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[CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove]

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MessageSujet: [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove]   [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove] EmptyMar 11 Oct - 13:50

Nous ne discutons pas la famille.
Quand la famille se défait, la maison tombe en ruine.
[Antonio de Oliveira Salazar]

[CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove] 881667tumblrlq9f2t0ohS1qeaqwmo1500

Citation :
Timothy,

Je sais que tu as beaucoup de travail à Poudlard et qu'avec l'arrivée de Dumbledore et la pression du Ministère, tout doit être très difficile pour toi. Néanmoins j'aurais cru qu'après ce qui s'était passé l'année dernière avec Aurora, tu aurais fait un peu plus attention à elle... Mais après avoir lu le courrier que ton père a reçu hier soir, j'ai le malheur de constater que c'est faux. Hier en fin d'après d'après-midi, ton père a eu la surprise de recevoir un hibou de Celian Khaim ton assistant et aussi petit ami d'Aurora. Celui-ci demandait de nos nouvelles avec la plus grande gentillesse et amabilité. Seulement, la deuxième partie de la lettre fut beaucoup moins plaisante lorsque ce dernier manifesta son amour pour ta petite soeur, mais aussi le souhait qu'elle devienne un jour sa femme... Je te laisse imaginer dans quel état d'esprit cette demande nous a mise ton père et moi. Depuis quand ce petit manège marche-t-il ? Aurora est beaucoup, beaucoup trop jeune pour se marier, Timothy. Ton père et moi t'avions demandé de la surveiller, de prendre soin d'elle et de veiller à ce que tout se passe bien, dans les règles de la famille. Comment se fait-il que ce jeune homme (tout aussi charmant qu'il soit) ait pu avoir une idée pareil et espérer que nous y répondions ? Etais-tu seulement au courant de cette histoire Timothy ? Si tu ne l'étais pas, comment se fait-il que tu n'ais rien remarqué ? Et si tu le savais, quand comptais-tu nous en parler ? Ton père et moi sommes très inquiets et aussi déçus. Aurora a encore de belles années devant elle et des études brillantes à finir. Un mariage maintenant serait peut-être la plus grosse erreur de sa vie. Ce n'est pas parce que ton père et moi nous sommes mariés jeunes qu'il faut suivre notre exemple.

Je compte sur toi pour leurs enlever cette idée de la tête Timothy...

Maman & Papa

Je froissais le morceau de parchemin que je tenais entre les mains. J'étais soufflé, effaré et profondément ébranlé par ce que je venais de lire. Comment avais-je pu être aussi stupide ? Comment avais-je pu être aussi aveugle ? Je n'étais rien. Je n'étais qu'un pantin, qu'un minable qui se faisait avoir par tout le monde. J'étais un incapable, je n'arrivais qu'à décevoir les gens que j'aimais et qui avaient confiance en moi. En plus de cela, je ne savais même pas les protéger, ni les apprivoiser. Timothy Sweetlove, tu n'es pas un homme, tu n'es qu'un gamin... Je jetais de rage la lettre sur le sol et frappais mes deux poings contre un mur de la volière. Celle-ci se mise légèrement à trembler, faisant s'alarmer plusieurs volatiles en train de se reposer. Je soufflais puis posais mon regard sur le plumage moucheté de ma chouette Héra. « Je t'interdis de me rapporter un autre courrier comme celui-ci » lui ordonnais-je en sifflant entre mes dents. Le pauvre animal, ce n'était pas de sa faute, même si j'aurais préféré qu'il se perdre à son retour à Poudlard. Je fermais les yeux quelques secondes comme pour essayer de me remettre les idées en place, puis frappais une dernière fois le mur d'un coup de pied. Espèce d'imbécile... Je rouvris les yeux, ramassais la lettre froissée sur le sol et sortis de la volière.

Le pont du parc. Je le traversais d'un pas stressé, la tête ailleurs et mon regard fixé sur cette fameuse lettre. Mes yeux faisaient des zigs-zigzags a une cadence folle, pendant que des dizaines d'images me traversaient l'esprit. Je n'arrivais toujours pas à croire ce que je lisais. Comment Celian avait-il pu faire cela ? Comment avait-il trouvé le culot pour le faire ? Et surtout comment n'avais-je pu rien remarquer ? C'était insensé, il était mon assistant et je n'avais rien vu venir, rien vu. Aurora savait-elle seulement ce qu'il avait fait ? Lui avait-il déjà posé la question ? Non, non, ce n'était pas possible ! Comment avais-je pu être dupé à ce point ? Comment avais-je pu laissé faire cela ? Je ne pensais qu'à moi, qu'à ma nouvelle famille et j'en oubliais encore une fois Aurora. Elle me reprochait souvent d'être trop protecteur, mais je devais veiller sur elle. Elle avait besoin de liberté et d'indépendance pour se forger elle-même. Mais voilà, cette liberté s'exposait aujourd'hui avec Celian et je n'aimais pas du tout cela. J'avais failli, échoué encore une fois avec ma petite soeur. Le temps m'avait désarmé pour passer le flambeau à Aurora. Aujourd'hui je n'étais plus capable de rien, même pas de garder la confiance de ma mère et de la rendre fière de moi. Elle avait raison, tellement raison. Je jurais intérieurement et sortais de mes pensées, venant de bousculer quelqu'un. C'était un élève de Gryffondor au visage parsemé de taches de rousseurs. « Tout va bien professeur ? » demanda le petit rouquin inquiet, après s'être excusé. Je levais des yeux noirs et des sourcils froncés vers lui. « Oui, oui, très bien merci » dis-je légèrement agacé en reportant mon regard sur la lettre que je tenais entre les mains. Je repris ma marche en ignorant le regard interloqué qu'il m'avait adressé. Je devais avoir une sérieuse discussion avec Celian et pourquoi pas même avec Aurora. Je ne savais pas encore ce que j'allais leur dire et comment j'allais aborder le sujet, mais tout ce que je savais c'est qu'une explication était inévitable. Je froissais une nouvelle fois le parchemin entre mes doigts et levais le nez sur l'intérieur de pont. Une silhouette se dessinait en face de moi, c'était celle de Sofia. Je défroissais à toute vitesse la lettre pour la plier en quatre et la glisser dans la poche intérieure de ma veste. Je continuais ma marche, les yeux rivés sur le sol feignant de ne l'avoir pas vu. Je n'avais aucune envie de discuter. La seule chose dont j'avais envie c'était d'aller hurler sur mon assistant et de revenir plusieurs mois en arrière afin d'arranger tous ce qui avait capoté dans ma vie.


Dernière édition par Timothy John Sweetlove le Mar 27 Déc - 15:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove]   [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove] EmptyJeu 13 Oct - 18:43

Le weekend arrivait doucement. Il m'avait semblé que la semaine avait été longue, longue, très longue. Ces petits prétentieux d'élèves sangs-purs ne m'avaient pas ménagé et il faut dire aussi que je n'y allais pas de main morte avec eux non plus. Ce n'était pas parce que j'étais enceinte ou qu'on bonbon rose sur patte était à Poudlard que je devais changer mes méthodes d'enseignement et donc j'envoie toujours autant d'élève dans le bureau du professeur Dumbledore. Je poursuivais mes cours avec la moitié de mes élèves et j'étais bien contente que cette journée de folie soit terminée. En général quand j'avais fini ma journée j'allais souvent boire un thé avec Béatrix à l'infirmerie. On parlait de chiffon et du futur bébé. Mais voilà aujourd'hui j'avais plutôt décidé d'aller voir mon meilleur ami. J'étais allée attendre dans son bureau jusqu'à la fin de ses cours. Puis nous avions beaucoup discuter et je lui avais dit que c'était lui qui serait le parrain de notre fils. Il avait d'abord été consterné. Il m'avait demandé si c'était une blague et finalement il avait été heureux. J'avais été moi même très heureuse qu'il accepte. Il était vrai que je n'avais pas été présente pour lui cet été et je m'en voulait énormément pour cela. Il était vraiment mon meilleur ami et j'avais besoin de lui auprès de moi. Nous avions passés plus de la moitié de l'après midi à discuter de tout et de rien en se remémorant notre passé commun à Poudlard quand je l'appelais encore mon chevalier protecteur. Nous nous étions promenés près du lac. Bien sur, je restais le plus loin possible de ce maudit lac dans lequel j'avais plongé la tête la première lors d'une journée d'été quand j'étais plus jeune et où Aidan était devenu mon meilleur ami. Aidan était vraiment à l'opposé de moi mais je ne pouvais plus imaginer ma vie sans lui. Il était vraiment un homme très important pour moi. Une fois notre conversation terminée, je me levais de devant son bureau je le saluais et j'allais près de la cabane du chasseur. Là bas, je retrouvais Caitleen avec qui j'étais très amie. Nous étions presque pareil enfin surtout au niveau du caractère. Si elle voulait du mal à ma famille ou à moi même je tomberais de haut, de vraiment très haut. Avec Caitleen nous avons discuté de beaucoup de chose et notamment d'Aldric. Vous savez je n'ai pas beaucoup d'amie fille. Je suis beaucoup plus proche des hommes et depuis toujours. Aldric et moi étions devenus de très bons amis lors de ma venue à Poudlard et la liste est vraiment longue. Et puis je commençais à être fatiguée. Mon gros ventre tirait sur mon dos et j'avais besoin de m'allonger un peu. Alors je me décidais à rentrer – enfin – au château. Je marchais doucement profitant des derniers rayons de soleil que nous offrait l'automne. Je respirais l'air frais. Parfois j'avais envie d'accoucher vite même si je savais qu'il me restait encore au moins trois moins de grossesse mais j'en avais marre d'être aussi grosse et je voulais enfin que notre fils soit avec nous. En plus tout était déjà près. Avec Tim on avait tout prévu de A à Z. D'ailleurs, cela faisait presque trois heures que je n'avais pas vu ou même aperçu mon mari et je commençais à m'ennuyer de lui. Je prenais donc le pont qui menait au château. Et puis là c'était comme si l'on m'avait entendu. Je voyais mon mari s'avançait vers moi. Je commençais à sourire et puis il est passé à côté de moi sans me regarder. Je me stoppais net et je me retournais pour le regarder s'éloigner. Bonsoir Monsieur Sweetlove !!! Je posais mes bras sur mes hanches et j'espérais qu'il allait se stopper sinon ça allait barder je le sentais venir. Je commençais à marcher vers lui en espérant qu'il n'allait pas bouger.
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MessageSujet: Re: [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove]   [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove] EmptySam 15 Oct - 14:27

J'avais trente six ans et je ne contrôlais rien. Il m'arrivait de provoquer des choses dans ma vie, de la prendre à deux mains et d'en faire quelque chose de meilleur comme avec Sofia. Mais, tout ne se passait pas toujours comme ça. Dès que j'étais l'homme le plus heureux du monde, il fallait qu'un événement vienne tout gâcher. Ma soeur trouvant l'amour l'an passé avec Celian et puis l'attaque dans la forêt. Mes fiançailles avec Sofia, puis les attentats. Et aujourd'hui, un bébé qu'il allait arriver et ceci. Cette lettre, je n'en revenais pas. Je pensais avoir assez prévenu Celian, je pensais que c'était qu'un d'intelligent. Bien sûr, c'était un jeune homme brillant, mais envoyer ce hibou à nos parents à Aurora et moi, c'était de la pure folie. Je n'arrivais pas à trouver d'explication rationnelle possible pour rendre compte de cela. L'amour me direz-vous ? L'amour rend fou, mais pas à ce point là. C'était insensé ce qu'il avait fait ! Je ne lui avais pas assez parlé ou alors il n'avait pas compris comment étaient nos parents lors de mon mariage ? J'essayais de chercher dans les moindres recoins de mon esprit ce qui avait pu être dit ou fait qui aurait amené Celian à écrire ce hibou pour prendre une telle décision. Mais je ne voyais rien. D'accord mon assistant voulait sûrement rendre heureuse ma petite soeur heureuse, mais cette demande c'était une erreur. Une erreur de jugement, de stratégie surtout s'il voulait que celle-ci fonctionne. Comment avait-il pu pensé qu'il pourrait demandé à nos parents la main d'Aurora comme si de rien n'était ? C'est mal, très mal connaître les Sweetlove. Une petite famille certes, mais une famille unie avec ses règles et ses principes ou plutôt ses peurs en réalité. Ce n'était pas comme ça que les choses devaient se passer. Ce n'était pas l'ordre établit. Aurora devait d'abord finir ses études et après seulement après, elle pourrait s'installer avec Celian s'il avait une bonne situation. Mais maintenant c'était trop tôt et ce n'était pas possible. Ce n'était pas seulement mon coeur de grand frère protecteur qui parlait, mais ma raison aussi. Je me maudissais, je maudissais mon assistant d'avoir osé faire cela. C'était comme une provocation. C'était une provocation ! Lorsque je lisais les mots de ma mère, c'est ce que je ressentais. Ce hibou n'aurait jamais du être envoyé. Cette lettre n'aurait jamais du existé, celle de Celian, comme celle que je tenais dans les mains. Ce n'était pas possible, pas cela ! Je venais à peine de retrouver la confiance de ma mère et voici que ce hibou arrivait. C'était un cauchemar, une mauvaise blague. Celian était inconscient d'avoir fait cela et moi j'étais un incapable né. Tout était de ma faute. Aurora, cette lettre et tout le reste. Je n'avais pas été assez prévenant, j'avais été trop gentil et maintenant toute la confiance que ma famille avait en moi s'effondrait en milles morceaux. Aurora, ma mère, quand est-ce que mon père allait m'en vouloir à son tour ? Quand allais-je finir par le décevoir lui aussi ? Je ne contrôlais plus rien depuis an. J'avais l'impression qu'on voulait me punir d'être heureux avec Sofia en m'enlevant une autre partie de moi. Après tout, je ne valais peut-être pas mieux que Hempstead-Hayes. Moi aussi je faisais du mal autour de moi. Mes parents, Aurora et même Sofia parfois. Je relevais les yeux sur le pont du parc, m'enlevant l'image de moi en train de hurler sur Celian de l'esprit. A quelques mètres, je voyais la silhouette de ma femme se mouver doucement vers moi. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je n'avais aucune envie de parler. J'avais autre chose à faire à cet instant. Je devais régler cette affaire qui était trop personnelle. Bien plus personnelle que Sofia ne pourrait jamais le penser. Je n'avais pas envie de lui dire pour cette lettre, ni même pour le reste d'ailleurs. Je savais qu'elle ne comprendrait pas. Je devais enfin prendre les choses en main et me comporter comme un homme, pas un pantin. Je baissais les yeux, continuant ma marche sur le pont, faignant de ne pas l'avoir vu. Qui sait peut-être qu'elle ne le remarquerait pas et qu'elle aussi était pressée de faire quelque chose. Je passais devant elle en évitant soigneusement son regard. Je continuais de marcher avec une seule idée en tête. « Bonsoir Monsieur Sweetlove !!! » dit-elle à haute voix, avec un arrière goût d'amertume et de provocation dans la voix. Je me stoppais, fermant les yeux et prenant une respiration pour me calmer. Oui chérie, je sais que tu es italienne et que tu ne supportes pas que je ne te regarde pas, mais ce n'est vraiment pas le moment, pensais-je en pinçant la lèvre. Je rouvrais les yeux et me retournais presque à contre coeur. Mais si je ne le faisais pas, je savais que je pouvais tirer une croix sur mon mariage. Celian attendrait deux minutes. Je posais un regard sombre sur Sofia et affichais un visage fermé. Elle avait les mains posé sur ses hanches signe évident que mon ignorance à son égard était mal passée. « Bonsoir Sofia » soufflais-je d'un ton grave et légèrement froid. Je savais qu'elle allait prendre cette réponse et l'énervement qu'il contenait pour elle, mais ça n'en était rien. Elle retardait juste le moment où j'allais faire la leçon à mon assistant. « Je suis désolé Sofia, j'ai quelque chose d'important à faire je dois te laisser. On se voit ce soir » dis-je sur le même ton en commençant tourner à nouveaux les talons. Une geste assez risqué qui n'allait sûrement pas lui plaire, mais je n'avais vraiment pas du tout envie de parler. Je ne pensais qu'à Celian et à Aurora en cet instant. Je devais régler cette affaire au plus vite et mettre un terme à tout ça. C'était une question d'honneur, de confiance et prix donné à une famille, les Sweetlove.
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MessageSujet: Re: [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove]   [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove] EmptyDim 6 Nov - 18:41

« Bonsoir Sofia » Il ne trouvait que cela à me dire. Il me disait simplement bonsoir ! Je fronçais de plus en plus les sourcils. Comment pouvait-il seulement me dire cela ? Après tout j'étais sa femme j'aurais pensé qu'il m'aurait parler plus ou qu'il m'aurait même fait juste un bisou. Je ne demandais pas grand chose quand même ! Je ne pensais pas étouffer mon mari au point qu'il ne m'accorde même pas un regard et que je doive râler pour avoir un mot. Il m'en voulait mais je ne savais pas pourquoi. Nous ne nous étions même pas vu de la journée et je ne sentais pas la cigarette au point qu'il puisse se douter que je fumais une cigarette de temps en temps notamment quand j'étais énervée. D'ailleurs son attitude m'énervait au plus au point. « Je suis désolé Sofia, j'ai quelque chose d'important à faire je dois te laisser. On se voit ce soir. » Et il me tournait une nouvelle fois les talons. Mais il pensait s'en sortir avec une explication aussi ridicule ! Il me rendait vraiment nerveuse et je sentais que le bébé commençait à s'agiter. Je n'aimais pas quand il était comme cela et là je ne supportais pas qu'il puisse me tourner ainsi le dos. Il pensait donc que je n'étais qu'une femme et que je devais me taire ! Je n'avais même pas droit à un peu de respect de sa part ! Non monsieur Sweetlove est trop bien pour qu'il daigne donner une explication à sa pauvre idiote italienne de femme. Je méritais une explication et lui il ne voulait même pas me donner un petit mot. Je serrais les poings mais je restais sur place. Il voulait s'éloigner très bien qu'il le fasse. Je n'avais pas à lui courir à travers surtout au vu de mon état. J'étais enceinte et au lieu de me ménager lui il partait comme ça sans rien dire. Je fermais les yeux et je frappais tout à coup un des poteaux du pont. Il continuait sa route tout simplement. Pourquoi ? Pourquoi ne me faisait-il pas confiance ? Si tu fais encore un pas Timothy je te jure que ça va très mal finir pour nous ! C'était une menace. Une menace qu'il n'avait pas intérêt à prendre à la légère. Je ne plaisantais pas du tout, surtout pas là. S'il continuait à partir j'allais rentrer au château, faire ma valise et partir m'installer à Sainte mangouste. Je serais une médicomage à temps plein et il ne pourrait jamais voir son fils. Je sortirais de sa vie à jamais. Il savait que quand je prenais une décision je la tenais et j'espérais qu'il allait bientôt s'arrêter parce que sinon ça allait vraiment mal finir. Mais il marchait encore comme si je n'avais pas parler assez fort, comme s'il ne m'avait pas entendu. Je fis alors un seul pas vers lui et je sentis une douleur au niveau de mon bas ventre. Je me raccrochais à la rembarre en grimaçant légèrement. Depuis quelques jours j'avais des petites contractions mais ce n'était pas encore l'accouchement. Étant une médicomage je savais que ce n'était pas des contraction d'accouchement mais plutôt des contractions de stresse. D'ailleurs je devais donner mon congé au Professeur Dumbledor pour que je puisse me reposer un peu. TIMOTHY ! FAIT ENCORE UN PAS ET JE TE QUITTE !!!!! Encore une menace mais que je mettrais à disposition dès qu'il ferait un autre pas.
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MessageSujet: Re: [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove]   [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove] EmptyLun 21 Nov - 23:23

Ce n'est pas que je n'aimais pas ma femme, bien entendu je l'adorais et la chérissait plus que tout. Seulement ce soir-là, Sofia était devenue un obstacle entre moi et la discussion plutôt mouvementée que j'allais avoir avec Celian mon assistant. En temps normal, si j'avais croisé Sofia comme cela entre deux cours, je me serais sûrement avancé vers elle, l'aurait attrapé par taille et lui aurait murmuré quelques mots doux à l'oreille avant de l'embrasser, mais là tout était différent. Je dois bien avouer qu'apercevoir mon épouse sur le pont ce soir-là ne m'avait pas fait des plus plaisirs. C'était affreux de dire cela je le savais. Alors pourquoi ? Parce que je savais que voir mon épouse à cet instant précis cela signifiait s'arrêter, prendre son temps et parler. Malheureusement ce temps je ne l'avais pas. En tout cas, ce soir dans l'heure à venir, je ne l'avais pas prévu pour elle, mais plutôt pour mon assistant qui allait connaître la famille Sweetlove sous un tout autre jour. J'aimais Sofia à la folie, mais cette histoire était des plus importantes et elle devait être réglée au plus vite. Perdre la confiance de ma famille et en particulier de ma mère, c'était l'une des choses que je regrettais le plus. Sofia était bien entendu une Sweetlove dès à présent, mais cette historie ne la regardait pas. Cela regardait les Sweetlove-Tyler, pas les Sweetlove-Manccini. Peu importe si je n'étais pas le père de Celian, peu importe si il était majeur, j'avais pour projet de faire la remontrance de sa vie à mon assistant et Sofia m'y empêchait. Ce n'était vraiment pas contre elle, mais cette histoire était trop importante, trop grosse pour que je la laisse continuer ne serait-ce qu'une seconde de plus. Je ne parlais pas de l'histoire d'amour entre ma petite soeur et Celian. Non, non, non, contrairement à ce que vous penser je n'allais pas y mettre un terme (d'ailleurs, je ne vois pas comment je pourrais). Je parlais plutôt de l'idée insensée qu'avait eu Celian de laisser entendre à mes parents qu'il voulait demander ma soeur en mariage. C'était totalement hors de question. Hors de question pour toutes les raisons qu'avait énuméré ma mère dans sa lettre. Une lettre que je voulais absolument cacher à Sofia. C'est pour cela que je n'étais pas très enthousiasme de la croiser sur le pont du parc, car je savais que si je passais devant elle tel que je l'avais fait, elle voudrait savoir pourquoi et savoir pourquoi c'était lui montrer la lettre. Bien entendu, j'aurais pu ruser en m'arrêtant la saluer comme il se doit, mais je devais avouer que mon épouse avait la fâcheuse tendance (ou pas) d'avoir, comment dire...les mains baladeuses... En résumé dans l'un ou l'autre cas, Sofia allait découvrir cette lettre, ce que je ne voulais surtout pas. Mais heureusement pour moi, la première solution qui était l'esquive me permettait de retarder le moment où je devrais lui montrer et qui savait peut-être ne jamais lui montrer. Malheureusement, mon épouse en avait décidé autrement et ne s'était pas faite attendre pour manifester son mécontentement. Je m'étais arrêté quelques secondes et avais bafouillé deux trois phrases pour la rassurer avant de reprendre ma marche. Je savais intérieurement que cela n'allait sûrement pas se passer comme je l'espérais, mais comme on dit : l'espoir fait vivre. Je continuais donc à marcher d'un pas décidé en direction du château alors que j'entendis Sofia prononcer quelques mots qui ne m'étaient pas audible. Je n'avais qu'une idée en tête c'était la discussion que j'allais avoir avec Celian et à cet instant précis je pouvais assurer que rien ne pouvait me détourner de mon but. « TIMOTHY ! FAIT ENCORE UN PAS ET JE TE QUITTE !!!!! » résonna tout à coup la voix de Sofia jusqu'à mon oreille. Mon pied gauche se stoppa alors mais mon droit ne suivit pas et resta en suspend. Mon corps se pencha dangereusement en avant sous l'élan de la marche et je dus faire un effort considérable pour me remettre droit et éviter la chute. Je restais un moment sans bouger puis finis par me retourner tel un robot. Je fermais brièvement les yeux et soupirais. J'avais soudainement l'impression de redevenir un petit garçon et de devoir aller me justifier d'une bêtise que j'avais faite. Je déglutis puis me mit enfin à marcher en direction de mon épouse. J'arrivais devant elle et constatais qu'elle s'était rapprocher de la rambarde, mais que son regard noir n'avait pas disparu, bien au contraire... Je m'arrêtais devant elle, un air assez froid et frustré qui reflétait mon énervement. « Je suis désolé chérie, tu voulais me parler de quelque chose ? » dis-je d'une voix qui sonnait faussement intéressée. Elle l'avait sûrement très bien compris, car mes émotions m'avaient trahi, mais ma phrase avait plus ressemblait plus à : tu voulais me parler de quelque chose qui serait plus important que ce que j'ai à faire ? Très joliment ironique bien sûr... J'étais agacé, c'était un fait. Mais j'étais sûrement agacé par le fait qu'en plus de la leçon de ma mère, j'allais devoir subir celle de ma femme...
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MessageSujet: Re: [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove]   [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove] EmptyDim 27 Nov - 13:28

« Je suis désolé chérie, tu voulais me parler de quelque chose ? » Non mais je rêvais là ! Il m'ignorait superbement et en plus de cela il faisait celui qui s'occuper de moi... Bon allez Sofia du calme. N'oublie pas ce que le docteur t'a dit : pas de stress, restez tranquille et surtout reposez vous. Trois choses que je ne savais absolument pas faire. Je fermais les yeux et je me redressais. Il ne voulait pas me voir ni même me parler apparemment alors je ne lui ferais pas obstacle. Il voulait être libre très bien. Il voulait faire une chose sans ma parler ? Très bien. Il n'avait pas à me dire tout ce qu'il faisait mais là il m'avait carrément oublié et même pas regardé et c'était ça que je n'aimais pas du tout. Je le regardais dans les yeux et je comptais bien mettre en application les conseils du docteur. Je n'allais donc pas m'énerver et pourtant ce n'était pas l'envie qu'il m'en manquait. Je lui répondais alors d'une voix douce. Oh je suis désolée mon chéri je t'empêche de faire quelque chose... Je soupirais faussement désolé puis je posais ma main sur sa joue comme pour le réconforter. J'essayais de rester calme pourtant j'étais persuadé qu'il sentait que ma main était glacée et que le bout de mes doigts tremblé sans que je puisse le contrôler. J'enlevais ma main de sa joue et j'ajoutais même : Nous discuterons plus tard quand tu auras du temps à m'accorder. là j'étais une vraie garce mais je ne pouvais pas être totalement gentille alors que je détestais qu'il m'ait parlé ainsi. Je lui fis un sourire et je passais devant lui pour continuer ma route vers le château et vers nos appartements. Je soupirais aussi. Pourquoi à chaque fois que je passais une bonne journée il fallait que quelque chose vienne la gâcher ? J'avais envi de raconter à mon mari ce que j'avais fait aujourd'hui mais malheureusement je n'étais pas la bienvenue dans son monde ce soir. Je sentais parfois que j'étais trop envahissante mais de là à faire semblant de s'intéresser à moi. Il ne m'avait jamais fait cela. Il ne m'avait jamais regardé ainsi. Il ne m'avait jamais parlé comme cela. Je ne pensais pas que cela puisse arriver un jour et ça me faisait mal. Pour lui je n'étais pas la bienvenue enfin à ce moment précis mais ça me crevait le coeur. Je posais mes mains sur mon ventre. Au moins, notre fils ne pouvait pas encore échapper à mon emprise. Je marchais doucement sans me presser après tout je savais que Timothy ne serait pas à la maison. Plus je marchais, plus je me disais que si lui pouvait sortir sans me dire où il allait moi aussi je pourrais moi très bien le faire. Je me retournais alors tout à coup et je me dirigeais vers le parc. J'allais refaire une ballade dans le parc et si ça ne lui plaisait pas c'était pareil. Je marchais donc vers lui détournant la tête quand j'arrivais à son niveau. S'il ne comprenait pas que je commençais à être en rogne c'était qu'il me connaissait vraiment très mal or je savais très bien qu'il me connaissait et qu'il m'aimait même si aujourd'hui il avait une chose beaucoup plus importante à faire que d'aimer sa pauvre petite femme enceinte.
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MessageSujet: Re: [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove]   [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove] EmptyLun 5 Déc - 20:41

Je connaissais assez bien ma femme pour savoir que l'ignorer de cette façon ne lui plaisait sûrement pas. Sofia m'aimait et elle me le montrait tout les jours, tout le temps. Pour moi, elle était parfaite, j'aimais la savoir si proche de moi, si affective, si attentionnée... Elle était la personne que j'aimais le plus au monde et je savais que cet amour était réciproque. Même si je n'avais rien contre d'habitude, je dois avouer (à contre coeur) que j'aurais aimé que Sofia ne m'arrête pas sur ce pont. Juste une fois, juste pour une fois, j'aurais voulu qu'elle me laisse faire sans me demander le fond de mes pensées. Je ne voulais pas la faire souffrir, c'est bien pour cela que je voulais rien lui dire aujourd'hui. Je savais qu'elle allait me faire un scandale et qu'elle ne comprendrait peut-être pas. Et puis, il y avait le bébé, elle devait se ménager, ne pas s'inquiéter. Mais ça, c'est une chose qui se transmet chez les Sweetlove, l'inquiétude pour les autres. J'étais très inquiet si Sofia faisait un pas de travers, alors là que j'en avais fait plusieurs, je ne voulais pas imaginer dans quel état elle se trouvait. Elle devait me haïr, ça c'était certain. Sofia mon épouse détestait lorsque je ne la regardais pas. Ce n'était en aucun cas une contrainte pour moi vu que je l'aimais et que c'était une femme magnifique, seulement ce soir je n'avais pas le temps. Pas le temps pour une petite heure, une toute petite heure. J'avais besoin de cette heure, c'était vitale pour moi. J'en avais besoin pour régler une chose importante. Si je ne le faisais pas le plus vite possible j'allais perdre une grosse partie de moi-même. Ma femme est aussi une partie de moi-même (même deux parties de moi-même actuellement), mais j'avais la vie devant moi avec elle. Là, si je ne réglais pas cette histoire, c'était mon ancienne vie, mes trente six ans passés que j'allais devoir peut-être effacer... Cela m'était impossible, je pouvais pas perdre ça. Pas aujourd'hui, pas maintenant, pas comme cela... J'avais fait demi-tour suite aux avertissements de ma femme. Sofia savait toucher juste lorsqu'il s'agissait de faire du chantage. Ne voulant pas mettre fin à mon mariage et à la vie qui nous attendait à Sofia et à moi, j'étais revenu sur mes pas pour accorder un peu d'attention à ma femme. Je sais, c'était pas très délicat, ni gentil de ma part de réagir comme cela, mais la colère agrémentée à un soupçon de panique me faisait perdre pieds. Je me postais devant elle le visage fermé et dur. J'espérais que la conversation qui allait suivre n'allait pas s'éterniser, même si vu ma réaction, mon état et le caractère de Sofia, je pouvais toujours rêver. Je sortais alors une phrase passe-partout histoire de donner un peu le change et attendais sa réponse. Contre toutes attentes, sa réaction fut plus modérée que je ne l'espérais. « Oh je suis désolée mon chéri je t'empêche de faire quelque chose... » dit-elle poussant un bref soupir. Elle posa alors un regard timide sur moi et sa main vint frôler ma joue, le temps de quelques secondes. Le bout de ses doigts étaient glacés et un léger tremblement la parcourait. Je clignais alors des yeux pour changer d'expression et froncer légèrement les sourcils. Cette façon de poser sa main sur ma joue et ce regard, ce n'était pas normal. C'était trop faux. Je savais pertinemment qu'elle ne pensait pas ce qu'elle me disait, ni même ce qu'elle faisait. Si c'était le cas, elle ne m'aurait jamais arrêté quelques minutes auparavant. « Nous discuterons plus tard quand tu auras du temps à m'accorder » dit-elle en esquissant un sourire. Ce n'était pas la peine de lire dans son esprit ou d'avoir fait des études supérieurs pour comprendre ce que ses derniers mots voulaient signifier. C'était un magnifique pique de sa part qui m'avouait qu'elle était blessée...et que j'allais sûrement payer cet affront tôt ou tard. Elle retira sa main de ma joue puis passa devant moi pour se diriger d'un pas décidé vers le château. Je me retournais pour la regarder partir, sa démarche plus frêle qu'à l'habitude du au bébé qui grandissant dans son ventre. Je fronçais les sourcils et la regardais s'éloigner, bouche bée. Je ne comprenais pas ce qui lui arrivait. Peut-être avais-je été trop loin cette fois-ci ? Ou alors était-ce le bébé qui la faisait réagir comme cela. Je n'arrivais pas à le savoir. Je me remis enfin à marcher en direction du château et plus précisément vers ma salle de classe, lorsque je la vis faire demi-tour pour se diriger vers le parc. J'ouvrais alors de grands yeux et ralentissait tout à coup mon allure. Elle passa devant moi et comme si je n'avais pas compris ce qu'elle avait voulu dire à sa phrase précédente, elle détourna violemment son regard lorsqu'elle me croisa. Sans même prendre le temps de réfléchir, un quart de seconde plus tard, je lui attrapais le poignet pour l'arrêter. « Attend...attend...chérie » dis-je en la ramenant part le bras devant moi. Je lui lâchais le bras et levais les yeux au ciel avant de soupirer. Je n'avais vraiment pas envie d'avoir cette conversation, mais vu la situation j'y étais obligé. Je triturais mes lèvres quelques instants et déglutis. Elle ne devait pas s'en rendre compte, mais je me faisais violence pour lui parler à cet instant. « Ecoute, je dois absolument voir mon assistant. Je dois lui parler d'une chose importante et ça ne peut pas attendre un autre jour. Je te demande juste une heure, rien qu'une heure Sofia. Je vais lui parler et après je te raconte tout, je te le promets » lui dis-je en lui lançant un regard suppliant et en même temps sincère. Oui, je ne lui avais pas avoué le réel but de ma visite à Celian, ni même la raison de mon énervement. Mais j'espérais encore sincèrement remettre cette discussion à plus tard. Juste le temps de quelques heures, juste le temps de trouver autre chose à lui répondre et ne jamais lui parler de cette lettre. Une lettre que j'allais brûler après avoir incendié Celian, le (petit) ami d'Aurora.
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MessageSujet: Re: [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove]   [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove] EmptySam 10 Déc - 15:40

Attend... Attend... Chérie. S'il croyait que j'allais m'arrêter c'était vraiment qu'il me connaissait mal. J'étais peut être enceinte mais je ne supportais pas qu'on se moque de moi et là Timothy se foutait bien de moi. Il avait soit disant une chose très importante à faire, plus importante que moi. Je pouvais le concevoir mais le fait qu'il ne me regarde même pas ça je ne le supportais pas. Alors quand il me demanda de m'arrêter je refusais. Je n'avais moi non plus pas de temps à lui accorder. Je verrais peut être plus tard. Je continuais de marcher mais il m'attrapa le bras et me tira à lui. Je fronçais les sourcils. En plus de ne pas avoir de temps à m'accorder il m'obligeait à me tourner vers lui et le pire dans tout cela c'était qu'il soupirait. C'était à moi d'être en colère. C'était à moi de crier et de lui dire que je n'avais plus le temps à lui accorder maintenant. Je voulais aller voir de nouveau mon meilleur ami certainement pour me plaindre de la façon dont il m'a traité mais aussi pour lui dire que je voulais qu'il soit le parrain de mon fils même si Timothy n'était pas foncièrement d'accord. De toutes les façons ce soir Timothy n'était pas dans mes bonnes grâces. Il avait dépassé une limite qu'il n'aurait jamais du dépasser. Il tritura ses lèvres un instant tandis que moi je fronçais de plus en plus mes sourcils. Je ne voulais pas qu'il pense qu'il avait raison. Il avait tord et même plus que tord ! Écoute, je dois absolument voir mon assistant. Je dois lui parler d'une chose importante et ça ne peut pas attendre un autre jour. Je te demande juste une heure rien qu'une heure Sofia. Je vais lui parler et après je te raconte tout, je te le promets. Les promesses je déteste cela. Après tout je savais très bien qu'il ne la tiendrait pas dans ce cas là. Il ne voulait pas m'en parler alors que normalement il m'aurait tout simplement dit depuis le début qu'il voulait parler à Celian. Je le détestais de me cacher des choses. Moi je ne lui cachais rien. J'étais aussi limpide que de l'eau de source. Je fronçais alors une nouvelle fois les sourcils et je lui dis : J'avais bien compris la première fois que tu avais une chose plus importante à faire que t'occuper de moi mon chéri. Ne t'inquiète pas je comprends tout à fait que Celian soit plus important que moi, tout comme ta sœur et tes parents. Je le sais alors ne t'en fait pas pour moi, moi aussi j'ai une chose importante à faire : je dois annoncer à Aidan qu'il sera le parrain de Lukas. Je lui dis cela avec un sourire avant de me retourner et de reprendre la direction des serres. Il m'avait blessé et j’avais vraiment l'impression de ne pas être importante pour lui à cet instant. Je m'arrêtais et je me retournais pour lui dire : Et tu n'as pas besoin de te justifier mon chéri... Je ne voudrais pas t'étouffer. Je lui lançais un sourire faux tout en continuant à mes diriger vers les serres. J'étais en colère. Je lui en voulais de me faire cela et j'en devenais même méchante. Je sentais des larmes me couler sur les joues mais je continuais à marcher. Je lui en voulais, j'étais en colère mais j'étais surtout blessée qu'il ne me fasse pas assez confiance pour me dire pourquoi il devait absolument parler à Celian. Je ne me sentais plus comme sa femme et sa confidente et je détestais cela plus que tout au monde.
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MessageSujet: Re: [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove]   [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove] EmptySam 24 Déc - 12:00

Qui sait, j'avais peut-être été trop loin avec Sofia cette fois-ci ? Je ne voulais pas lui faire de mal, mais malgré tout l'amour que j'avais pour elle, je devais régler cette histoire au plus vite. Je connaissais ma mère, c'était une femme de confiance et je savais que si l'on trahissait sa confiance, on ne la retrouvait jamais. J'avais déjà échappé au pire, après ce qui s'était passé dans la forêt, alors là je ne voulais pas tout perdre. Avais-je plus peur de ma mère que de ma femme ? Mais non, voyons c'est ridicule ! … Je ne savais plus quoi penser. Ce que je voyais à cet instant, c'est que j'avais mit deux des femmes de ma vie en colère contre moi et c'était une pire chose qui pouvait m'arriver. Une heure, c'était tout ce que je demandais à Sofia, une simple petite heure, le temps de sauver le peu de confiance qu'avait encore ma mère en moi. Je sais que lui dire la vraie raison de ma fuite serait peut-être plus facile, mais après réflexion, cela ne le serait sûrement pas. Sofia se mettrait encore plus à crier et ferait un scandale, ce que je ne voulais surtout pas. Elle était dans les bonnes grâces de ma mère, alors je ne voulais pas que cela puisse changer. Oui, ma femme et ma mère étaient deux femmes de caractères. Je crois que j'ai toujours apprécié les femmes comme cela, même si elles sont parfois un peu trop caractérielle justement. Un peu trop dans la réaction excessive. Ce soir, c'était cela avec Sofia. Je ne savais pas si c'était moi qui était un abruti fini ou si c'était le fait qu'elle soit enceint qui la faisait réagir comme cela, mais elle était partie en furie. Tout était partie en vrille et dans un temps record. Sofia m'en voulait, c'était indéniable, même si elle essayait de ne pas le montrer. Pourtant, je le voyais, il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas s'en rendre compte. Entre ses faux mots doux et ses regards fuyants j'avais tout compris. C'est pour cela que lorsqu'elle était repassée devant moi et avait imité mon ignorance, je l'avais attrapé par le bras. Je lui devais un peu plus d'explications... Je bafouillais quelques mots en évitant soigneusement de lui parler de la lettre de ma mère et lui lançais un regard suppliant. J'espérais sincèrement qu'elle me laisserait faire. D'habitude, Sofia était très compréhensive avec moi et je lui demandais rarement quelque chose. Une heure, une simple heure, c'était tout ce dont j'avais besoin pour remettre la famille Sweetlove/Tyler sur pieds. Sofia fronça les sourcils de plus bel et je compris que c'était peines perdues. « J'avais bien compris la première fois que tu avais une chose plus importante à faire que t'occuper de moi mon chéri. Ne t'inquiète pas je comprends tout à fait que Celian soit plus important que moi, tout comme ta sœur et tes parents... » déclara-t-elle d'un ton accusateur. Je fermais les yeux et lâchais un soupir de désolation. Ce n'était pas cela, c'était tellement plus compliqué, si compliqué... Je commençais à avoir mal à la tête. Les pensées qu'elles faisaient entrer dans mon cerveau percutaient mes neurones avec violence. Comment pouvait-elle penser une seule seconde ce qu'elle venait de dire ? Jamais, au grand jamais elle n'avait été laissé de côté. « Arrête Sofia, je n'ai jamais dit cela, tu sais très bien que... » essayais-je de défendre, alors qu'elle continuait à parler. Elle était définitivement en colère et c'était encore de ma faute. « Je le sais alors ne t'en fait pas pour moi, moi aussi j'ai une chose importante à faire : je dois annoncer à Aidan qu'il sera le parrain de Lukas » finit-elle avec un sourire mesquin en prenant la route des serres. Je déglutis et restais figé un instant. Pourquoi avais-je fait cela ? Pourquoi cette satanée lettre était-elle arrivée ? Pourquoi tout ces maudits évènements étaient arrivés dans ma vie ? J'avais tout pour être heureux ! Je venais de toute cacher en moins de cinq minutes. Sofia marchait d'un pas décidé vers les serres de la personne que je détestais certainement le plus au monde quand tout à coup elle s'arrêta et se retourna pour m'adresser un dernier regard. « Et tu n'as pas besoin de te justifier mon chéri... Je ne voudrais pas t'étouffer » dit-elle d'un ton presque provocateur accompagné d'un sourire narquois, avant de reprendre sa route. Je la regardais sans comprendre et ma gorge se serra. C'était un cauchemar, je croyais que cette journée ne pouvait être pire après avoir reçu cette lettre, mais j'avais tort. Il ne manquait plus qu'Aurora se retrouve encore à l'infirmerie et je n'avais plus qu'à me jeter du haut de ce pont. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ? J'essayais de protéger toutes les personnes que j'aimais et ils leur arrivaient encore plus de mal. Qu'est-ce qu'il n'allait pas chez moi PAR MERLIN ?!?!?!! Je prenais ma tête entre mes mains et agrippais mes cheveux comme si tirer dessus allait me soulager. J'étais énervé, mais cette fois-ci contre moi. Timothy Sweetlove tu n'es qu'un sorcier et un homme médiocre, tu ne mérites pas tout ce que tu as... Non, non, NON ! Je relevais tout à coup la tête vers la silhouette de Sofia qui s'éloignait. « Pourquoi fais-tu cela ?! » hurlais-je à mon épouse, les yeux embrumés. Je n'avais pas besoin de sa colère, je ne voulais pas qu'elle parte comme ça. « Tu peux pas me faire cela ? Pas toi Sofia ! Pas toi aussi... » avouais-je le coeur crevé. Ma mère, ma soeur, ma femme, quand est-ce que cela allait s'arrêter ? Je me précipitais vers Sofia et me plantais devant elle, les yeux presque larmoyants. J'étais ridicule, mais mes nerfs venaient de lâcher. « Cite-moi une seule fois, à part peut-être ses quelques dernières minutes où je ne t'ai pas traité comme une reine ! Cite-moi une seule fois où j'ai été insultant, désobligeant, où je ne t'ai pas prouvé que je t'aimais plus que n'importe qui ! Cite-moi une seule fois où j'ai oublié que tu existais, que tu étais la femme la plus importante de toute ma vie ! Je t'en supplie, fais-le si je l'ai oublié... » déclarais-je à bout de souffle. Mes yeux me faisaient mal et mon crâne allait exploser. Je ne pouvais supporter de voir tout autour de moi s'effondrer. Je voulais pas tout perdre, je ne le pouvais pas...
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MessageSujet: Re: [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove]   [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove] EmptyDim 25 Déc - 17:04

« Arrête Sofia, je n'ai jamais dit cela, tu sais très bien que... » Oui je savais très bien mais j'étais en colère contre lui. Je ne comprenais pas pourquoi il ne m'avait pas tout simplement dit : écoute Sofia, je dois parler à Celian c'est important je t'expliquerais après. Là je n'aurais rien dit. Je lui aurais dit à tout à l'heure. Mais non Monsieur Sweetlove avait décidé de me passer à côté sans rien dire et en m'ignorant même. Je ne demandais pas grand chose. J'aurais simplement voulu qu'il me dise pourquoi. J'aurais voulu juste qu'il m'embrasse et qu'il me dise à plus tard mais non il en avait décidé autrement et le mélodrame s'était déroulé. Je me sentais mal, j'avais la tête qui me tournait mais je ne pouvais pas défaillir pas maintenant pas après ce numéro. Je devais rester forte pour lui montrer que j'étais en colère et que je n'en démordrais pas. J'avais sûrement dit la plus grande bêtise de ma vie. J'avais provoqué mon mari sur un sujet très délicat : mon meilleur ami Aidan. Je savais que mon mari n'aimait pas du tout mon meilleur ami et je savais qu'il ne ferait jamais aucun effort pour l'aimer. C'était physique entre eux, ils ne pouvaient pas s'empêcher de se friter sur n'importe quel sujet ! Le dernier en date c'était Aurora. Je comprenais Timothy : Aidan avait mis en danger la vie de sa soeur mais depuis ce jour là j'avais mis beaucoup de temps avant de retrouver sa confiance, enfin j'espérais avoir regagner sa confiance. Aidan est ce qu'il est mais il est vraiment un homme bon. Je sais que sous cet air froid et mesquin il était gentil et doux. Enfin, j'avais vraiment dépassé les bornes mais je ne pouvais pas revenir sur ma parole. Je marchais d'un pas décidé vers les serres de mon meilleur ami. J'avais besoin de réconfort et je savais qu'il m'aiderait. Je ne comprenais pas le comportement de mon mari. Il ne m'aimait pas assez pour me dire la vérité tout simplement ? J'étais en colère mais surtout blessée. Je ne le comprenais pas et je n'aimais pas cela. Je voulais qu'on s'aime pour toujours alors le voir ainsi me tourner le dos me faisait beaucoup de mal. Je continuais à marcher sans pour autant avoir vraiment envie d'aller parler à mon meilleur ami. Je voulais juste passer un moment avec mon mari mais il ne voulait pas me parler. Il ne me faisait pas assez confiance pour me confier ses secrets, il ne voulait pas me faire confiance. « Pourquoi fais-tu cela ?! » Je continuais à marcher en faisant semblant de ne pas l'avoir entendu. Je ne voulais pas me justifier. Ce n'était pas à moi de me justifier. C'était à lui de m'expliquer pourquoi il avait agit ainsi. « Tu peux pas me faire cela ? Pas toi Sofia ! Pas toi aussi... » Comment ça pas moi aussi ? Je ne comprenais pas. Il ne m'expliquait pas alors pourquoi me disait-il moi aussi ? Je ne pensais pas que j'étais une femme horrible. Je me faisais du soucis pour mon mari tout simplement. Il s'était précipité vers moi et il s'était planté devant moi. Je ne bougeais plus et je ne relevais même pas mes yeux vers lui. Je ne voulais pas qu'il voit que je ne le comprenais pas et que ça me faisait beaucoup de mal. Cependant au bout d'une longue minute, je relevais mes yeux vers lui et je voyais que les siens étaient larmoyant. Ça ne faisait du mal, beaucoup de mal. « Cite-moi une seule fois, à part peut-être ses quelques dernières minutes où je ne t'ai pas traité comme une reine ! Cite-moi une seule fois où j'ai été insultant, désobligeant, où je ne t'ai pas prouvé que je t'aimais plus que n'importe qui ! Cite-moi une seule fois où j'ai oublié que tu existais, que tu étais la femme la plus importante de toute ma vie ! Je t'en supplie, fais-le si je l'ai oublié... » Il avait raison il n'avait jamais fait cela mis à part aujourd'hui et c'était justement ça qui me faisait du mal. J'avais l'impression de ne plus être assez bien pour lui. J'avais l'impression que depuis que j'étais enceinte je n'étais pas attirante et je n'aimais pas cela. J'avais toujours été une femme regardé et je n'aimais pas que l'on m'ignore. Je soupirais. Je n'avais pas voulu en arriver là. Je ne voulais pas qu'il soit triste par ma faute et pourtant j'avais provoqué cette situation. Je fermais les yeux et je détournais la tête légèrement exaspérer. Il fallait que j'arrête la situation et tout de suite. Tu ne l'as jamais fait auparavant et c'est ça qui me fait mal amore. Je rouvrais les yeux et je ne le regardais tendrement. Je posais ma main sur sa joue et j'essuyais les larmes qui menaçaient de couler sur ses joues. Ecoute chéri, va voir Celian,va lui parler, nous discuterons plus tard d'accord. J'étais sincère. Pour la première fois depuis le début de cette conversation je lui laissais la liberté d'aller faire ce qu'il devait faire. Je n'avais pas voulu lui faire du mal. J'avais été ridicule et pourtant je ne voulais pas en démordre. Je ne supportais pas qu'il m'ait ignoré. Je l'aimais vraiment et je ne voulais pas qu'il ne me regarde plus. J'espérais qu'il se rendait compte que je faisais un gros effort pour ne pas lui demander pourquoi il devait aller le voir. N'étais-ce pas la plus belle preuve d'amour que je pouvais lui faire ?
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MessageSujet: Re: [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove]   [CLOSED] Nous ne discutons pas la famille. [feat.Sofia Sweetlove] EmptyMar 27 Déc - 15:07

Je regrettais que mon épouse ait pris cette petite histoire autant au sérieux. Cela n'avait rien de personnel. Je l'aimais et je continuerais à le faire jusqu'à la fin de ma vie. Je n'avais pas forcément besoin de la voir pour savoir que je l'aimais. Je pensais souvent à elle si ce n'était tout le temps. La plus part de mes actions étaient tournées autour d'elle, je ne pouvais pas lui tourner le dos du jour au lendemain comme elle semblait le croire. Je ne le pourrais jamais, plutôt mourir que de faire cela. Elle était mon présent et mon avenir, j'avais besoin d'elle et aujourd'hui j'avais besoin qu'elle ne me pose pas de questions. Pour une fois, je ne voulais lui rendre des comptes. C'était pour son bien et pour celui de ma famille. Je sais, c'était terriblement égoïste comme réflexion, mais il fallait qu'elle me laisse faire. Je savais que si je lui révélais tout, elle allait faire un scandale et allait prendre le premier Poudlard Express pour aller dire ce qu'elle pensait à ma mère dans le blanc des yeux. Ma réaction était peut-être puéril, mais je ne voulais surtout pas qu'elle fasse cela, c'était comme m'enterrer vivant tout de suite. Et oui, j'étais un petit garçon à maman, même du haut de mes trente-six ans. Je ne pouvais prendre le risque de répondre à ma mère et de lui désobéir. Premièrement pour le bien de la famille et deuxièmement parce que je trouvais qu'elle avait totalement raison. Celain avait été un abruti et moi aussi. Je devis régler ce problème et avoir une conversation d'homme à homme avec mon assistant. C'était tout ce que je demandais. Je n'avais pas l'impression que c'était la lune, mais pour ma femme cela l'avait été. Sofia avait pris la mouche et la plus stupide des disputes avait commencé. Je m'étais arrêté une première fois pour lui dire que j'étais pressé et que je lui parlais plus tard, mais cela n'avait pas suffit. Sofia m'avait rappelé une deuxième fois à l'ordre et j'avais tourné une deuxième fois les talons pour lui préciser que je devais voir Celian. Personnellement, j'en avais déjà trop dit. Déjà trop dit pour l'instant, l'affaire n'était pas réglée, alors je ne voulais pas l'avancer sur ce que je pourrais lui dire (si j'en avais seulement l'envie ou l'intention). Je lui avais répondu ce que je croyais qu'elle voulait entendre, mais cela ne lui avait pas suffit et Sofia avait commencé à piquer une crise. Elle s'était mise en colère et alors que je la retenais pour m'expliquer encore un peu plus, elle m'avait dit des choses que je n'aurais jamais cru entendre un jour de sa bouche. Elle m'avait fait mal, très mal, car je n'aurais jamais pensé que Sofia puisse un jour penser cela de moi. J'avais toujours, tout donné et fait pour elle depuis qu'elle partageait ma vie. J'avais toujours du temps pour elle, elle passait avant tout le monde. C'était pour cela que Aurora avait été jalouse au début de ma relation avec Sofia, elle avait eu peur que je ne l'oublie pour elle. J'étais à bout de nerfs, en colère et là Sofia me reprochait d'être un mari indigne. Cela je ne pouvais le supporter. J'allais me planter devant elle lui demandais quand m'étais-je comporté comme un mari indigne pour avoir mérité ce qualificatif. Je ne supportais pas qu'elle me désavoue comme cela, c'était une des dernières choses que je voulais à cet instant. Sofia avait les yeux baissé comme une petite fille qui avait fait une bêtise. Je voulais qu'elle me réponde, n'importe quoi. Je voulais qu'elle me dise qu'elle avait eu tord de dire cela ou pire qu'elle est le courage de me dire que je méritais tout ce qu'elle venait de dire. Je voulais qu'elle me le dise. Finalement, elle releva les yeux puis soupira. Je craignais le pire. « Tu ne l'as jamais fait auparavant et c'est ça qui me fait mal amore » dit-elle en me regardant tendrement. Elle posa une main sur ma joue et mon cœur se relâcha. J'étais désolé, tellement désolé de lui avait fait subir cela, mais j'avais de bonnes raisons, des raisons que je ne pouvais lui avouer, en tout cas pas maintenant. « Je suis désolé chérie, je dois le faire...je dois faire quelque chose...une heure...une simple heure... » bafouillais-je en prenant sa main dans la mienne. Je ne voulais pas lui faire de mal, c'était la dernière chose que je souhaitais au monde. « Ecoute chéri, va voir Celian, va lui parler, nous discuterons plus tard d'accord » conclue Sofia en s'écartant de moi comme pour me laisser passer. Je le remerciais intérieurement. Pourquoi il avait fallu tout cela pour en arriver là ? Tout aurait été plus simple si cette phrase était arrivée plus tôt. Je souriais heureux de l'entendre prononcer ces paroles et déposais mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser. Je retrouvais enfin la Sofia que j'avais épousé et je remerciais le ciel que louait les moldus que tout revienne un peu dans l'ordre. Je fermais les yeux et l'embrassais avec force. Je ne pourrais certainement jamais la remercier assez d'avoir fait cela. Si, je le pouvais. Alors que j'avais toujours mes lèvres sur les siennes, je plongeais tout à coup ma main à l'intérieure de mon manteau et en sortais la lettre de ma mère pour la lui glisser dans les mains. Je rompais alors le baiser et lui adressais un dernier sourire avant de me dérober enfin. Je lui adressais un dernier merci et tournais enfin les talons pour ne plus me retourner. A présent, elle allait lire cette lettre et j'allais parler à Celian.

THE END
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