ϟ Parle moi de ton caractère tel que tu le vois toi, parles sans détours, et je t’écouterais mon enfant,
Mon caractère ? Et bien je ne vois pas comment me décrire… Je me considère plutôt comme quelqu’un d’assez froussard et réservé, je n’ose pas mettre en avant mes pensées. En effet je préfère plutôt me ranger du côté de celui qui crie le plus fort ce qu’il pense, mis à part si ses dires sont insultants. Je n’ose pas non plus aller vers les autres de moi-même, préférant rester avec mes connaissances ou laisser les autres venir vers moi, les nouvelles rencontres me clouent le bec plus qu’autre chose je dois l’avouer.
Mais une fois que l’on a réussi à passer ce premier barrage, je suis une personne qui s’incruste très facilement dans votre vie. Je ne rencontre que peu de personnes qui ne me supporte pas, mis à part les anti-nés-moldus bien sûr, je pense que l’on peut me décrire comme quelqu’un d’attachant et d’amical. Je suis aussi très loyal envers mes amis, pas du tout du genre à les trahir mais le seul moment où je m’affirme serait plutôt pour les défendre, je suis prêt à faire passer le bonheur de mes proches avant le mien.
Au niveau du travail je me décrirais comme quelqu’un de bosseur et qui aime la compétition mais à côté de ce caractère je manque par-dessus tout d’organisation et de propreté dans mon travail, capable de rendre un torchon en devoir et même de ne plus retrouver certaines copies grâce à mon don pour le rangement très développé. En revanche je suis capable de lâcher prise très facilement après une mauvaise note ou une critique d’un professeur et de me braquer pour tout et n’importe quoi.
On me reproche aussi souvent d’avoir trop la tête dans la lune et d’avoir autant d’adresse qu’un éléphant jouant au baseball (bien sur cher Choixpeau tu ne dois même pas savoir ce qu’est le baseball).


ϟ Bien, que penses-tu de la création de la maison Grindlemonk, et quelle importance accordes tu à la nature du sang de tes camarades,
Grindelmonk ?... Je ne sais pas trop quoi en dire, je trouve ça particulièrement insultant pour nous, les né-moldus. Avant il n’y avait aucun problème entre mes camarades ayant un « sang différent ». Je ne pense pas particulièrement que le sang joue dans le fait d’être sorcier ou non, c’est une aptitude à part et le fait de séparer des gens car ils n’ont pas de sorciers dans leurs ancêtres est très idiot.
Si je n’étais pas aussi froussard j’aurai surement aidé à la rébellion des Grindelmonk, je trouve que cette attaque aurait dû être entendue comme un cri de détresse et que nous aurions dû être écoutés au lieu d’être rejeté comme des chiens enragé.
Et puis ce nom Grindelmonk… Ils essayent juste d’anéantir tout ce que nous sommes en nous rabaissant… J’espère que ce nom sera très vite oublié et non prononcé par peur de blesser des personnes comme nous, je veux un rétablissement d’un Poudlard à 4 maisons, d’un Poudlard qui ne fait pas de différences entre des descendant de sorciers et les autres.


ϟ Le futur a toujours intéressé les sorciers, ceux-ci essayent même de lire l’avenir. Mais, toi, qu’espère tu de l’avenir, quels sont tes buts, tes espérances, mais également tes peurs et tes craintes ? Je veux tout savoir,
Je rêve de devenir un chercheur reconnue dans le domaine de la Botanique, je suis fasciné par l'étude des plantes autant par la découverte de nouvelles plantes que par la recherche de leurs effets dans les potions. Je serai au comble du bonheur si je pourrais poster des chroniques de Botanique dans certains des grands magasines sorcier sur ce sujet.
J'ai peur de ne pouvoir accéder à ce genre de travail du fait de la création de la maison Grindlemonk, et si je me faisait rejeter de ce milieu du fait de ma descendance moldue et de la suspicion sur la violence de certains. La tournure actuelle me déplaît, j'ai bien peur que le racisme contre les né-moldus continu et ne s'empire encore et encore.

ϟ Un de tes camarades se fait rouer de coups dans un couloir, et se fait menacer d’une baguette. Vous ne connaissez cette personne que de vu, ou simplement parce que vous êtes en cours avec elle. Que faites-vous ?
Tout dépend de la situation, si ce n’est qu’un simple camarade je pense que je baisserai la tête et partirai sans rien répliquer. Si c’est un de mes amis je n’hésiterai pas à sortir ma baguette et à m’en servir sans retenue peu importe les règles appliqués au Grindelmonk.

ϟ Cancre, élève moyen, élève fainéant, élève doué ? Il est temps pour toi de me dire ce que les professeurs meurent envie de savoir :es-tu un bon élève, ou le fauteur de trouble de la classe ?
En cours, je suis plutôt l’élève studieux mais qui fait facilement des étourderies et finit très vite à côté de la plaque. Je n’ai pas des notes extraordinaires mais j’arrive tout de même à un niveau acceptable et j’ai surtout une grande envie de travailler sans avoir besoin de devoir m’obliger à travailler.

ϟ Si c'était à vous de choisi votre maison, quelle serait-elle ? Et surtout, pourquoi penseriez vous êtes digne d'être membre de cette maison ? J'aime avoir les avis de tout le monde.
La maison de mes rêves ? Poufsouffle bien entendu… Mon ancienne maison avant d’être transféré à Grindelmonk. Je pense en plus être totalement digne de la maison Poufsouffle, étant donné ma loyauté indéfectible envers mes amis ainsi que mon envie de travailler. Et de toute façon j’étais bien trop froussard pour Griffondor, bien trop bête pour Serdaigle et pas assez malin pour être à Serpentard, sans compté qu’un né-moldu à Serpentard aurait surement était du jamais vu.
D’un côté même si je trouve la maison Grindelmonk totalement insultante, je préfère me dire que c’est une fierté d’être un sorcier né-moldu et je suis donc « fier » d’être de cette maison.


ϟ Vous vous souvenez le jour où vous êtes allé chercher votre baguette sur le chemin de travers ? C’est Ollivander qui vous l’as vendue, mais savez vous seulement ce qu’elle contient, et de quoi est-elle composée ?
Bois d'aubépine, plume de phénix, 29.9 cm

10 novembre 1990, 23h25

Dans un hôpital moldu tout ce qu’il y a de plus classique, un homme, pas encore 30 ans, arrive dans le hall d’accueil, bien habillé costard cravate une sacoche en cuir dans la main. Il court jusqu’à l’accueil et s’appuyant pratiquement de tout son poids sur le bord du comptoir il halète :
« La chambre de madame Heggins s’il vous plait, je suis son mari »
La femme lui adresse un grand sourire et lui indique une chambre du 4ème étage . Il reprend sa course. Ses cheveux roux mi long virevoltant derrière-lui. Il arrive dans la chambre et entend une légère plainte retenue. Un sourire pousse sur ses lèvres quand il voit la femme allongé sur le lit dans sa robe d’hôpital.
« Bonsoir chérie , dit-il en lui souriant de toutes ses dents.
-Hugo Heggins, vous me décevez, je croyais que vous ne deviez pas rentrer tard ce soir espèce d’idiot ! Il est 23h passé voyons quand vas-tu cesser de te surmener au travail, dès demain nous seront une famille et tu continues de travailler en permanence, dit-elle avec une voix plein de reproche et de contrariété. Enfin bon viens ici mon Amour, ce soir n’est pas le soir pour se chamailler. Les médecins ne pensent pas que j’accoucherai avant demain mais je n’arrive pas à trouver le sommeil. »
Hugo pris June dans ses bras et la serra en lui caressant les cheveux.
« On dirait que ce petit garnement aime déjà se faire désirer …»
June s’endormit dans les bras d’Hugo qui la veilla toute la nuit, habitué dans son travail à faire des nuits blanches cela ne le gêna pas le moins du monde. Il était en effet directeur d’une entreprise fabricant des télés et devait parfois gérer des problèmes qui lui prenait des heures.

***
11 novembre 1990, 11h11

« Félicitations Monsieur Heggins, vous avez un beau petit garçon, nait le 11 novembre 1990 à 11h11, espérons que ça lui porte chance, dit une aide-soignante pas loin de la retraite.
-Merci madame », murmura Hugo la gorge légèrement noué.
Il prit l’enfant dans ses bras, il avait déjà quelques touffes de cheveux roux et des yeux bleu très clair. Il passa le bout de ses doigts sur son visage, les yeux du petit les fixaient avec curiosité. Hugo alla s’assoir près de sa femme et lui tendit son fils qu’elle venait de mettre au monde et lui déposa un baiser sur le front.

***
15 janvier 1996

« James, Matilda attention à vous, il y a une falaise tout près », ordonna la mère de James aux deux petits
Les quatre parents les regardaient avec affection, les deux petits s’étaient entendu depuis leurs plus jeunes âges et malgré de nombreuses disputes futiles, ils passaient toujours leurs temps ensemble.
James et Matilda courrait dans leurs grosses doudounes. Les familles Heggins et Alldrïn étaient partis à la montagne pour le week end dans le chalet des Heggins. James avait maintenant des cheveux roux flamboyant jurant dans le paysage neigeux, les cheveux lui tombant jusqu’au-dessus des yeux, des yeux bleus ciel, quelques taches de rousseur parsemant ses joues. Le petit courrait en riant aux éclats aux côtés de son amie de toujours Matilda. Celui-ci s’arrêta d’un seul coup attrapa de la neige dans ses moufles et en lança dans la figure de son amie, Matilda le regarda avec un regard noir et le sourire de James s’éteint tandis qu’il partait en courant à toutes jambes.
« James tu vas me payer ça ! », cria la petite en attrapant de la neige et en le poursuivant en le bombardant.
La petite réussit à attraper le jeune garçon et lui sauta sur le dos le faisant tomber dans la neige, en riant. James se retourna, regarda son amie avec un grand sourire malicieux et la fit roulé pour prendre la place du dessus et la maintenir bloqué dans la neige. Il s’ensuit une petite bagarre où les deux enfants roulaient dans la neige jusqu’au moment où ils arrivèrent au bord de la falaise.
« Arrêtez les enfants vous allez tomber dans… !!! », commença le père de Matilda, mais trop tard James glissa sur le bord et tomba le long de la falaise pour atterrir quinze mètres plus bas.
Les deux pères se précipitèrent pour trouver un chemin descendant vers James tandis que les mères elles s’occupées de Matilda.

Pendant ce temps, James s’était vu tombé au ralenti de la falaise et c’était mis à pleurer avant de s’apercevoir que son atterrissage c’était fait sans problème en en douceur. Et il regarda en l’air l’endroit d’où il était tombé.
« J’ai volé ?!! Waouh !!! Je sais voler ! Je sais voler ! Je suis un super-héros c’est trop bien !!! » s’écria-t-il en essayant de s’envoler en levant un bras devant lui comme superman.
Il courrait un bras en avant en essayant de s’envoler sans succès, il eut un sourire triste et s’assit par terre dans la neige en se mettant à pleurer. Un gros quart d’heure plus tard, les deux hommes trouvèrent le petit garçon en train de pleurer en boule dans la neige.
« James !!! James tu as mal où ? », cria son père en se précipitant à genoux près de son fils sans oser le prendre dans ses bras de peur de lui faire mal à un os fracturé ou toutes autres blessures.
« J’arrive plus à voler papa, pourtant j’ai réussi tout à l’heure quand je suis tombé » dit-il d’une voix toute triste
« Voler ? Mais enfin qu’est-ce que tu racontes tu ne peux pas voler. Ce n’est tout simplement pas possible, fiston tu as juste eu de la chance d’être amortie par la neige dans ta chute. », le consola-t-il en le serrant dans ses bras.

***
30 mai 1999

James avait maintenant huit ans et demi. Il était plutôt grand pour son âge, ses cheveux était devenues longs il les attachait en queue de cheval. Ses taches de rousseurs n’était toujours que très rare. Aujourd’hui, encore, il s’était passé une chose qu’il ne s’expliquait pas. Quand Stinson était venu à nouveau pour tenter de lui piquer son déjeuner James avait enfin décidé de lui dire non, prenant son courage à deux mains, pour la première fois depuis le début de l’année où Stinson venait lui prendre son déjeuner. Quand Stinson avait tenté de lui mettre un poing dans la figure, sa main s’est arrêté en plein mouvement et Stinson avait eu l’impression de taper dans un mur, il est alors parti en courant et pleurant.
Perdu dans ses pensées, James n’avait pas remarqué que Matilda l’avait rattrapé. Elle lui tapa sur l’épaule pour le réveiller et il eut un gros sursaut. Matilda se mit à se moquer de lui jusqu’à ce que James émette un soupir montrant qu’il n’était pas vraiment d’humeur. Alors Matilda devint plus sérieuse et tandis qu’il montait dans le bus et qu’il s’asseyait tous les deux l’un à côté de l’autre, Matilda lui murmura au creux de l’oreille
« J’ai bien vu ce qui s’est passé avec Stinson, tu sais moi aussi il m’arrive des choses bizarre… »
James la regarda avec scepticisme.
« Vraiment ? Je dois avouer que ça m’inquiète, mes parents ne me croient toujours pas alors j’ai arrêté de leur dire ce qu’il se passait. Ça t’arrive souvent ? demande James d’une petite voix.
-Ca dépend, il y a des fois oui, en ce moment pas vraiment. En tout cas c’était bien d’enfin te défendre contre Stinson, depuis le temps qu’il le méritait, j’en avais marre de te donner la moitié de mon repas en plus, dit-elle raillarde.
-Merci Matilda…, dit-il légèrement vexé. Tu crois que c’est quoi toutes ces choses ?
-Je ne sais pas, c’est étrange mais je trouve ça légèrement excitant qu’il n’y est que nous deux à qui ça arrive, on est spécial James et il n’y a rien de mieux.
-Moué… Je voudrai juste être normal moi, murmura-t-il.
-Normal ?! Non mais ça va pas James, détend toi arrête de vouloir être si normal. »
James lui lança un sourire. Il n’avait jamais compris comment ils pouvaient si bien s’entendre alors qu’ils avaient des caractères totalement différents. James totalement effacé et Matilda toujours en premier plan qui aime se montrer devant tout le monde. Et dire que leurs parents voulaient absolument qu’ils se marient, James n’était pas le moins du monde amoureux de Matilda et il souhaitait bien du courage à son futur petit ami pour la supporter.
« Enfin bon, je pense pas qu’on est un jour une réponse à ces bizarreries mais bon on peut toujours espérer hein », dit Matilda en voyant qu’il ne comptait pas répondre.

***
7 juillet 2001

C’est un samedi midi, le premier de juillet, il fait très chaud. Les Heggins et les Aldrïn se sont réuni pour un barbecue dans le jardin des Aldrïn.
James et Matilda discutent à part, les adultes parlent de leur mignon petit couple et du futur mariage qui unira leurs familles pour le plus grand bonheur de tous. Quand tout à coup deux chouettes piquent sur les deux enfants et laissent tomber deux lettres en parchemins à leurs pieds. Tout le monde restent sans bouger trop surpris de voir la scène qu’il vient de se passer sous leurs yeux, les petits se ressaisissent et attrape les lettres à leurs pieds.
« C’est pour nous, on a même la place de notre chambre dans la maison », dit James en regardant la sienne ainsi que celle de Matilda.
Encore une chose très étrange se passant uniquement pour eux deux. Tout comme ils avaient l’habitude de vivre depuis plusieurs années et dont ils parlaient assez régulièrement.
Les deux enfants lisaient la lettre doucement et leurs parents vinrent à leur épaule pour lire eux aussi la lettre. Je vous passe le contenu de la lettre que vous connaissez tous.
« Poudlard ? murmura la mère de Matilda
-Ecole de sorcellerie ? Qu’est-ce que c’est que ces âneries ? dit Hugo avec un léger rire stressé.
Tout le monde comprenait le problème, une lettre livré par une chouette et écrite sur du parchemin parlant d’une école de magie, le canular était trop poussé pour être un canular justement…
« Mesdames, Messieurs, Mademoiselle. »
Tout le monde sursauta à cette voix inconnue qui retentissait. Tout le monde fixa l’homme en robe vert émeraude debout dans le jardin avec incrédulité.
« Oui bien sûr… La tenue n’est pas habituelle pour vous je vous prie de m’excuser. Albert Esor, département d’accueil des né moldus. Je suis désolé de vous déranger en plein repas en ce samedi midi mais je dois vous parler. Asseyez-vous la discussion risque d’être éprouvante pour vous. » Dit-il d’un ton compatissant.
Tout le monde s’assit en fixant l’homme étrange.
« Sachez qu’il est normal d’être surpris de ce qui vous arrive mais James et Matilda sont des sorciers né-moldus, c’est-à-dire des gens qui n’ont pas de pouvoirs magiques tels que vous. Nous avons bien entendu repéré leurs pouvoirs il y a des années de cela mais il faut toujours attendre avant que les enfants soit enfin près à apprendre la magie. Ils ont donc été inscrits d’office à l’école de sorcellerie de Poudlard, ou ils apprendront la magie et plus tard où ils pourront choisir un métier magique en se spécialisant dans un cursus. Poudlard est une école de sorcellerie intégrant un cycle universitaire ce qui permettra à vos enfants d’apprendre un métier sans avoir besoin d’aide extérieur pour décrocher un emploi. Tout est prévu pour que vos enfants soit totalement intégré dans notre monde et puisse facilement s’y épanouir. »
James et Matilda poussèrent des cris de joies et se mirent à sautiller sur place en criant des « On est des sorciers », « On va apprendre la magie », « Génial », « Trop cool » et d’autres.
Leurs parents eux regardaient l’homme les yeux exorbités, totalement choqué.
« De la magie ? Mais voyons la magie ce n’est que des tours de passe-passe, ils pourraient faire tellement mieux, comme devenir ingénieur, medecin ou je ne sais quoi. Ils ne vont pas se lancer dans n’importe quoi à dix ans, ils iront au collège et au lycée comme tout le monde surtout, s’emporta le père de Matilda.
-Monsieur Aldrïn, veuillez-vous calmez, je vous assure que les métiers sorciers sont aussi importants que ceux que vous me citez. Mais la magie n’est pas des tour de passe-passe, enfin bien sur votre magie si mais la vraie magie que les sorciers utilisent est vraiment de la sorcellerie. Regardez. »
Il sorti sa baguette et d’un coup de baguette magique il alluma le barbecue qui laissa s’échapper des flammes bleues d’un bon demi mètre et la nourriture qui était dans le plat prête à cuire se jeta dans les flammes pour en ressortir parfaitement cuite.
« Cette démonstration vous suffit-elle ? Maintenant parlons plus sérieusement, il faut s’occuper d’organiser la rentrée de vos enfants à Poudlard, il va leur falloir des accessoires trouvable seulement dans la partie de Londres sorcière, je vous y emmènerai moi-même demain. Maintenant j’écouterai vos questions si vous en avez par rapport à l’avenir et aux études de vos deux enfants. »
La discussion dura deux bonnes heures, pendant qu’Albert convainc petit à petit les quatre adultes tandis que les enfants l’écoutaient avec fascination en pensant à ce qu’ils allaient vivre désormais. Treize ans dans une école de sorcellerie puis toute une vie à exercer un métier magique. L’explication sur toutes les choses bizarres qui leur arrivaient depuis tout petit.

***
31 août 2001

James et Matilda était dans le Poudlard Express, un grand sourire aux lèvres. Ils étaient depuis deux mois au courant de leur nature de sorcier mais n’arrivaient toujours pas à y croire.
Aujourd’hui ils avaient dû foncer dans des tourniquets pour se retrouver dans une voie de train caché aux yeux de tous, pour découvrir sur le quai des centaines de personnes en robe et sorcier et une grosse locomotive à vapeur. Ils avaient appris que la technologie n’était pas compatible avec le monde de la magie et que du coup le monde magique avait l’air un peu vieillot aux yeux des moldus mais cela ne dérangeait pas du tout les deux jeunes sorciers qui était très excités par la perspective de pouvoir lancer des sorts avec une baguette magique. Ils avaient enfilé leurs robes de sorciers très peu de temps après le départ du train.
« C’est trop cool cette tenue sérieux !! Et puis il parait que l’école est un château médiéval en plus d’après ce que j’ai entendu dans le train, s’exclama James totalement extasié.
-Je suis trop impatiente aussi, il parait aussi qu’il y a un système de clans, selon les caractères des personnes. Je me demande comment on va être répartie. J’espère qu’on sera ensemble tous les deux James.
-J’espère moi aussi ce serait bizarre de plus être ensemble… »
Ils continuèrent à discuter de ce qu’ils avaient entendu sur les quais où en traversant le train jusqu’à l’arrivée à la gare de Pré-au-Lard. James regardait partout essayant de voir toutes les choses spéciales qui changeaient par rapport au monde normal. Pour l’instant il n’y avait pas grand-chose, mis à part que les élèves étaient emmené dans des calèches tiraient par… rien. James secoua Matilda par l’épaule et lui montra du doigt l’endroit des calèches, ils allèrent partir dans cette direction quand quelqu’un cria :
« Les premières années c’est par ici !! »
Les épaules de James s’affaissèrent un peu jusqu’à ce qu’il s’aperçut que les premières années allaient au château en barque en traversant un lac gigantesque et de l’autre côté de ce lac, un château gigantesque et encore resplendissant. Il poussa un grand « waouh » en même temps que pas mal d’élèves de première année. Il se demanda combien étaient comme Matilda et lui. Combien était « né-moldu », comme le disent les sorciers ?
Pendant toute la traversée du lac, il admira le château, il était tellement mieux que ce qu’il avait imaginé, et dire qu’il allait étudier ici pendant les treize prochaines années de sa vie, il n’avait même pas encore vécu aussi longtemps. Il était avec deux autres personnes en plus de Matilda mais il n’y faisait même pas attention. Tout le monde admiraient ce château, James adressa un grand sourire à Matilda et retourna encore son attention vers sa nouvelle école.
Après la traversée qui lui parut très courte, ils arrivèrent sur la rive et entrèrent dans le château puis furent accueillit par le directeur adjoint qui leur expliqua le système des quatre maisons de Poudlard. Quand il leur décrit les quatre maisons il sut où il voulait aller. Il se tourna vers Matilda et lui murmura :
« Poufsouffle ! »
Elle hocha de la tête avec un grand sourire et ils rentrèrent dans la salle. Le répartiteur était un chapeau magique qui parlait et était capable de savoir ce qu’on avait dans la tête. Ce fut Matilda qui passa la première, elle tremblait, légèrement anxieuse de ce qui allait se passer, il lui effleura la main au passage pour l’encourage, elle lui accorda un léger sourire. Elle fut répartie à Poufsouffle comme ils avaient envie tous les deux. James passa après plus d’une dizaine de personne.
« Ahah, Heggins… Un nouveau sorcier, je n’ai jamais vu quelqu’un de ta famille, du sang neuf ne fait jamais de mal. Avec toi je n’hésite même pas tu as le profil type du… POUFSOUFFLE !»
James eut un grand sourire avant de rejoindre sa meilleure amie en marchant très vite à la table réservé au Poufsouffle. Après la répartition, des élèves de 5ème année et plus, appelés préfet, amenèrent les élèves dans leurs salles communes, qui variaient selon leurs maisons.
James et Matilda découvrirent leur salle commune qui était près des cuisines de l’école. Elle était jaune et noir comme l’emblème de leur maison. Les portes était en bois et rondes, cela lui fit penser au Seigneur des Anneaux, livre qu’il avait commençait à lire quelques mois avant, car les hobbits avait eux aussi des portes de ce style-là. Sa nouvelle vie de sorcier commençait dès à présent.

***
1er juillet 2004

On était en début de soirée, James venait de rentrer de Poudlard, il avait fini sa troisième année hier. Matilda était assise avec lui dans un canapé, affalé devant la télé. Il était totalement lessivé et surveillé la toute petite sœur de James par le biais d’un babyphone pendant que sa mère dormait, première nuit réparatrice depuis un mois que la petite était nait.
« Matilda ? demande James
-Oui qu’est-ce qui se passe ?
-Je crois que mes parents comptent déménager sur Liverpool avec la filière de l’entreprise de mon père là-bas, et étant donné qu’il a son associé pour gérer l’entreprise à Londres…
-Tu n’es pas sérieux là ?!! Et ils comptent laisser tomber toute votre vie à Londres ? La maison aussi ?
-Je pense qu’ils vont la vendre. En plus il n’y a pas de chambre supplémentaire, pour l’instant le bébé dormait dans ma chambre mais maintenant. Enfin ce n’est pas si grave on sera toujours à Poudlard ensemble hein. On se verra juste moins pendant les vacances, la rassura-t-il.
-C’est vrai mais quand même, on ne s’est pas quitté plus de quelques jours depuis notre naissance quasiment… Ca va faire tellement étrange, mais bon je pense qu’il va falloir s’y faire. »
James lui sourit et la prit dans ses bras pour la consoler un minimum.
Le lendemain, ses parents lui annoncèrent officiellement la nouvelle qu’il avait devinée depuis quelques jours déjà. Ce fut à la mi-juillet que James prit le train direction Liverpool pour emménager dans sa nouvelle demeure moldus, loin de sa meilleure amie.

***
1er septembre 2010

6 ans après son déménagement sur Liverpool, James rentrait pour la dixième fois à Poudlard et c’était bien la première fois qu’il se sentait aussi mal. Une nouvelle maison avait été créé pendant l’été Gindlemonk, la maison de né moldus, tous les nouveaux admis de cette maison marché la tête haute, montrant leur fierté d’appartenir aux né moldus, mais leur regard noir montraient leurs sentiments quant à cette nouvelle règle. James serrait les dents mais marchait lui aussi la tête haute, toutes ses choses qui lui étaient désormais interdite l’énervait. Interdiction de lancer des sortilèges sans autorisation… On les prenait vraiment pour des singes…
James était désormais en cursus Fauna-Flora, ils avaient passé ses BUSEs haut la main en Botanique, Potions, Soins aux Créatures Magiques, Etudes des Moldus et Sortilèges, le reste avec un peu moins de succès mais continuant seulement ces 5 matières pour ses ASPICs cela n’était pas réellement dérangeant. Les ASPICs furent tout aussi réussit, deux Optimal, deux Effort Exceptionnel et un Acceptable. Il avait montré qu’il pouvait être un sorcier exemplaire et il était pourtant réduit maintenant à un sous fifre devant attendre qu’on lui fasse signe pour qu’il exerce la magie.

***
James rentre aujourd’hui en onzième année, toujours dans cette infamie qu’est Grindlemonk, il espère que toute cette mascarade sera bientôt terminée.
Il mesure maintenant 1m80, les cheveux roux légèrement longs, il est devenu assez carré depuis son enfance, étant un ancien batteur de quidditch de la maison Poufsouffle.

ϟ PSEUDO/PRENOM, Pès/PeterPan/Bob/Julien
ϟ AVATAR CHOISI, Rupert Grint
ϟ UN COMMENTAIRE, Je trouve qu'il y a trop de code de mise en forme dans la fiche de présentation personnellement et je trouve que le texte du contexte n'a pas assez d'espace entre chaque ligne (celui des présentation aussi surement du au code). Sinon j'aime bien le design.
ϟ PRESENCE, Normalement une fois par jour
ϟ PARRAINAGE, Non.
ϟ LE MOT MAGIQUE, Poudre de perlimpinpin, poudre d’escampette et poudre à cheminette