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riley greenwood - thank you for the venom.

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riley greenwood - thank you for the venom. Vide
MessageSujet: riley greenwood - thank you for the venom.   riley greenwood - thank you for the venom. EmptyMer 5 Oct - 0:35


ϟ CARTE MAGIQUE DU SORCIER
ϟ PRENOM, Riley.
ϟ NOM, Greenwood.
ϟ AGE ET INFORMATIONS SUR LA NAISSANCE, 19 ans. Née dans une petite maison de naissance en banlieue de Londres.
ϟ ANNEE ET CURSUS, 9ème année, Justice magique.
ϟ NATURE DU SANG, Riley est née de deux parents moldus, voilà bien sa plus grande tare.

ϟ MA PREMIERE IMPRESSION VIS-A-VIS DE POUDLARD
Surprise, émerveillement, bonheur sans borne. Il aut dire que je n'avais jamais connu quelque chose d'aussi grand et d'aussi... magique, auparavant. J'avais beau avoir vécu toute mon enfance au sein de l'immense maison victorienne richement décorée de mes parents, Poudlard n'était comparable à rien de ce que j'avais pu voir. Tout me semblait parfait et inébranlable, comme une forteresse de savoir, mais aussi de pouvoir et de puissance. Ce que j'entrevoyais, au-delà des tableaux vivants et des escaliers majestueux, c'était une possibilité d'atteindre des sommets qui n'étaient accessibles à aucun de mes compatriotes non-sorciers. Il est certain que, à onze ans à peine, je ne me voyais pas dominer le monde. Ce que Poudlard laissait percevoir à mon imagination fertile de jeune enfant, c'était la possibilité de faire tout ce que je pourrais un jour désirer de faire. Réaliser tous mes rêves, poursuivre des ambitions plus folles les unes que les autres, vivre des aventures incroyables dans ce monde magique qui m'ouvrait grand ses portes. Il est ironique de remarquer à quel point tous ces espoirs de grandeur et de folie magique se sont vus enchaînés, puis martelés à grands coups de lames de fer blanc, lorsque la maison de Grindelmonk fut créée...

ϟ JE SUIS LE CHOIXPEAU ET JE SAIS TOUT !
Bonjour à toi, nouvel arrivant à Poudlard, je souhaite de poser des questions auxquels tu répondras franchement, et si tu mens, je le saurai. Cela restera entre toi, et moi, cela m’aidera à trouver quelle maison est faite pour toi mon enfant !
ϟ Parle moi de ton caractère tel que tu le vois toi, parles sans détours, et je t’écouterais mon enfant,
Je crois être dotée d'un esprit très cartésien, plus que la moyenne, je dirais. Pour moi, tout est logique, mathématiques et sciences, même (et surtout) les relations humaines. Il ne faudrait pourtant pas croire que je n'ai aucun sens de l'humour... Disons simplement que l'ironie et le sarcasme me sont de très bons alliés, dans toute situation pouvant se présenter à moi. Il faut dire que je suis bien plus souvent défensive que passive: je n'aime pas demeurer inerte face aux remarques des autres. Je ne suis pas menteuse, non, le sarcasme n'est absolument pas le mensonge. J'aime simplement jouer avec les mots, avec les situations: détourner mes pensées réelles afin de me jouer d'autrui demeure l'un de mes passe-temps les plus amusants. Pas que je sois foncièrement mauvaise, n'allez pas vous y méprendre. Simplement, il m'est difficile de faire réellement confiance aux autres, sans doute parce que j'ai été trop longtemps attaquée à cause de la nature de mon sang. Pourtant, mon sang ne me définit pas en tant que personne, et encore moins en tant que sorcière. Sinon, je sais demeurer calme en toute circonstance. Il est très rare de me voir furieuse, et encore plus violente: mes mains ne servent pas à frapper, elles servent à bâtir. J'ai peut-être de trop grandes idées de grandeur, de trop grandes ambitions. Je ne cesse de me lancer des défis plus grands les uns que les autres, me servant de ces bravades personnelles pour me maintenir la tête hors de l'eau. J'imagine que je suis plus vulnérable que je ne veux bien le laisser paraître, au fond. Et, comme tout humain normalement constitué, j'ai besoin de ces refuges dans lesquels il fait bon oublier...

ϟ Bien, que penses-tu de la création de la maison Grindlemonk, et quelle importance accordes tu à la nature du sang de tes camarades,
Je crois qu'il s'agit de la plus grande bêtise jamais commise par le genre sorcier. La nature du sang n'a que très peu d'importance, car un sorcier demeure un sorcier. Selon moi, la différence réside en l'intelligence de la personne, et plus particulièrement en ses motivations. Les sorciers ne devraient pas être classés selon leur sang - je suis bien la preuve que du sang moldu n'influence en aucun point l'ambition ou la capacité magique - mais bien par leur potentiel. Il serait faux de penser que nous sommes tous égaux, évidemment.... Mais il est tout aussi faux de croire que nos origines nous définissent en tant que personne. Mon jugement est probablement altéré par le fait que je suis moi-même "victime", même si ce mot me répugne atrocement, d'un système qui n'a pas de raison d'être. Le culte du sang-pur me fait doucement rire, puisqu'il n'existe aucune théorie valable démontrant réellement leur prétendue supériorité. La seule chose qui me permet de les estimer peut-être davantage, dans certains cas, c'est sans doute la rigueur et la puissance de ces familles dont le sang est propre depuis qu'un tel registre est tenu. Je ne peux qu'envier leur pouvoir, tout autant que j'exècre leur perception aveugle de ce qu'est un bon sorcier. De plus, malgré tout l'amour que je porte à mes parents, je ne peux m'empêcher de croire que les sorciers sont effectivement supérieurs aux moldus. Raisonnement simple: la magie est un atout considérable, dans toutes les sphères de la vie. Un sorcier peut accomplir tout ce qu'un moldu peut faire, mais un moldu ne pourra jamais utiliser une baguette magique. Dois-je expliquer davantage? Par contre, tentez, maintenant, de tenir un discours semblable à propos des nés-moldus. Nous sommes sorciers, au même titre que les sang-mêlés ou les sang-purs. Aucune distinction.

ϟ Le futur a toujours intéressé les sorciers, ceux-ci essayent même de lire l’avenir. Mais, toi, qu’espère tu de l’avenir, quels sont tes buts, tes espérances, mais également tes peurs et tes craintes ? Je veux tout savoir,
L'avenir me paraît sombre. J'ai bien peur que, à ma sortie de ce refuge relatif qu'est Poudlard, je doive affronter un monde encore plus sombre, discriminatoire, dangereux... Un monde où je ne peux accepter de me voir en retrait. Je ne suis peut-être pas des plus courageuses, mais je ne pourrai accepter de demeurer dans un coin, les bras croisés et les joues baignées de larmes. Je ne battrai probablement pas en pleine lumière, je suis trop futée pour cela. Je pourrai probablement profiter du mouvement révolutionnaire afin de nous libérer tous de l'emprise de ces préjugés concernant le sang. Parce que mes plus hautes aspirations ne pourront jamais être réalisées si le système stagne, si l'on s'enfonce encore plus dans ces ridicules discriminations. J'aimerais bien être influente, avoir du pouvoir, pour le simple bonheur de me sentir puissante et importante. J'imagine qu'il y a trop longtemps que toute cette impatience somnole en moi, n'attendant que de remonter à la surface afin de sauter au cou de ceux qui m'ont trop longtemps persécutée.

ϟ Un de tes camarades se fait rouer de coups dans un couloir, et se fait menacer d’une baguette. Vous ne connaissez cette personne que de vu, ou simplement parce que vous êtes en cours avec elle. Que faites-vous ?
Rien, absolument rien. M'imposer entre les deux assaillants ne ferait que me nuire, à moi, puisque je suis assez petite et physiquement faible, même s'il me fait mal de le dire. De plus, je n'ai plus droit à ma baguette hors des cours, et je ne suis pas sotte: tenter une quelconque défense ne ferait qu'envenimer la situation - ma situation. C'est presque triste à dire, mais si quelqu'un te roue de coups dans un couloir, c'est sans doute parce qu'il l'a cherché. Ou parce qu'il est né-moldu. Dans ce dernier cas, je serais probablement furieuse, indignée et des tonnes d'insultes me viendraient à l'esprit. Mais, dans un cas comme dans l'autre, je passerais mon chemin, menton haut, sans aucun regard pour ces primitifs qui jouent à des jeux grotesques et à cette victime probablement pas si innocente que cela.

ϟ Cancre, élève moyen, élève fainéant, élève doué ? Il est temps pour toi de me dire ce que les professeurs meurent envie de savoir :es-tu un bon élève, ou le fauteur de trouble de la classe ?
Je ne suis ni excellente ni terriblement mauvaise. Il faut dire que mon niveau dépend fortement de mon enthousiasme face à la matière étudiée. Auparavant, lorsque j'avais accès aux cours de Défense contre les forces du mal, j'y performais grandement. Les sortilèges sont une autre de mes matières fortes. Toutefois, l'étude des moldus et les cours d'histoire de la magie ne m'ont jamais intéressée, si bien que j'y obtenais des résultats très moyens. Cela ne m'importe peu, en réalité. Je préfère grandement mettre des efforts là où mon intérêt est marqué, cela rend la tâche bien plus agréable...

ϟ Si c'était à vous de choisi votre maison, quelle serait-elle ? Et surtout, pourquoi penseriez vous êtes digne d'être membre de cette maison ? J'aime avoir les avis de tout le monde.
En procédant par élimination, je crois que j'aimerais me retrouver à Serpentard. Il faut dire que je n'ai ni le courage et la fougue de Gryffondor, ni la sagesse et l'érudition de Serdaigle, et encore moins la générosité ou l'aptitude au travail de Poufsouffle. Je me retrouve très bien dans le caractère ambitieux de Serpentard, qui n'est pas la maison des gens mauvais, comme on pourrait malheureusement le prétendre. Serpentard est la maison de gens qui feraient tout pour atteindre leurs buts, et je crois que cette simple caractéristique me représente plus que tout. De plus, ma détermination et le côté logique qui domine mes jugements sont deux points que l'on retrouve dans cette maison. Or, je suis née de parents moldus. Peut-être que cette information a une quelconque importance... Même si, pour moi, elle n'en a aucune.

ϟ Vous vous souvenez le jour où vous êtes allé chercher votre baguette sur le chemin de travers ? C’est Ollivander qui vous l’as vendue, mais savez vous seulement ce qu’elle contient, et de quoi est-elle composée ?
Ma baguette est banale sans l'être: bois de saule, vingt-trois centimètres, contenant un crin de licorne. Le contraste est assez étrange, me direz-vous. Un extérieur rigide, représentant la détermination, la force et la nuit, et un intérieur de pureté et de magie indéniablement blanche... Je l'affectionne particulièrement, la connaissant sous toutes ses petites rayures, cicatrices et malformations. Car ma baguette n'est pas effilée et droite, elle est légèrement tordue au milieu, dérivant de son cours normal. Surprenante, donc. Mais pas moins puissante.


ϟ REPELLO MOLDUM
ϟ PSEUDO/PRENOM, Lavande
ϟ AVATAR CHOISI, Taylor Warren
ϟ UN COMMENTAIRE, le gif est de tsouri (:
ϟ PRESENCE, Hmm... Souvent?
ϟ PARRAINAGE,Souhaites-tu un parrain pour t'aider à t'intégrer ? Oui [x] / Non [...]
ϟ LE MOT MAGIQUE, Poudre de perlimpinpin, poudre d’escampette et poudre à cheminette


Dernière édition par Riley Greenwood le Jeu 3 Nov - 13:51, édité 6 fois
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riley greenwood - thank you for the venom. Vide
MessageSujet: Re: riley greenwood - thank you for the venom.   riley greenwood - thank you for the venom. EmptyMer 5 Oct - 0:36

ϟ L'HISTOIRE FORGE LE CARACTERE
Tout le monde rêve de savoir de quoi un sorcier est fait, de quoi es-tu fait petit sorciers ? Je vais fouillé dans ta tête et regarder ton histoire, peut être qu’il s’agira de brides, mais les souvenirs marquants forgent le caractère et font de nous ce que nous sommes.



la magie de Noël
Au milieu du vaste salon de la demeure Greenwood trônait un énorme sapin garni de mille lumières dorées. Entre les riches décorations, le lustre scintillant, la tapisserie luxueuse et le mobilier étincelant, une ombre fine se faufilait furtivement. La gamine effectuait des allers-retors entre une grande boîtes pleine à ras-bord de décorations et le majestueux arbre de Noël, apportant une nouvelle touche de lumière à chaque voyage. Dans les familles normales, les parents aidaient l'enfant à décorer le sapin familial. Chez les Greenwood, la mère comme le père étaient beaucoup trop accaparés par leur travail pour ne passer ne serait-ce que quelques minutes avec leur fillette de huit ans, Riley. Cette dernière ne s'en offusquait pas, décorant l'arbre silencieusement, aidée de la gouvernante, Betty. Il n'y avait aucune esquisse d'un sourire sur le visage pâle de l'enfant. L'air morne qu'elle arborait accompagnait les mouvements mécaniques effectués par pure obligation. Riley aimait bien Noël, puisqu'elle était après tout une jeune fille bien banale. Seulement, devoir décorer l'arbre l'ennuyait énormément. Elle aurait davantage apprécié passer son temps à l'extérieur, dans la neige, avec les voisins... Dont le sapin était enseveli sous les lumières et autres bibelots depuis des semaines, déjà.

La maison des Greenwood se situait dans un très joli quartier en banlieue de Londres. Peu d'achalandage, plusieurs enfants, beaucoup d'argent. La haute demeure victorienne n'était pas la plus majestueuse de la rue, certes, sans toutefois être la plus pauvre. Tous ces détails n'avaient aucune importance aux yeux de Riley, qui appréciait certes le confort de sa jolie maison, mais qui n'obtenait aucune satisfaction particulière de la si grande quantité de biens matériels. Le bonheur, aux yeux de l'enfant qu'elle était, c'était de courir au milieu de la rue en pourchassant le chat de la vieille folle vivant dans le manoir en haut de la colline. C'était aussi de partager un paquet de provisions diverses avec ses amis du voisinage, Leonard, Charles, Judith et Calvin. Sans oublier les après-midis entiers consacrés à la lecture, dans le grenier, alors que Betty devenait folle en la cherchant partout dans la maison. Finalement, le bonheur, c'était de vivre simplement... comme une enfant.

Ce qui était tout à fait certain, c'est que le bonheur n'était pas de perdre son temps avec des décorations éphémères. Soudainement impatiente, Riley empoigna violemment une poignée de décorations et les jeta sur le parquet de bois vernis. Pour être plus précis, elle eut l'intention de les jeter au sol. Or, devant la mine ébahie de Betty, les décorations violentées et toutes celles qui se trouvaient encore dans la boîte de carton s'envolèrent tranquillement pour aller se poser d'elles-mêmes dans l'arbre illuminé. Le silence flotta pendant de longues secondes. Riley n'osait plus respirer, ne comprenant absolument rien à la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux. Puis, Betty s'approcha d'elle, mains sur les hanches et lèvres pincées. Elle lui lança d'une voix rapide et d'un ton très bas: "Ceci restera entre nous, jeune fille. Mais je vous avertis, cela ne se reproduira plus jamais... à moins que vous ne désiriez que vos parents vous envoient en pension, évidemment." La gouvernante l'observa encore un moment, une expression indéchiffrable collée au visage. Peut-être avait-elle peur de perdre son emploi, se dit Riley, innocemment. Puis, Betty tourna les talons, quitta précipitamment la pièce et claqua la porte derrière elle, laissant Riley dans la plus profonde des incompréhensions.

ne m'oublie pas
"Là où je vais, tout est différent d'ici, j'en suis certaine. Et puis, on gardera contact même si je vais être en pensionnat. Tu n'auras qu'à donner tes lettres à mon père, et lui se chargera de me les faire parvenir..." Riley se tut, à bout de souffle. Elle observait son ami d'un air légèrement chagriné. Le perdre était sans doute la chose qu'elle redoutait le plus, par rapport à toute cette histoire d'école de magie. Elle ne pouvait évidemment avouer à Charles qu'elle était une sorcière. Déjà, lorsque M. et Mme Greenwood avaient reçu la fameuse visite d'un professeur de l'école, leur annonçant que leur si charmante fillette avait des habiletés...particulières, ils avaient cru à une mascarade. Mais où était donc la caméra cachée qui allait filmer leur air soulagé lorsqu'ils apprendraient qu'ils s'étaient fait prendre au piège? Or, il n'y avait pas de caméra. Riley était bel et bien différente.

"Et tu n'auras pas Internet, là où tu seras? Où le téléphone?"Riley se mordit la lèvre inférieure avant de hocher de la tête négativement. Il y aura des hiboux, pensa-t-elle. Elle ne fit pas part de cette réflexion au jeune garçon, qui fronçait des sourcils. C'était décidément un drôle d'endroit, où Riley allait être envoyée. Et pourtant, elle n'était pas une enfant turbulente, chose qui aurait pu expliquer que ses parents l'envoient en Écosse. Non, Riley était plutôt calme et discrète, bien que déterminée et ambitieuse. Elle préférait travailler silencieusement et consciencieusement, attendant le bon moment pour montrer son talent aux yeux de tous. Généralement, c'était un succès. L'annonce de son départ avait étonné tous ses amis. Il faut dire qu'elle était un bon élément du groupe, une sorte d'oreille attentive qui ne jugeait pas - ce qu'ils ne savaient pas, c'est que bien souvent, elle n'écoutait tout simplement pas, se contentant d'acquiescer aux bons moments. Entre les 'tu ne peux pas partir!' et autres 'tu vas nous manquer!', Riley nageait avec adresse, feignant la tristesse et la colère envers ses parents. En réalité, elle ne pouvait tout simplement plus tenir en place à la perspective d'aller étudier la magie, d'apprendre à la contrôler, de devenir puissante et indestructible.

Ses amis Leonard, Calvin et Judith comptaient certes pour elle, mais elle pourrait très bien se passer d'eux, tout comme de ses parents - qui de toute façon étaient très peu présents. Toutefois, perdre Charles lui serait beaucoup plus douloureux. Riley et lui se connaissaient depuis leur naissance, ou presque. Ils avaient toujours tout fait ensemble, s'étaient chamaillés, disputés, engueulés et réconciliés plus souvent que l'on inspire. Charles comptait pour Riley autant qu'elle comptait à ses yeux à lui: ils étaient indissociables, malgré le fait qu'ils n'aient que onze ans. On disait souvent que les amitiés ne durent pas toute une vie, surtout celle que l'on se fait enfant. C'était sans doute vrai en ce qui avait trait à Judith, Calvin et Leonard. Charles, c'était une tout autre histoire.

La fillette se jeta dans les bras de son ami, qui la garda contre lui, surpris. Ils demeurèrent ainsi un long moment, jusqu'à ce que la voix sèche de Betty ne vienne les interrompre. "Il est l'heure de partir, jeune fille." Riley se redressa, lissa les plis de sa robe grise et sourit à son ami. "Ne m'oublie pas, Charles. Je ferai de même."

rien ne change: tout change
La gare était bondée. Entre les rires, cris de joie et autres exclamations bruyantes, la foule s'éparpillait, les couples s'enlaçaient, les familles se retrouvaient. Les vacances de Noël étaient bien souvent synonymes de retrouvailles, dans quelque contexte que ce soit. Toute seule près du guichet, Riley n'avaient guère l'âme à la fête. Elle n'était plus la fillette de onze ans excitée à l'idée d'être un jour une grande sorcière. Aujourd'hui, elle était presque une femme. Sept ans s'étaient écoulés depuis son départ pour Poudlard. Les premières années furent prometteuses, certes. Mais aujourd'hui, c'était un avenir sombre qui se profilait devant elle. À qui aurait-elle pu en parler? Certainement pas à ses parents, qui étaient toujours aussi rébarbatifs à tout ce qui se rapprochait de la magie. En aucun cas elle n'aurait souhaité en parler avec Betty, qu'elle avait toujours détestée, et réciproquement. Ses "amis" de Poudlard? Non, bien sûr que non. Riley était beaucoup trop orgueilleuse pour laisser transparaître ses doutes et faiblesses à l'école, endroit où elle se devait d'être forte et inébranlable à chaque instant. Il ne restait que Charles, ainsi. Mais Charles était moldu, il ne connaissait rien à ce monde de sorcellerie... et grand bien lui fasse.

C'était d'ailleurs ce jeune homme que Riley attendait à la gare. Ils n'avaient cessé de se voir, à Noël et pendant l'été, chaque année depuis sept ans. Riley y trouvait son réconfort: Charles appartenait à un monde si simple, si calme... Il représentait un îlot de réconfort et de paix. Avec Charles, nul ne pouvait plus l'atteindre, puisqu'elle était simplement Riley Greenwood. Exit la sorcière, bonjour l'adolescente banale qu'elle aurait dû être.

Lorsque Charles s'avança vers elle, la jeune femme ne ressentit pas cette bouffée de joie qui accompagnait habituellement ses rencontres avec son ami. Trop de choses se produisaient en elle sans qu'elle ne puisse les partager, trop de choses qui bouillonnaient, qui risquaient l'explosion. Riley se sentait tel un volcan dont on ne soupçonne l'activité, volcan dont l'éruption menacerait la vie des plus innocents - en l’occurrence, Charles. Elle aurait désiré le garder loin de tout cela, loin d'elle... Mais Charles n'avait rien voulu entendre, lorsque Riley lui avait fait part, par lettre, de son désir de demeurer au "pensionnat" pour Noël. "Tu m'as manqué, gamine." "Tu m'as manqué également." La voix de Riley semblait robotisée, mécanique. Charles le remarqua et fronça les sourcils, mais ne releva pas. Il se mit à lui parler de choses et d'autres tout en l'amenant vers sa voiture, puis vers la maison. Peu à peu, Riley se détendait, oubliant ses soucis sorciers, rigolant des gaffes et anecdotes de son ami. Peu à peu, elle se sentait vivre à nouveau.

Charles et Riley entrèrent au manoir Greenwood vers 19h. Il flottait une réconfortante odeur de poisson grillé et de gingembre. Malgré tout ce que la jeune femme pouvait dire ou penser de ses parents, elle devait reconnaître que sa maison lui était d'un réconfort absolu. Elle posa son sac de voyage sur le sol, dans le hall d'entrée, et se précipita à la bibliothèque. Avec ses longues rangées de livres poussiéreux, ses chandeliers antiques, son éclairage tamisé et ses confortables fauteuils en cuir, la bibliothèque avait toujours été la pièce favorite de Riley. Confort, isolement, chaleur. Charles la suivait, désormais silencieux. Ils passèrent quelques minutes dans le silence le plus total, affalés chacun dans leur fauteuil. Puis, Charles prit la parole, murmurant simplement. "Tu ne changes pas, d'année en année. Les mêmes cheveux noirs et longs, la même peau trop pâle, le même collier de petites perles. Les vêtements gris, blancs, noirs et crème, l'allure toujours soignée mais simple... Et psychologiquement, c'est pareil. Toujours aussi sobre, toujours aussi discrète. Mais aussi orgueilleuse et déterminée, en silence... Tu restes la même, Riley. Je te connais plus que ne me connais moi-même. Et en ce moment, je vois très bien que tu ne vas pas bien."

Riley leva les yeux vers Charles. "Tu as parfaitement raison. Si tu veux tout savoir, eh bien... Je suis une sorcière. Mais pas n'importe quelle sorcière, non. Je suis née de deux parents qui ne le sont pas, et dont aucun ancêtre ne l'a été. Je suis donc inférieure, faisant partie d'une sous-classe de sorciers. On me méprise pour mon sang, alors que j'ai les capacités et la force de remettre à leur place chaque vipère s'attaquant à moi. Mais je ne le fais pas, tu l'auras compris. J'attends. Je frapperai un jour, car tu sais bien que je suis une Greenwood, et que les Greenwood ne sont les esclaves de personne. Je suis sorcière, je suis puissante. Je pourrais même te réduire à néant dès maintenant, si j'en avais envie. L'inférieure, ce n'est pas moi. L'inférieur, c'est le moldu.

Évidemment, Riley ne prononça aucun mot de ce discours: ces mots demeurèrent coincés au fond de sa gorge, toute sa rage resta cachée au fond de son ventre. Elle n'avait pas le droit de révéler son identité à Charles, et elle n'avait guère envie de lui faire du mal inutilement. Malgré le fait qu'il ne soit qu'un simple moldu, il n'en demeurait pas moins son meilleur ami, son presque-frère. Alors, elle se contenta de lui sourire faiblement. "Tu as raison, oui. Mais je ne tiens pas à en parler, ce ne sont que d'inutiles petits tracas d'enfant gâtée..."

Mentir n'était pas un art, selon Riley. C'était plutôt un moyen de défense des plus efficaces. Toutefois, il n'était pas efficace avec Charles, qui avait bien compris qu'elle lui disait absolument n'importe quoi. Il n'insista pas, se contentant de détourner le regard. Petit à petit, un fossé se creusait entre eux. Leur amitié était toujours aussi forte, mais la distance entre eux étaient non négligeable. Et ils le savaient pertinemment.

Ils se mentaient à eux-mêmes, simplement pour se défendre, encore une fois. Et ils allèrent manger du poisson grillé au gingembre en souriant à M. et Mme Greenwood. Portrait parfait, car les apparences se doivent toujours de l'être, pour Riley.


Dernière édition par Riley Greenwood le Jeu 3 Nov - 1:48, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: riley greenwood - thank you for the venom.   riley greenwood - thank you for the venom. EmptyJeu 6 Oct - 13:02

Oh une née-moldue, on en manquait riley greenwood - thank you for the venom. 469549

Bienvenue Miss et bon courage pour ta fiche riley greenwood - thank you for the venom. 395712
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MessageSujet: Re: riley greenwood - thank you for the venom.   riley greenwood - thank you for the venom. EmptyJeu 6 Oct - 13:08

Bienvenue! riley greenwood - thank you for the venom. 221247 I love you
bonne chance avec ta fiche! riley greenwood - thank you for the venom. 640190
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MessageSujet: Re: riley greenwood - thank you for the venom.   riley greenwood - thank you for the venom. EmptySam 8 Oct - 4:44

Merci I love you
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MessageSujet: Re: riley greenwood - thank you for the venom.   riley greenwood - thank you for the venom. EmptyLun 10 Oct - 9:07

Bienvenue sur Salviohexia et bonne chance pour ta fiche riley greenwood - thank you for the venom. 81441
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MessageSujet: Re: riley greenwood - thank you for the venom.   riley greenwood - thank you for the venom. EmptyLun 10 Oct - 15:48

OH ! Le prénom (A)
bienvenue sur SH et amusa toi bien parmi nous !!
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MessageSujet: Re: riley greenwood - thank you for the venom.   riley greenwood - thank you for the venom. EmptyMer 12 Oct - 21:36

Merci beaucoup I love you
edit: Est-ce que je pourrais avoir un délai pour toute la journée de samedi? Je désire vraiment terminer cette fiche et participer au forum avec ce personnage, mais j'ai mal su gérer mon temps oups
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MessageSujet: Re: riley greenwood - thank you for the venom.   riley greenwood - thank you for the venom. EmptySam 15 Oct - 22:10

une belle née moldue, ça fait plaisir riley greenwood - thank you for the venom. 429689
bienvenue !
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MessageSujet: Re: riley greenwood - thank you for the venom.   riley greenwood - thank you for the venom. EmptyVen 11 Nov - 18:20

Bienvenue à toi, très belle fiche.
Je te valide à Grindelmonk, ex-serpentard.
Bon jeu à toi Wink
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MessageSujet: Re: riley greenwood - thank you for the venom.   riley greenwood - thank you for the venom. EmptyDim 13 Nov - 19:38

Merci! (:
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MessageSujet: Re: riley greenwood - thank you for the venom.   riley greenwood - thank you for the venom. Empty

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