l’en avait toujours considéré comme responsable, et le considérait comme un bon vieux psychopathe. « C’est vrai, cette lettre à de quoi faire… peur. On a de quoi être sur les nerfs, l’idée de savoir que quelqu’un en sache autant n’a rien de rassurant.» Reed était sincère, ça faisait peur. Il n’était pas du genre à dire qu’il avait peur, mais là c’était une réalité, ça faisait peur. Lui aussi aurait préféré faire une indigestion de jus de citrouille, « Moi aussi j’aurais préféré faire une indigestion avec une potion ça aurait passé, mais la culpabilité c’est plus dur à faire passé. » Il était sincère, de toute façon, georgie savait très bien de quoi ils parlaient, la réalité était qu’ils se sentaient tous coupable de ce qui était arrivé, et tout cela était très dur à porter. Reed posa de nouveau son regard sur la jolie Georgie. Sincèrement, trouver Geogie moche serait contre nature, oui c’était une jolie fille, et Reed s’en rendait compte. Bien sûr, pendant presque un an, il n’en avait regardé qu’une seule, Lana, mais cette fille appartenait à son passé, il avait été con avec elle, c’était comme ça. Lui et Georgie ne se connaissaient pas, Reed avait été odieux avec son ex fiancé, et vice versa. D’ailleurs, Reed ne comprenait pas que l’on puisse être fiancé de force à quelqu’un, c’était inconcevable pour le jeune homme… mais heureusement pour georgie, Rosier était en prison, c’était une bonne nouvelle pour Reed, cela faisait une personne de moins entre ces murs pour le haïr. Il ne savait pas quoi dire à la jeune femme, si ce n’est : « Ca passera avec le temp, faut juste se serrer les coudes, et ... prier pour que le connard qui a écrit cette lettre n'aille pas plus loin. Il faut essayer de ne pas s'ignorer, on l'a fait pendant deux ans, et ça n'a pas aidé, au contraire, chacun s'est enterré dans son secret. » Reed était sincère, c’était rare de sa part. Mais c’était la faute à Georgie, avec elle, il se sentait « bien ».
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MessageSujet: Re: SHADES OF PAST (georgie+reed)   SHADES OF PAST (georgie+reed) EmptyMer 29 Fév - 3:42

Georgie découvrait une facette de Reed qu’elle ignorait qu’il avait jusqu’à présent. La seule fois où ils avaient vraiment parlé, ça ne s’était pas déroulé de façon passive, non, le côté de Reed qu’elle connaissait était bien différent. Le voir faire preuve de gentillesse à son égard, presque de douceur, c’était déroutant. Elle était surprise, agréablement, mais tout de même surprise. Comme quoi les gens n’étaient pas toujours ce qu’ils semblaient être. Georgie avait eu beau s’être fait une mauvaise idée sur le jeune homme, ça ne l’avait pas pour autant empêchée de penser à lui, et d’avoir envie de se rapprocher de lui. Mais ça, elle s’était bien gardée de le dire à quiconque. Ainsi, être là, seule avec lui, qui se montrait si gentil, ça la déconcertait légèrement. Il avait visiblement plus de courage qu’elle, pour parler si ouvertement de la lettre, des événements, d’ailleurs. Elle qui craignait même en faire mention de peur qu’on l’entende. Mais ils étaient seuls, donc il n’y avait aucune chance que leur conversation s’ébruite. Bien évidemment, les cadres avaient des oreilles, mais ils n’étaient pas à craindre. Elle jugea donc qu’ils pouvaient parler en toute tranquillité, sans prendre de risques. Reed se prononça d’ailleurs sur la fameuse lettre, et il semblait se sentir comme elle face à son contenu, ce qui la soulagea légèrement. « C’est vrai, cette lettre a de quoi faire… peur. On a de quoi être sur les nerfs, l’idée de savoir que quelqu’un en sache autant n’a rien de rassurant.», lui confia finalement le jeune homme. Georgie s’étonna de la franchise avec laquelle Reed lui parlait, elle était surprise qu’il soit si sincère avec elle alors qu’ils n’avaient jamais été proches tous les deux. Elle avait même du mal à croire qu’il lui confie si explicitement avoir légèrement peur de la lettre qu’ils avaient tous reçue. Ils avaient d’ailleurs raison d’avoir peur, cette lettre ne devait pas être prise à la légère, même s’il était tentant de l’oublier, c’était plus simple ainsi, mais sans doute plus dangereux aussi. Il y avait quelque chose de rassurant, de réconfortant, dans le fait qu’il était également préoccupé par la missive, au moins, elle n’était pas toute seule à être apeurée. Reed n’avait pas tort, que quelqu’un soit aux courant des événements de cette nuit que Georgie qualifiait de fatidique n’avait absolument rien de rassurant, c’était même angoissant. Ainsi, elle hocha lentement la tête, en signe d’approbation, puis se mordilla distraitement la lèvre inférieure alors que Reed surenchérissait « Moi aussi j’aurais préféré faire une indigestion avec une potion, ça aurait passé, mais la culpabilité c’est plus dur à faire passer. » L’ombre d’un sourire effleura les lèvres de la Serdaigle, un sourire pâle, qui montrait simplement qu’elle était d’accord avec lui. Elle aurait préféré n’importe quoi à cette insupportable culpabilité et cette inexhaustible peur qui la suivait partout, même jusque dans ses rêves, ou plutôt ses cauchemars. C’était un poids lourd à porter, pour elle c’en était devenu invivable, et bien qu’ils n’avaient tous pas la même part de responsabilité dans cette histoire, ils étaient tous coupables, c’était indéniable. « J’en peux plus de cette culpabilité. C’est presqu’étouffant… », avoua-t-elle doucement au jeune homme, reportant son regard sur le tableau face à elle. La culpabilité lui torturait l’esprit à tous les jours, si bien qu’il lui était impossible de ne pas penser aux événements passés deux ans plus tôt. Pendant quelques temps, elle avait oublié, ou du moins elle n’y pensait que très rarement. Le temps avait bien fait son œuvre, permettant à la jeune femme de lentement oublier les désastreux événements auxquels elle avait été mêlée bien malgré elle. Elle avait mis tout ça derrière elle, comme ils l’avaient probablement tous fait. Mais cette lettre pleine d’animosité avait tout ravivé et ses remords étaient plus accablants que jamais.

Georgie releva les yeux quand elle sentit le regard de Reed posé sur elle. Elle lui avait toujours trouvé quelque chose de séduisant, il faut dire que ses yeux bleus, qui abritaient un certain mystère, y étaient pour beaucoup. Georgie avait toujours eut un faible pour les ténébreux aux yeux clairs. Le regard de la jeune femme croisa directement celui de Reed, l’espace d’une seconde, et ce fut comme si une complicité apaisante les unissait, ce qui ne manqua pas de la déconcerter. Elle ne connaissait rien de Reed, ou du moins, elle ne le connaissait pas personnellement, ce qu’elle savait de lui, c’était basé sur des impressions et sur ce qu’elle avait entendu dire. De ce fait, elle n’était pas sans savoir qu’il n’éprouvait rien qui vaille pour les sangs purs. Pourtant, ce n’était pas ce qu’elle percevait à ce moment même, bien au contraire. Non au contraire, c’était comme si elle se sentait en sûreté. « Ça passera avec le temps, faut juste se serrer les coudes, et ... prier pour que le connard qui a écrit cette lettre n'aille pas plus loin. Il faut essayer de ne pas s'ignorer, on l'a fait pendant deux ans, et ça n'a pas aidé, au contraire, chacun s'est enterré dans son secret. » Georgie hocha lentement la tête, signe qu’elle partageait une fois de plus l’opinion de Reed. « Cette idée de pacte de silence, c’était plutôt con, à bien y penser…», commença-t-elle. Et c’était vrai. Cette idée de s’être séparés et engagés à ne plus jamais se parler, ce n’était pas la meilleure option. Mais ce qui était fait était fait, impossible de revenir en arrière. « T'as vu ou ça nous a menés. Chacun de notre côté, à tenter tant bien que mal d'oublier, de s'en sortir. Tous ces secrets, c’est épuisant. », poursuivit-elle, calmement. Elle se sentait comme rassurée, elle parlait tout en douceur, presque comme un murmure. Elle se demandait si la présence de Reed y était pour quelque chose. Chose certaine, elle se sentait plus calme depuis qu’il avait fait son entrée. « Tu as raison. Il faut qu’on soit solidaires. Si on ne fait pas quelque chose, je sens que je vais craquer. Quoique je fasse, je n’arrive pas à me sortir la lettre de la tête. La personne qui l’a écrite semblait savoir tellement de choses sur nous, vraies, comme fausses. » Elle marqua une petite pause, les sourcils froncés, se demandant s’il y avait réellement quoique ce soit de faux dans la missive, puis leva la tête pour regarder Reed dans les yeux avant de poursuivre, presque dans un murmure « Je ne crois pas que ça va s’arrêter là. » Elle aurait aimé avoir tort, mais malheureusement, il était inévitable que les choses aillent plus loin. Ces menaces, cette lettre, elle avait bien peur que ce ne soit que le début. Et elle ne se voyait pas du tout affronter ça toute seule. Elle avait été seule trop longtemps. Ils l'avaient tous été.


Dernière édition par Georgie Blishwick le Mar 6 Mar - 6:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: SHADES OF PAST (georgie+reed)   SHADES OF PAST (georgie+reed) EmptyVen 2 Mar - 21:58

Les pactes, quand on y pensait c’était de la pure connerie. Ils avaient tous fait un pacte, et regardez où cela les avait mené… pas très loin quand on y pense, ils s’étaient écarté les uns des autres brisant même des amitiés parfois, et en renforçant d’autre au détriments de certaine, c’était ça un pacte : des sacrifices, et dans leur cas des sacrifices inutiles. Des sacrifices de merde, ils avaient tout perdu, tout, enfin… ils leur restaient la dignité, enfin pour l’instant. Le connard qui avait écrit cette lettre ne comptait visiblement pas en rester là, c’était évident, Reed aurait voulu se persuader du contraire mais c’était peut probable qu’il s’arrête ici. Il en savait trop, il ou elle d’ailleurs. Il en savait beaucoup trop sur chacun d’entre eux, avançant des détails connu uniquement du concerné. Il fallait être un pourri pour faire chanter les gens, mais au fond ils étaient tous des pourris quand il y pensait, des connards, des salopards, quand y repensait, Reed n’était pas fier de ce qui c’était passé cette soirée là, pas du tout, il aurait préféré refuser l’invitation de Salvadore et tout aurait été mieux, il n’aurait pas été tourmenté. Il s’en voulait, c’était la culpabilité, et visiblement la jolie Georgie ressentait la même culpabilité, c’était pesant, et elle dit alors trouvant les mots justes pour cerner ce que Reed ressentait : « J’en peux plus de cette culpabilité. C’est presqu’étouffant… » La jeune femme posa alors de nouveau son regard sur la tableau en face d’eux, ici les mur avaient des oreilles, il fallait rester discret, ils ne nommaient jamais, n’expliquaient jamais le drame qui les liait, ils n’avaient pas besoin de l’expliqué, ils avaient tous été impliqué, ils savaient de quoi ils parlaient, pas besoin de remuer le couteau dans la plaie. « Cette idée de pacte de silence, c’était plutôt con, à bien y penser…» Ajouta la jolie brune, rejoignant encore une fois l’opinion du jeune homme. C’était une connerie de se murer chacun dans sa propre tourmente, se divisant, se tournant le dos du jour au lendemain, critiquant les autres, ne leur adressant pas même un regard rien. ne pas en parler n’était pas la solution enfin…c’était une bonne solution jusqu’à ce que quelqu’un semble en savoir beaucoup sur le compte, là c’était rapidement devenu une très mauvaise solution. Ils n’allaient pas pouvoir continuer à s’ignorer très longtemps. Reed n’avait pas réussi à ignorer Georgie plus longtemps, elle avait l’air plus mal que lui, était-ce juste le contenu de la lettre ou y avait-il autre chose, il n’en savait rien. la brune ajouta alors : « T'as vu ou ça nous a menés. Chacun de notre côté, à tenter tant bien que mal d'oublier, de s'en sortir. Tous ces secrets, c’est épuisant. » Epuisant, c’était le mot. C’était la première fois depuis longtemps que Reed était d’accord de façon aussi surprenante avec quelqu’un. Avec Georgie, il n’avait jamais parlé, il n’avait jamais vraiment regardé la jeune femme non plus, le territoire de Rosier, il n’y avait pas touché de peur d’être contaminé par la connerie, mais à bien y regarder, Georgie était une jeune femme très charmante, des beaux cheveux, de beaux yeux, un visage exquis. Reed divaguait un peu, certes. Ils avaient tellement été divisé qu’il avait l’impression de ne plus connaitre, ni reconnaitre aucun d’entre eux. C’était effrayant. « On est tellement divisé qu'on n'adresse de regard à personne, j'en ai comme oublié avec qui j'étais ce soir là... » C’était une façon de parlé, il en avait oublié il avait essayé d’oublié, en vain. Ils avaient été proche, ils étaient lié par un secret, mais ils étaient tous devenu de parfait étranger. « Tu as raison. Il faut qu’on soit solidaires. Si on ne fait pas quelque chose, je sens que je vais craquer. Quoique je fasse, je n’arrive pas à me sortir la lettre de la tête. La personne qui l’a écrite semblait savoir tellement de choses sur nous, vraies, comme fausses. » Cette lettre obsédait Reed depuis qu’il l’avait reçu. Elle le hantait pour être précis, il ne pensai qu’à elle, si bien que l’autre jour il s’était fait réprimander en cours parce qu’il était dans la lune, mais le jeune homme n’avait personne à qui en parler, personne. Il sentait qu’il ne pouvait pas en parler à Mattie, il ne tenait pas à l’impliquer dans cette histoire pour son bien, ignorer des choses ne lui feraient pas de mal, du moins, pas trop mal. la jolie Georgie ajouta alors : « Je ne crois pas que ça va s’arrêter là. » Si tout s’arrêtait là, la personne qui avait écrit cette lettre était stupide dans le sens où elle avait toute les armes en main pour faire mal, celle-ci manquerait cruellement de cran. Reed doutait que tout s’arrête là, au contraire, il se disait que cela ne faisait que commencer. « Moi non plus j'arrive pas à me sortir cette maudite lettre de la tête. Le problème c'est qu'on est pris au piège, comme si on ne pouvait en parler à personne. Nos amis qui ne sont pas impliqué ne peuvent pas savoir, ça serait les expoer. Garder ça pour soit n'est pas facile. » Il marqua une pause et posa son regard sur Georgie : « Si un jour tu sens que tu vas craquer, parler à quelqu’un que tu ne connais pas peu faire du bien, si tu as besoin d’une oreille pour te défouler ou pour t’empêcher de craquer, je peux t’aider, c’est plus facile des fois de parler à des gens qu’on ne connait pas, ou que l’on connait moins. » Il lui arrivait d’être l’un des types les plus adorables de monde quand il s’y mettait. Vous en connaissez beaucoup de mec capable de dire à une fille que si elle a besoin de parler, il est là, près à écouter des jacassements ? il était un type bien, d’ailleurs à quelques erreurs près, il avait été un petit ami exemplaire pas de faute majeur, pas de comportement de gros macho égocentrique. Reed était quelqu’un de bien au fond, et il appréciait Georgie, et même s’il ne la connaissait pas, il voyait qu’elle avait plus besoin d’aide que lui.
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