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La vérité sort de la bouche des enfants [feat. Aidan]

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MessageSujet: La vérité sort de la bouche des enfants [feat. Aidan]   La vérité sort de la bouche des enfants [feat. Aidan] EmptyLun 5 Sep - 11:38

La vérité sort de la bouche des enfantsLa vérité sort de la bouche des enfants [feat. Aidan] Tumblr_lqabv5EsPv1qb9qh4o1_500


Huit heures du matin j'étais déjà debout, comme tout les jours d'ailleurs. Mais ce matin je n'avais pas cours, car nous étions samedi. Hier encore, j'avais fait un carnage en TD de sortilèges. Je n'étais vraiment pas doué avec une baguette magique, un comble pour une sorcière. Mais comme à l'habitude le professeur Corback avait été très gentil avec moi et avait rattrapé mes bêtises. J'avais beaucoup de chance d'être à Poudlard et d'avoir des professeurs aussi sympathique avec moi. Bien sûr ils ne l'étaient pas tous, mais j'étais habitué aux heures de retenues. Lorsque j'étais au Brésil. Mes maladresses étaient souvent récompensés de travaux supplémentaires ou d'heures de colles. A vrai dire, je n'en avais pas grand chose à faire. J'aimais faire des bêtises, je sais ce n'est pas bien. Ma mère dit que cela me passera avec le temps, mais je ne pense pas que je deviendrais quelqu'un de sérieux tout de suite. Ce matin là, je m'étais levé avant tout les autres pour aller prendre secrètement soin de mes plantes (et aussi celles de Dahlia). Depuis que le dortoir des Gryffondors était dans le parc, j'étais dix fois plus proches des serres. Je m'étais donc installer un petit coin secret derrières celles-ci où je faisais pousser mes propres plantes magiques. J'adorais la nature et la flore magique n'avait aucuns secrets pour moi malgré mon âge. D'ailleurs, je partageais ma mini serre avec une certaine Dahlia Weiser. C'était une étudiante de la maison Grindelmonk. Elle avait quelques difficultés en botanique et essayait de s'entrainer toute seule pour combler ses lacunes. La pauvre était complètement désemparée de ne pas pouvoir faire pousser une plante, surtout en ayant une mère botaniste. Je l'avais donc surpris un soir à l'arrière des serres en train de martyriser une pauvre sisymbre (et nous n'étions même pas la pleine lune). Depuis, pour l'aider un peu, je lui donnais des petits cours particuliers en cachette. Je lui donnais des conseils sur la façon de planter les mandragores ou de cueillir une branchiflore. Elle n'y arrivait pas toujours, mais elle faisait beaucoup de progrès. Cela me faisait bizarre de donner des conseils ou des ordres à une personne plus grande que moi. C'était comme si je parlais à un de mes professeurs en lui disant de faire ceci ou cela. C'était étrange et gênant parfois. Je sortais donc de la salle commune de Gryffondors pour me rendre aux serres sans faire de bruits. J'enfilais un sweat-shirt aux couleurs du Brésil (je sais pas très discret) et me dirigeais à tâtons vers les serres. Je me mettais accroupis et soulevais la fenêtre de verre qui me permettait d'aller jusqu'à ma cachette. Je rampais alors sur le sol et j'esquissais un sourire lorsque j'aperçus mes plantes. Je me mis assis, jambes croisées devant elles et commençais à m'en occuper. « ¡Olá meninas! ¿Como vocês estão? » leur chuchotais-je d'un ton joyeux en portugais. Je m'emparais d'un arrosoir et commençais à donner à boire aux plantes. Certaines se tortillaient et une se mit même à expulser des spores. Les petites poussières jaunes se libérèrent dans l'air et vinrent chatouiller mon nez. Je me crispais et échappais un éternuement sonore. Je voulus mettre ma main devant ma bouche pour étouffer le bruit, mais c'était trop tard. Mon éternuement avait déjà résonné dans la serre. Je figeais sur place et regardais de tous côtés. J'espérais de tout coeur qu'aucuns professeurs ne soient encore là. Si c'était le cas, je pouvais dire adieu à ma petite serre secrète et bonjour aux heures de colles.
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MessageSujet: Re: La vérité sort de la bouche des enfants [feat. Aidan]   La vérité sort de la bouche des enfants [feat. Aidan] EmptyJeu 6 Oct - 9:50


Aidan ne dormait jamais hors de ses serres. Une habitude qu'il avait adopté dès ses premiers jours à Poudlard en tant que professeur de botanique. Très vite, il avait délaissé ses appartements à l'intérieur du château pour aménager la serre numéro treize. Le directeur l'avait autorisé à faire s'approprier cette serre et Aidan l'avait transformé à son image. Les plantes qui peuplaient les tables étaient ses préférées – des plantes exotiques aux couleurs incroyables, les dernières trouvailles qu'Aidan avaient pu faire, des plantes loufoques qu'il créait lui même... C'était le paradis, un vrai jardin d’Éden. La serre numéro treize était rapidement devenue la serre préférée des passionnées de botanique et les élèves férus de la matière la visitaient souvent pour découvrir les dernières nouveautés du professeur. L'idée de faire payer l'entrée lui avait vaguement traversé l'esprit. Dans le bureau situé au fond de la serre Aidan avait installé un simple lit de camp où il se couchait chaque soir avec l'odeur explosives des plantes. Un confort minimum qui lui était amplement suffisant.

Un sentiment de culpabilité s'était envahi de lui lorsqu'il avait posé ses valises devant la porte de sa serre, il y a quelques semaines, lorsque Aidan était revenu à Poudlard après les vacances d'été. A peine sortie du Poudlard Express, Aidan s'était éclipsé rapidement pour aller rejoindre ses plantes et constater les dégâts. Les sortilèges d'arrosage automatique qu'il avait mis en place n'avaient pas fonctionné et la totalité des plantes de la serre numéro treize n'avaient pas survécu. Quelques plantes exotiques avaient tenues le coup, mais toutes les nouvelles plantes qu'il avait créé avaient brûlé. Il avait été négligeant après avoir vécu l'attaque de Poudlard et l'accident de la jeune Sweetlove dans la forêt. D'un coup de baguette, tous les plants morts de la serre numéro treize avaient disparu. Le bilan allait encore s'alourdir. Il aurait du demander à sa collègue de botanique avancée de placer les sortilèges. L'arrosage automatique avait fonctionné dans la serre des premières années et les plantes avaient poussé sans problème. Les autres plantes avaient été partiellement décimé : les Mandragores n'avaient même pas bourgeonnées, les figuiers abyssiniens non plus n'avait pas fleuri – le maîtres des potions perdait ainsi l'ingrédient nécessaire pour la concoction des potions de ratatinages – mais les Puffapods avaient résisté. Soixante-cinq pour cent des plantes avaient disparu. Aidan se couchait sans l'odeur des plantes et se réveillait dans un silence pesant dorénavant. De plus, il travaillait deux fois plus : lorsqu'il ne donnait pas de cours, il consacrait toutes ses heures libres pour redonner vie aux serres et rattraper ses erreurs, si bien qu'il ne fréquentait plus le château et se faisait apporter ses repas par un elfe de maison avec qui il était rapidement devenu ami.

Au lieu d'être réveillé par le bruit des plantes qui faisaient trembler leurs feuilles, Aidan avait installé un réveil, programmé pour sonner chaque matin à six heures. Ce jour-là, il avait quatre heures avant de devoir donner un cours aux troisièmes années, qui au lieu d'étudier des filets du diable – disparus eux aussi - allaient l'aider à rempoter des plants d'asphodèle. Il n'allait pas monter dans la Grande Salle pour prendre un petit-déjeuner, il allait s'attaquer aux aconits qui nécessitaient des soins importants. C'est seulement un peu avant huit heures qu'il prit une pause lorsque Pumky apparu sur une table, un plateau entre ses mains. « L'heure du miam-miam, Monsieur » dit-il en souriant et en déposant le plateau. « Monsieur n'aura qu'à le reposer dans un coin, Pumky viendra le chercher dès qu'il aurait terminé de nettoyer les cheminées des bureaux des professeurs » ajouta-t-il avant de disparaître sans un bruit. Aidan s'empara du plateau et se dirigea dans le bureau de la serre où il se trouvait. En passant la porte, il vit son reflet dans une glace que sa collègue avait sûrement posé. Il posa le plateau sur le bureau avant de repartir vers le miroir. Il était méconnaissable. Il était couvert de terre, son pantalon était sale et troué, son pull en laine couvert de brindilles et de feuilles. Il passa sa main sur ses joues : il ne s'était pas rasé depuis quelques jours. Il avait l'air d'un détenu d'Azkaban. Il s'installa au bureau. Il était huit heures dix lorsqu'il commença à manger ce que Pumky lui avait apporté. Quand il commença à dévorer sa dernière tartine, un éternuement éveilla sa curiosité. Il posa sa tartine et regarda autour de lui. La fenêtre du bureau était ouverte et donnait directement sur la serre numéro trois, là où il avait entendu le bruit. Les serres une, deux, trois, quatre et cinq abritaient habituellement les plantes en pleine maturation et les plantes les plus rares et aucun élève n'avait la permission d'y accéder. Il repris sa tartine, se leva et se dirigea vers la serre numéro trois. Lorsqu'il y pénétra, il remarqua immédiatement les spores jaunes qui s'élevaient dans l'air, au fond près d'une fenêtre. Tout en mangeant sa tartine, un sourire illumina son visage et il dut employer toutes ses forces pour éviter de rire. Au milieu des plantes, une jeune fille était allongée par terre et portait un t-shirt vert et jaune. S'il ne voyait pas le visage de l'élève, il n'avait aucun doute sur son identité. Il sortit sa baguette, la pointa sur le plafond au dessus de Felicia Almeida et immédiatement, un petit nuage noir apparu et des gouttes d'eau commencèrent à s'abattre à l'endroit où elle se trouvait. Aidan porta sa baguette à sa gorge. « Vous pouvez sortir de votre cachette, Mademoiselle Almeida » dit-il en empruntant la voix de Dumbledore. Nul doute que Felicia allait commencer à prendre peur. Il rangea sa baguette dans sa poche, mis sa tartine dans sa bouche et se dirigea vers son élève préféré.


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MessageSujet: Re: La vérité sort de la bouche des enfants [feat. Aidan]   La vérité sort de la bouche des enfants [feat. Aidan] EmptySam 8 Oct - 17:30

Les plantes et moi c'était une grande histoire. Depuis toutes petites je les adorais. Elles étaient mes meilleures amies. Au Brésil, la nature a une place beaucoup plus importante qu'en Angleterre. Toutes les brésiliens adorent la nature et surtout la respectent. J'ai été très étonné de voir comment les sorciers britanniques considéraient la flore magique. Ils n'en ont pas grand chose à faire, alors qu'ils ont une ressource incroyable de plantes magiques. Bon, il faut dire que la flore anglaise n'est pas la même que la flore brésilienne. Vous vous êtes déjà promenez dans la forêt Amazonienne ? Pour l'avoir traversé et exploré avec mon père plusieurs fois, je peux vous dire qu'on y trouve des végétaux totalement magnifique. Même les plantes venimeuses vous semblent inoffensives tellement leurs couleurs sont chatoyantes. C'est vraiment autre chose que ces affreuses mandragores toutes fripées qu'on doit rempoter en deuxième année. Bien qu'elles soient très utiles pour les potions, elles n'ont rien à voir avec toutes les espèces de Drosera géantes qui poussent au Brésil. Les Drosera sont de grosses plantes carnivores qui vous mangeraient tout cru en moins de deux secondes. Il doit d'ailleurs en avoir un spécimen dans la serre tropicale de Poudlard. Mais je ne suis pas sûre que tous les élèves sache ce que c'est comme plante. C'est assez bizarre tout de même le regard que porte les gens sur les plantes. Lorsque vous croisez un animal au détour d'un chemin, vous pouvez être sûr de savoir à 90% ce que c'est. Mais si vous croisez une plante, vous la trouverez simplement jolie, mais vous serez incapable de mettre un nom dessus. Moi, je sais. Dès que je vois une plante, je sais exactement ce que c'est. Je sais son nom commun, latin, d'où elle vient, quelles sont ses particularités et comment on doit s'en occuper. Je n'ai beau avoir que quinze ans, j'en connais déjà un rayon sur la flore magique (ou non magique d'ailleurs). Je sais que j'énerve beaucoup de mes camarades de classes à Poudlard en cours de botanique parce que je sais beaucoup de choses et que j'arrive toujours à m'occuper des plantes. Mais au Brésil, nous avancions beaucoup plus vite en botanique et j'avais pu choisir dès ma troisième année une spécialisation en faune et flore magique. J'avais donc déjà vu la plus part du temps ce que le professeur Hempstead-Hayes nous faisait voir en classe. Heureusement que s'est un bon professeur et qu'il a de l'humour, parce que sinon je crois que je m'ennuierais beaucoup durant ses cours.

Ce matin là (comme beaucoup d'autres d'ailleurs), je m'étais levé tôt pour aller m'occuper de quelques plantes. Je m'étais donc glissé à tâtons dans la serre numéro trois afin de me rendre dans ma cachette. En faite, pour aider Dahlia, j'avais « emprunté » et mis de côté quelques unes des plantes du professeur Hempstead-Hayes, pour montrer à la Grindelmonk comment bien s'en occupé. Nous les avions caché entre une table et une étagère, près d'une fenêtre et ils nous suffisaient juste de passer par la fenêtre pour les atteindre. Cela faisait un mois que notre petit manège marchait bien et les plantes de Dahlia commençaient à bien pousser. Malheureusement, les plantes sont souvent capricieuses et ce matin-là, l'une d'entre elles avait décidé m'embêter et de libérer ses spores. Je lâchais alors un éternuement qui résonna dans toute la serre. Quelle idiote, pensais-je en priant pour que personne n'ait entendu. Si un professeur était là, j'étais morte. Je crus entendre des pas au loin et me figeais sur place. Je fermais la bouche et arrêtais presque de respirer pour ne pas signaler ma position, après tout peut-être que s'il ne voyait pas, il s'en irait. Les yeux rivés sur le sol devant moi, je sentis tout à coup des gouttes tomber sur moi. « ¿Mas o qué...? » murmurais-je sans comprendre. Je levais les yeux et constatais qu'un nuage noir s'était formé au dessus de moi, déversant une averse sur l'endroit où je me trouvais. J'échappais un petit cri de frayeur et sursautais, me cognant contre la table. « Ow! » ronchonnais-je en me massant le cuir chevelu. « Vous pouvez sortir de votre cachette, Mademoiselle Almeida » dit alors une voix grave et âgé que je reconnus comme celle du nouveau Directeur Dumbledore. Oh, non le Directeur ! Ce n'est pas possible, mais qu'est-ce qu'il faisait ici ? C'était encore pire que je le pensais. J'allais être renvoyé c'était sûr. Maman allait me tuer. Je rampais sous la table pour sortir de ma cachette et me relevais les yeux baissés. J'étais trempé et pleine de terre qui plus est. J'étais bonne pour une bonne douche et une bonne remontée de bretelles. « Je suis désolé Monsieur, je ne voulais pas...je vous assure, je ne faisais rien de mal... » commençais-je à bafouiller en m'essuyant les mains sur mon sweat-shirt qui n'était plus du tout vert et jaune. Je relevais timidement les yeux et reconnus alors la silhouette du professeur Hempstead-Hayes. « Professeur ? » demandais-je bêtement en fronçant les sourcils. Mais où était donc le Directeur ?, me demandais-je en balayant la serre du regard. Je baissais à nouveau les yeux, que ce soit le directeur ou un professeur, en tout cas j'allais passer un sale quart-d'heure...

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